تقي زاده

تقي زاده

La conférence de la ''Perspective de l'unité islamique et ses défis'' a été organisée en Tunisie en présence de l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques et des personnalités religieux dans la capitale du pays.
 
Lorsqu'on parle de l'unité islamique ou de l'umma islamique, on parle d'un collectif ayant un leader et tous les membres de cette société se soumettent aux recommandations de ce leader, a déclaré l'ayatollah Araki lors de son discours.

Cette question n'est pas un simple slogan et en effet elle est accompagnée de la rationalité et de la volonté, a-t-il indiqué.

Notre société d'aujourd'hui est pleine de l'ignorance. Où sont achetées ces bombes qui s'explosent? Qui les paye? Les étrangères utilisent nos richesses pour nous tuer. Pourquoi l'umma islamique débloque des milliards de dollars pour acheter des armes? Pour quel objectif? Pour tuer son umma?, s'est-il interroger?

L'islam est notre arme. La culture, la science et la grandeur sont des pas que nous devons prendre pour effacer les difficultés, a-t-il ajouté.

La Turquie a expédié 80 véhicules blindés supplémentaires à la frontière commune avec la Syrie.

Les sources locales ont annoncé le déploiement de 80 nouveaux véhicules blindés de l’armée turque, dont quelques chars, sur la frontière sud de la Turquie avec la Syrie.

Les véhicules de combat ont été transportés par voie ferrée à Iskenderun, ville de la province de Hatay, frontalière avec la Syrie, selon les sources militaires citées par l’agence de presse turque Anadolu.

La Turquie avait déjà expédié, samedi dernier, des équipements lourds, des véhicules blindés et des camions de secours dans cette même région.

Le ministre turc de la Défense Fikri Işık a parlé, en juillet dernier, de la possibilité d'une offensive dans la ville d’Afrin à Alep dans le nord de la Syrie.

La Turquie renforce sa présence militaire dans le nord de la Syrie pour faire face aux Kurdes [considérés par Ankara comme terroristes] opérant dans cette zone.

lundi, 18 septembre 2017 09:19

Une autre bataille Israël/Hezbollah

Israël et le Hezbollah s’apprêtent à une éventuelle confrontation. Le champ de bataille est aussi bien réel que virtuel.

Que ce soit dans le monde réel que dans le monde virtuel, le Hezbollah libanais et Israël se livrent bataille. 

Zahir Andraous s’est penché sur le sujet, dans une analyse pour le quotidien Rai al-Youm, rappelant qu’Israël et le Hezbollah ont atteint, que ce soit en réalité que dans le monde virtuel, le plus haut niveau de préparation militaire pour une éventuelle confrontation.

Le régime israélien et les forces du Hezbollah se sont entraînés sur des champs concrets.

Tel-Aviv a achevé, vendredi 15 septembre, son exercice militaire d’envergure dans le nord d’Israël (Palestine occupée NDRL) sur l’axe de confrontation avec le Hezbollah. C’était, d’ailleurs, le premier exercice militaire de ce régime depuis 1998.

De l’autre côté, le Hezbollah a acquis d’importantes expériences militaires sur les champs de bataille en Syrie tout en renforçant ses capacités en armement.

Mis à part le monde réel, les deux parties s’en prennent l’une à l’autre dans les milieux virtuels. Le centre de propagande d’Israël, dirigé par Afikhai Adrai, un porte-parole de l’armée israélienne, et le QG d’information du Hezbollah s'attaquent mutuellement via images et commentaires diffusés sur les réseaux sociaux.

Afikhai Adrai a posté sur son compte Twitter la photo d’une pancarte libellée d’une phrase à l’adresse du Hezbollah « Si vous osez, nous vous surprendrons ! », en réponse à un post du Hezbollah disant « Si vous revenez, nous aussi, nous reviendrons ! ». Alors qu'en réalité, le Hezbollah s’adressait au groupe terroriste Daech.

Afikhai Adrai, porte-parole de l'armée israélienne. (Archives)

Le QG du Hezbollah n’a pas tardé à répondre, en postant les phrases suivantes: « Ne vous imaginez jamais de nous attaquer, nous vous anéantirons ! » ou encore « Stop ! … Hezbollah ! ».

Aussitôt, le site israélien a diffusé une photo sur Twitter qui montre les forces de l’armée israélienne en plein exercice militaire dans le nord de la Palestine occupée. On peut observer une pancarte qui transmet le même message: « Si vous osez, nous vous surprendrons ! »

Cet échange de menaces entre Israël et le Hezbollah ne demeure pas à ce stade. Certains éléments du Hezbollah ont posté des photos contenant des menaces directes contre la personne même d'Afikhai Adrai.

