
تقي زاده
La Russie er la Turquie sont proches d'une accord sur S-400
Les ministres des finances des deux pays discutent désormais de "la possibilité de fournir à Ankara un prêt pour l'achat" des S-400, selon la même source.
M. Tchemezov a refusé de donner davantage de détails sur cette livraison "tant que le contrat n'est pas signé".
Cette vente de systèmes de défense antiaérienne dernier cri russes à un pays membre de l'Otan symboliserait une nouvelle étape dans la spectaculaire réconciliation entre Moscou et Ankara, qui ont traversé pendant un an une grave crise dans leurs relations.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi la levée de la majorité des sanctions mises en place par Moscou à l'encontre d'Ankara après la destruction par l'aviation turque d'un bombardier russe au-dessus de la frontière syrienne en 2015.
Suite à cet incident, la Russie a installé des systèmes S-400 pour protéger ses avions en Syrie, où elle mène une opération militaire en soutien aux forces syriennes.
Attentat de Londres : 9 personnes tuées et une trentaines de blessées

Relations transatlantiques en jeu: Berlin vs Trump
Les tensions qui viennent d'être déclenchées depuis quelques jours entre les États européens et la Maison-Blanche menacent plus que jamais les relations transatlantiques de l'Union européenne.
Les propos très durs du chef de la diplomatie allemande, Sigmar Gabriel, les doutes qu'a exprimés la chancelière allemande Angela Merkel quant à la pertinence de l'alignement européen sur les États-Unis et finalement son appel destiné aux Européens de "prendre leur destin entre leurs propres mains", prouvent que la nouvelle administration américaine menace l'Union européenne.
Le lundi 29 mai, le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel a souligné que les politiques de Donald Trump avaient affaibli l'Occident.
Il a ajouté que les politiques à court terme de Trump contredisaient les intérêts de l'Union européenne.
"L'Occident s'est affaibli", a-t-il regretté.
Sigmar Gabriel a critiqué le refus du président américain de soutenir les principes de la défense collective de l'OTAN ainsi que l'accord de Paris sur le changement climatique lors du sommet du G7 et de celui de l'OTAN.

"Quiconque accélérant le rythme du changement climatique en affaiblissant la protection de l'environnement, vend des armes aux pays étant à l'origine des conflits et refuse de trouver une solution politique aux conflits interconfessionnels et intercommunautaires représente certainement un risque sérieux pour la sécurité des pays occidentaux", a déclaré M. Gabriel.
Le ministre allemand des Affaires étrangères a ensuite regretté l'attitude de Donald Trump quant à la crise migratoire, au réchauffement climatique et à la guerre.
À la veille de ces déclarations anti-Trump sans précédent, la chancelière allemande Angela Merkel s'était exprimée sur la pertinence de l'alignement européen avec Washington avec beaucoup de doutes.
En outre, le chef du groupe parlementaire social-démocrate au Bundestag, Thomas Oppermann a mis en garde, le 28 mai, contre toute coopération sur le plan du renseignement avec les États-Unis.
Interviewé par le journal allemand Der Westen, Thomas Oppermann a déclaré: "J'ai l'impression que Donald Trump et ses collègues parlent trop. Alors, c'est dangereux de se livrer à une coopération sécuritaire et un partage de données avec une telle administration. C'est dangereux et nuisible plutôt que bénéfique".
La semaine dernière, des médias américains ont révélé que Donald Trump avait laissé fuir, des informations hautement confidentielles, lors de ses récents entretiens avec les responsables russes à Washington.
Dans la conjoncture où le torchon brûle entre l'Union européenne et les États-Unis, la Chine montre des signes de son grand intérêt de sceller une alliance avec les Européens, manière de montrer les dents au nouveau locataire de la Maison-Blanche.
Entre autres, la Chine et l'Allemagne ont rappelé, jeudi 1er juin, leur engagement aux efforts destinés à freiner le changement climatique.
Cela s'ajoute à la décision du Premier ministre chinois Li Keqiang de choisir l'Allemagne en tant que la première destination de sa tournée européenne.
Au moment où Donald Trump déstabilise les règles du jeu mondiales, l'Allemagne et la Chine semblent vouloir faire cause commune sur les plans du libre-échange ou de l'environnement.

C'est dans ce contexte que la chancelière allemande a accueilli, jeudi 1er juin à Berlin, le Premier ministre chinois.
