تقي زاده

تقي زاده

Si les discours de Seyyed Hassan Nasrallah inquiètent les Israéliens, son silence les inquiète davantage, car lorsque l’on adopte la position du silence, l’ombre de futures surprises plane, y compris celle de la guerre, note le rédacteur en chef de Rai al-Youm dans un récent article qui évoque le tourment du régime israélien face au mutisme intentionnel du secrétaire général du Hezbollah libanais.

Il s’agit en effet d’une conclusion qui ressort des propos tenus par le ministre israélien des Renseignements, Yisrael Katz sur le silence de Seyyed Hassan Nasrallah et son étrange absence. Ce mutisme est d'après lui dû au « choc » subi après l'action israélienne visant à détruire les prétendus « tunnels d’attaque » dans le cadre du soi-disant « Bouclier du Nord ».

Le ministre de l'Énergie saoudien, Khaled al-Faleh, a déclaré au réseau américain CNBC, que l'OPEP et ses partenaires étaient déterminés à atteindre les objectifs de production pour stabiliser le marché du pétrole en 2019. Ceci alors que le déclin de la production de certains pays contributeurs a été plus lent que prévu.

À la question de savoir quel serait le geste du plus grand producteur de pétrole de l'OPEP (Arabie) pour équilibrer le marché cette année, l’intéressé qui s’exprimait depuis Abou Dhabi au micro de CNBC, a répondu : «  Nous avons suffisamment réduit notre production. L’Arabie saoudite, mais aussi d’autres pays, ont réduit leur production. J'ai entendu parler des Émirats. J’ai également parlé avec mes collègues en Irak. Ils vont réduire, à leur tour, leur production de pétrole ».

Il s’est attardé ensuite sur l’action de la Russie, le plus grand producteur non-OPEP, qui a participé au contrat visant à réduire sa production, pour dire que bien que Moscou ait commencé à réduire sa production de pétrole, mais le processus en était plus lent que l’exigeait les partenaires.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres grands producteurs de pétrole du monde, menés par la Russie, ont conclu le mois dernier un accord lors d’une réunion à Vienne, qui prévoit une réduction de la production de brut de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2019, pour une période initiale de six mois.

La Russie ne souhaitait pas vraiment réduire sa production, car elle dépend fortement des recettes d’exportation de pétrole, mais s’est pourtant dite pour la diminution en signe de coopération.

Moscou a pourtant demandé aux Saoudiens d’assumer la grosse part de la baisse.

La Russie, qui a commencé à coopérer avec l'OPEP à la fin 2016 pour stabiliser les prix du pétrole et a convenu avec l'Arabie saoudite de réduire sa production, a souvent annoncé qu’un baril de pétrole à 60 dollars le « satisfait pleinement » pour répondre à ses besoins économiques. 

"Échec du lancement d’un satellite par l’Iran", voila la phrase reprise ce mardi matin par la totalité de la presse mainstream qui souligne l'échec de la troisième phase, à savoir la mise sur orbite du satellite Payam lancé par le lancer Basir. Cette annonce a d'ailleurs été faite par le ministre iranien de la communication qui a fait aussitôt état du lancement d'un second satellite Doosti dans les jours à venir. En effet, pour les Iraniens qui fabriquent leurs satellites eux-mêmes et ce, dans un contexte de sanctions extrêmes, l'espace finira par céder et ouvrir ses portes. Un premier satellite iranien Omid a été lancé en 2009 et sa viabilité n'a été que de deux mois. Payam avait été conçu pour être placer en orbite pour une période de deux ans. L’Iran est le seul pays de la région à avoir maîtrisé la technologie de fabrication et de lancement des satellites et à ne pas être un simple consommateur.  

Selon Hossein Mousavi, conseiller à la tête de cette agence, qui s'exprimait le 14 janvier sur la TV nationale, la mission de deux satellites Payam (Message) et Doosti (Amitié) est d'ordre technique et scientifique. Il s'agit aussi de booster les capacités nationales en termes agricoles alors que le pays s'est activement engagé dans le secteur de l'économie spatiale. D'ici quelques années, l'Iran envisage de lancer de nombreuses satellites dans l'espace" .

Le lancement de Payam a eu lieu au mépris des menaces formulées ces derniers jours par les États-Unis qui via leur secrétaire d'État, ont promis les pires sanctions, si l'Iran passait à l'acte. La France de Macron, largement tributaire des États-Unis, néanmoins dans sa politique moyen-orientale, a également jugé bon d'emboîter le pas à Washington et de demander que l'Iran cesse immédiatement ses projets de lancement et de mise en orbite des satellites. 

