تقي زاده

تقي زاده

Une explosion s'est produite, ce vendredi 15 septembre, dans le métro de Londres. Plusieurs passagers ont été blessés.

Un colis blanc a explosé ce matin à la station Parsons Green, dans le métro londonien mais le nombre de blessés n'a pas encore été annoncé.

Plusieurs personnes ont subi des brûlures au visage. Les services d'urgence sont arrivés sur les lieux ainsi que les agents de la police armée.   

La police de Londres a confirmé l'incident, sans fournir plus de détails. « Nous enquêtons sur l'incident à Parsons Green », a tweeté le police londonienne qui conseille aux passagers du métro d'emprunter d'autres itinéraires.   

Les services ambulanciers sont également arrivés à la station Parsons Green. Suite à l'incident, tous les passagers ont été évacués et la station a été fermée.

Les services de transport ont annoncé la suspension du trafic entre les stations d'Earls Court et Wimbledon. 

Source: Sputnik

vendredi, 15 septembre 2017 11:36

Pourquoi Israël a-t-il attaqué la Syrie ?

Le site web libanais Al-Ahed a publié un article à propos de la récente frappe aérienne d'Israël contre le territoire syrien.

"Bien que le discours des élites stratégiques israéliens n'ait rien à voir avec le langage de guerre et de tension, les résultats de la guerre en Syrie ont brouillé les cartes des acteurs régionaux et internationaux dont Israël. En réalité, la donne actuelle en Syrie isolera de plus en plus Israël, en proie à une guerre psychologique interne.

Dans cette conjoncture, comment peut-on expliquer l'attaque israélienne contre une position de l'armée syrienne près de la ville de à Masyaf ? Pourquoi les intérêts de Tel-Aviv en Syrie n'ont-ils pas été pris en compte ?

L'aviation israélienne a bombardé, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre, le Centre d’études et de recherches scientifiques syrien, près de la ville de Masyaf, dans la province de Hama.

Cette frappe aérienne a eu lieu simultanément aux exercices militaires israéliens dans les hauteurs du Golan, au Nord. Cela signifie qu'un Israël, étant en état d'alerte dans le front du Nord, est capable de gérer la situation sur le champ de bataille. En ce qui concerne la localité visée par l'attaque israélienne, elle se trouve dans une région protégée par les systèmes de défense antiaériens russes.

Les conclusions tirées par l'analyse de cette attaque sont les suivantes: Primo, le régime israélien prouve que ses intérêts ne sont nullement pris en compte dans le processus des évolutions stratégiques de la guerre en Syrie. Les acquis de l'armée syrienne sur le champ de bataille ont asséné à Tel-Aviv des coups tellement durs qu'il n'est plus capable d'atteindre aucun de ses objectifs.

Secundo, la frappe aérienne contre le territoire syrien s'est produite juste après que Washington eut jeté l'éponge devant la politique russe dans le dossier syrien. En réalité, c'est par cette action militaire qu'Israël voulait afficher son mécontentement quant aux approches de Washington et de Moscou.

Tertio, Israël veut faire croire qu'il exerce toujours une bonne influence sur les évolutions en cours dans la région, même après son échec, en attirant le soutien des Russes.

Quarto, les dimensions psychologiques de cette frappe aérienne ne sont pas à négliger. Elle montre combien les dirigeants israéliens peinent à faire campagne pour la puissance de l'armée au niveau national.

Le site web libanais ajoute que Tel-Aviv ne semble pas vouloir céder face à cette réalité écrasante qu'est la victoire de l'armée syrienne face aux terroristes dans plusieurs champs de bataille.

"C'est la raison pour laquelle les décideurs politiques israéliens cherchent à trouver une solution tandis que rien n'est actuellement en mesure de modifier les nouvelles équations", indique Al-Ahed.

Un militaire de l'opération Sentinelle a été attaqué ce vendredi 15 septembre par un homme armé d'un couteau à Paris, annonce la préfecture de police. L'attaque n'a fait aucun blessé.

« Un agent de l'opération Sentinelle a été menacé par un homme armé d'un couteau à la station Châtelet de Paris », a déclaré la Préfecture de police.

Selon la même source, l'agression n'a fait aucun blessé. « Nous n'en savons pas plus sur les intentions de l'agresseur », a déclaré la ministre des Armées, Florence Parly, sur Europe 1.

D'après BFMTV, l'agresseur a menacé le militaire en tenant des propos faisant référence au groupe terroriste Daech.