« Nous vivons à une époque d'incertitudes mondiales et nous considérons qu'il est de notre responsabilité de (...) nous engager en faveur d'un ordre mondial basé sur les règles », a déclaré Angela Merkel, citée par Les Échos.
Pour le rappel, le président chinois Xi Jinping avait mis en garde, lors du forum de Davos, le président des États-Unis contre ses politiques ultras- protectionnistes, disant que la mondialisation et le libre-échange constituaient des processus irréversibles.

Pendant les dernières années, les relations politiques et économiques entre Pékin et Berlin ont connu une croissance considérable si bien que l'Allemagne a reconnu voir en Chine un important partenaire stratégique.
À peine quelques heures après le retrait des États-Unis de l’accord sur le climat, Pékin s'est dit d’ores et déjà prêt à prendre l’initiative sur divers plans, particulièrement le climat.
À travers une déclaration commune, la France, l'Allemagne et l'Italie ont rejoint, jeudi 1er juin, un tollé international qu'a suscité le retrait des États-Unis de l'accord de Paris. Ces trois pays ont déclaré qu'ils croyaient fermement que l'accord de Paris ne devrait pas faire l'objet de nouvelles négociations.
Niger : six soldats tués dans une attaque à la frontière malienne
Six soldats nigériens, dont quatre membres de la garde nationale, ont été tués, le mercredi 31 mai au soir, lors d’une attaque contre la ville d’Abala, à environ 200 km au nord de Niamey, près de la frontière malienne.
Selon l’AFP qui cite une source sécuritaire nigérienne, c’était peu après 19 h (heure locale), mercredi, que « des hommes lourdement armés venus à bord de quatorze voitures tout terrain » ont attaqué une position militaire dans cette zone qui est le théâtre de nombreuses attaques terroristes.
Cette même source précise que des combats étaient « en cours entre les terroristes et les forces nigériennes » jeudi après-midi près du Mali et que « des avions militaires » étaient engagés « dans les opérations de ratissage et de poursuites ».
La ville d’Abala, située dans la région nigérienne de Tillabéri et qui abrite un camp de réfugiés maliens, fait partie des zones que Niamey a placées, en mars, sous état d’urgence. Les régions de Tillabéri et de Tahoua, proches du Mali et du Burkina Faso, font l’objet d’attaques récurrentes. La semaine précédente, deux policiers nigériens et un civil ont été tués dans une attaque contre un poste de police dans cette région de Tillabéri, selon le ministère nigérien de l’Intérieur.
Entre février et mars, une vingtaine d’agents des forces de défense et de sécurité ont été tués dans deux attaques différentes attribuées à des « terroristes » dans la même région de Tillabéri, ajoute l’AFP.
Bien que le Niger ait enregistré ces derniers mois d’importants progrès dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les analystes politiques estiment que la menace du groupe terroriste Boko Haram, qui recourt de manière récurrente à des attentats-suicides, reste toujours très importante.
Les attaques du groupe terroriste Boko Haram ont éclaté en 2009 dans le nord du Nigeria, mais ce groupe a depuis élargi ses agissements dans plusieurs pays d’Afrique, dont le Niger, le Mali et le Cameroun.
Avec AFP
Maroc : la contestation populaire se poursuit dans le Rif
Au Maroc, les manifestants sont de nouveau descendus dans les rues d’al-Hoceïma, dans le nord du pays, le mardi 30 mai 2017.
Des milliers de manifestants ont défié les autorités dans la nuit de mardi à mercredi à al-Hoceïma pour demander la libération de Nasser Zefzafi, leader du « Hirak » (la Mouvance, nom du mouvement qui anime la contestation depuis six mois), arrêté trois jours auparavant, rapporte l’AFP.
C’est aux cris de « Nous sommes tous Zefzafi » que les protestataires ont une nouvelle fois envahi les rues proches du centre-ville d’al-Hoceïma, après la rupture du jeûne du ramadan, ajoute la même source.
Ils étaient plus nombreux que la veille à descendre dans le quartier de Sidi Abed, où les forces anti-émeute, casquées et prêtes à intervenir, avaient pris position en grand nombre, précise l’AFP.

Les images publiées sur les réseaux sociaux montrent que des manifestations semblables ont également eu lieu dans la ville voisine d’Imzouren, malgré une forte présence des forces de police.
