تقي زاده

تقي زاده

lundi, 17 mars 2025 21:25

Le mois de Ramadan dans le Coran

Le mot « Ramadan » est utilisé une seule fois dans le Coran, au verset 185 de la sourate Al-Baqarah, et est le mois de la révélation du Coran.
 

«شَهْرُ رَمَضَانَ الَّذِي أُنْزِلَ فِيهِ الْقُرْآنُ هُدًى لِلنَّاسِ وَبَيِّنَاتٍ مِنَ الْهُدَى وَالْفُرْقَانِ  فَمَنْ شَهِدَ مِنْكُمُ الشَّهْرَ فَلْيَصُمْهُ  وَمَنْ كَانَ مَرِيضًا أَوْ عَلَى سَفَرٍ فَعِدَّةٌ مِنْ أَيَّامٍ أُخَرَ يُرِيدُ اللَّهُ بِكُمُ الْيُسْرَ وَلَا يُرِيدُ بِكُمُ الْعُسْرَ وَلِتُكْمِلُوا الْعِدَّةَ وَلِتُكَبِّرُوا اللَّهَ عَلَى مَا هَدَاكُمْ وَلَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ»

« (Ces jours sont) le mois de Ramadân au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc, quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres jours. -Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants !» 

Selon le verset 185 de la sourate Al-Baqarah, le mois de Ramadan est le mois au cours duquel le Coran a été révélé, et lorsque ce mois arrive, le jeûne devient obligatoire pour toute personne ayant atteint l'âge des obligations religieuses.

Il existe différents avis sur la façon dont le Coran a été révélé au cours du mois de Ramadan. Certains considèrent que la révélation du Coran dans ce mois, a été une révélation intégrale à Bayt al-Ma'mor, ou lors de la nuit de Qadr, dans le ciel du monde, qui a ensuite été progressivement révélée au Prophète (psl).

Selon une autre interprétation, le début de la révélation du Coran remonte au mois de Ramadan, pendant la nuit de Qadr, car selon le verset 185 de la sourate al-Baqara, tous les gens qui en ont le devoir, doivent jeûner pendant ce mois.

Bien que le mot Ramadan soit utilisé une seule fois dans le Coran, le jeûne est mentionné dans plusieurs versets :

«يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا كُتِبَ عَلَيْكُمُ الصِّيَامُ كَمَا كُتِبَ عَلَى الَّذِينَ مِنْ قَبْلِكُمْ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ»

« Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété » (Coran 2 :183)

Le Coran explique les règles du jeûne et ajoute que ces règles ne concernent pas exclusivement les musulmans, et qu'elles étaient obligatoires dans les nations précédentes.

Puis le verset 184 explique les règles du jeûne :

«أَيَّامًا مَعْدُودَاتٍ فَمَنْ كَانَ مِنْكُمْ مَرِيضًا أَوْ عَلَى سَفَرٍ فَعِدَّةٌ مِنْ أَيَّامٍ أُخَرَ وَعَلَى الَّذِينَ يُطِيقُونَهُ فِدْيَةٌ طَعَامُ مِسْكِينٍ فَمَنْ تَطَوَّعَ خَيْرًا فَهُوَ خَيْرٌ لَهُ وَأَنْ تَصُومُوا خَيْرٌ لَكُمْ إِنْ كُنْتُمْ تَعْلَمُونَ»

« Pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu'(avec grande difficulté), il y a une compensation: nourrir un pauvre. Et si quelqu'un fait plus de son propre gré, c'est pour lui mais il est mieux pour vous de jeûner si vous saviez ! »

Trois groupes sont dispensés du jeûne, les malades, les voyageurs et les personnes âgées. Les premiers et deuxièmes groupes doivent jeûner après avoir retrouvé la santé ou terminé le voyage, mais le troisième groupe doit payer une expiation pour le jeûne, de 750 grammes de blé ou quelque chose d’équivalant.

