تقي زاده

تقي زاده

Dans son message consécutivement à la fin de l'agression israélienne contre la République islamique et la déclaration unilatérale de « cessez-le-feu » par le régime de Tel-Aviv, le Leader de la Révolution islamique a félicité jeudi la nation iranienne pour sa glorieuse victoire.

Dans un message télévisé, le troisième depuis le 13 juin, date à laquelle le régime israélien a lancé son agression non provoquée contre la République islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a déclaré que le régime sioniste avait été écrasé sous les coups des forces armées iraniennes.

« Je pense qu'il est nécessaire d'adresser plusieurs félicitations à la grande nation iranienne. Tout d'abord, félicitations pour la victoire sur le faux régime sioniste. Malgré toutes ses vociférations et ses affirmations, le régime sioniste a été mis à genoux et écrasé sous les coups de la République islamique », a déclaré l'Ayatollah Khamenei.

Le Leader de la Révolution islamique a rendu hommage aux martyrs des récents événements, notamment aux hauts commandants militaires et aux scientifiques, qu'il a décrits comme « véritablement et légitimement précieux » pour la République islamique et fidèles à leur service jusqu'au martyre.

L'Ayatollah Khamenei a noté que l'idée que la République islamique soit capable de mener des frappes aussi dévastatrices n'avait jamais effleuré l'esprit de l'ennemi, mais que cela s’est bien produit.

« Nous remercions Dieu d'avoir aidé nos forces armées, qui ont réussi à percer leurs systèmes de défense multicouches avancés et à raser de vastes zones de leurs centres militaires et urbains grâce à de puissantes frappes de missiles et d'armes », a-t-il ajouté.

Cela prouve au régime sioniste, a fait remarquer l’Ayatollah Khamenei, que l'agression contre la République islamique a un coût élevé qu'il devra payer, rendant hommage à la fois aux forces armées et à la nation iranienne pour cette glorieuse victoire.

Le Leader de la Révolution islamique a également félicité la nation pour sa victoire contre les États-Unis, qui ont mené une agression non provoquée contre les sites nucléaires iraniens et subi des représailles massives sous forme de frappes de missiles sur leur plus grande base militaire en Asie occidentale, au Qatar.

« Les États-Unis sont entrés directement en guerre, craignant l’anéantissement total du régime sioniste s'ils ne le faisaient pas », a déclaré le Leader de la Révolution islamique. « Ils sont intervenus pour le sauver, mais n'ont rien gagné de cette guerre.»

Il a ajouté que les Américains avaient attaqué les installations nucléaires iraniennes, un acte qui implique des poursuites judiciaires devant les tribunaux internationaux.

Évoquant les fanfaronnades du président américain Donald Trump après l'agression et les puissantes représailles de l'Iran, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que le président américain avait exagéré les événements de manière inhabituelle, montrant clairement à quel point il avait besoin de créer un récit.

« Quiconque a entendu ses propos a pu sentir que derrière ces mots se cachait une vérité bien différente », a-t-il déclaré. « Ils n'ont pas atteint leurs objectifs et ont gonflé leurs affirmations pour masquer la réalité », a-t-il poursuivi.

« Ici aussi, la République islamique est sortie victorieuse, portant un coup dur aux États-Unis, ciblant spécifiquement la base d'Al-Udeid, l'une de ses bases régionales clés, et infligeant des dégâts », a-t-il affirmé.

« Ceux-là mêmes qui avaient exagéré leurs propres actions ont tenté de minimiser cette frappe, prétendant que rien ne s'était passé, alors qu'en réalité, un événement majeur s'était produit », a-t-il réaffirmé.

Le Leader de la Révolution islamique a ajouté que le fait que la République islamique puisse accéder aux installations américaines vitales dans la région et les frapper si nécessaire n'était pas une mince affaire.

« Il s'agit d'un événement majeur, qui pourrait se reproduire à l'avenir », a-t-il averti. « Si l'agression se répète, l'ennemi en paiera sans aucun doute le prix.»

Dans la troisième partie de son message, l'Ayatollah Khamenei a salué « l'unité et la solidarité extraordinaires dont a fait preuve la nation iranienne face à l'agression israélo-américaine. »

« Par la grâce de Dieu, une nation de près de 90 millions d'habitants s'est unie, unie par sa voix et ses objectifs, épaule contre épaule, sans aucune division dans ses revendications ou ses intentions », a-t-il renchéri.

