تقي زاده

تقي زاده

À quoi rime cette visite à l'improviste du président Assad au Kremlin qui a royalement surpris les analystes, une visite où le président russe a tenu d'abord à féliciter son homologue syrien pour son anniversaire, signe que les liens mutuels Assad-Poutine sont plus que protocolaires, puis à lui présenter ses vœux cette fois à l'occasion de sa réélection qui « témoigne de la confiance renouvelée des Syriens envers leur président » et enfin à dénoncer « ces terroristes et ces forces étrangères qui occupent sans mandat de l'ONU ni le feu vert de Damas les parties entières de la Syrie » et « qu'elles empêchent de la sorte la mise sur les rails de la reconstruction du pays »? Un premier niveau d'analyse se concentrerait évidemment sur ce qui risque de se dérouler en Syrie post-reprise de Deraa, cette province stratégique que les accords russes de 2018 Russie-Israël-USA avaient rendue plus ou moins sûre pour les agents « syriens » d’Israël avant que la Russie de 2021 en retire son soutien et ce, en soutien évidemment à l'armée syrienne mais aussi et surtout à la Résistance avec qui Moscou commence réellement à envisager une « alliance ». Revenant sur la récente visite de Lapid, MAE israélien à Moscou et son point de presse très particulier avec Lavrov, où il s'était emporter par un coup de colère quand un journaliste russe lui avait posé la question suivante : « Allez-vous négocier avec Assad la restitution du Golan ? »

Cette « Task Force 59 » que la Ve flotte US dit vouloir créer à Bahreïn, histoire, comme le confirme le site Air Cosmos, « de faire face à l'Iran et à ses alliés » aura forte à faire. D'abord il y a trop de flou puis c'est trop expérimentale : « La 5ème flotte américaine va lancer la Task Force 59 regroupant plusieurs capacités différentes de drones (aériens, sous-marins ) qui se consacrera exclusivement à l’Iran. Les représentants de la Navy ont refusé d’indiquer quels systèmes de drones seront concernés, mais selon la presse, participeront ceux qui avaient pris part à un exercice de drones dans le Pacifique en avril dernier. D’autres informations mentionnent le drone armé MQ-1 Predator, et le Global Hawk BAMS-D de surveillance maritime stratégique. »

mercredi, 15 septembre 2021 11:42

Nouvelle explosion-incendie à Umm al-Thuoob

Une vingtaine de jours après l’incendie qui s’était déclarée près de l’aéroport de Dubaï, un autre grand incendie a éclaté dans la zone industrielle d’Umm al-Thuoob, au nord des Émirats arabes unis. 

Selon des sources émiraties, l’incendie s’est déclaré ce mardi 14 septembre à Oumm al-Qaïwaïn, près de la côte nord des Émirats. 

Le quotidien émirati d’al-Bayan réaffirme que l’incendie s’est produit dans la zone industrielle d’Umm al-Thuoob, plus précisément dans un atelier pneumatique. 

mercredi, 15 septembre 2021 11:38

L'expulsion des USA au menu des discussions?

Le président russe réitère la poursuite des coopérations entre Moscou et Téhéran en matière de lutte contre la pandémie de coronavirus. 

Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il s’était isolé pour une possible contamination au coronavirus. Il a souhaité que des préparatifs soient lancés au plus tôt possible pour que les deux présidents se réunissent. 

mercredi, 15 septembre 2021 11:36

Le scénario à la syrienne a du mal à démarrer

Le coup de Pandjchir de l'Élysée va-t-il fonctionner? Par BHL interposé la France a tenté depuis quelques semaines déjà à attiser l'antitalibanisme à Pandjchir. Ses appels effrénés lancés depuis Paris en direction de la minorité tadjike de Pandjchir à qui il recommande vivement de prendre des armes et de résister au barbarisme talib a toutefois un envers du décor l'Élysée ayant déjà amorcé le dialogue avec les "terroristes". À quoi joue la France? Au même scénario qu'en Syrie 2011 ou en Irak 2003. Il s'agit de créer une base de division ethnique et de tension permanente au nord de l'Afghanistan propre à nourrir une éternelle guerre civile.

