
تقي زاده
Iran : « Israël va s’effondrer, le général Soleimani est la « première » figure antiterroriste de la région »
En allusion au rôle du haut commandant anti-terroriste iranien, le général du Corps d’armée Qassem Soleimani, dans la consolidation du front de la Résistance dans la région stratégique de l’Asie de l’Ouest, le commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a estimé que le régime d'occupation israélien est en déclin.
« Aujourd'hui, l'axe de la Résistance a le dessus sur le régime sioniste », a déclaré le général de brigade Esmaïl Qaani lors de la 24e Assemblée suprême des commandants du CGRI, tenue samedi à Téhéran.
« Le régime usurpateur est dans une situation difficile tant de l'intérieur que de l'extérieur. Ces derniers temps, entre 15 à 30 attaques ont été menées quotidiennement en Cisjordanie par les forces de la Résistance contre le régime sioniste », s’est-il félicité.
Commandant du CGRI : l'Ayatollah Khamenei a dirigé avec succès l'Iran au milieu des sanctions et des séditions
Selon le commandant en chef du CGRI, le Leader de la Révolution islamique a géré avec succès le pays au milieu des sanctions économiques et des séditions ces quatre dernières décennies.
Le général de division Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a déclaré samedi lors de l'Assemblée suprême des commandants et responsables du CGRI : « La gestion et les conseils intelligents et pleins de tact de l'Ayatollah Khamenei ont aidé l'Iran islamique à surmonter les sanctions, les menaces, les pressions économiques, les séditions majeures et la guerre des nerfs. »
Il a également apprécié la position du Leader de la Révolution face aux arrogants et aux ennemis.
L'Ayatollah Khamenei, a-t-il ajouté, a renforcé l'esprit du jihad [combat] (effort pour l'amour de Dieu) parmi les musulmans du monde entier.
« A la différence du front de la Résistance, les ennemis sont en déclin »
Le général Salami a également souligné que les ennemis se sont affaiblis alors que l'Iran et l'axe de la Résistance se sont renforcés au cours des 45 dernières années.
« Aujourd'hui, les États-Unis sont plus en déclin que jamais et l'ennemi est au comble de sa faiblesse", a-t-il déclaré, avant de poursuivre : "Israël est également plus faible qu'en 1967, alors que le Hezbollah se révèle plus fort avec des équipements et des outils plus performants. »
« La Révolution islamique et l'axe de la Résistance ont pris le dessus sur les États-Unis, l'usurpateur qu'est Israël et leurs alliés dans la région. Cela a été possible grâce à la sagesse et au discernement du Leader de la Révolution Islamique ainsi qu'aux efforts et à la persévérance de l'Ummah Islamique. »
Le commandant en chef du CGRI a également déclaré que l'Ayatollah Khamenei avait placé les États-Unis dans « une impasse stratégique », arguant que l'ennemi sait qu'il sera vaincu avec ou sans sanctions contre l'Iran.
Washington a imposé de sévères sanctions économiques à Téhéran en mai 2018 après son retrait unilatéral de l'accord nucléaire de 2015, également connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC).
En réponse à la campagne américaine de « pression maximale », la République islamique a adopté la politique de « résistance maximale » pour surmonter les effets des sanctions illégales par l'autosuffisance.
Dans une autre partie de son discours, le général de division Salami a apprécié la « brillante performance » du CGRI depuis sa création après la Révolution islamique de 1979.
Dans un discours prononcé jeudi 17 août, l'Ayatollah Khamenei a salué le CGRI comme « la plus grande force antiterroriste au monde », capable d'accomplir des tâches que de nombreuses grandes armées du monde sont incapables d'accomplir.
Qu'y a-t-il derrière la manœuvre de missiles de la Résistance palestinienne ?
La Résistance palestinienne dans la bande de Gaza a procédé à un test de missile dans le cadre du développement de ses capacités militaires.
Dans la matinée de dimanche 20 août, la Résistance palestinienne dans la bande de Gaza a procédé à un test de missile dans le cadre du développement de ses capacités militaires.
