تقي زاده

تقي زاده

L’ambassadeur d’Iran à Abidjan, Mansour Shakib Mehr, a déclaré hier, vendredi 10 mars, lors de sa rencontre avec le ministre ivoirien des Affaires étrangères : « L’Iran est prêt à partager ses expériences, dans quelque domaine que cela soit, avec la Côte d’Ivoire. »

Shakib Mehr a rappelé à cette occasion la visite officielle à Téhéran de l’ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères et a déclaré qu’il existait de nombreuses possibilités de coopération économique entre les deux pays.

Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, a quant à lui déclaré, en faisant allusion aux commissions conjointes précédentes entre l’Iran et la Côte d’Ivoire : « Les relations entre les deux pays se situent à un bon niveau et Abidjan est prêt à organiser de commissions conjointes dans les mois à venir. »

Amon-Tanoh a par ailleurs ajouté : « J’espère que dans un avenir proche, nous pourrons recevoir le ministre iranien des Affaires étrangères en Côte d’Ivoire. »

Amon-Tanoh occupait, avant son actuel poste de ministre, celui de directeur du cabinet présidentiel de la République ivoirienne. C’est en novembre 2016 qu’il est devenu le chef de la diplomatie ivoirienne, en succédant à Albert Mabri Toikeusse.

Le ministère des Affaires étrangères et des Coopérations internationales du gouvernement d’entente nationale libyen (GNA) a publié un communiqué pour condamner l’attaque terroriste lancée il y a près d’une semaine sur le Croissant pétrolier libyen et pour demander à la communauté internationale de mettre fin aux sanctions sur les armements imposées au gouvernement libyen, de sorte que ce dernier puisse, selon le communiqué, assurer sa défense. 

Selon Fars News, le ministère libyen des Affaires étrangères a par ailleurs fait part de son incompréhension face à l’attitude de certains pays arabes qui ont émis des communiqués insultants à l’encontre des forces libyennes alors qu’elles libéraient des mains des terroristes le Croissant pétrolier et qui ne disent aujourd’hui rien concernant l’attaque récente de cette zone, le poumon économique de la Libye, alors même que la population libyenne est au bord de la famine.

Il y a quelques jours, des représentants au Parlement libyen ont condamné la Turquie et le Qatar pour leur soutien à des groupes ayant attaqué la région du Croissant pétrolier. Ankara et Doha ont tous deux diffusé un communiqué rejetant ces accusations.

Suite à l’attaque lancée le vendredi 3 mars sur le Croissant pétrolier libyen, les membres d’un groupe appelé « le Bataillon de défense de Benghazi » occupent la région, qui était jusque-là contrôlée par les forces du maréchal Haftar, l’Armée nationale libyenne.

L’un des membres du Bataillon de défense de Benghazi, Mustapha al-Sharkassi, a annoncé que ce bataillon était prêt à rendre la région du Croissant pétrolier à tout groupe qui serait réellement le représentant « du gouvernement légitime libyen ». 

Le Parlement de Tobrouk a voté, ce mardi 7 mars, l’annulation de l’accord de paix signé avec le gouvernement d’union nationale.

Le Parlement de Tobrouk a donné son feu vert à l’annulation de l’accord de Skhirat, signé en décembre 2015 avec le gouvernement d’union nationale, soutenu par l’ONU.

L’annulation de cet accord signifie que Tobrouk entend mettre fin aux efforts de réconciliation entre l’Est libyen et l’Ouest.

Le Parlement a également dénoncé, dans un communiqué, les attaques contre les terminaux pétroliers en Libye, les qualifiant de terroristes. 

C’est le ministère malien de la Défense qui l’a annoncé dans un communiqué dont le contenu a été diffusé à la télévision.

Selon l’AFP citant une source locale, les attaquants sont affiliés au groupe Ansar al-Islam, dirigé par Ibrahim Diyeco. La source a ajouté qu’après la survenue de l’attaque ce matin, les responsables maliens sur place avaient pris contact avec les militaires burkinabés pour y envoyer 20 soldats maliens se réfugier.

Et la nuit dernière au Niger, près de la frontière malienne, au moins 4 gendarmes ont été tués dans la région de Tillabéri, à la suite d’une attaque, semble-t-il terroriste aussi.