« Ils se sont mobilisés, ont pris la parole, ont soutenu les actions des forces armées et continueront de le faire… La nation iranienne a prouvé sa noblesse et son caractère remarquable et exceptionnel », a réitéré le Leader.

Le Leader de la Révolution islamique a souligné que cela démontrait que dans les moments critiques, une voix unie s'élève au sein de la nation, et c'est ce qui s'est produit.

Il a également dénoncé les propos de Trump selon lesquels l'Iran doit capituler, rappelant au président américain la richesse de l'histoire et de la culture iraniennes.

Dans une de ses allocutions, le président américain avait appelé Téhéran à une « capitulation sans condition ».

« Bien sûr, une telle déclaration est bien trop grande pour la bouche du président américain », a fait remarquer le Leader de la Révolution islamique. Pour une nation comme celle de l'Iran, avec sa grandeur, son histoire, sa culture et sa volonté nationale inébranlables, parler de capitulation en référence à un tel pays est une plaisanterie pour quiconque connaît le peuple iranien. »

Il a rappelé que depuis la Révolution islamique de 1979, les gouvernements américains successifs sont en désaccord avec la République islamique d'Iran.

« Ils se sont affrontés à nous à maintes reprises, chaque fois sous un prétexte différent : droits humains, démocratie, droits des femmes, enrichissement d'uranium, développement de missiles », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.

« Mais au fond, ils ont toujours voulu la capitulation de l'Iran.»

L'Ayatollah Khamenei a noté que les prédécesseurs de Trump n'avaient pas tenu de telles affirmations ouvertement, car aucun être humain rationnel n'accepte de demander à une nation de capituler, et qu'ils ont donc dissimulé cette idée sous des slogans.

« Ce président a exposé cette vérité : il a clairement indiqué que les Américains ne se contenteront que de la capitulation totale de l'Iran, et rien de moins », a ajouté le Leader de la Révolution islamique.

« Le peuple iranien doit savoir : c'est pourquoi nous nous opposons aux Etats-Unis. C'est la racine de l'hostilité, et c'est la grande insulte que les Américains lancent à notre nation », a-t-il indiqué, soulignant qu'une telle chose « n'arrivera jamais ».

Il a rappelé aux Américains que le peuple iranien est une grande nation, imprégnée d'une civilisation ancienne et dotée d'une richesse culturelle et civilisationnelle des centaines de fois supérieure à celle des États-Unis ou de nations similaires.

« Attendre qu'un pays comme l'Iran se soumette à un autre est une pure absurdité ; toute personne sage et sensée s'en moquera certainement », a martelé l'Ayatollah Khamenei.

« La nation iranienne est honorable et le restera. Elle est victorieuse et, par la grâce de Dieu, elle continuera de l'être », a ponctué le Leader de la Révolution islamique.

Téhéran dénonce le double standard des États-Unis en matière de droits de l’homme, qui va imposer des sanctions à la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, pour avoir critiqué le génocide mené par Israël dans la bande de Gaza, et qui dans le même temps déroulent le tapis rouge aux criminels de guerre de ce régime.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fait ces remarques dans message publié sur X vendredi, deux jours après que les États-Unis ont annoncé des sanctions contre Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, au moment même où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était en visite à Washington.

« Albanese est harcelée et sanctionnée pour avoir dit la vérité et s’être opposés au génocide, à l’occupation et à l’apartheid. Pendant ce temps, Benjamin Netanyahu, reconnu coupable de crimes de guerre par un tribunal, se voit dérouler le tapis rouge à Washington », a écrit M. Baghaï.

 

Le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, affirme que la cessation de la récente agression militaire israélienne est plutôt due aux échecs du régime qu’à une quelconque retenue de sa part.

Dans une interview en direct sur la guerre des 12 jours menée par l’alliance américano-israélienne contre l’Iran, Ghalibaf a déclaré que les pertes israéliennes réelles étaient bien au-delà de ce que suggéraient les rapports officiels.

En effet, les modèles statistiques laissent conclure que pour les 3 500 blessés signalés (dans les rapports officiels israéliens), il doit y avoir au moins 500 décès, d’après le président du Parlement iranien.

Ghalibaf a déclaré que l’Iran n’était pas seulement en conflit avec Israël, mais avec l’OTAN et les puissances occidentales sous commandement américain.