 
https://iqna.ir/fr/news/3487898/le-mois-de-ramadan-dans-le-coran
 
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Le mois de Ramadan est un moment de dévotion et de rapprochement avec Allah, et cela est magnifiquement illustré par le verset 186 de la sourate Al-Baqara (La Vache). Le verset dit :

**"Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi, alors Je suis tout proche : Je réponds à l'appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu'ils répondent donc à Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés."** (Sourate Al-Baqara, 2:186)

Ce verset souligne l'importance du mois de Ramadan comme un temps de proximité avec Allah, de prière et de foi. Pendant le Ramadan, les musulmans sont encouragés à intensifier leurs prières, à jeûner, à lire le Coran, et à faire des actes de bonté pour renforcer leur connexion spirituelle avec Allah.

Par Ghadir Khumm

Un sommet de la Ligue arabe s'est tenu au Caire le mardi 4 mars, aboutissant à l'adoption d'une initiative dirigée par l'Égypte pour la reconstruction de la bande de Gaza, dévastée par la guerre, comme l'a annoncé le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi dans son discours de clôture.

Le plan d’après-guerre, qui propose un financement de 53 milliards de dollars, vise à faire face aux destructions massives à Gaza résultant de la guerre génocidaire israélienne soutenue par les États-Unis depuis octobre 2023. Cependant, au-delà de ses objectifs déclarés, le sommet a mis en évidence des contradictions politiques plus profondes au sein des dirigeants arabes.

Il convient de noter que la présence de personnalités telles qu'Abou Mohammed al-Jolani, ancien chef d'Al-Qaïda en Irak et fondateur du Front al-Nosra (filiale syrienne d'Al-Qaïda), qui a également collaboré avec Abou Bakr al-Baghdadi, chef de Daech, aurait dû susciter d'importantes inquiétudes quant à la composition du sommet et à ses programmes sous-jacents.

Par ailleurs, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne – une entité largement critiquée pour sa collaboration avec l’occupation sioniste dans la répression et l’arrestation des Palestiniens, notamment en Cisjordanie occupée – faisait partie des participants.

Bien qu’officiellement présenté comme un forum pour la reconstruction palestinienne, ce sommet de grande envergure reflète les manquements moraux et politiques des dirigeants arabes dans leur ensemble.

Bon nombre de ces États qui étaient représentés au sommet du Caire se sont non seulement abstenus de soutenir le peuple palestinien pendant la guerre génocidaire de 2023-2024 à Gaza, mais ont également cherché activement à normaliser leurs relations avec l’entité coloniale occupante.

Cette contradiction devrait soulever des questions cruciales sur la sincérité et l’efficacité du plan de reconstruction proposé pour Gaza, en particulier à la lumière de leurs engagements diplomatiques et économiques en cours avec l’entité même responsable de la destruction de Gaza.

C’est un acte hypocrite et performatif que de s’asseoir dans une pièce non seulement avec les États arabes – qui sont restés passifs pendant le génocide à Gaza – mais aussi avec le Syrien Abou Mohammad al-Jolani (aujourd’hui connu sous le nom d’Ahmed al-Sharaa), une personnalité qui s’est autoproclamée leader de la Syrie.

Sous son autorité, Maher Marwan, nouveau gouverneur de Damas, a déclaré dans une interview diffusée le 27 décembre que les nouveaux dirigeants syriens cherchaient à établir des liens cordiaux avec Israël, déclarant : « Nous voulons la paix et nous ne pouvons pas être un adversaire d'Israël. »

Il s’agit d’une rupture radicale avec l’ère de Bachar el-Assad, sous le règne duquel aucune négociation de paix avec Israël n’avait jamais eu lieu. Cependant, avec l’ascension d’al-Jolani – rendue possible par son rôle d’atout auprès des États-Unis, d’Israël, de la Turquie et du Qatar – ces efforts de normalisation semblent correspondre à la fois à ses ambitions personnelles et aux intérêts de ces puissances étrangères.