En effet, selon l’AFP citant une source sécuritaire, un premier bilan donnait 4 gendarmes tués.

Selon cette source qui a souhaité garder l’anonymat, ce sont des hommes armés qui ont lancé un raid contre une annexe de la gendarmerie, dans la zone de Wanszarbé, au sud-ouest de la région de Tillabéri, à la frontière d’avec le Mali et d’avec le Burkina Faso.

Selon l’AFP citant une source locale, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont décidé en janvier 2017 de mettre en place une Force tripartite sur leur frontière commune.

Le journal israélien Maariv a écrit que lors de la prochaine guerre avec Israël, l’armée libanaise se placerait du côté du Hezbollah, sans omettre de dire que cela serait un autre défi pour Tel-Aviv.

Le site d’information al-Ahed, citant Maariv, ajoute que les sources de sécurité israéliennes estiment que contrairement à ce qui s’était passé lors de la guerre de 33 jours en été 2006 contre le Liban, en cas de nouvelle guerre sur le front nord de la Palestine occupée, l’armée libanaise deviendra un ennemi important et combattra, au côté du Hezbollah, l’armée israélienne.

« Après la guerre de 33 jours, l’armée libanaise s’est dotée de nouvelles armes aériennes, maritimes et terrestres fournies par les États-Unis, la France et l’Arabie saoudite », a écrit Maariv.

Le journal israélien poursuit en disant que dans le passé, la lutte contre le terrorisme était un bon prétexte pour armer l’armée libanaise et que le fait de s’être équipée de toutes sortes d’armes l’a considérablement renforcée face à une armée régulière comme l’armée israélienne.  

« Il est vrai que l’armée du Liban ne dispose pas d’armes très sophistiquées, mais les sources de sécurité israéliennes disent qu’elle est de plus en plus capable de porter atteinte à Israël grâce à ses missiles antichars », poursuit le journal.

L’armée libanaise est composée de divers courants et ethnies et elle est, selon la loi, sous le contrôle du général Michel Aoun, président de la République libanaise, et des alliés politiques du Hezbollah.  

Le Conseil de sécurité des Nations unies a entamé le 2 mars une visite dans le bassin du lac Tchad afin « d’apporter son plein soutien aux quatre pays affectés par le terrorisme de Boko Haram ». Première étape de ce séjour des quinze ambassadeurs du Conseil : le Cameroun, où la délégation est arrivée jeudi.

Selon Jeune Afrique, c'est la première fois qu’une délégation du Conseil de sécurité se rend en visite dans le bassin du lac Tchad. Les quinze ambassadeurs concernés, sous la direction de la France, du Sénégal et du Royaume-Uni, qui préside le Conseil de sécurité en mars, ont atterri au Cameroun hier, jeudi 2 mars.

Les quinze ambassadeurs devaient rencontrer le président Paul Biya lors d’une audience collective aujourd’hui, vendredi 3 mars, afin de procéder à une « évaluation des efforts dans la lutte contre Boko Haram ». Ils se rendront ensuite à Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord. Les membres de la délégation se rendront par la suite au Tchad, au Nigeria et au Niger, d’ici le 7 mars prochain.

Le Conseil de sécurité entend « encourager les États de la région à renforcer leur coopération militaire, en particulier dans le cadre de la force multinationale mixte contre Boko Haram », explique un communiqué de l’ambassade française aux Nations unies. Il sera également question de « faciliter l’accès à l’aide humanitaire » et de chercher « une approche globale pour traiter les causes profondes du terrorisme ».

Les autorités officielles américaines ont déclaré que le président américain, Donald Trump, avait l’intention de réduire de 37 % le budget diplomatique et les aides étrangères afin d’augmenter celui des dépenses militaires.

Par ailleurs, lors de la Conférence humanitaire d’Oslo organisé par les Nations unies, Washington n’a promis aucun budget pour la crise nigériane, a-t-on appris d’Associated Press depuis Yaoundé, la capitale du Cameroun.

Alors que François Fillon, candidat conservateur à la présidentielle, est de plus en plus isolé dans sa course à l’Élysée, plusieurs élus Les Républicains et UDI prêchent désormais ouvertement en faveur d’Alain Juppé, finaliste malheureux de la primaire. Et celui-ci serait prêt à remplacer Fillon si celui-ci venait à se désister.

