تقي زاده

تقي زاده

Une cellule terroriste a été identifiée et arrêtée dans la banlieue de Téhéran, a annoncé le commandant des forces sécurité iraniennes, le général Hossein Achtari.
 
« Cette cellule terroriste qui était liée aux groupes criminels a été arrêtée grâce à la vigilance de la police, du corps des Gardiens de la Révolution islamique, de la mobilisation populaire et d’autres appareils de sécurité de l’Iran. », a ajouté le général Achtari, cité ce samedi 10 juin par l’Irna.
Le commandant des forces de l’ordre de la RII a également salué la bonne coopération du peuple iranien avec les forces de l’ordre et des autres appareils sécuritaires du pays pour l’identification de ces terroristes.

Le groupe criminel de Daech a fait 13 morts et 46 blessés dans des attentats terroristes à Téhéran, l’un contre le bâtiment administratif du parlement iranien et l’autre le mausolée de l’Imam Khomeiny ( que sa demeure soit au Paradis).

Le ministère des Renseignements a publié les photos et les prénoms de ces criminels, membres de Daech qui ont participé à des crimes commis par ce groupe terroriste à Mossoul et Raqa.

Ces éléments takfiris et wahhabites étaient revenus selon le ministère une première fois en Iran en été 2016 avec l'intention de mener des opérations terroristes dans des villes religieuses, sous la direction d'Abu Aisha, un chef militaire de Daech. Ils avaient été contraints de quitter l'Iran après qu'Abu Aisha y fut tué, avant de revenir pour y commettre les attaques à Téhéran.

Des dizaines de milliers d’Iraniens ont assisté vendredi 9 juin à Téhéran aux funérailles des victimes des attentats terroristes revendiqués par Daech.   

Les attaques ont été menées au siège du Parlement iranien et le mausolée du fondateur de la République islamique d'Iran, l'imam Khomeiny (P).

Selon des sources médicales à Téhéran, dans les attaques aussi qu'ils blessés 42 autres.

L'opération terroriste au siège du Parlement iranien, a commencé à 10h15 heure locale (06h45 GMT), a pris fin à 15h12, après que les forces de sécurité iraniennes abattirent les trois attaquants présents au siège parlementaire.

Un quatrième attaquant, selon certaines sources, fait exploser la matière explosive devait être assiégée par les forces de l'ordre.

L'attaque terroriste parallèle sur le mausolée de l'Imam Khomeiny au sud de Téhéran a également conclu après l'intervention des forces de sécurité.

Les agents ont pu abattre un des assaillants, tandis qu'une seconde a explosé sa ceinture de suicide.

Le ministère de l'Intérieur, le ministère du Renseignement et de tous les autres organismes compétents ont commencé des recherches minutieuses afin de déterminer les causes et trouver d'éventuels complices dans les attaques.

Pour préserver sa suprématie dans la région du golfe Persique, l'Iran construit de nouveaux sous-marins.

Pour créer un équilibre dans le golfe Persique, l'Iran prévoit de construire de nouveaux types de sous-marins et de torpilles qui vont défier les États-Unis, a annoncé le site d'information Balistic News.

"Selon les informations des services de renseignement américains, les Iraniens sont en train de construire un nouveau type de sous-marin, à l'instar du sous-marin nord-coréen de classe Yono. La nouvelle flotte de sous-marins iranienne est bien équipée. Cependant la présence militaire américaine dans la région pousse l'Iran à développer davantage sa marine", a ajouté la même source.

Le rapport souligne que la marine iranienne dispose actuellement de 21 sous-marins de classe Qadir, 1 sous-marin de classe Fateh et 3 sous-marins de classe Kilo achetés à la Russie dans les années 90. Selon Balistic News, l'Iran pourrait protéger grâce à cette flotte les eaux de l'océan Indien. Ce site d'information prétend pourtant que ces projets ne seraient pas suffisants pour permettre à l'Iran d'exercer son pouvoir dans le détroit d'Hormuz dans le golfe Persique et à ce propos, l'article évoque la place particulière d'un autre sous-marin, celui de classe Be'that récemment construit dans le pays. "Il est capable de lancer des missiles de croisière et serait armé d'un nouveau type de torpilles à grande vitesse appelée "Hout", selon le site Balistic News.