Cette agression s'ajoute à la longue liste d'attaques visant des membres de l'opération Sentinelle. Début août, un véhicule a renversé plusieurs militaires à Levallois-Perret avant de prendre la fuite, faisant six blessés. Le 23 août, un homme avait tenté d'étrangler une militaire en patrouille à Lyon.

« Rappelons encore que l'opération de protection Sentinelle, mise en place après les attentats de 2015, verra son dispositif redéployé mais pas réduit », a déclaré jeudi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb lors du compte-rendu du Conseil des ministres.   

Avec les médias français

Le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d'Iran a réagi, ce jeudi 14 septembre, aux déclarations de dirigeants étrangers au sujet de l'inspection des sites militaires iraniens.

"La République islamique d'Iran ne mène aucune activité nucléaire non déclarée dans aucune localité du pays et la campagne médiatique lancée par les Américains vise à faire oublier les engagements que les États-Unis n'ont jamais respectés vis-à-vis de l'accord nucléaire. Aucune activité et recherche, liée à l'énergie nucléaire, n'est menée sur les sites militaires iraniens et cela a été déjà confirmé ces dernières années par les inspecteurs de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique", a déclaré le vice-amiral Ali Chamkhani.

Il a pourtant affirmé que les centres militaires menaient des recherches sur les armes conventionnelles et dans le domaine balistique.

Le vice-amiral Ali Chamkhani. (Photo d'archives)

"Ces recherches s'inscrivent dans le cadre du renforcement de notre puissance défensive et dissuasive qui nous permet de neutraliser les menaces étrangères", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d'Iran a souligné que l'Iran ne se résignerait à aucune contrainte dépassant le cadre de l'accord nucléaire.

Il a déclaré que toute nouvelle déclaration portant sur l'accord nucléaire devrait être examinée par les canaux officiels du point de vue technique et juridique.

"Le comportement contre-productif de l'administration Trump envers l'accord nucléaire discréditera davantage les États-Unis aux yeux de la communauté mondiale et il sera, sans aucun doute, suivi par une réaction adéquate de la République islamique d'Iran", a-t-il martelé.

Pour la deuxième fois en un mois, Pyongyang a lancé un missile au-dessus du Japon, ce vendredi matin (7h au Japon). Le nouveau missile serait un modèle balistique à portée intermédiaire selon les premières évaluations de l’armée sud-coréenne et du commandement américain du Pacifique (Pacom).

Mais la distance parcourue, 3 700 km, montre que le gouvernement nord-coréen aurait désormais les moyens de l’atteindre.

Pyongyang aurait également cherché, selon l’armée sud-coréenne, à affiner la maîtrise de la rentrée dans l’atmosphère des missiles, indispensable à la mise au point de missiles intercontinentaux.

Tokyo condamne « dans les termes les plus forts » cette nouvelle provocation et le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence vendredi.

Au Japon à nouveau survolé, le tir a provoqué le déclenchement du système J-Alert de la sécurité civile dans douze départements de l’est et du nord du pays.

« Il n’y a aucun dégât sur le sol nippon », a fait savoir le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga qui a qualifié le lancement d’« inacceptable ». « Notre pays ne peut plus tolérer les provocations répétées de la Corée du Nord », a-t-il déclaré.

En Corée du Sud, outre une réunion du Conseil de sécurité nationale, la ministre des Affaires étrangères Kang Kyung-wha s’est entretenue avec le secrétaire d’État américain Rex Tillerson.

L’armée aurait mené, selon l’agence Yonhap, des tirs de missiles balistiques en mer du Japon (Mer de l’Est). Elle l’a déjà fait après des tirs précédents et l’essai nucléaire du 3 septembre. Elle a également effectué le 13 septembre à partir d’un avion de combat F-15K un essai d’un nouveau missile air-sol d’une portée de 500 km. L’engin a des capacités furtives ce qui le rend théoriquement indétectable.

Le secrétaire d’État américain a appelé tous les pays à prendre des nouvelles mesures anti-nord-coréennes.

Le site web azerbaïdjanais Virtualaz a publié une analyse à propos du déplacement du ministre de la Défense azerbaïdjanais en Israël au moment où s'y déroulaient de grands exercices militaires simulant une confrontation avec le Hezbollah.