Le correspondant de l’agence de presse palestinienne Shehab a rapporté que la Résistance avait lancé un missile expérimental vers la mer depuis le sud de la bande de Gaza dans le cadre du renforcement de ses capacités militaires et de l’augmentation de sa précision.
La Résistance palestinienne répète périodiquement ses essais de missiles vers la mer, dans le cadre d’augmenter son pouvoir de dissuasion et de ses préparatifs à une éventuelle confrontation à venir avec l’occupation israélienne.
Les futures manœuvres militaires de Séoul et Washington visées par des hackers nord-coréens
Des hackers nord-coréens ont mené une attaque contre le personnel sud-coréen des prochaines manœuvres militaires conjointes entre la Corée du Sud et les États-Unis, qui consistent à simuler la guerre contre la Corée du Nord, selon la police provinciale de Gyeonggi Nambu.
La Corée du Sud et les États-Unis doivent lancer lundi Ulchi Freedom Shield, des exercices militaires conjoints censés durer jusqu’au 31 août face à la « menace croissante » incarnée par la Corée du Nord.
« L’enquête policière confirme qu’un groupe de hackers nord-coréens est responsable de l’attaque », a affirmé la police, précisant qu’aucune donnée militaire n’avait été volée.
Pyongyang s’oppose à de tels exercices et affirme que ces exercices préparent une attaque contre la Corée du Nord.
Israël : des dizaines de milliers d'Israéliens protestent contre la réforme judiciaire pour la 33e semaine consécutive
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues des territoires occupés de la Palestine pour la 33e semaine consécutive en guise de protestation contre les politiques du cabinet d’extrême droite israélien, dont le soi-disant plan de refonte judiciaire.
Des rassemblements ont également eu lieu à Qods, où des manifestants se sont rassemblés devant les résidences du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et dans la ville de Haïfa, dans le nord des territoires occupés de la Palestine.
Des dizaines d’autres endroits ont été également le théâtre de manifestations contre le cabinet extrémiste israélien.
Les manifestations sont un événement hebdomadaire fixe depuis janvier, lorsque Netanyahu a annoncé le plan de refonte, qui vise à priver la Cour suprême du régime sioniste de la capacité d'invalider les décisions prises par les hommes politiques.
Quant aux rassemblements de samedi, le quotidien israélien Haaretz a écrit : « Ces manifestations ont eu lieu dans l'ombre de la crise entre l'armée israélienne et le gouvernement ».
Plus de 10 000 soldats de réserve israéliens, dont des membres de l'unité de renseignement d'élite 8200 et des pilotes de l'armée de l'air, ont déclaré qu'ils ne se présenteraient plus au travail sur une base volontaire pour protester contre l'insistance du cabinet à aller de l'avant avec le plan de refonte.
À Haïfa, Danny Yatom, l'ancien chef de l'agence d'espionnage israélienne du Mossad, s'est adressé à un rassemblement, affirmant que le plan de refonte a fourni l'occasion aux « extrémistes messianiques d'actualiser leur racisme et aux ultra-orthodoxes de tirer parti d'une exemption de conscription militaire » et plus d'argent ».
Netanyahu, a-t-il dit, voulait qu'on se souvienne de lui « comme le défenseur d'Israël, mais on se souviendra de lui comme du destructeur ».
S'adressant à une autre manifestation dans la ville, le chef de l'opposition Yaïr Lapid a déclaré aux participants que le cabinet israélien « déteste la vérité. Il ne veut pas l'entendre, mais il n'aura pas le choix ».
« ... le problème, c'est la compétence de Netanyahu. Le problème, c'est qu'ils nous détruisent de l'intérieur », a-t-il ajouté.
Les protestations ont pris de l'ampleur depuis fin juillet, lorsque la Knesset (Parlement) a adopté le premier projet de loi du plan de refonte, qui restreignait la capacité de la Cour suprême à déclarer les décisions du cabinet « déraisonnables ».