Or, la RII a de plus en plus renforcé sa présence dans les eaux internationales, ayant procédé, cette dernière année, à de plusieurs exercices militaires maritimes.  

Réaction US face au renforcement de la marine iranienne

Les États-Unis ont signé un contrat de vente d'armes d'une valeur de plus de 110 milliards de dollars avec l'Arabie saoudite pour contrer l'Iran.

Washington est le principal fournisseur d'armes de l’Arabie saoudite. Dans les contrats précédents figuraient notamment des chasseurs F-15 et un logiciel informatique de commandement et de contrôle pour une valeur des dizaines de milliards de dollars. 

dimanche, 11 juin 2017 13:19

Saïf al-Islam Kadhafi a été libéré

Le fils du dictateur libyen Mouammar Kadhafi a été libéré.

Le bataillon Abou Bakr as-Siddiq a annoncé avoir libéré Saïf al-Islam Kadhafi qu'il avait détenu pendant cinq ans dans la ville de Zentan.

Saïf al-Islam a été libéré, vendredi 9 juin, mais il n'a pas fait d'apparition publique pour des raisons d'ordre sécuritaire, a annoncé le communiqué du groupe armé Abou Bakr as-Siddiq précisant que sa libération a eu lieu dans le cadre de l'amnistie générale décrétée par le gouvernement intérimaire.

« Nous avons décidé de libérer monsieur Saïf Al-Islam Kadhafi. Il est complètement libre. Nous confirmons qu’il a quitté Zentan depuis le moment de sa libération survenue le 14 ramadan [le 9 juin, ndlr] », précise le document cité par Sputnik.

Selon des rapports locaux il est maintenant dans la ville orientale de Bayda avec des parents.

Saif al-Islam avait été arrêté en 2011, après la chute du règne de 40 ans de son père Mouammar Kadhafi, par les membres du bataillon Abu Bakr al-Siddiq.

Les Nations unies ont annoncé le vendredi 9 juin dans un communiqué que 3 Casques bleus avaient été tués jeudi soir par des miliciens dans le nord du Mali, a rapporté Fars News.

Le mois dernier, plus d’une centaine de Casques bleus ont perdu la vie au Mali selon Reuters.

« Ces soldats étaient d’origine guinéenne. Les assaillants n’ont pas encore été identifiés », a déclaré dans un communiqué le gouvernement guinéen.

Le jeudi 8 juin, une attaque à l’arme lourde a été perpétrée contre le camp de la mission de l’ONU dans le nord du pays, faisant 3 morts et 5 blessés parmi les Casques bleus.

À la fin de la semaine dernière à Tombouctou, des tirs d’obus de mortier ont blessé des soldats français, dont un grièvement.

Selon un rapport de l’ONU, les Émirats arabes unis ont vendu des hélicoptères de combat et des avions militaires aux forces des autorités libyennes non reconnues par la communauté internationale, violant un embargo de l’ONU sur les armes.

Dans un rapport remis en mai au Conseil de sécurité de l’ONU, les experts de cette instance internationale ont indiqué que les Émirats arabes unis avaient apporté leur soutien financier et militaire à l’Armée nationale libyenne (ANL), commandée par le maréchal Khalifa Haftar, ce qui a accru ses capacités aériennes.  

« Le soutien étranger aux groupes armés, en matière de soutien direct, d’entraînement et d’assistance technique s’est également multiplié », lit-on dans ce rapport.  

Les experts onusiens sont parvenus à remonter la filière de livraison d’hélicoptères de combat de fabrication biélorusse jusqu’aux Émirats arabes unis et ont tourné des films montrant leur déploiement sur la base aérienne d’al-Khadim, dans l’est de la Libye.

