تقي زاده

تقي زاده

samedi, 25 décembre 2021 20:33

Le régime israélien en veut à mort à MBZ

La chaîne 12 de la télévision israélienne a reconnu que les Émirats arabes unis s'opposaient à toute action militaire contre l’Iran et rejetaient même son isolement politique et économique.

Les sources d'information en hébreu ont critiqué samedi les Émirats arabes unis pour leur divergence d’opinion en ce qui concerne une action militaire contre l’Iran.

L’agence de presse russe Sputnik citant la chaîne 12 de la télévision israélienne a rapporté : « Les Émirats arabes unis s'opposent aux tentatives sionistes d’utiliser l'option militaire contre l'Iran ; malgré qu’Abou Dhabi ait normalisé ses relations avec Tel-Aviv. »

Selon la chaîne israélienne, les Émirats arabes unis et le régime sioniste ont des coopérations bilatérales dans les domaines du tourisme, du commerce et même de la sécurité, mais les Émirats arabes unis ont montré que « la normalisation des relations » ne signifie pas une coopération militaire avec Israël et les États-Unis pour attaquer l'Iran.

« Abou Dhabi évite les menaces militaires directes lorsqu'il s'agit de dossiers plus sensibles (le cas nucléaire iranien) », ajoute le média.

Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, a déclaré lors d'une conférence internationale, il y a quelques semaines : « Nous devons éviter un conflit majeur qui pourrait impliquer les États-Unis ou d'autres pays de la région. Il est dans notre intérêt d'empêcher cela de quelque manière que ce soit. Nous essayons d'avoir des réseaux et des canaux de communication avec tous les pays, même ceux avec lesquels nous avons des différences. »

L’Iran riposte à la récente allégation de Londres sur de nouveaux essais balistiques du CGRI. L'amabssadeur d'Iran à Londres dit : "Des missiles iraniens sont conçus pour défendre l’Iran".

L'ambassadeur iranien à Londres a déclaré : « La résolution 2231 se réfère aux missiles conçus pour transporter des armes nucléaires, alors que les missiles iraniens ne sont pas conçus à cet effet. En vérité, ils sont conçus pour défendre le territoire iranien, et donner une riposte aux agresseurs. »

L'ambassadeur de la République islamique d'Iran à Londres, Mohsen Baharvand, a écrit sur sa page Instagram vendredi soir en réponse aux positions interventionnistes de certains pays, dont la Grande-Bretagne,  concernant le récent lancement de missiles balistiques lors de l'exercice militaire Grand Prophète-17 : « Un certain nombre de pays ont fait des objections au récent exercice militaire de la RII qui est conventionnel et à un aspect tout à fait défensif et certains d’autres le considèrent comme étant à rebours de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies.

« Les missiles iraniens ne sont pas, a souligné Baharvand, conçus à cet effet, mais sont construits pour défendre le territoire iranien et donner une riposte forte aux forces d’agression. »

« Il convient de rappeler pour la énième fois à ces pays que la résolution 2231 parle de missiles conçus pour transporter des armes nucléaires », dit le haut diplomate iranien en poste à Londres.

La résolution 2231 contient de nombreuses dispositions qui n’ont pas jusque-là été appliquées ou ont été ignorées. Votre capacité et votre honnêteté à identifier les menaces à la paix et à la sécurité internationales sont mises en cause, surtout que vous avez lancé deux guerres catastrophiques au [Moyen-Orient] et après avoir tué des milliers de civils, vous avez avoué que vous aviez tort.

Il a ajouté : « Si vous êtes honnête, ne condamnez qu'une seule fois le régime sioniste, qui, contrairement à la teneur explicite de la Charte des Nations Unies, menace quotidiennement l'Iran de recourir à la force. »

En ce qui concerne la position interventionniste britannique sur la capacité de défense du pays, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a également déclaré : « Nous ne demandons la permission à personne pour notre programme de défense ni nous ne le négocions à personne. »

Le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué : « Nous condamnons l'utilisation par l'Iran de missiles balistiques lors des lancements d'essai, ce qui a été confirmé aujourd'hui.  Les récents essais de missiles constituent une violation flagrante de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui appelle l'Iran à ne s'engager dans aucune activité liée aux missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires, y compris le lancement de missiles utilisant la technologie des missiles balistiques. »

La dernière étape de l'exercice conjoint « Grand Prophète-17 » du CGRI a eu lieu vendredi 23 décembre.

Cette phase de l'exercice a été réalisée en tirant simultanément 16 missiles à longue, moyenne et courte portée, appartenant à l’armée de l’air du CGRI, sur des cibles prédéterminées.

À ce stade de l’exercice, des missiles Imad, Qadr, Sejil, Zelzal, Dezfoul et Zolfaqar ont touché et détruit les positions sensibles simulées de l'ennemi avec une précision de 100 %.