À noter que Nasser Zefzafi, leader de la contestation populaire qui secoue depuis octobre dernier la région du Rif, dans le nord du Maroc, a été interpellé lundi matin par la police pour « atteinte à la sécurité intérieure ». Zefzafi faisait l’objet de poursuite judiciaire depuis vendredi après-midi, pour avoir offensé l’imam de la mosquée d’al-Hoceïma. Dans un acte sans précédent, Zefzafi avait interrompu l’orateur de la mosquée Mohamed IV, en plein sermon de la prière du vendredi et l’avait insulté.
Qui est vraiment le leader du mouvement de contestation ?
Selon Abdellah Rami, chercheur au Centre marocain des sciences sociales (Université Hassan II, Casablanca), Zefzafi a interrompu vendredi dernier le sermon de l’imam de la prière d’al-Hoceima violemment et avec « un discours aux forts relents extrémistes ».
Abdellah Rami confirme le fait que Zefzafi utilise des éléments de langage religieux chers aux Frères musulmans et à la Salafiya d’origine wahhabite. « Personne ne connaît vraiment le parcours idéologique de Zefzafi, mais il est désormais clair qu’il est fortement influencé par les positions rigoristes des extrémistes. Le fait qu’il ait manifesté, publiquement dans le passé, un immense respect pour l’ex-djihadiste Fizazi, qui était opposé à l’État marocain et n’était pas vraiment un modèle d’ouverture, prend une tout autre signification aujourd’hui » avance Rami, interrogé par le site marocain Medias 24.
Certains ont d’ores et déjà lancé une campagne anti-chiite injustifiable
À l’antenne de la chaîne BBC, Minar Eslimi, un analyste proche du gouvernement marocain a affirmé mardi que ce qui est train de se produire au Maroc éveille des questions sur le niveau, selon lui élevé, des revendications des protestataires et leur réticence à s’engager dans un dialogue dans le calme. « Zafzafi est un chiite et agirait en coordination avec les chiites basés en Europe, en vue de créer un émirat au nord du Maroc. Or, le gouvernement [marocain] sait bien que certains entendent créer une nouvelle version des Hachd al-Chaabi dans la région du Rif dans le Nord marocain », a-t-il prétendu.
Il a également prétendu que le gouvernement marocain était au courant du plan des « chiites » et de leurs penchants « séparatistes » qu’il entend affronter sérieusement. Une allégation sans fondement venant notamment d’un professeur d’université censé savoir que le Maroc est un pays très majoritairement sunnite...
Évidemment, ces propos ont provoqué, dans l’espace virtuel, des critiques virulentes, car, selon les internautes, cette campagne vient plutôt aider le gouvernement à se déresponsabiliser face aux vrais enjeux des revendications populaires.

Des manifestations ont éclaté au Maroc après la mort d’un vendeur de poisson, Mouhcine Fikri, en octobre 2016.
Selon le journal français Le Monde, les manifestants dénonçaient un mélange de mépris, d’abus de pouvoir et d’injustice. À al-Hoceïma où le drame a eu lieu, mais aussi à Tétouan, Casablanca, Marrakech ou encore Rabat, la capitale, des milliers de Marocains sont alors descendus dans les rues, le dimanche 30 octobre 2016. Ils exprimaient leur colère à la suite de la mort d’un jeune vendeur de poisson, écrasé par une benne à ordures après que des policiers eurent confisqué sa marchandise.
Des maternelles tunisiennes dirigées par les wahhabites
Après la révolution tunisienne, les écoles maternelles coraniques supervisées par des associations religieuses se sont multipliées. Ces maternelles sont libres dans leurs activités et ne sont pas tenues de respecter le programme officiel du ministère de l’Éducation tunisien.
« Elles procèdent au lavage de cerveau de la tranche d’âge 3-5 ans, ce qui a suscité la réaction du peuple tunisien », a écrit dans son rapport Hanane Zis de l’institut de formation Arij.
« Aucun journaliste n’a pu jusqu’à présent pénétrer dans ces maternelles, c’est pourquoi nous avons essayé par tous les moyens de le faire », a ajouté l’auteur de ce rapport.
« Nous avons essayé d’abord d’entrer dans ces centres en tant que mères pour nous renseigner sur les programmes des dirigeants de ces crèches, mais nous nous sommes rendu compte que même les mères n’étaient pas autorisées à entrer dans les classes. Ensuite, nous avons décidé de nous présenter comme des enseignants de crèche, mais cela n’était pas si facile, car les dirigeants de ces crèches n’acceptent pas n’importe quel enseignant. Nous avons accepté par conséquent de passer un stage. Nous avons porté les mêmes vêtements qu’eux et peu à peu nous avons réussi à gagner leur confiance et nous avons finalement compris comment les enfants subissaient un lavage de cerveau conforme à l’idéologie wahhabite », a-t-elle poursuivi.