« Je ne me défilerai pas. Cette situation ressemble à un suicide collectif », aurait déclaré à ses proches Alain Juppé, selon Le Parisien.

Dans ce droit fil, le Conseil constitutionnel a validé, ce vendredi 3 mars, le premier parrainage d’un élu en faveur d’Alain Juppé pour l’élection présidentielle, alors que les partisans du maire de Bordeaux mènent l’offensive pour qu’il se présente à la place de François Fillon.

Le premier parrainage officiellement enregistré est celui de Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire.

3 155 parrainages au total avaient été validés aujourd’hui, dont 1 155 pour le candidat de la droite François Fillon, qui a été le premier à franchir dès le 1er mars la barre des 500 signatures obligatoires, selon la deuxième liste rendue publique aujourd’hui par le Conseil constitutionnel.

Les partisans d’Alain Juppé, battu par François Fillon à la primaire de la droite et du centre, sont passés à l’offensive depuis que l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy a annoncé avant-hier sa convocation pour le 15 mars devant des juges d’instruction, en vue d’une possible mise en examen dans l’affaire des présumés emplois fictifs de sa femme et de deux de ses enfants. 

Les médias israéliens ont fait part de la visite prochaine en Palestine occupée d’une délégation du Congrès américain pour examiner la question du transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.

Le site d’information i24news a rapporté qu’une délégation américaine se rendrait dimanche prochain en Israël pour rencontrer les autorités du régime israélien.

Il avait pourtant été annoncé précédemment qu’en raison des avertissements lancés par les services de renseignement américains et de la pression internationale, le président américain, Donald Trump, était revenu sur sa décision à ce sujet.

Au Nigeria, des manifestations ont eu lieu, jeudi 2 mars, dans différentes régions du pays, en soutien au secrétaire général du Mouvement islamique du Nigeria (MIN).

Des musulmans du Nigeria ont pris part à des manifestations afin de réclamer la libération immédiate du cheikh Zakzaky, secrétaire général du Mouvement islamique du Nigeria, et de son épouse.

A Abuja, capitale nigériane, un groupe d’étudiants sont descendus dans la rue afin d’exprimer leur colère contre le gouvernement qui refuse de libérer le cheikh et son épouse. La Haute Cour fédérale nigériane a ordonné leur libération dans un décret récemment émis, auquel renonce le gouvernement.

Dans la ville nigériane de Kaduna, un groupe de musulmans ont aussi manifesté, dénonçant le refus du gouvernement de se soumettre au verdict de la Haute Cour fédérale nigériane. 

Moscou estime que la crise libyenne ne sera réglée que par la nation de ce pays.

Lors d’un tête-à-tête, jeudi 2 mars à Moscou, avec le chef du gouvernement d'union nationale libyen Fayez al-Sarraj, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est exprimé en ces termes: « L’unité du peuple libyen et l'intégrité territoriale de ce pays ont été violées, en tant que vieux amis de votre pays, nous souhaitons vous aider à régler ces problèmes. »

« La Russie est convaincue que la crise sévissant actuellement en Libye, ne peut être réglée que par la population de ce pays. Il est indispensable que toutes les parties libyennes recourent à un dialogue national et exhaustif dans l’objectif d’y rétablir un cessez-le-feu », a réaffirmé le ministre russe.

Comme l'expérience le prouve, les tentatives censées imposer à la Libye une solution dictée par l’étranger sont vouées à l’échec. « Nous soutenons assurément l’impératif de la création d’une condition à partir de laquelle le peuple libyen pourra surmonter lui-même ses problèmes », a-t-il réitéré.

Cela intervient alors que Moscou a multiplié ses initiatives en vue de s’approcher du chef du gouvernement d'union nationale libyen Fayez al-Sarraj, siégé à Tripoli, et de son rival, le maréchal Khalifa Haftar.

La visite de Fayez al-Sarraj en Russie s'effectue après que la compagnie nationale libyenne du pétrole (NOC) et le géant russe Rosneft se sont accordés pour des investissements dans le secteur d’énergie en Libye.