Il a rendu hommage à la performance des défenses anti-aériennes de la RII pour avoir neutralisé les frappes de missiles et drones de l’ennemi, menées spécialement contre les plateformes de lancement de missiles à travers le pays.

Il a noté que les frappes de missiles iraniens au cours des derniers jours de la confrontation étaient précises à plus de 90 %, neutralisant efficacement les principaux systèmes militaires et de défense aérienne israéliens.

Ghalibaf a affirmé que l’Iran avait un accès illimité à des cibles dans les territoires occupés, ce qui a contraint Israël à rechercher une trêve.

 

Philippe Lazzarini, chef de l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), affirme que la bande de Gaza est devenue un « cimetière » pour enfants et personnes affamées à la suite de la campagne génocidaire du régime israélien et du blocus total de l’enclave palestinienne.

Après le récent meurtre de neuf enfants, M. Lazzarini a réagi avec indignation dans un message sur les réseaux sociaux vendredi. Israël est en train de mettre en place le « plan le plus cruel et le plus machiavélique pour tuer » à travers Gaza, a-t-il écrit. Il a souligné que Gaza était devenue « un cimetière pour enfants et affamés ».

Le 9 juillet, les frappes de l’armée israélienne ont causé la mort de 15 personnes, dont neuf enfants et quatre femmes, alors qu’elles faisaient la queue pour recevoir des rations alimentaires dans la ville de Deir el-Balah, dans le centre de Gaza.

« Sans issue. Ils ont le choix entre deux morts : mourir de faim ou être la cible de tirs », a déclaré le directeur général de l’UNRWA. « Le plan le plus cruel et le plus machiavélique pour tuer, en toute impunité. »

 

De nouvelles images satellite ont révélé des dégâts importants sur la base aérienne américaine d’Al-Udeid au Qatar après les frappes de représailles de l’Iran le mois dernier ; elles viennent contredire les affirmations du président américain Donald Trump selon lesquelles la plus grande base militaire US de la région de l’Asie de l’Ouest n’avait pas été endommagée.

Les images, analysées par l’Associated Press et fournies par Planet Labs PBC, montrent qu’un dôme géodésique - connu sous le nom de radôme - abritant des équipements de communication sécurisés clés, utilisés par les forces américaines, était présent sur la base quelques heures avant l’attaque iranienne mais n’était plus visible sur les images ultérieures aux attaques.

« Des photos de Planet Labs montraient le dôme géodésique encore intact le matin du 23 juin, jour des représailles iraniennes », indiquent le rapport. « Sur les images d’après, prises à partir du 25 juin, le dôme a disparu, il y a des traces de brûlures visibles et des dommages sur un bâtiment adjacent. »

Jusqu’à présent, aucune réponse officielle immédiate sur l’étendue des dégâts n’a été fournie par les autorités américaines ou qataries, et l’incident n’a été reconnu publiquement par aucun des deux gouvernements.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas affirme que les dernières déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, confirment ses intentions « malveillantes » qui empêchent la fin définitive de la guerre génocidaire du régime à Gaza et entravent tout accord permettant la libération totale des captifs.

Plus tôt cette semaine, Netanyahu a déclaré aux familles des captifs, en marge de sa visite aux États-Unis, qu’un accord « global » pour libérer tous les captifs n’était pas réalisable, alors qu’il tentait de les persuader de soutenir un accord temporaire et partiel, qui est actuellement en cours de négociation indirectement au Qatar.

Netanyahu a déclaré que les négociations sur les conditions d’un cessez-le-feu permanent débuteraient immédiatement après l’entrée en vigueur de la trêve de 60 jours, ce qu’il avait refusé de faire lors du précédent accord de cessez-le-feu, qui a conduit à son échec en mars. Il a également affirmé que le Hamas déterminerait quels captifs seront libérés pendant le cessez-le-feu temporaire.

Le commandant en chef de l'armée iranienne, le général de division Amir Hatami, a déclaré que les forces armées du pays ne permettraient jamais que la plus petite partie du territoire iranien soit séparée.

Le général Hatami qui s'exprimait lors d'une visite à la base aérienne de Shahid Lachkari à Téhéran, ce vendredi 11 juillet, était accompagné du contre-amiral Habibollah Sayyari, chef adjoint de l'armée iranienne pour la coordination, et du général de brigade Hamid Vahedi, commandant de l'armée de l'air de la République islamique d'Iran (IRIAF), alors qu'ils examinaient l'état de préparation au combat de la base.