L'article commence par une allégation selon laquelle l'armée israélienne aurait gagné toutes les guerres auxquelles elle avait participé. Il prétend que la contribution aux projets militaires israéliens serait "une grande chance pour l'armée de la République d'Azerbaïdjan".

"Le déplacement du ministre de la Défense, le colonel-général Zakir Hassanov, en Israël favoriserait l'essor de la coopération militaire entre Bakou et Tel-Aviv", indique le site web.

Le ministre azerbaïdjanais de la Défense, le colonel-général Zakir Hassanov. (Photo d'archives)

Se référant aux déclarations du ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, lors des exercices militaires d'Israël, Virtualaz a écrit: "Les détails de la visite du colonel-général Zakir Hassanov au Centre de commandement et de contrôle des forces armées israéliennes ne sont pas connus mais il aurait été informé du projet et du processus de ces manœuvres, une aubaine pour l'armée azerbaïdjanaise qui bénéficie ainsi des expériences de l'armée israélienne pour ses prochaines manœuvres."

Avigdor Lieberman avait déclaré qu'Israël remporterait sans conteste l'éventuelle confrontation avec le Hezbollah.

Et d'ajouter: "La République d'Azerbaïdjan a, jusqu'ici, acheté pour cinq milliards de dollars d'armements à Israël, largement utilisés par l'armée azerbaïdjanaise; des armes telles que des systèmes antichar et des systèmes de défense antiaérienne."

Le secrétaire général de l’Organisation Badr, mouvement politique et militaire chiite, a prévu qu’en cas de référendum au Kurdistan, une guerre intestine en résulterait inéluctablement.

Hadi al-Amiri a lancé cette mise en garde devant les micros des médias irakiens, en prédisant que la guerre civile serait inévitable si ce référendum avait lieu. Il a appelé le gouvernement irakien, la région autonome du Kurdistan irakien, ainsi que tous les autres pays à s’évertuer à éviter ce drame.

De son côté, il a promis de faire de son mieux pour empêcher la tenue de ce scrutin.

Mardi, les parlementaires irakiens se sont unanimement déclarés contre ce référendum, en enjoignant au Premier ministre Haïder al-Abadi de contrecarrer la partition de l’Irak.

Mais en dépit de contestations croissantes au niveau international, Massoud Barzani, le président du gouvernement régional du Kurdistan, a refusé de repousser la date du référendum.

Lors d’un entretien téléphonique, les chefs d’état-major des forces armées iraniennes et turques, le général Mohammad Baqeri et le général Hulusi Akar, ont jugé dangereux et négatifs les impacts d’un éventuel référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, en estimant nécessaire la coordination entre les pays voisins face au plan séparatiste dans la région.

Les généraux Mohammad Baqeri et Hulusi Akar, ont souligné l’importance du développement des relations et du renforcement des coopérations bilatérales.

Les deux parties ont qualifié de négatives et de dangereuses les répercussions que l’organisation d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien auraient sur la paix, la sécurité et la stabilité des pays de la région, dont l’Iran et la Turquie, avant de mettre l’accent sur l’importance de la coopération entre les pays voisins de l’Irak face à l’organisation éventuelle de cette consultation. Elles ont appelé à empêcher la réalisation de plans séparatistes qui pourraient causer beaucoup de problèmes politiques, sociaux et sécuritaires aux pays régionaux.

D’autre part, en condamnant les récents actes inhumains et tyranniques perpétrés contre les musulmans du Myanmar, le général Mohammad Baqeri et le général Hulusi Akar ont appelé les pays islamiques ainsi que les instances internationales, notamment les Nations unies, à intervenir pour mettre fin au massacre et à la mise en errance des musulmans birmans.

Les deux chefs d’état-major des armées ont de même mis l’accent sur l’accélération de l’envoi d’aides humanitaires à destination des musulmans opprimés au Myanmar. Ils ont par ailleurs espéré la poursuite des consultations entre les forces armées de leurs deux pays à ce propos.

Plus de 50 personnes ont trouvé la mort et quelque 80 autres ont été blessées dans un double attentat suicide qui s’est produit dans le sud de l’Irak.

Les attentats commis dans le sud de l’Irak, près de la ville de Nassiriya, ont tué plus de 50 personnes et en ont blessé au moins 80, selon les sources irakiennes. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier depuis la reprise de Mossoul.