Dans une rencontre avec de jeunes syriens de confession syriaque, le président Bachar al-Assad a déclaré que "certains ciblent le christianisme dans notre pays en vue de son dépeçage et de la constitution de multiples États tribaux et religieux afin de faire reconnaître un État juif en Palestine occupée."

Le président syrien Bachar al-Assad. (Archives)

" Les Chrétiens syriens ne sont pas des invités mais des citoyens de premier degré sans qui la Syrie n'existerait pas", a affirmé le président Bachar al-Assad devant les jeunes chrétiens syriens, le patriarche d'Antioche, l'évêque orthodoxe et quelques prêtres.  

"Les tentatives visant à faire pression sur les chrétiens ont échoué. Pour cela, nos ennemis collent aujourd'hui une étiquette d'extrémisme aux Musulmans, ciblant par ailleurs les citoyens chrétiens. Ils ont dans la foulée imposé une sorte d'idéologie qui n'est compatible avec aucun esprit religieux", a-t-il indiqué.

"Nous, en tant que citoyens syriens, ne permettons et ne permettrons à personne de détruire notre pays", a argué le président syrien.

Avant son entretien avec la minorité chrétienne du pays, Assad avait rencontré une délégation des parlementaires italiens, leur rappelant que certains pays occidentaux continuaient leurs soutiens directs ou indirects au terrorisme en Syrie.

Lors d’un discours prononcé devant les étudiants de l’Académie militaire, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, a évoqué l’accord nucléaire et un possible désengagement des États-Unis. « La RII ripostera à toute démarche hostile », a-t-il affirmé. 

Après avoir passé en revue les unités de sécurité et les forces de l’ordre fraîchement diplômées, le Guide suprême de la Révolution a dénoncé les ingérences des grandes puissances dans la région, ingérences qui sont à l’origine de l’insécurité au Moyen-Orient : « En dépit des agissements hostiles, de toutes les tentatives destinées depuis 38 ans à porter atteinte à la sécurité nationale, celle-ci se porte bien et les forces armées iraniennes, dont les forces de l’ordre, ont bien réussi à assurer au prix de leur sang la sécurité à travers le territoire national. »

L’Ayatollah Khamenei a abordé les « multiples missions » accomplies par les forces de l’ordre sur le territoire national, en ces « temps de péril sécuritaire » qui sévit à l’échelle de la région : « Il n’existe aucun organisme qui soit aussi présent à tout moment, et aussi prêt à agir pour le bienfait public. C’est la force, la puissance, l’initiative et la bravoure de chacun des éléments des forces de l’ordre qui méritent respect et déférence. »

Plus loin dans ses propos, l’Ayatollah Khamenei est revenu sur l’attitude des Américains dans le dossier nucléaire : « Les États-Unis ne cessent de défier l’accord nucléaire. Cela prouve la justesse des propos de notre imam défunt qui qualifiait les États-Unis de “Grand Satan”. » 

Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite donné un bref aperçu des efforts déployés par les scientifiques iraniens pour apporter une réponse aux besoins du pays en matière d’électronucléaire.

« Dans ce domaine, l’Iran s’est lancé dans un projet scientifique, pratique, légitime et inoffensif, mais les États-Unis, qui ne veulent de progrès scientifique ni pour le peuple iranien ni pour les autres nations, ont pris position contre ces mesures légitimes et imposé leurs sanctions injustes. »

L’Ayatollah Khamenei a pourtant ajouté que le peuple iranien reste déterminé et que le moindre geste erroné de l’ordre de l’Arrogance concernant le Plan global d’action conjoint entraînerait une réaction de la RII.

Samedi, le président iranien Hassan Rouhani a souhaité que l'UE presserait les États-Unis de se conformer à ses engagements envers l'accord international sur le nucléaire iranien, le Plan d'action global conjoint (JCPOA), a rapporté le quotidien Tehran Times.
 
"Nous nous attendons à ce que l'Union européenne mette pleinement en œuvre l'accord nucléaire, JCPOA, et presse les États-Unis de respecter leurs obligations sur cet accord", a déclaré M. Rouhani.

"L'Iran s'attend également à ce que l'UE envoie ce message fort à l'administration américaine", a déclaré M. Rouhani lors d'une rencontre avec le président de la Chambre des représentants de la Belgique, Siegfried Bracke, en visite à Téhéran.

Selon M. Rouhani, l'Iran s'était engagé à respecter ses obligations, ce qui a été confirmé à maintes reprises par l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'organisme de contrôle nucléaire de l'ONU.