« Au cours des huit années de la Défense sacrée, nous avons démontré que nous ne permettrons jamais qu'un seul pouce du territoire iranien soit séparé », a déclaré Hatami, faisant référence à la guerre imposée par l'ancien régime baathiste irakien contre l'Iran.

Il a réaffirmé le devoir de l'armée de sauvegarder la souveraineté du pays, déclarant que les forces armées s'engagent à protéger l’ordre islamique, ainsi qu'à préserver l'intégrité territoriale et l'indépendance de l'Iran.

 

L’ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies a réitéré la condamnation ferme de la République islamique face à l’agression israélienne, soutenue par les États-Unis, contre le territoire iranien, soulignant que cette guerre de 12 jours constitue une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies.  

Amir Saïd Iravani a fait cette déclaration jeudi, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et au président du Conseil de sécurité, Asim Iftikhar Ahmad. Il y a joint un rapport détaillé du ministère iranien des Affaires étrangères concernant l’agression du régime occupant sur le territoire iranien le mois dernier.

« Aux premières heures du 13 juin 2025, alors que les familles iraniennes étaient endormies, le régime israélien bénéficiant d’un soutien militaire, politique et de renseignement des États-Unis et de certains pays occidentaux, a lancé des attaques aériennes, de missiles et de drones coordonnées sur des zones résidentielles, des infrastructures civiles et des installations nucléaires pacifiques en Iran. Ces frappes aveugles et illégitimes ont fait 1 100 martyrs parmi les civils innocents, dont 132 femmes et 45 enfants, et ont blessé plus de 5 700 personnes », a déclaré Iravani. Et de poursuivre : « Ces crimes odieux constituent de graves violations de la Charte des Nations unies, du droit international, du droit international humanitaire, y compris des Conventions de Genève, ainsi que des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, tels que la Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP). L’agression militaire américaine survenue le 22 juin 2025 a encore aggravé ces violations. »

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, assure que la République islamique reste ouverte au dialogue avec Washington sur le dossier nucléaire, à condition que les États-Unis offrent des garanties contre toute attaque, s’engagent à un respect mutuel et reconnaissent leurs erreurs. 

Dans une interview accordée au journal Le Monde, publié ce jeudi 10 juillet, Araghchi a souligné que les États-Unis devraient d'abord changer de comportement et garantir qu'ils ne mèneraient pas de nouvelles frappes militaires contre l'Iran pendant les négociations.

Il a réitéré que l’Iran a toujours abordé les négociations avec dignité, logique et respect mutuel. « Les contacts et les échanges diplomatiques continuent toujours. Actuellement, une ligne diplomatique directe est en cours d’établissement via des pays amis ou des intermédiaires. »

 

La population de la bande de Gaza a diminué de 10 % en raison de la guerre génocidaire que le régime israélien mène actuellement contre le territoire palestinien, selon de nouvelles données publiées, ce jeudi 10 juillet, par le Bureau central palestinien des statistiques.

Dans un communiqué, le Bureau a averti que « la Palestine, et plus particulièrement la bande de Gaza, subit une catastrophe humanitaire et démographique sans précédent en raison de l'agression israélienne en cours depuis octobre 2023 ».

Selon le rapport, plus de 57 000 Palestiniens ont été tués lors d'attaques israéliennes, dont 18 000 enfants et 12 000 femmes. Ce chiffre représente 2,4 % de la population totale du territoire avant la guerre.

Par ailleurs, près de 100 000 Palestiniens ont quitté la bande de Gaza depuis le déclenchement de la guerre. L'impact combiné des décès et des déplacements a radicalement modifié le paysage démographique.

Ciblage des enfants et des jeunes modifie la pyramide des âges

La population de Gaza s'élevait à 2 226 544 habitants en 2023. Néanmoins, les estimations démographiques indiquent désormais une forte baisse. « Le nombre de la population a diminué à environ 2 129 724 habitants, soit une baisse de 6 % par rapport aux projections de mi-2024 », a déclaré le bureau. Il a également noté que le nombre de la population est passé à 2 114 301 habitants, soit une baisse de 10 % par rapport aux projections de mi-2025.

Le rapport a également souligné une profonde évolution démographique dans la région. « Un changement fondamental » dans la structure de la population est en cours, avec une distorsion visible de la pyramide des âges « en raison du ciblage délibéré des groupes d'âge plus jeunes par l'armée israélienne, en particulier les enfants et les jeunes ».