
تقي زاده
"Les activités nucléaires iraniennes sont claires et bien définies" (Ali Larijani)
Le Président du Majlis, Ali Larijani, a mis l’accent sur la transparence des activités du programme nucléaire iranien.
Interrogé sur les pourparlers entre l’Iran et 5+1, Ali Larijani a répondu, devant les journalistes, que, si l’AIEA n’invoque aucun prétexte sur la question nucléaire iranienne, l’Iran n’a aucun problème vis-à-vis de la supervision de l’AIEA sur ses sites nucléaires, et l’Agence peut même compter sur ce point, dans les prochaines négociations.
Ali Larijani, en qualifiant de positives, les récentes négociations menées par l’Iran et les 5+1, a déclaré :
"Nous sommes tombés d’accord sur un cadre, et les représentants de l’AIEA n’ont pu que constater les progrès, dans les pourparlers avec l’Iran, qui reflètent la transparence des activités nucléaires iraniennes.
Le gouvernement syrien libère plus de 2.000 rebelles dans différentes villes du pays
Les autorités syriennes ont commencé à libérer mercredi 2.130 rebelles prisonniers, a annoncé à l'AFP une ONG turque qui a affirmé assurer une médiation.
Le gouvernement syrien a commencé aujourd'hui (mercredi) à libérer 2.130 rebelles détenus dans différentes villes syrienne, a expliqué au téléphone Serkan Nergis, porte-parole de l'organisation humanitaire islamiste IHH.
C'est le fruit de négociations menées par notre organisation dans le cadre d'une diplomatie civile, a-t-il souligné.
Les remises en liberté de rebelles prisonniers ont lieu actuellement depuis mercredi matin à Damas, Homs (centre), Idleb (nord), Lattaquié (ouest) et Tartous (ouest) notamment, a assuré M. Nergis.
Parmi ces détenus figurent quatre citoyens turcs, a-t-il ajouté.
Le Canada n'envisage pas à une intervention au Mali
Le Premier ministre canadien Stephen Harper a indiqué mardi à Ottawa que le Canada n'enverrait pas de troupes au Mali.
M. Harper a fait cette remarque lors d'une conférence de presse conjointe avec le président béninois et président de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, en visite au Canada.
"Le gouvernement du Canada n'envisage pas de mission militaire canadienne directe (au Mali)", a indiqué M. Harper.
M. Boni Yayi, arrivé au Canada lundi pour une visite de cinq jours afin de faire progresser la résolution du Conseil de sécurité, a indiqué que "d'autres forces à l'extérieur du continent africain" pourraient aider à restaurer "l'intégrité territoriale" du Mali, a rapporté xinhua.
Toutefois, le Premier ministre canadien a indiqué que le Canada, qui était "bien préoccupé par la situation" au Mali, concentrerait ses efforts sur l'octroi d'aide humanitaire et la poursuite de négociations diplomatiques avec ses alliés en Afrique et en Occident.
Le gouvernement syrien invite l'opposition au dialogue
Le ministre syrien de l'Information a invité mardi toutes les forces d'opposition à participer au dialogue national proposé par Bachar al-Assad pour régler la crise. Une invitation qui risque bien de rester lettre morte, les principales formations d'opposition armée ayant déjà rejeté les conditions du régime.
L'agence officielle Sana précise que cette invitation "à un dialogue basé sur le respect de la souveraineté nationale et le rejet de toute forme d'intervention étrangère" s'adresse "à toutes les forces d'opposition" qui acceptent ces principes. Ceci exclut de fait la Coalition de l'opposition, principal regroupement des forces hostiles au président Assad, qui est favorable à une intervention étrangère pour renverser le gouvernement syrien.
Selon ats, le président Assad a proposé dimanche un plan pour sortir de 21 mois de conflit. Cette feuille de route prévoit la fin des opérations militaires, suivie d'un dialogue national sous l'égide du "gouvernement actuel", pour lequel il a affirmé ne pas avoir trouvé jusqu'à présent de "partenaire".
Le gouvernement a entamé une session pour mettre sur pied les mécanismes d'application de cette feuille de route.
Mosquées recherchent imams désespérément aux Etats-Unis!
Ce n’est pas encore un signal de détresse, même si cela en a la résonance, la pénurie d’imams se fait cruellement ressentir de l’autre côté de l’Atlantique, à l’image de la ville de Columbia, dans le Missouri, dont le Centre Islamique pâtit depuis quatre ans de l’absence d’un guide spirituel confirmé pour diriger les prières et dispenser des conseils avisés.