L'Iran est déterminé à profiter de l'atmosphère post-JCPOA et à élargir ses relations avec les pays européens, en particulier la Belgique, a-t-il ajouté.

La Belgique attache une grande importance au respect du JCPOA et cherche à élargir ses relations avec Téhéran, a déclaré M. Bracke.

L'accord nucléaire international, signé en juillet 2015 entre l'Iran et les six puissances mondiales (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), menace de s'effondrer en raison de la politique étrangère de Trump.

Le président américain Donald Trump, qui considère que l'accord sur le programme nucléaire iranien est une "catastrophe" et "le pire jamais négocié", a approuvé de nouvelles sanctions contre l'Iran en août dernier en représailles au programme de missiles de la République islamique.

Téhéran a accusé Washington d'avoir violé le Plan d'action global conjoint, mais Washington affirme que ces sanctions ne relèvent pas de l'accord.
La conférence de la ''Perspective de l'unité islamique et ses défis'' a été organisée en Tunisie en présence de l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques et des personnalités religieux dans la capitale du pays.
 
Lorsqu'on parle de l'unité islamique ou de l'umma islamique, on parle d'un collectif ayant un leader et tous les membres de cette société se soumettent aux recommandations de ce leader, a déclaré l'ayatollah Araki lors de son discours.

Cette question n'est pas un simple slogan et en effet elle est accompagnée de la rationalité et de la volonté, a-t-il indiqué.

Notre société d'aujourd'hui est pleine de l'ignorance. Où sont achetées ces bombes qui s'explosent? Qui les paye? Les étrangères utilisent nos richesses pour nous tuer. Pourquoi l'umma islamique débloque des milliards de dollars pour acheter des armes? Pour quel objectif? Pour tuer son umma?, s'est-il interroger?

L'islam est notre arme. La culture, la science et la grandeur sont des pas que nous devons prendre pour effacer les difficultés, a-t-il ajouté.
Plusieurs centaines de personnes (1200 selon les organisateurs) se sont rassemblées samedi à Paris pour réclamer la fin des violences de l'armée birmane à l'encontre des musulmans Rohingyas et l'intervention de la communauté internationale pour protéger cette minorité.
Manifestation à Paris en solidarité avec les Rohingyas
Brandissant affiches et banderoles "Stop killing muslims in Burma" (Arrêtez de tuer les musulmans en Birmanie), les personnes se sont retrouvées sur l'esplanade du Trocadéro, au centre de la capitale, à l'appel de l'association Info Birmanie et du collectif HAMEB (Halte Au Massacre En Birmanie). 
 
"La France n'a jamais reconnu ce massacre, ce nettoyage ethnique. Quand nous avons rencontré en 2013 le ministere des affaires étrangères, on nous a répondu que la France ne pouvait pas se positionner sur un conflit communautaire. C'est scandaleux", a dit Nordine Errais, president du collectif HAMEB qui organise la manifestation et qui existe depuis 2012.
 
Les pancartes des manifestants, parmi lesquels de nombreux membres de la diaspora Rohingya, enjoignaient l'ex-dissidente et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, aujourd'hui dirigeante du pays, de sortir de son silence ou la rebaptisaient "Prix Nobel du massacre et de la haine".
 
L'ONU a récemment dénoncé une "épuration ethnique" menée par la Birmanie, dont l'armée mène une vaste opération de représailles ayant fait fuir en masse plus de 400.000 civils au Bangladesh, après des attaques de rebelles rohingyas le 25 août.
 
Une "déclaration" insuffisante, a estimé Nina Walch, chargée de campagne chez Amnesty international France, qui s'est associée à la manifestation. "Il faut adopter une résolution forte qui condamne les violences, qui demande l'accès des observateurs et pose la question des livraisons d'armes à la Birmanie", a-t-elle déclaré à l'AFP par téléphone, alors que l'Assemblée générale des Nations unies débute la semaine prochaine.
 
Quant à Aung San Suu Kyi, qui a annulé sa venue à cette Assemblée générale, "nous sommes très déçus par son silence et son déni", a souligné Nina Walch. "Même si nous savons tous que sa marge de manoeuvre est limitée, parce que c'est l'armée qui a le pouvoir dans le pays, elle a une forte responsabilité, un devoir moral et politique de se prononcer, de condamner ce qu'il se passe". Au pouvoir depuis avril 2016 après les premières élections libres depuis plus de 20 ans, Aung San Suu Kyi a promis de sortir de son silence mardi prochain lors d'un grand discours.
AFP
dimanche, 17 septembre 2017 10:52

Père des bombes : quel message pour Israël?