 

C'est un coup dur de plus pour Israël. Alors que les informations font état du lancement de la chaîne appartenant à la Résistance palestinienne à Gaza et ce, à l'aide du Hezbollah, l'État syrien, lui, vient d'ouvrir le siège officiel de la télévision palestinienne à Damas. C'est un acte éminemment significatif alors que la Palestine s'unit chaque jour davantage contre l'occupant israélien depuis que les États-Unis ont transféré leur ambassade à Qods et que les régimes arabes se rivalisent de zèle pour normaliser avec Israël. En décembre, le chef de la faction de la Résistance au Parlement palestinien, Mahmoud al-Zahar affirmait qu’une coordination devait exister entre le Hamas et les gouvernements syrien et libanais pour une éradication complète d’Israël. Et Damas qui s'apprête à se faire restituer de gré ou de force son Golan devra bien compter sur la Palestine.  

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Gadi Eizenkot, a déclaré qu’« aucun des ennemis d’Israël n’envisage de nous attaquer », car « le pouvoir de l’armée israélienne les en dissuade ».

Dans une interview avec la radio israélienne Kan, Gadi Eizenkot a avoué que la liberté d’action en Syrie avait considérablement diminué depuis que le pays avait retrouvé la souveraineté de la majorité de ses régions. « En deux ans, l’armée syrienne a tiré plus de 400 missiles vers les avions de combat d’Israël. Mais ils n’ont pu détruire qu’un F-16 dont les pilotes ont réussi à s’en éjecter sains et saufs », a-t-il prétendu.

« L’armée syrienne a récupéré la quasi-totalité des régions de la Syrie et la poursuite des opérations est devenue compliquée. Nous avons multiplié nos efforts pour neutraliser le Hezbollah », a-t-il ajouté.

Le régime de Tel-Aviv cherche à préparer le terrain au retour des Israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza et à régler la crise humanitaire à Gaza. Ces objectifs ont été abordés lors d’une réunion consultative du Premier ministre Benjamin Netanyahu avec le général à la retraite Yitzhak Brick et d’autres responsables des institutions sécuritaires.

Le 11 janvier à l'université américaine du Caire, le secrétaire d'état US a laissé entendre que les États-Unis pourraient bien frapper le Liban. Comment comprendre cette menace qui s'adresse au Liban depuis le territoire égyptien contre un pays arabe avec qui Le Caire entretient des relations cordiales?Vafigh Ebrahim l'auteur libanais apporte sa réponse.  

"Lors de son discours au ton particulièrement anti-Résistance, Pompeo a évoqué en effet que Washington s’apprêtait à retirer ses troupes de l’est de l’Euphrate ou encore du nord syrien mais qu'il ne lésinerait sur aucun moyen pour faire face à Daech mais aussi pour en expulser l'Iran. Soit. Mais, à aucun moment de ce discours particulièrement enflammé et propre à plaire à l'auditoire golfien, Pompeo n’a expliqué comment il entendait mettre à la porte de la Syrie, l'Iran ou le Hezbollah qui y sont invités par Damas, au contraire des États-Unis qui, eux, s'y sont implantés illégalement. Y aura-t-il un changement dans la nature ou le degré des pressions diplomatiques? on l'ignore". 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé les « paroles déplacées et les raisonnements fallacieux » du secrétaire d’État américain et des autorités françaises au sujet du programme de missiles iraniens.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a affirmé que « l’Iran est un pays indépendant qui, en vertu des lois internationales, se réserve le droit de profiter de toutes les technologies du jour pour assurer son progrès ».

« Les mesures iraniennes dans ce domaine correspondent parfaitement à ce cadre ; à ce sujet, nous n’allons pas attendre l’avis des autres pays. Nous avions trouvé un accord, dans le passé, avec un pays européen. Malheureusement ou heureusement, le pays européen n’a pas accompli ses engagements. Or, l’Iran a poursuivi son chemin en s’appuyant sur ses propres moyens et sur le savoir-faire et l’expertise de ses scientifiques. »

Cela a permis au pays d’accumuler de grands acquis dans ce domaine, selon le diplomate :

« Nous sommes parvenus aujourd’hui à une énorme victoire dans le domaine aérospatial, ce qui d’ailleurs ne contredit en rien les résolutions onusiennes surtout la résolution 2231. On est pourtant témoin des tentatives désespérées de certains contre le parcours iranien dans ce domaine. La structure des lanceurs que les experts iraniens développent en ce moment est différente de celle des fusées militaires et il s’agit là d’une activité tout à fait non militaire et complètement scientifique pour assurer les télécommunications mondiales et les observations des changements climatiques. »

Paris a récemment appelé l’Iran à renoncer aux tirs de fusées prévus dans le cadre de son programme spatial.