La première attaque a eu lieu près d’un restaurant sur une autoroute à la sortie de Nassiriya. La seconde, à la voiture piégée, a visé le point de contrôle de la sécurité de Fadak sur cette même autoroute, situé entre les provinces de Dhi Qar et de Muthanna, a ajouté Saad Maan, porte-parole du ministère de l’Intérieur. Cette route est régulièrement empruntée par des pèlerins et visiteurs venus de l’Iran voisin, en route vers les villes saintes irakiennes de Najaf et de Kerbala, plus au nord.

Parmi les personnes tuées figurent quatre Iraniens. Comme l’ont signalé les forces de l’ordre locales, le nombre de victimes pourrait augmenter, certains blessés étant dans un état critique.

La double attaque, menée par des hommes déguisés en membres des unités paramilitaires des Hachd al-Chaabi selon des sources de sécurité, a été revendiquée par Daech dans un communiqué.

Le ministère irakien de l’Intérieur a émis un communiqué confirmant le double attentat. Les mesures de sécurité à Bassorah sont optimales.

Mohsen Nezafati, directeur de l’Organisation du Hadj et de la visite des lieux saints, a annoncé que « lors des attentats à Nassiriya, deux caravanes de pèlerins iraniens se trouvaient sur les lieux. Quatre pèlerins ont été blessés… Les Iraniens tués ne faisaient pas partie des caravanes officielles. Le centre médical de l’Organisation du Hadj est sur le qui-vive pour venir aussi en aide aux blessés des autres caravanes. »

« Compte tenu de l’état des bus, deux autocars ont dû être expédiés pour évacuer les pèlerins », a-t-il ajouté.

Le déploiement de 4 avions de combat MiG-29 sur la base aérienne de Hmeimim en Syrie non seulement augmentera la capacité des pilotes russes lors des opérations militaires, mais permettra aussi de faire la publicité de ces avions à l’attention des marchés internationaux.

« Le ministère russe de la Défense a envoyé 4 avions de combat MiG-29 sur la base aérienne de Hmeimim sur le sol syrien. Ces avions avaient été mis à la disposition des forces militaires russes en décembre 2015 », a écrit le quotidien russe Kommersant.

« L’objectif en envoyant ces avions en Syrie est d’augmenter au maximum la capacité des pilotes lors des combats réels. L’utilisation des MiG-29 permettra à la compagnie publique MiG de renforcer ses exportations », a précisé ce quotidien économique russe.

La première information sur un possible envoi des nouveaux MiG en Syrie avait fuité il y a presque 1 an. Lors d’une réunion entre des officiers du QG des forces aérospatiales, il avait été dit que les nouveaux MiG seraient prochainement envoyés sur la base aérienne russe de Hmeimim en Syrie. Mais en raison de la gravité de la situation en Syrie, l’emploi de ces avions a été suspendu et des Soukhoï Su-30 et S-35 ont été utilisés à leur place.

Mais un an plus tard, la situation en Syrie a bien changé et hier, mercredi 13 septembre, le déploiement des MiG-29 en Syrie a été approuvé. Le ministère russe de la Défense a diffusé, lors de la conférence médiatique pour les journalistes russes et étrangers, des images montrant ces MiG sur la base aérienne de Hmeimim.

Selon une autorité digne de foi du ministère russe de la Défense, la semaine dernière, 4 MiG-29 sont partis du centre de formation militaire et du centre de préparation des avions de combat des forces aérospatiales russes pour se rendre sur la base aérienne de Hmeimim en Syrie.

Les MiG-29 sont les tout derniers modèles de cette compagnie et ils n’ont pas encore été utilisés lors d’une opération réelle.

La compagnie MiG a reçu l’année dernière de la part des forces aériennes russes une commande pour la production de 16 avions de ce type, dont les 4 qui ont été envoyés en Syrie.

« Le déploiement des avions en Syrie doit poursuivre simultanément plusieurs objectifs. Tout d’abord, les pilotes doivent acquérir une expérience de vol lors d’opérations militaires réelles. Deuxièmement, les autorités militaires russes souhaitent utiliser ces avions dans diverses manœuvres militaires pour s’assurer de leurs capacités lors des opérations militaires réelles, car ces avions n’ont jamais été utilisés dans des opérations militaires », selon un responsable du QG des forces aériennes russes.

Le directeur du Centre d’études et d’analyses stratégiques et technologiques de Russie est d’avis que le déploiement de ces MiG-29 en Syrie pourrait en outre constituer une campagne de publicité pour leur constructeur sur les marchés internationaux.