Jean-Yves Le Drian s'est rendu à Doha d'ailleurs dans ce but : parler avec les talib tout en soutenant en sous main l'acheminement d'armes et de munitions à Pandjchir à l'effet de retarder autant que faire se peut le retour à la normale. Et ce d'autant plus que la Chine se pointe à l'horizon afghan, que la Russie est moins inquiète et que l'Iran parle de coopération avec les talibans et que l'axe US/Otan a plutôt l'air d'un dindon de la farce. 

L’Iran ne s’assoira pas à la table du dialogue nucléaire conformément aux instructions de l’Occident et des États-Unis et le nouveau gouvernement a déjà posé ses conditions ; les négociations ne doivent pas aborder un sujet autre que nucléaire, d’autant plus que les avoirs de l’Iran à l’étranger doivent être débloqués. Preuve à l’appui, le ministre iranien des Affaires étrangères a parlé lundi au téléphone avec son homologue britannique, lequel a annoncé l’engagement concret de son pays à rembourser les dettes envers l’Iran.

À ce propos, le quotidien Al-Araby al-Jadeed, publié à Londres, examine, dans un reportage, les conditions récemment posées par Téhéran pour reprendre les négociations nucléaires : « Après l’échec des négociations indirectes entre Téhéran et Washington, censées trouver une solution pour restituer l’accord nucléaire, et le gel de ces négociations, sur la demande de l’Iran, en raison du transfert du pouvoir de Hassan Rohani à Ibrahim Raïssi, aucun dialogue n’est en cours. » 

mercredi, 15 septembre 2021 11:32

Les USA retirent leur soutien armé au trône

Si les autorités saoudiennes critiquaient auparavant de manière officieuse le politique de l’Amérique de Biden à l’encontre de Riyad, ils la remettent ouvertement en question en évoquant implicitement la possibilité de remplacer Washington par Moscou dans les relations internationales de l’Arabie saoudite. Mais les analystes et observateurs politiques estiment que l’approche de l’Arabie saoudite est davantage un levier de pression contre les États-Unis, et que les deux parties finiront par se rapprocher à nouveau en raison d’intérêts mutuels et d’un besoin commun de coopération.

Un panorama des relations actuelles entre l’Arabie saoudite et les États-Unis révèle une tension sérieuse. Mais quelles sont les principales raisons de la froideur des relations, et si Riyad achète le système S-400 à la Russie, quelle sera la réponse attendue de Washington ? L’administration Biden a-t-elle abandonné ses obligations de protection de la famille royale en retirant tous ses systèmes de défense de l’Arabie saoudite ? Voici les questions auxquelles répond Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm.

Ce qui est certain c’est que les relations entre le Royaume saoudien et son allié américain vont de mal en pire et qu’au cours des deux dernières semaines, il est entré dans une phase de tension sans précédent, qui peut se transformer en représailles politiques et confrontations économiques dans les prochains mois ».

Il existe plusieurs développements documentés qui confirment cette détérioration des relations entre les deux parties qui peuvent être résumées comme suit :

Premièrement, la nouvelle administration américaine a retiré tous ses systèmes de défense antimissile, y compris le Patriot et le THAAD de l’Arabie saoudite. Ces systèmes antimissiles ont y été déployés en 2019 pour protéger les objectifs stratégiques du pays à la suite de l’attaque sans relâche au drone et au missile de la Résistance yéménite contre l’installation d’Aramco, l’épine dorsale du secteur pétrolier saoudien dans la région de Baqiq.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a prononcé ce lundi 13 septembre un discours au sujet des évolutions au Liban et dans la région. Seyyed Hassan Nasrallah s’est félicité de la création du nouveau gouvernement, appelant par la même occasion à la tenue des élections législatives à la date prévue. Nasrallah a ensuite évoqué la question de « l’envoi des pétroliers en provenance d’Iran », ce qui constitue, tout comme il l’a indiqué, le sujet principal de son discours.

Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé : « Nous avions envisagé deux destinations pour les pétroliers transportant des produits pétroliers : le Liban ou la Syrie. Pour éviter d’exposer le gouvernement libanais aux sanctions, nous avons décidé que la Syrie soit la destination à priori du pétrolier iranien, afin que les conteneurs puissent par la suite arriver au Liban. »