Le 12 septembre, le tribunal doit entendre des requêtes visant à annuler le projet de loi qui a été approuvé par la Knesset. Le cabinet cherche cependant à reporter la date, selon les médias.
Coup d'Etat au Niger : Niamey ouvert au dialogue, prêt à se défendre si besoin
Le leader du coup d'État nigérien a déclaré que le pays était ouvert au dialogue pour éviter un conflit avec le principal bloc régional d'Afrique de l'Ouest, avertissant qu'en même temps, il était prêt à se défendre si nécessaire.
Samedi soir, le général Abdourahamane Tiani est intervenu lors d'une allocution télévisée adressée à la nation, déclarant que ni les militaires ni le peuple nigérien ne veulent la guerre et restent ouverts au dialogue, avertissant toutefois que si une agression quelconque venait à être entreprise ce ne serait pas une partie de plaisir comme certains s'imaginent.
« La CEDEAO se prépare à attaquer le Niger en se servant d’une armée d'occupation en collaboration avec une armée étrangère », a déclaré Tiani sans préciser de quel pays il s'agissait.
Trump se présentera volontairement en prison la semaine prochaine (CNN)
L'ancien président américain Donald Trump comparaîtra volontairement à la prison du comté de Fulton dans l'État de Géorgie à la fin de la semaine prochaine – jeudi ou vendredi. Ceci est rapporté par CNN en référence à une source de haut rang dans les forces de l'ordre.
Auparavant, Trump et 18 de ses alliés avaient été accusés d'avoir tenté d'annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en Géorgie.
Selon les instructions du parquet, l'accusé peut se rendre volontairement jusqu'au 25 août.
Selon ABC News, à cette date, les avocats de Trump négocieront avec le bureau du procureur de district au sujet de l'introduction d'une caution.
Si l'accord de cautionnement n'est pas approuvé par le juge, Trump sera laissé en prison. Le shérif du comté de Fulton avait précédemment déclaré qu'il avait l'intention de traiter avec Trump et ses associés de la même manière qu'avec les autres accusés.
Cela signifie qu'ils peuvent être photographiés et relevés d'empreintes digitales.
Quatre affaires pénales ont déjà été ouvertes contre Trump, sur lesquelles 91 accusations ont été portées contre lui.
En plus de Fulton, Trump a été accusé de manipulation illégale de documents secrets, de tentative de falsification des résultats des élections et de dépenses illégales de fonds collectés pour la campagne présidentielle.
Le 15 août, le jury de la Cour suprême de Géorgie a accusé Trump et ses conseillers d'avoir tenté d'annuler les résultats des élections de 2020 et sa défaite face à Joe Biden.
L’acte d’accusation de 98 pages, porté par la procureure du comté de Fulton, Fani Willis, concerne 19 accusés et comporte 41 chefs d’inculpation au total.
Tous les accusés ont été inculpés d’association de malfaiteur et encourent une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.
Mark Meadows, ancien secrétaire général de Trump à la Maison Blanche, et les avocats Rudy Giuliani et John Eastman figurent parmi les accusés. « Plutôt que de respecter la procédure légale de contestation des élections en Géorgie, les accusés se sont engagés dans une entreprise criminelle d’association de malfaiteur visant à renverser le résultat de l’élection présidentielle en Géorgie », a déclaré Fani Willis lors d’une conférence de presse.
L’acte d’accusation cite un certain nombre d’infractions que Donald Trump ou ses associés auraient commises entre le 3 novembre 2020, date de l’élection, et septembre 2022, notamment en déclarant faussement à des élus qu’il y avait eu fraude électorale et en incitant les fonctionnaires de l’État à modifier les résultats.
L’accusation affirme que les accusés ont tenté de subvertir le processus électoral américain en soumettant de fausses listes de grands électeurs, c’est-à-dire des personnes qui composent le collège électoral chargé d’élire le président et le vice-président.
Donald Trump et les autres accusés ont jusqu’au vendredi 25 août pour se présenter devant le tribunal d’Atlanta.