En tant que chef du groupe armé Hayat Tahrir al-Cham (HTC), al-Jolani prétend être à la tête d'un mouvement syrien de libération. Sous son règne, la Syrie a pourtant connu de nombreux massacres, visant notamment au nettoyage ethnique des communautés chiites, alaouites et chrétiennes, révélant les profondes contradictions et la nature violente de son prétendu leadership.

Le sommet arabe de 2025 a également été marqué par des trahisons à plusieurs niveaux, notamment avec la présence du président libanais Joseph Aoun. Ce sommet était son premier rassemblement régional depuis sa prise de fonctions en janvier.

Aoun et Jolani ont été vus assis l'un à côté de l'autre, un spectacle qui non seulement constitue un manque de respect envers les innombrables martyrs que le Liban a offerts pour les causes palestinienne et libanaise, mais reflète également une trahison sourde.

Un président libanais, censé représenter le peuple libanais, siège parmi des dirigeants qui considèrent ouvertement le mouvement de résistance libanais Hezbollah comme une menace, tout en légitimant simultanément la présence du HTC, un groupe responsable du massacre de civils syriens.

HTC s’est même engagé dans des affrontements armés avec l’armée libanaise le long de la frontière libano-syrienne, ce qui rend cette démonstration d’autant plus honteuse et contradictoire.

L'issue de cette relation reste incertaine et ne pourra être évaluée qu'en fonction des évolutions concrètes sur le terrain. Avec l'avancée d'Israël en territoire syrien, les attaques continues de l'armée israélienne dans le sud du Liban et l'agression continue en Cisjordanie occupée, la situation pourrait soit se transformer en un spectacle de théâtre politique entre les Joulanis syriens et le Liban, soit conduire à des changements plus importants.

Mais en fin de compte, le facteur décisif sera le Hezbollah et la manière dont le mouvement de résistance choisira de réagir. Ces pourparlers ont également pour but délibéré d'affaiblir le rôle de l'Iran dans l'aide financière au Hezbollah, un objectif que l'ennemi israélien cherche à atteindre par le biais d'intermédiaires tels qu’al- Jolani et Mahmoud Abbas.

Malgré ces efforts, les groupes de résistance palestiniens, dont le Hamas et le Jihad islamique de la Palestine (JIP), ont ouvertement exprimé leur gratitude pour l’immense soutien de l’Iran.

De même, le Hezbollah bénéficie largement de l'aide iranienne, même si l'Iran ne joue aucun rôle dans la direction du Hezbollah ni dans l'exécution de ses stratégies. Ces groupes de résistance opèrent de manière indépendante mais se coordonnent également lorsque cela est nécessaire.

L'allégation selon laquelle le Hezbollah agit comme une simple extension des intérêts stratégiques de l'Iran est une déformation délibérée des faits, construite pour encadrer le groupe de résistance sous un prétexte iranien. Cette affirmation déforme non seulement l'indépendance du Hezbollah dans ses prises de décision, mais sert également d'outil rhétorique pour délégitimer son rôle dans les mouvements de résistance régionaux.

Le martyr Sayyed Hassan Nasrallah a déclaré à plusieurs reprises que le Hezbollah élaborait ses propres politiques et décisions stratégiques sans diktats extérieurs. La persistance de ce discours est profondément enracinée dans une rhétorique islamophobe et anti-chiite, déployée stratégiquement pour affaiblir les populations musulmanes qui ont fermement soutenu la cause palestinienne.

Au-delà de ses implications idéologiques, ce discours fonctionne également comme un mécanisme de coercition géopolitique, intensifiant les pressions extérieures sur le Hezbollah à un moment où l’organisation est confrontée à des défis croissants sur de multiples fronts adverses.