Le commandant de l'armée de l'air du CGRI, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh,  a déclaré en marge de la dernière phase de l’exercice Grand Prophète, qui s'est déroulé dans la région désertique centrale de l'Iran : « Il est très difficile pour les systèmes de défense aérienne de toucher des missiles balistiques et ils ne peuvent en vérité en toucher qu’un petit pourcentage, mais grâce à cette initiative faite, nos centaines de milliards de dollars dépensés par l’ennemi ont été réduites à zéro et n'en valent plus la peine. Le général Hajizadeh a fait savoir que les ennemis ne peuvent plus prédire où ces missiles frappent.

« Nous avons également été en mesure de diriger des missiles balistiques dans différentes directions, et ce phénomène rend très difficile la situation pour l'ennemi », a déclaré le commandant de l'armée de l'air du CGRI.

samedi, 25 décembre 2021 20:28

Comment les USA se sont tirés dans les pieds?

Suite à l’échec des options militaires de Tel-Aviv et de Washington face au Hezbollah, les USA ont recouru au blocus économique et à la guerre douce comme nouveaux outils pour frapper la Résistance libanaise.

Depuis 2006, les Américains et les sionistes, ont admis qu’il n’était pas possible de vaincre le Hezbollah par des moyens militaires. De nombreux responsables et experts sionistes reconnaissent que l’opération militaire ne peut pas anéantir le Hezbollah et que la guerre douce est le seul moyen de changer les équations et de faire face à ce mouvement. Une guerre qui influencera d'abord l'opinion publique libanaise, en particulier les partisans de la Résistance et qui imposera par la suite un blocus et une guerre économique contre cette partie.

Dans ce cadre, David Hill, l'ancien envoyé américain au Liban, a révélé que les États-Unis avaient dépensé des milliards de dollars pour la mise en œuvre de leurs plans dans ce pays sans atteindre les résultats escomptés.

Selon des preuves documentaires divulguées, le gouvernement américain par l’intermédiaire de ses ambassadeurs au Liban, aurait plusieurs équipes impliquées dans sa guerre douce contre le Hezbollah à savoir, l’agence centrale de renseignement (CIA), le Département d'État, l’ambassade américaine au Liban, l'Agence des États-Unis pour le développement international, les bureaux de la diplomatie publique de Washington, le Pentagone et l'Université américaine de Beyrouth.

Un analyste militaire sioniste a déclaré que les responsables israéliens étaient surpris que les Iraniens aient maintenu leur position ferme dans les négociations à Vienne.

« Des articles de presse ont indiqué, ce vendredi, dans le contexte de la visite du conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, en Israël et de la reprise des négociations de Vienne, lundi prochain, que les dirigeants israéliens savent que leur capacité à influencer l'administration américaine est limitée, et qu'Israël ne cherche pas une attaque contre l'Iran en cas d'échec des négociations de Vienne, mais plutôt une poursuite de la "guerre des ombres" contre l'Iran », a rapporté le site d’information Arab48.

Les officiers israéliens qui disent s’être focalisé, souffle coupé, en cinq jours de manœuvres aérospatial-navale-terrestre-choc du CGRl, organisés dans une zone de plusieurs millions de kilomètres entre le golfe Persique d’une part et les déserts de Kashan près d’Ispahan de l’autre, en passant par les îles stratégiques du sud iranien, Abou Musa, à 70 km du centre-sud, Grande et Petite Tumb, près du détroit d'Hormuz, et le terminal pétrolier Larak, et qui n’en commentent ce samedi  matin que le chapitre du « débarquement » où les forces commandos iraniennes étaient censées repousser une « invasion étrangère », font une ridicule manœuvre de diversion en cherchant à faire croire que  cette invasion pourrait provenir d’une manière ou d’une autre depuis Israël.

Au fait cela fait longtemps que le monde entier, à commencer par les Yankee eux-mêmes, savent que la composante terrestre de « « Tsahal »» qui en mai 2021, a été jusqu’à tenter de leurrer les commandants militaires du Hamas et du Jihad islamique pour les faire piéger dans des tunnels sous terrains de Gaza puis les bombarder puisque en leur présence, les Merkava sionistes n’osaient franchir ne serait-ce qu’un seul pas en direction de Gaza par crainte d’avoir à subir de plein fouet des missiles Kornet palestiniens et d’être pulvérisés comme cela fut le cas en 2006 face au Hezbollah, ne sert strictement à rien et que même ses «  unités dite d’élite » sont plutôt de fardeaux à traîner que de vraies forces de combat, rien qu’à en juger le nombre d’opérations commandos qui s’enchaînent en Cisjordanie (plus d’une vingtaine en quelques semaines).