Un vide qui n’a jamais été comblé depuis 2008, lorsque l’imam des lieux, Abdullah Smith, a décidé de s’installer au Texas. La mosquée de la ville a tout mis en œuvre pour pallier cette carence en puisant dans le vivier des fidèles ayant une parfaite connaissance du Coran et maîtrisant l’arabe, sans jamais retrouver un imam officiellement formé.
Les imams se font rares à Columbia, mais à l’échelle nationale également. Omar Shahin, le secrétaire de la Fédération des imams d’Amérique du Nord, déplore que sur les 2500 mosquées recensées sur le sol américain, seulement 1000 d’entre elles soient dirigées par un imam aguerri. Une disproportion notable, alors que les demandes d’imams affluent chaque semaine de la part de petites communautés musulmanes, Omar Shahin précisant que sa fédération, qui compte 470 membres aux États-Unis et au Canada, reçoit près de 20 demandes hebdomadaires émanant des quatre coins du pays.
Nerf de la guerre, l’argent, ou en l’occurrence les faibles ressources financières de ces petites communautés musulmanes, qui ne peuvent se permettre de recruter un imam à temps plein, constituent un handicap majeur. Les imams n’ont alors d’autre alternative que de trouver un travail de complément, ou de se rendre vers des grands centres urbains, là où il y a une forte concentration de fidèles. Pour couronner le tout, le déficit de formation de cadres religieux musulmans dans les universités américaines complexifie le problème.
Sortie de terre en Californie en 2009, le Zaytuna College, première université islamique habilitée à délivrer des diplômes de théologie, laissait entrevoir un début de solution, alors que les seules institutions qui offraient ce cursus jusqu'ici se trouvaient à l’extérieur des Etats-Unis.
Pour Rafa Nizam, secrétaire de la mosquée de Columbia, la situation est grave mais pas désespérée : "Nous pouvons fonctionner sans imam pendant la semaine, et chaque week-end nous faisons appel à des conférenciers issus de localités voisines, voire ponctuellement à un imam de grand renom pour animer des discussions théologiques", a déclaré ce dernier sur les ondes de la radio publique du Missouri, résolument optimiste.
Les étapes de la vie de l'Imâm al-Hassan (p)
La vie de l'Imâm al-Hassan (p) est passée par plusieurs étapes. Lors de la première, ils étaient, lui et son frère al-Hussein (p), couvés par le Messager de Dieu (P) qui les entourait de ses soins et leur donnait sa tendresse. Ils l'écoutaient parler et en arrivaient même à transmettre à leur mère, Fâtima (p), certaines de ses paroles qu'ils entendaient à la Mosquée. Ils vivaient avec leur père et leur mère. Al-Hassan (p) veillait avec sa mère qui faisait la prière de la nuit. Il l'entendait demander pardon aux croyants et aux croyantes et invoquer Dieu pour Eux. Il lui a donc dit un jour : "Pourquoi, mère, n'invoques-tu pas Dieu pour toi-même ?". - "Le voisin, mon fils, vient avant la maison".
La deuxième étape commence après la mort du Prophète (P) et celle de leur mère Fâtima (p). Al-Hassan (p) et al-Hussein (p) vivaient avec 'Alî (p) qui leur apprenait ce que le Messager de Dieu lui avait appris. , et leur apprenait ce qu'il possédait, lui-même en matière de pensée et d'expérience. Pendant son califat, l'Imâm 'Alî (p) comptait sur l'Imâm al-Hassan (p). Il s'intéressait à son enseignement et à son éducation. Il lui a laissé un testament parmi les meilleurs qui comprenaient beaucoup de recommandations morales, spirituelles et sociales.
L'Imâm al-Hassan (p) était identique à son père quant à sa raison, son jihâd et sa patience. De son côté, 'Alî (p) avait confiance en son fils al-Hassan (p), mais aussi en son fils al-Hussein (p). Il les invitait à l'accompagner dans toutes les situations difficiles.
Juste avant la guerre de chameau à Bassora, l'Imâm 'Alî (p) a envoyé son fils al-Hassan (p) accompagné par le compagnon 'Ammâr Ibn Yâssir(Ra) à Kûfa, où il a prononcé un discours dans lequel il a montré au peuple la place que l'Imâm 'Alî (p) occupait auprès du Messager de Dieu, ainsi que le légalité de 'Alî pour son Califat. 'Alî (p) envoyait même les gens à al-Hassan (p) pour se renseigner auprès de lui, lui qui portait le science de son Grand père et de son père. Lui qui était la personne digne de lui succéder au califat.