En outre, ce récit sert directement les intérêts de personnalités telles qu’al-Jolani, car le Hezbollah reste une force essentielle empêchant la consolidation à grande échelle de puissances hostiles au Liban et à Damas, en particulier dans la capitale syrienne, où le sanctuaire de la vénérable Zainab (bénie soit-elle) se trouve et qui revêt une signification religieuse.

L’objectif plus large derrière ce récit fabriqué n’est pas seulement d’isoler le Hezbollah, mais de remodeler la dynamique du pouvoir dans la région en facilitant l’empiètement d’acteurs alignés sur les intérêts occidentaux et israéliens.

L’armée syrienne a combattu avec courage pendant la guerre de 2011, endurant plus d’une décennie de guerre contre des groupes soutenus par Israël, dont Al-Qaïda et Daech. La plupart des combattants qui ont rejoint cette bataille étaient des Libanais du Hezbollah, motivés à la fois par leur devoir de défendre la terre et par leur obligation religieuse de protéger le sanctuaire de la vénérable Zainab (bénie soit-elle) à Damas.

Le point le plus important à retenir de ce sommet de la Ligue arabe est qu’il n’était pas seulement rempli de dirigeants arabes hypocrites, mais aussi d’individus qui, malgré leur identité religieuse, n’ont pas réussi à respecter les principes islamiques et moraux les plus fondamentaux.

Pendant plus d’un an et demi, les enfants de Gaza ont demandé de l’aide – non seulement pour la fin de la guerre, mais aussi pour une aide essentielle, notamment de la nourriture et de l’eau.

L’Égypte a cependant refusé d’ouvrir la frontière de Rafah et de nombreux gouvernements arabes sont restés indifférents, poussés par la cupidité et l’intérêt personnel. En revanche, les dirigeants du Yémen, du Hezbollah, de l’Irak et de l’Iran ont pris des mesures, le Hezbollah étant notamment le premier mouvement de résistance arabe à entrer en guerre le 8 octobre 2023, sans aucune demande formelle en ce sens, comme l’a confirmé le Hamas.

La Syrie a joué un rôle crucial dans l'Axe de la Résistance, notamment par son soutien matériel, qui a largement contribué à l'armement du Hezbollah et du Hamas. Mais aujourd'hui, non seulement la majorité des bases militaires syriennes ont été bombardées par l'ennemi sioniste, mais le pays lui-même est en train de subir un processus de démilitarisation complète, et ce alors que cette agression se poursuit sans que personne ne la conteste, avec l'autorisation d’al-Jolani.

Des centaines de Libanais sont tombés en martyrs en combattant Daech et ses groupes dissidents en Syrie, empêchant le Liban de tomber sous le contrôle des fanatiques terroristes.

À la lumière de ces événements, le sommet arabe auquel nous avons assisté n'a pas seulement été une honte, mais un acte de trahison extrême. Pendant ce temps, la Syrie est devenue une terre de massacres, de violence des gangs et de pillages de maisons.

Ce sommet a non seulement mis en évidence les profondes fractures au sein des dirigeants arabes et musulmans, mais a également rappelé que si les hommes de la Résistance continuent de faire des sacrifices, ceux qui sont complices de la trahison ouvrent la voie à davantage d’occupation et de destruction, qui rencontreront sans aucun doute une résistance plus grande.

Ghadir Khumm est une étudiante universitaire au Canada qui poursuit une maîtrise en études postcoloniales tout en consacrant son temps aux relations internationales.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi affirme que la forte présence de la marine iranienne aux 7e exercices navals multinationaux Ceinture de sécurité maritime-2025 traduit son autorité dans les eaux internationales.

Le chef de la diplomatie iranienne a félicité mardi le contre-amiral Shahram Irani, commandant de la marine de l'armée iranienne, à l'occasion des exercices navals Ceinture de sécurité-2025 lancés plus tôt dans la journée. « Ces exercices montrent clairement la puissance et l'autorité de la marine sur la scène maritime internationale. »

« La sécurité et le développement maritime nécessitent une présence et une activité autoritaires dans la vaste étendue des mers et les exercices conjoints de la Ceinture de sécurité-2025 démontrent l’autorité de la marine iranienne sur les scènes internationales », a également reconnu Araghchi dans son message.