Aéroport, stade, hôpitaux, télécommunication,  infrastructure, depuis 15 jours les pilotes américain et britannique de la Royal Saudia Arabia, tentent de ramener à la case départ la guerre contre le Yémen qui entre bientôt dans sa huitième année et ne font aucune manière pour frapper sauvagement la capitale yéménite, et ce, dans l'espoir de voir Ansarallah jeter enfin l'éponge,  renoncer à reprendre Maarib, accepter le démembrement du Yémen, et évidemment céder Bab el Mandeb aux Yankees, à leurs affidés golfiens.  Tout le matraquage médiatique fait autour des "cargaisons d'armes iraniennes" que l’Amérique aurait saisie en mer Rouge avant qu'"elles ne tombent entre les mains d'Ansarallah", ou encore cette honteuse joie qu'affichent les médias saoudiens après la mort de l'ambassadeur iranien en post à Sanaa que les tergiversations planifiées de Riyad à permettre son évacuation urgente a accéléré après qu'il eu été diagnostiqué " atteint de Covid-19" renvoie à ceci, les USA cherchent à rendre la victoire d'Ansarallah, "coûteuse".

samedi, 25 décembre 2021 20:11

Après l'Ukraine, les USA embrasent Taïwan

Les armées américaine et japonaise ont élaboré un plan pour une opération militaire conjointe qui sera mise en œuvre en cas d’état d’urgence à Taïwan.

Kyodo News, citant des sources bien informées du gouvernement japonais, a écrit : « Les armées américaine et japonaise ont préparé un projet de plan pour une opération militaire conjointe qui sera mise en œuvre si la situation à Taïwan devient urgente. »

Selon le projet de plan, si l’état d’urgence est déclaré à Taïwan, les Marines américains seront stationnés dans des bases temporaires dans l’archipel Mansi au Japon. L’armée japonaise fournira également un soutien logistique en livrant des munitions et du carburant.

Réagissant au plan militaire, un porte-parole du Pentagone a déclaré que les États-Unis et le Japon avaient un engagement fort et partagé envers leurs obligations en faveur « de la paix et de la stabilité » dans le détroit de Taïwan.

Pendant ce temps, les ministres japonais de la Défense et des Affaires étrangères devraient se rendre à Washington dans les prochains jours.

Le quatrième et dernier jour des manœuvres militaires d'ampleur du CGRI dans le golfe Persique, le détroit d'Hormuz et le sud de l'Iran ce vendredi a été marqué par une démonstration absolue de force balistique propre à donner à réfléchir plus d'une fois à quiconque oserait agir contre l'Iran sous prétexte d'avoir à en contrer le programme nucléaire : 16 missiles de longue, moyenne et courte portée de type Imad, Qadr, Sejil, Zelzal, Dezful et Zolfaghar ont été tirés ce vendredi simultanément avant d'atteindre avec une précision de 100 % des positions de l'ennemi simulé et de les pulvériser pour ainsi clore en beauté une manœuvre-avertissement. Mais puisque désormais aucune opération des forces armées iraniennes ne se déroule sans les drones, le tir de 16 missiles s'est fait accompagner du lancement d'une nuée de 10 drones de combat qui partis simultanément de leur base ont anéanti les cibles prédéterminés. Le J+4 de la manœuvre organisé exclusivement à l'intention de l'entité sioniste a été l'occasion de mettre en scène la manœuvrabilité des missiles à combustible solide et ce, à l'effet de percer les boucliers antimissiles, ainsi que le tir et la destruction simultanés des cibles entre autre. Le commandant en chef du CGRI le général Salami a commenté cet exercice en ces termes: Ces missiles, il faut un tout petit changement d'angle et de direction pour qu'ils s'abattent sur ces plaisantins de Sionistes qui disent vouloir bombarder nos sites nucléaires.

Le général de division Salami, commandant en chef du CGRI a déclaré que l’exercice conjoint du Grand Prophète 17, en particulier la phase finale, avait un message très clair, et c’est un avertissement sérieux, réel et concret aux menaces des responsables du régime sioniste de faire attention à leurs erreurs.

« S’ils font une erreur, nous leur couperons les mains », a-t-il averti.

« La distance entre les opérations réelles et nos exercices sur le terrain n’est qu’un changement des angles de lancement des missiles. Qu’ils fassent attention à leur discours et à leurs actes! En plus de cet avertissement sérieux, les tests de systèmes de missiles plus précis et mis à jour du commandement de la Force aérospatiale du CGRI et les lancements simultanés de missiles vers une cible unique simulée sont d’autres objectifs de l’exercice », a souligné le général Salami.

L’ambassadeur de Russie auprès des organisations internationales basées à Vienne a souligné qu’il n’y avait pas de front uni contre l’Iran dans les pourparlers sur la levée des sanctions à Vienne.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, Mikhail Ulyanov, représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, a tweeté vendredi matin qu’il n’existait pas de front uni contre l’Iran lors des pourparlers de Vienne. Ulyanov a posté ce message sur Twitter en réponse à un message d’Abolfazl Amouei, membre de la Commission de sécurité nationale et de politique étrangère du Parlement iranien.