L’Imâm al-Hassan (p) vivait avec son père dans toutes ses affaires. Il arrivait aux gens d’adresser des questions à ‘Alî (p) qui, se trouvant occupé, il les renvoyait vers l’Imâm al-Hassan (p) qui leur donnait les réponses que son père trouvaient toujours exactes.
Après le martyre de l'Imâm 'Alî (p) En l’an 40 de l’Hégire, le serment d'allégeance a été prêté à l'imâm al-Hassan (p) et il est devenu calife. Mais la réalité islamique à l'époque était instable et divisée, la discorde provoquée par Mu’âwiya contre ‘Alî (p) continuait à sévir sous l’Imâm al-Hassan (p) à qui le peuple avait prêté serment d’allégeance à Kufa. une grande confusion a eu lieu suite aux complots fomentés par Mu'âwiya. Puis la guerre a éclaté entre al-Hassan (p) et Mu'âwiya . Moyennant l'argent, Mu'âwiya a pu rallier à lui les chefs de tribus et de clans, et il a fini par se déclarer calife des Musulmans. Il a pu donc attirer les soldats et menacer l'Imâm al-Hassan (p) qui voulait préserver le reste de l'opposition qui suivait la ligne tracée par 'Alî (p).
Il a été donc obligé, lui qui disposait de la sagesse lorsqu'il s'agissait de se prononcer sur ce qu'est l'intérêt de l'Islam, de signer un traité avec Mu'âwiya.Les choses ont évolué dans un sens avec lequel l’Imâm al-Hassan (p) a considéré que l’intérêt des Musulmans exigeait qu’il fasse la paix avec Mu’âwiya. La situation du monde musulman était en fait menacée de s’effondrer.
son califat ne dura pas plus de six mois et l’Imam abandonna le califat pour sauvegarder l’unité des Musulmans.
Puis, l'Imâm al-Hassan (p) a quitté Kûfa pour Médine où il s'est mis à enseigner et à instruire les gens.
Mu’awiyah était le fils d’Abou Sufiyãn et appartenait au Clan des Bani Omayyah. Ce clan était toujours hostile à la famille du Prophète(psl). En l’an 8 de l’Hégire, le prophète (psl) a conquis la Mecque et anéanti la force des idolâtres. En ce moment-là, beaucoup de gens ont embrassé l’Islam.Abou-sufiyane et sa famille ont accepté l’Islam. on les appleait « Tollaga =les liberes)
Depuis l’époque du second Calife, Mu’awiyah était le gouverneur de Syrie mais sa puissance s’accrua sous le troisième Calife .Lorsque l’Imam Ali assuma les affaires du gouvernement Islamique, il ne confirma pas Mu’awiyah dans son poste. Mais celui-ci se rebella contre le Califat legale. D’autre part, il désirait devenir le gouverneur de tous les territoires Islamiques. Il avait refusé d’observer les règles de la justice Islamique.
Lorsque l’Imam Al-Hassan assuma le poste du Califat, Mu’awiyah qui était un homme rusé essayait d’attirer les partisans de l’Imam Al-Hassan et quelques notables de Kuffa avec l’argent pour qu’ils deviennent hostiles à l’Imam.
L’Imam décida d’accepter un pacte avec Mu’awiyah Pour prévenir des guerres internes et de la destruction du fondement de l’Islam. Ce pacte eut les remarques suivantes :
1- Il faut que Mu’awiyah respecte les préceptes du Coran et la Sunna du Saint Prophète(psl).
2- Il faut que les Musulmans de l’empire Islamique (Syrie, Iraq, Hédjàz, Yémen, Egypte) vivent en paix.
3- Il faut que Mu’awiyah ne désigne aucun successeur.
4- Il faut que les amis, les compagnons et les partisans de l’Imam-Al-Ali et toute leur famille vivent en paix.
5- Il faut que Mu’awiyah s’engage en tout cas à ne pas faire du mal et que ne complote (secrètement ou non) contre le Imam Al-Hassan et son frère (Imam Al-Hussayn).
6- Il faut que Mu’awiyah ne damne pas l’Imam Al-Ali dans le prière du vendredi et etc.