Le chef de la diplomatie iranienne a ensuite souligné la ferme détermination de l'Iran à maintenir et à renforcer la sécurité des régions stratégiques et importantes du golfe Persique, du détroit d'Hormuz, de la mer d'Oman et au-delà. « Les exercices en cours mettent en scène cette ferme volonté et détermination », ce qui ne passera pas inaperçu aux yeux des observateurs à travers le monde.

 

Le Yémen annonce la reprise des opérations militaires ciblant les navires israéliens dans les zones maritimes clés au large de ses côtes, suite à l'expiration du délai accordé au régime israélien pour rouvrir les points de passage de la bande de Gaza et autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire vers le territoire palestinien ravagé par la guerre.

Les forces armées yéménites ont annoncé ce mercredi 12 mars la reprise des frappes, conformément au décret d'Abdul-Malik al-Houthi, chef du mouvement de résistance Ansarallah.

Le chef d'Ansarallah avait donné quatre jours au régime israélien pour ouvrir les points de passage qu'il a fermés afin de contraindre le Hamas, mouvement de résistance basé à Gaza, à libérer les derniers captifs sionistes qu'il détient dans la bande côtière.

 

Des Palestiniens affirment que des colons israéliens armés ont volé des centaines de moutons à une communauté bédouine en Cisjordanie occupée.

Selon des témoins oculaires, des colons israéliens ont volé environ 1 500 moutons et chèvres dans un village proche de la communauté d'Ein al-Auja, située au nord de la ville antique d'Ariha, dans la vallée du Jourdain, après avoir accusé les Bédouins de vol.

Le vol, qui a eu lieu vendredi vers 21h00 (19h00 GMT), a commencé lorsque des colons israéliens ont conduit certains de leurs moutons dans la communauté bédouine et ont appelé la police.

Ils ont ensuite pénétré dans les maisons des habitants et ont sorti des centaines de moutons et de chèvres des enclos sous le regard attentif de la police et des soldats du régime, ont déclaré les Bédouins.

« C'était le plus gros incident jamais vu », a déclaré un habitant de la communauté, ajoutant que 70 moutons lui avaient été volés lors de l'attaque des colons.

« Le but de ces attaques est de vider la zone de ses habitants », a déclaré un autre Palestinien. « C'est notre seul moyen de subsistance. »

 

Le ministre israélien de la Guerre a déclaré que les troupes du régime, qui ont pris le contrôle d'une « zone tampon » à l'intérieur du plateau stratégique occupé du Golan après la chute de Bachar al-Assad, y resteront indéfiniment.

Israël continue d'occuper des territoires syriens au-delà du plateau du Golan, notamment le côté syrien du mont Hermon à seulement 20 kilomètres de Damas, qu'il a occupé quelques jours après la chute dramatique de la capitale aux mains de l'ancien chef d'Al-Qaïda en Syrie, Abou Mohammed al-Jolani. 

« Chaque matin, quand al-Jolani ouvrira les yeux au palais présidentiel de Damas, il verra les forces israéliennes l'observer depuis le sommet du Hermon, et se souviendra que nous sommes ici et dans toute la zone de sécurité du sud de la Syrie, pour protéger les habitants du Golan et de la Galilée contre toutes ses menaces et celles de ses… amis », a déclaré Israel Katz lors d'une visite à un nouvel avant-poste militaire israélien sur la montagne mardi.

Le mont Hermon, connu sous le nom de Jabal al-Shaykh en arabe, est une immense chaîne de montagnes enneigées surplombant la frontière entre la Syrie et le Liban.