« Les activités de telles crèches sont illégales. Connaître leur nombre exact n’est pas chose facile, à tel point que le ministère tunisien des Femmes et des Familles, qui est chargé des affaires des enfants, n’en connaît pas le nombre exact », a-t-elle précisé.
« Après beaucoup d’efforts, j’ai réussi à enregistrer et à obtenir des preuves et documents. Si entre-temps quelqu’un s’apercevait que je suis journaliste, je risquerais ma vie surtout que j’avais filmé tout en caméra cachée », a-t-elle indiqué.
« Je n’ai pas pu encore les présenter devant une quelconque instance », a-t-elle précisé.
La Tunisie, l’Algérie et l’Égypte au chevet de la Libye
Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif a déclaré le dimanche 28 mai 2017, que les ministres tunisien, algérien et égyptien des Affaires étrangères se donneront un rendez-vous les 5 et 6 juin à Alger afin d’examiner la crise sévissant en Libye...
"Dans le sens de la poursuite des échanges de vues entre Alger, Le Caire et Tunis, Abdelkader Messahel, Samah Choukri et Khmaies Djihnaoui, les chefs de la diplomatie algérienne, égyptienne et tunisienne se réuniront à Alger les 5 et 6 juin 2017 pour évaluer la situation qui prévaut en Libye à la lumière des récentes évolutions sur le double plan politique et sécuritaire", a-t-il indiqué.
Lors de cette entrevue, les trois ministres mettront au point les efforts à faire, par les Libyens, les pays voisins de la Libye et les autres membres de la communauté internationale pour dénouer la crise libyenne.
Des responsables égyptiens ont annoncé au Conseil de sécurité de l’ONU qu’ils vont demander l'autorisation d'effectuer des attaques contre des positions des terroristes dans l’Est libyen pour se défendre.
« Tous les documents et preuves témoignent que les terroristes impliqués dans l’attentat de Minya avaient été formés en Libye », a fait savoir le ministre égyptien des Affaires étrangères.
Pour information, Daech a revendiqué l'attaque perpétrée dans le centre de l'Égypte contre des Coptes qui a fait 29 morts, dont de nombreux enfants.
En représailles à l’attaque contre les Coptes, l’aviation égyptienne a poursuivi les terroristes sur le territoire libyen.
L’armée libyenne a annoncé que les raids aériens égyptiens contre les fiefs des terroristes avaient été effectués en coordination avec Tripoli.

Climat: Trump quitte l'accord de Paris, critique du monde
Les réactions ont fusé des quatre coins de la planète - dans la sphère politique mais aussi économique - entre stupeur, colère et effarement.
De New York à la Californie, plusieurs dizaines de villes et d'Etats américains ont immédiatement organisé la résistance, promettant qu'au niveau local, l'Amérique continuerait d'avancer vers une économie verte.
"J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris", a lancé le président Trump, qui a mis en avant la défense des emplois américains et dénoncé un accord "très injuste" pour son pays.
L'accord de Paris, conclu fin 2015 et dont son prédécesseur démocrate Barack Obama fut l'un des principaux architectes, vise à contenir la hausse de la température moyenne mondiale "bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Les Etats-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine.
La décision de jeudi va au-delà de la question climatique. Elle donne une indication sur le rôle que les Etats-Unis sous la direction de Donald Trump entendent jouer sur la scène internationale dans les années à venir. Et elle pourrait donner encore plus de poids à la Chine, qui s'est peu à peu imposée comme un pays leader de la "diplomatie climat".
Affichant sa volonté de négocier un "nouvel accord" ou de renégocier l'accord existant, Donald Trump, élu sur la promesse de "L'Amérique d'abord", est resté extrêmement évasif sur les engagements que les Etats-Unis seraient prêts à prendre.
- 'Make our planet great again' -
La réponse des Européens, tranchante, ne s'est pas fait attendre: s'ils "regrettent" cette décision, Berlin, Paris et Rome ont souligné, dans un communiqué commun, que l'accord ne pouvait en aucun cas être renégocié.
"L'accord de Paris durera. Le monde peut continuer à compter sur l'Europe", a martelé le commissaire européen à l'Action pour le climat, Miguel Arias Canete.