D’après ce rapport, ces hélicoptères de combat, de type Mi-24p, ont été livrés en avril 2015 par les Émirats arabes unis à l’ANL. La Biélorusse a confirmé avoir vendu en 2014 quatre hélicoptères aux Émirats arabes unis.

Depuis la chute en 2011 de l’ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, le chaos règne en Libye. Les forces de l’ANL commandées par le maréchal Khalifa Haftar contrôlent toutes les villes et principales bases militaires dans le sud du pays. Cette armée refuse à reconnaître le gouvernement d’entente national soutenu par la communauté internationale, dont le siège se trouve à Tripoli.

La tension est persistante à al-Hoceïma, ville du nord du Maroc, secouée depuis sept mois par une vague de contestation.

Des centaines de personnes ont de nouveau manifesté jeudi soir à al-Hoceïma, où des heurts ont brièvement opposé en journée jeunes et policiers, signe de la tension persistante dans cette ville du nord du Maroc.

Les manifestants demandent la libération des personnes arrêtées, dont Nasser al-Zefzafi, le chef du mouvement de contestation.

Auparavant, al-Zefzafi avait critiqué à maintes reprises les hommes politiques du Maroc et la corruption des appareils gouvernementaux.

À noter aussi que Nasser Zefzafi, leader de la contestation populaire qui secoue depuis octobre dernier la région du Rif, dans le nord du Maroc, a été interpellé il y a quelques jours par la police pour « atteinte à la sécurité intérieure ». Zefzafi faisait l’objet de poursuites judiciaires, pour avoir offensé l’imam de la mosquée d’al-Hoceïma. Dans un acte sans précédent, Zefzafi avait interrompu l’orateur de la mosquée Mohamed IV, en plein sermon de la prière du vendredi et l’avait insulté.

40 autres personnes ont aussi été arrêtées le 29 mai pour avoir porté atteinte à la sécurité nationale.

Dimanche, la population a envahi le centre-ville d’al-Hoceïma, dénonçant un crime atroce. Mouhcine Fikri, ce vendeur de poissons, a été broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait d’empêcher la saisie de sa marchandise par des agents de la mairie, a écrit Africa News.

Aujourd’hui, jeudi 8 juin, l’Égypte a fermement condamné les deux attaques terroristes qui ont frappé hier la capitale iranienne, Téhéran.

L’Égypte, par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, a présenté ses condoléances aux familles des victimes du double attentat de Téhéran, avant d’appeler la communauté internationale à redoubler d’efforts pour combattre le terrorisme afin d’assécher ses sources de financement. Ces attentats ont fait 17 morts et une quarantaine de blessés.

Au Nigeria, 14 personnes ont été tuées dans une attaque menée par le groupe terroriste Boko Haram contre la grande ville de Maiduguri.

Un groupe de terroristes de Boko Haram s’en sont pris, le mercredi 7 juin au soir, à la ville de Maiduguri, chef-lieu de l’État de Borno.

Des coups de feu et des explosions ont été entendus et 14 civils ont été tués.

Selon la police nigériane, les terroristes ont utilisé des armes antiaériennes.

Maiduguri fut, il y a huit ans, le centre d’un combat acharné opposant les terroristes de Boko Haram à l’armée nigériane, mais elle a connu une accalmie relative pendant les deux dernières années.

 

La France va demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser une force militaire africaine chargée de combattre les terroristes et les trafiquants de drogue dans le Sahel, a expliqué l'ambassadeur de France aujourd'hui, mercredi 7 juin, cité par l'AFP.

Il s’agit de la force antiterroriste du G5 au Sahel (Le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso).

La proposition de résolution devrait être présentée au Conseil cette semaine, qui pourrait voter sur le texte la semaine prochaine.

Les 5 pays qui composent le G5, ont accepté en mars de constituer une force de 5000 hommes, chargée de la mission.