Mu’awiyah dit à Imam Al-Hassan qu’il respecte toutes les conditions. Mais plus tard il déclara : je ne respecte pas ce pacte et Je fait ce que je veux.
10 ans apres , Mu'âwiya l'a empoisonné par l'entremise de sa propre femme, Ja'da Fille de al-Ash'ath, à laquelle il a offert une grande somme d'argent et lui a promis de la donner en mariage à son fils Yazîd.
Al-Hassan (p) a été alors empoisonné et mort a l`age de 47 and a medine.
Le testament laissé par al-Hassan (p) à son frère al-Hussein (p)
"Voici ce que al-Hassan Fils de 'Alî a recommandé à son frère al-Hussein Ibn 'Alî. Il a déclaré qu'il témoigne qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu, Unique et sans associé, et qu'il L'adore comme il se doit, sans Lui prendre d'associé dans Son Royaume, et sans s'écarter de l'humilité dans la reconnaissance de Son Autorité.
Il a créé toute chose selon des mesures. Il est le plus digne d'être adoré et le plus méritant d'être loué. Celui qui Lui obéit réussit, celui qui Lui désobéit se perd et celui qui revient vers Lui se retrouve.
Je te recommande, ô Hussein, d'être attentif envers ceux que j'ai laissé parmi les membres de ma famille, mes enfants et les membres de ta famille. Je te recommande de pardonner ceux qui, parmi eux, font du mal et d'accepter ce qui provient de ceux, parmi eux, qui font du mal. Je te recommande de me remplacer et d'être pour eux un père.
Je te recommande, ô mon frère, de m’enterrer près de la tombe de mon grand-père. Si on s'y refuse, je te demande au nom de la parenté par laquelle Dieu nous a reprochés, et au nom de notre parenté proche qui nous lie au Messager de Dieu (P), de ne pas faire couler, dans cette affaire, ne serait-ce qu’une seule goutte de sang, et ce en l'attente de notre rencontre avec le Messager de Dieu (P) devant qui nous nous disputeront et nous lui rendront compte du mal que les gens nous ont fait après sa mort ».
Après la mort de l'Imâm al-Hassan (p), l'Imâm al-Hussein (p) a voulu l'enterrer près de la tombe du Messager de Dieu (P). Mais les Umayyâdes, dirigés par Marwân Ibn al-Hakam, l'ont empêché de le faire, et il a fini par l'enterrer à Baqî', près de la tombe de sa grand-mère, Fâtima fille de Asad.
Pour terminer voici le Hadith connu et authentique cite aussi dans sahih Muslem :
Zayd Ibn Arqam a dit : "Le Messager de Dieu a dit : "J’ai laissé parmi vous les deux choses grandioses. Tant que vous vous y attachez, vous ne serez pas égarés. L’une d’elles est plus grande que l’autre : Le Livre de Dieu qui est une corde tendue entre le ciel et la terre, et les Gens de ma Famille. Elles ne se sépareront pas jusqu’à ce qu’elles me rejoindront au bord du Bassin. Voyez donc comment me garder à travers ces deux choses".
L'Imâm al-Hassan (p) était très versé dans la science. Il se distinguait par sa spiritualité, par sa fidélité à Dieu et à Son Messager (P), par ses bons caractères et sa mansuétude. Il est un bon exemple à suivre par tout Musulman. Que la Paix soit sur lui, le jour où il est né, le jour où il est tombé en martyr et le jour où il sera ressuscité.
L'Iran espère un changement dans les politiques étrangères des américains
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a espéré que l'approche des nouveaux responsables américains soit l'instauration de la paix et la sécurité dans le monde.
Précisant sur le nouveau ministre américain de la Défense et le chef de l'organisation CIA, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, Ramin Mehmanparast, a déclaré que l'Iran espère un changement dans la politique étrangère des Etats-Unis et que les autorités de ce pays respectent les droits des peuples.
"Nous souhaitons que les responsables américains cherchent d'établir la paix et la sécurité dans le monde plutôt que la belliciste, et qu'ils reconnaissent officiels et respectent les droits des autres peuples plutôt que d'intervenir dans les affaires internes des pays", a-t-il ajouté.
"Cela pourrait peut-être réduire la haine des nations envers les politiques des Etats-Unis", a souligné Ramin Mehmanparast.