Jugeant que M. Trump avait commis "une erreur" pour les intérêts de son pays et "une faute" pour l'avenir de la planète, le président français Emmanuel Macron a appelé les scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs américains à venir travailler en France sur "des solutions concrètes" pour le climat.
A l'offensive, passant à l'anglais, il a souligné la responsabilité commune de tous les pays: "Make our planet great again", a-t-il lancé, dans une paraphrase du slogan de Donald Trump ("Make America great again").
Le Français Laurent Fabius, qui avait présidé la COP21, a dénoncé "une faute honteuse et une erreur majeure", soutenue par "un lot de mensonges".
Le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen a déploré une "triste journée pour le monde".
Barack Obama a amèrement regretté cet arbitrage de son prédécesseur.
"J'estime que les Etats-Unis devraient se trouver à l'avant-garde. Mais même en l'absence de leadership américain; même si cette administration se joint à une petite poignée de pays qui rejettent l'avenir; je suis certain que nos Etats, villes et entreprises seront à la hauteur et en feront encore plus pour protéger notre planète pour les générations futures".
- Revers pour le leadership américain -
De même, de nombreuses figures du monde économique ont fait part de leur déception, et ont insisté sur l'urgence d'agir face au réchauffement.
Le patron de GE, Jeff Immelt, s'est dit "déçu". "Le changement climatique est une réalité. L'industrie doit montrer l'exemple et ne pas être dépendante du gouvernement".
Elon Musk, le très médiatique PDG du constructeur de voitures électriques Tesla et ardent défenseur des énergies renouvelables, a immédiatement annoncé qu'il quittait les différents cénacles de grands patrons conseillant Donald Trump. "Le changement climatique est réel. Quitter Paris n'est pas bon pour l'Amérique et le monde" a-t-il tweeté.
Bob Iger, le PDG de Disney, lui a emboîté le pas.
Lloyd Blankfein, le PDG de la banque d'affaires Goldman Sachs, a jugé que le retrait des Etats-Unis était un "revers" pour l'environnement et "pour le leadership des Etats-Unis dans le monde".
Quelques centaines de personnes se sont rassemblées devant la Maison Blanche pour dire leur colère.
L’Iran condamne l’attentat terroriste à Kaboul
Il a ensuite espéré que les solutions politiques et les dialogues entre les groupes afghans, sans l’ingérence des pays régionaux et transrégionaux qui sont accusés d’équiper et armer les groupes radicaux et terroristes, soient un barrage face à ce genre d’action pour empêcher la répétition des attentats inexcusables et inhumains qui perturbent l’Afghanistan et la stabilité et la sécurité de ce pays.
« La République islamique d’Iran a toujours été à côté du gouvernement et de la nation de l’Afghanistan dans de dures conditions », a-t-il ajouté.
Comores: écoles coraniques comme source de l'identité nationale
« Les premières écoles dans cette région, datent des années 86 à 96 de l’Hégire. Ces écoles étaient construites de façon très simple à l’aide de bois et de feuilles de cocotiers, et étaient dirigées par des volontaires. Le gouvernement ne jouait aucun rôle dans la construction et la gestion de ces écoles qui était dirigées de père en fils, et de mère en fille », a-t-il ajouté.
Mohammad Zaker Hassan Al-Saghaf a déclaré à ce sujet que la participation des femmes à l’enseignement était une particularité de ces écoles qui ont à leur programme, l’enseignement et la mémorisation du Coran, l’enseignement des règles de l’islam chaféite, la formation des religieux et des imams, et la défense de l’identité religieuses de la société islamique des Comores.
Ces écoles ont aussi lutté contre le laïcisme que voulaient imposer les colonisateurs français.
En 1994, un projet de modernisation de ces écoles financé par l’Unicef a été lancé qui envisageait de former les enfants de 3 à 5 ans, avant leur entrée dans les écoles officielles francophones, mais ce projet a vite montré la faiblesse des enfants en arabe et en sciences islamiques.
Il existe aussi des écoles qui travaillent parallèlement et enseignent à la fois, le français et l’arabe, et constituent l’espoir du peuple comorien. Ces écoles enseignent l’écriture et la lecture, en arabe, la lecture et la mémorisation coranique. Un enseignement civique y est aussi dispensé ainsi que le respect des valeurs religieuses, la résistance pacifique à l’occidentalisme et à la propagande chrétienne, le respect des enseignements du Prophète (psl), le respect des parents, des invités et des personnes âgées, et la bonté envers les enfants. En 2003, une université a été créée pour l’enseignement de l’arabe et les recherches islamiques.