Il surplombe la campagne de Damas ainsi que les hauteurs du Golan occupées par Israël pendant la guerre des Six Jours de 1967.

 

La Commission européenne a déclaré ce mercredi 12 mars qu’en réponse aux taxes américaines sur l’acier et l’aluminium, le continent vert imposera à partir du mois prochain des contre-tarifs sur 26 milliards d’euro (28.33 milliards de dollars) de marchandises en provenance des États-Unis.

La Commission européenne a souligné dans un communiqué que la suspension actuelle des tarifs sur les produits américains prendra fin le 1er avril et qu’elle présenterait d’ici la mi-avril de nouvelles contre-mesures visant les marchandises américaines.

Après son retour à la Maison Blanche, le président américains, Donald Trump, a déclenché une nouvelle guerre tarifaire contre ses alliés de longue date dont le Canada et l’Europe.

Trump a surtaxé de 25% l’acier et l’aluminium en provenance de l’Europe, depuis les premières heures de ce mercredi.

 

Le représentant spécial du ministre iranien des Affaires étrangères pour la Syrie, Mohammad Reza Raouf Sheibani, a exprimé sa profonde préoccupation quant aux atrocités commises contre des victimes innocentes appartenant à diverses minorités en Syrie. Il a souligné que l’Iran considérait que l’insécurité et l’instabilité qui règnent dans le pays servent les intérêts du régime sioniste.

En se référant aux récents événements tragiques survenus en Syrie, Sheibani a partagé sur son compte officiel sur le réseau de médias sociaux X que la montée de la violence et le nombre alarmant de meurtres d’innocents, en particulier dans les régions côtières, sont d’une gravité inacceptable.

Cette situation, selon lui, nécessite une attention urgente et une réponse appropriée de la part de la communauté internationale.

Il a également insisté sur le fait que toute forme de violence et de meurtre visant des innocents doit être condamnée avec la plus grande fermeté, et que les responsables de ces actes odieux doivent être traduits en justice.

 

Le porte-parole de l’exercice naval conjoint à grande échelle « Ceinture de sécurité-2025 » a déclaré que les unités participantes de la République islamique d’Iran, de la Russie et de la Chine ont mené avec succès des opérations de tir de jour et de nuit contre des cibles aériennes au cours de l’exercice dans la partie nord de l’océan Indien.

Mardi 11 mars, le contre-amiral Mostafa Tajeddini a déclaré : « Les opérations de tir de jour comme de nuit contre des cibles aériennes nécessitent une coordination et des instructions détaillées. Le scénario de l’exercice a été élaboré et se déroule après des échanges de vues tactiques entre les forces navales iraniennes -composées de la marine de la République islamique d’Iran et des forces navales du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI)- et leurs homologues chinoises et russes. »

Il a ajouté que l’exercice militaire naval « Ceinture de sécurité-2025 » est différent de ses éditions précédentes de par le nombre d’unités et de pays participants, et la large participation d’unités aéroportées, d’hélicoptères et d’avions à voilure fixe en profondeur de la zone d’exercice.

Plus tôt, le contre-amiral Tajeddini avait déclaré que l’objectif principal des exercices Security Belt-2025 était de renforcer la sécurité maritime à la pointe nord de l’océan indien et d’accroître les interactions maritimes tripartites entre l’Iran, la Russie et la Chine afin d’élever le niveau de coopération, de formation aux compétences et de partage d’expériences.

 

Les frappes aériennes israéliennes ont coûté la vie à six Palestiniens dans la bande de Gaza.

Une frappe près du corridor stratégique de Netzarim, dans le centre de Gaza, a tué cinq personnes mardi 11 mars, quelques heures après qu’une femme a été tuée près de la ville de Rafah, dans le sud du territoire assiégé.

Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué dans son dernier rapport que les hôpitaux ont reçu au moins 14 blessés en 24 heures. Les secouristes ont également récupéré 32 corps sous les décombres, a indiqué le ministère.