Le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique a annoncé, vendredi 15 septembre, sur un plateau télévisé la présence dans l'arsenal iranien du "père des bombes". Les analystes reviennent sur cette révélation et le message qu'elle a à délivrer dans un contexte d'extrême tension avec Israël. 

Le commandant de la force aérospatiale,le général Ali Hadji-Zadeh. ©IRIB

Le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Ali Hadji-Zadeh, a annoncé samedi, sur IRIB, que l'Iran disposait "d'une bombe conventionnelle de 10 tonnes", bombe de conception nationale qui peut être larguée à partir d’un avion Iliouchine. Le général iranien a tenu à souligner la puissance de cette bombe qu'il qualifie de «père de toutes les bombes». Si les États-Unis ont à leur disposition MOAB (GBU-43), la «mère de toutes les bombes», l'Iran possède, lui, «le père de toutes les bombes», a affirmé le commandant en chef du département aérospatial du CGRI. 

Une bombe de 10 tonnes est une charge très importante et le seul avion Iliouchine capable de la transporter est un Iliouchine Il-76 spécialement adapté, un avion de transport militaire de fabrication russe.

Avion Il-76. (Photo d'archives)

Les propos du général Hadji-Zadeh interviennent dans un contexte d'extrême tension où Israël, depuis l'échec de ses plans "syriens", ne cesse de menacer d'entrer en guerre contre la Syrie. Il y a deux semaines, l'aviation sioniste a tiré des missiles contre un centre de recherche de l'armée syrienne, dans la périphérie de Hama, provoquant la mort de deux soldats syriens et la destruction de ce que son ex-chef du renseignement de l'armée, Amos Yadlin, a qualifié de lieux destinés à armer le Hezbollah de "capacité de nuisance chimique et biologique". Une première, puisque depuis le début de la guerre, le régime israélien s'était contenté de viser les convois qui, selon sa version,"acheminait des armements à destination du Hezbollah". 

Pour les experts de la question qui relèvent la concomitance de cette frappe et la tenue des exercices militaires d'envergure sur le front nord israélien, une chose est sûre : après la quasi défaite de Daech et des groupes takfiristes sur quoi Israël comptait depuis 2011 pour faire avancer ses plans expansionnistes en Syrie, l'armée israélienne se prépare à la guerre sans toutefois être sûr de la victoire: L'état-major israélien sait parfaitement que les frappes aériennes ne pourraient contrer les "guérilleros libanais, irakiens, afghans qui agissent sur l'ordre des conseillers militaires iraniens en Syrie".

Pour les vaincre, il faudrait lancer une action militaire directe. Mais l'enlisement américain au Vietnam, ou encore la défaite saoudienne au Yémen sont là pour pousser les généraux israéliens à réfléchir deux fois avant de passer à l'acte. Une armée régulière, comme l'est le "Tsahal" ne saurait vaincre des "forces asymétriques" aguerries que sont celles du Hezbollah et de ses compères. L'armée israélienne n'a même pas pu venir à bout des "commandos du Hamas" lors de son incursion de 2014 à Gaza. Reste aux Israéliens, "le plaisir", ô combien éphémère, d'exposer de temps à autre, des armements censés "intimider l’ennemi". Mais même cette manœuvre d'intimidation, et on revient là au discours du général iranien, perd tout son poids, quand on pense que le sol israélien est exposé aux missiles du Hezbollah et que des "mégas bombes" ne sont pas si rare que çà dans les arsenaux de la "Résistance"! 

Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a mis en garde contre les tensions qui pourraient éclater suite au référendum sur l’indépendance du Kurdistan.

« Si le référendum dans la région du Kurdistan dégénère en violence et le peuple irakien se sent menacé, nous passerons à une action militaire », a déclaré Haïder al-Abadi, ce samedi 16 septembre, lors d'une interview, accordée à Associated Press à Bagdad. 

Il a ajouté que la tenue d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien porterait atteinte à la souveraineté d’Irak.

« Le projet kurde d’organiser un référendum destiné à séparer le Kurdistan du territoire irakien ressemble à un jeu avec le feu », a-t-il martelé.

Le Parlement local du Kurdistan irakien, boycotté par cinq blocs parlementaires, a sommé la haute Commission électorale du Kurdistan d’organiser un référendum dans cette région.

Le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien est prévu pour le 25 septembre, malgré une vague d’oppositions, sur les plans intérieur aussi bien qu’extérieur.

Parmi les 111 membres du Parlement du Kurdistan irakien, une cinquantaine s’opposait à la tenue, le 25 septembre, du référendum sur l’indépendance de cette région. Cependant, le projet controversé a été approuvé, vendredi 15 septembre, de justesse lors d’une séance dont l’opposition avait appelé au boycott.