Donald Trump est impliqué dans quatre affaires pénales. Depuis le début de l’année, il y a d’abord eu « l’affaire des paiements suspects », versés lors de la campagne présidentielle de 2016 à une actrice de films X, Stormy Daniels, pour qu’elle taise une éventuelle liaison survenue en 2006. Donald Trump a été inculpé par la justice de l’État de New York.
Puis il y a eu « l’affaire des documents classifiés » devant un tribunal fédéral de Miami, dans laquelle on reproche à l’ancien président des États-Unis d’avoir emporté des boîtes entières de documents en quittant la Maison Blanche, de les conserver dans sa luxueuse résidence Mar-a-Lago, en Floride, et d’avoir refusé de les remettre aux archives nationales. Donald Trump est visé pour 32 chefs d’accusation, en lien avec la « rétention d’informations relevant de la défense nationale ».
Ensuite, Donald Trump a été inculpé le 1er août devant le tribunal fédéral de Washington de « complot à l’encontre de l’État américain », « d’entrave à une procédure officielle » et « d’atteinte aux droits électoraux », en lien avec les événements survenus à l’issue de l’élection présidentielle de 2020 et ayant culminé avec l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
Sur fond de poursuites pénales, Trump poursuit sa campagne électorale pour participer aux élections présidentielles américaines de 2024.
Pour contrer le complot de Washington les Hachd al-Chaabi sont déployés à la frontière
Une source de sécurité irakienne a fait état du déploiement massif des Hachd al-Chaabi dans l'ouest de la province d'al-Anbar et à la frontière avec la Syrie afin d'empêcher les terroristes de Daech de s’infiltrer en Irak en cas d'opération américaine en Syrie.
Selon le rapport de l'agence de presse Fars, une source de sécurité irakienne a annoncé que les forces de mobilisation populaire Hachd al-Chaabi ont été largement déployées dans l'ouest de la province d'al-Anbar et la bande frontalière avec la Syrie.
Dernièrement, les forces américaines ont entrepris des actions plus que douteuses en déplaçant des éléments terroristes de Daech et en déployant du matériel militaire lourd aux frontières entre l'Irak et la Syrie. Les Hachd al-Chaabi réagissent ainsi à l'éventualité d'un complot américain dans les zones frontalières communes à la Syrie et à l'Irak.
Ces mesures font partie de la stratégie des commandants des forces de mobilisation populaire pour réduire au minimum les failles de sécurité aux frontières de l'Irak avec la Syrie et empêcher l'infiltration d'éléments terroristes de Daech en cas d'attaques américaines depuis le point de passage d'al-Qaim à Al-Anbar vers la Syrie, a déclaré à Al-Maalouma cette source de sécurité irakienne.
Cisjordanie: deux colons tués dans une fusillade à Huwara
Les médias israéliens ont fait état ce samedi après-midi d’une fusillade dans la région de Huwara au nord de la Cisjordanie.
Des sources israéliennes ont d'abord rapporté que 2 colons avaient été grièvement blessés dans cette opération et que les forces de secours avaient été immédiatement dépêchées sur place.
Quelques minutes plus tard, le porte-parole de l'armée israélienne a confirmé les blessures des deux personnes mentionnées déclarant que les détails de cette fusillade faisaient l'objet d'une enquête.
Au même moment, l'armée israélienne a annoncé que l'auteur ou les auteurs de la fusillade avaient quitté les lieux après avoir tiré sur les colons. Un grand nombre de forces de l'armée israélienne ont alors bloqué les rues menant au site de l'opération et interdit l'accès à la population.
Golfe Persique : la marine US s'oblige à respecter le droit maritime de l'Iran (CGRI)
Selon le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), l'US Navy ne respectait pas à une certaine période les règles relatives aux voies navigables au sud de l'Iran, mais aujourd'hui, il se voit dans l'obligation de prendre en compte les avertissements de la marine du CGRI.
Lors de la 24e Assemblée suprême des commandants et officiels du CGRI, le contre-amiral Tangsiri a insisté sur la capacité militaire des forces armées du CGRI à atteindre l'autosuffisance en équipement de défense.