La France a demandé vendredi dernier à l’Iran de cesser immédiatement toute activité liée aux missiles balistiques qui pourraient transporter des armes nucléaires, après que Téhéran a annoncé qu’il s’apprêtait à mettre en orbite deux autres satellites dans les semaines à venir.

La France vient ainsi d’emboîter une nouvelle fois le pas à Washington, lui-même principal violateur de la résolution 2231. Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, avait prétendu jeudi que « l’Iran défie la résolution 2231 du Conseil de sécurité ».

Recevant ce lundi 14 janvier à Bagdad le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, a tenu à remercier son hôte pour l’annonce de l’annulation des dettes irakiennes par le Club de Paris. La partie française a quant à elle estimé probable que le président français Emmanuel Macron effectue lui aussi une visite en Irak.

Le Premier ministre irakien a émis l’espoir que la France poursuivra son appui à la lutte contre Daech en Irak. Il a de plus plaidé pour le développement des relations bilatérales dans différents domaines, dont l’économie, les services publics, l’éducation, la sécurisation et la stabilisation.

Selon la chaîne de télévision Al-Sumariah, Adel Abdel Mahdi a souligné que Daech était le fruit d’une pensée rétrograde et radicalisée.

Pour sa part, le ministre français des Affaires étrangères a affirmé qu’il était porteur du message de son pays en appui au gouvernement irakien et en vue d’un développement des liens avec Bagdad.

Un diplomate iranien de haut rang critique la Pologne pour son intention d'accueillir une réunion anti-iranienne organisée par les États-Unis en février.

Le vice-ministre iranien aux Affaires politiques, Seyed Abbas Araqchi, a évoqué vendredi l'hospitalité de la nation iranienne pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque des milliers de Polonais déplacés ont été forcés de fuir leur pays et se sont réfugiés en Iran, après avoir traversé l’Union socialiste des républiques soviétiques (URSS) de l’époque.

Dans un court message sur son profil Twitter, le diplomate persan a raconté le séjour en Iran de plus de 100 000 Polonais (libérés des camps de travaux forcés installés par Staline, le chef de l'ex-URSS) et leur coexistence pacifique avec les Iraniens jusqu'à leur rapatriement en toute sécurité était possible.

Araqchi souligne que des "citoyens polonais de 1892 sont enterrés depuis 1942 dans un cimetière situé au cœur de la ville de Téhéran", "capitale iranienne" et que, selon la "législation iranienne", après 30 ans, il est possible de Téhéran continue de respecter ses invités depuis 77 ans. "

Au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie, le pays était divisé en deux parties: l'une entre les mains de l'Allemagne nazie et l'autre de la défunte URSS; et cela a déplacé des milliers de Polonais vers le territoire russe, mais nombre d'entre eux ont réussi à se réfugier en Iran.

La présence de personnes déplacées polonaises sur le territoire iranien a été le point de départ des relations entre l'Iran et la Pologne. Depuis 2014, l'une des principales places de la capitale polonaise, Varsovie, porte une plaque en l'honneur de la nation iranienne pour son hospitalité envers les citoyens polonais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Malgré cela, Varsovie se prépare actuellement à accueillir un sommet mondial les 13 et 14 février axés sur le Moyen-Orient, en particulier en Iran, a annoncé le secrétaire d'État américain Mike Pompeo.
 
Comme prévu, la nomination est un autre effort de Washington pour étendre la phobie iranienne.

Les chefs d’églises de Haïfa ont publié un message le 13 janvier 2019, dans lequel ils condamnent les manques de respect à Jésus (as) à l’exposition de cette ville.
« Depuis cinq mois, l’exposition du musée des beaux-arts de Haïfa présente des tableaux qui sont des insultes à Jésus, Marie et le symbole de la croix. Nous ne pouvons pas rester indifférents à la publication de ces images sur les réseaux sociaux et demandons la destruction de ces statues et de ces tableaux, sachant bien entendu qu’aucune aide n’est à attendre de la part des instances juridiques du régime sioniste », précise ce message. 
 
Les musulmans qui ont aussi manifesté, ont été victimes d’attaques de la part des agents sionistes et aspergés de gaz lacrymogènes. 
 
Le comité islamo chrétien de défense de Qods et des Palestiniens a diffusé un message contre cette exposition et demandé sa fermeture, ajoutant que cette exposition était la preuve du caractère raciste du régime sioniste et de sa volonté d’attiser la haine et de provoquer des conflits imprévisibles.