Des médicaments pour chiens aux prisonniers palestiniens
Le centre palestinien de défense des droits de l’Homme, "libertés" a accusé mardi la direction pénitentiaire de l’occupation israélienne de prescrire un médicament destiné aux chiens, à plusieurs détenus malades dans les geôles israéliennes.
L’avocate du centre, Ibtissem al-Anati, a déclaré aux médias qu’au cours de sa visite à l’un des anciens détenus à la prison de Hadreem, il l’a informé qu’il souffrait de maux de dos, et qu’au moment de sa détention à la prison de Raymond, le médecin de la prison lui a administré un médicament qui s’est avéré être destiné aux chiens, qu’il a continué à prendre pendant plusieurs années.
Le prisonnier, ainsi que ses codétenus, ont subi un choc et ont piqué une vive colère. Le détenu a présenté une plainte urgente à l’administration pénitentiaire. Entretemps, son dossier médical a été examiné sans que ledit médicament n’y soit mentionné, et il s’est avéré que plus d’un détenu consomment le même médicament, conformément à une ordonnance du médecin des services pénitentiaires israéliens.
L’avocate du centre a condamné cette attitude inhumaine des médecins des services carcéraux, qui participent avec les autorités d’occupation et l’appareil sécuritaire israélien, aux campagnes de vindicte, de punition et torture des prisonniers, en les exécutant lentement, affirmant qu’il existe un grand danger pour la vie de chaque détenu après la révélation de ce crime.
La menace iranienne, un prétexte US, pour rendre coûteuse la sécurité de la Russie
Une spécialiste australienne du Moyen-Orient, Debbie Menon, est persuadée que les Etats-Unis présentent l'Iran, comme une menace, pour rendre très coûteuse, la sécurité de la Russie.
Le principal débat a porté, ces dernières années, sur le déploiement du bouclier anti-missiles américain, en Europe de l'Est et en Turquie.
Les autorités américaines n'ont cessé de prétendre que le déploiement du bouclier anti-missiles, en Europe de l'Est, plus précisément, en Hongrie et en Roumanie, était destiné à neutraliser les menaces balistiques iraniennes. En outre, le déploiement des missiles "Patriot", à la frontière entre la Turquie et la Syrie, sont devenus une source de préoccupations, pour les pays voisins, surtout, l'Iran et la Russie.
Debbie Menon, spécialiste australienne du Moyen-Orient, a affirmé, dans une interview avec l'Agence Mehr, que l'objectif passé et présent des Etats-Unis, en installant le bouclier anti-missiles, en Europe de l'Est, consiste à viser, d'une manière préemptive, la Russie, en revitalisant l'idée de la stratégie de la guerre froide. «L'illusion de la menace iranienne a donné le prétexte aux Etats-Unis, pour transgresser le traité balistique avec la Russie.
Cette stratégie a contraint la Russie à dépenser des milliards de dollars, pour faire face à cette menace. L'objectif en était, également, d'empêcher la Russie de se concentrer, sur des régions, où l'Occident augmente son influence, de jour en jour, surtout, la Syrie, la République d'Azerbaïdjan, la Géorgie.
Le renseignement canadien s'inquiète de la progression de l'islamisme sur son territoire
De dangereux islamistes se sont établis au Canada, ce qui met en péril la sécurité du pays, selon une analyse du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) datant de février dernier qui a été obtenue en vertu de la Loi d’accès à l’information.
«La radicalisation de l’islamisme sunnite menant à la violence est une sérieuse menace pour le Canada et ses alliés», a précisé l’évaluation du SCRS, qui a fait l’objet d’une importante censure.
Le document mentionne aussi qu’un «grand nombre de sites ont été, et continuent d’être utilisés pour propager l’idéologie islamiste» au Canada.
Bien que la GRC a ciblé un endroit comme le Salaheddin Islamic Centre à Toronto comme lieu d’endoctrinement pour l’idéologie extrémiste musulmane, le SCRS a déterminé que ces idées se propagent souvent au sein même des familles par un membre qui influence ses proches.
D’autres personnes sont mises en contact avec ces idées sur les forums de discussions et les sites de jihad sur internet, ainsi que dans les prisons canadiennes.
Le SCRS n’anticipe pas la fin du problème de sitôt.
«Le Service estime que la radicalisation va continuer à se développer dans un avenir prévisible au Canada», a souligné le rapport.
Une porte-parole du SCRS a indiqué que les Canadiens doivent être au fait des dangers réels.