تقي زاده

تقي زاده

Alors qu'Israël a été amené à déclarer forfait au Golan et à accepter le retour en force de l'armée syrienne, Tel-Aviv se rappelle de ses vieilles méthodes : éliminer les têtes de pont des programmes scientifiques du pays adverse et ce, à coup d'assassinat ciblé. Israël est effectivement pointé du doigt après l’assassinat d’un scientifique syrien à l’ouest de Hama. 

Un scientifique syrien a été assassiné cette semaine dans l’ouest du gouvernorat de Hama, a annoncé samedi soir un communiqué militaire.

Selon Al-Masdar News citant ce communiqué militaire, le Dr Aziz Isbir, directeur du Centre d'études et de recherches scientifiques syriennes a été assassiné par un engin explosif dans la ville de Masyaf, dans l'ouest de Hama. Selon le site d’information de Russia Today, Aziz Isbir a été tué par l’explosion de sa voiture piégée.

Selon une source militaire, Israël est soupçonné d’être à l’origine de cette attaque parce qu’il avait déjà pris pour cible ce Centre d'études et de recherches.

Un membre du bloc de la fidélité à la Résistance au sein du Parlement libanais a insisté sur la solidarité avec la nation palestinienne, sans manquer de préciser que « le régime sioniste se trouve dans l’état le plus faible qu’il ait jamais connu ».

Le député libanais Nawaf al-Moussaoui, qui participait à la campagne de solidarité avec le peuple palestinien, a déclaré que le Liban était confronté aux mauvais effets du « Deal du siècle » et que les États-Unis, tout en faisant pression sur les responsables libanais, tentaient de les contraindre à accepter les plans israéliens pour la frontière libano-palestinienne.

Le député du bloc de la fidélité à la Résistance au Parlement libanais Nawaf al-Moussaoui. ©Al-Manar

Les autorités libanaises ont adressé le message suivant aux Américains : « La Résistance soutiendra toujours le gouvernement libanais et le sort des Libanais et des non-Libanais sont indissociablement liés l’un à l’autre. »

Alors que les troupes syriennes s’apprêtent à lancer leur grande offensive terrestre, les jets russes mènent des raids dans le nord-est de Soueïda.

Dans la matinée de ce samedi 4 août, les forces aérospatiales russes ont procédé à des bombardements dans la campagne du nord-est du gouvernorat de Soueïda.

Les jets russes auraient commencé leur offensive en s’attaquant aux bastions des terroristes de Daech près de Tulul as-Safa, où le groupe terroriste maintient toujours une forte présence, a rapporté al-Masdar News.

 

En signe de soutien au groupuscule terroriste des Monafeghines (Moudjahidines du peuple, NDLR), la mairie du 1er arrondissement de Paris a installé les pancartes anti-iraniennes de cette organisation terroriste sur la façade de son bâtiment.

L’installation de ces pancartes anti-iraniennes sur la façade du bâtiment de la mairie de Paris constitue le dernier geste de soutien de la France au groupe terroriste des Monafeghines. La chef de l’organisation terroriste Maryam Rajavi a vivement remercié, sur sa page Twitter, le maire du 1er arrondissement de Paris Jean-François Legaret.

Les Monafeghines ont également organisé le 30 juin leur congrès annuel à Paris avec des « participants soudoyés ».

Le changement de donne qu’ont provoqué les forces de la Résistance dans les zones près des hauteurs du Golan a déclenché une sorte de guerre d’influence secrète entre toutes les parties en lice, qui tentent à présent d’exercer leur domination sur la région pour avoir leur part du gâteau dans la Syrie d’après-guerre.

Les victoires de l’armée syrienne et des forces de la Résistance dans les régions jouxtant les hauteurs du Golan, à la frontière de la Syrie avec les territoires occupés, ont rebattu les cartes dans ces zones qui, avant d’être reconquises, étaient contrôlées par des groupes terroristes largement soutenus par Israël.

À présent tout a changé : Tel-Aviv sent sa sécurité, déjà fragilisée, plus menacée que jamais. Il s’est donc lancé dans une vaste campagne de lobbying auprès de Washington et de Moscou afin que les grandes puissances usent de leur influence pour chasser les forces de la Résistance des zones situées à proximité des hauteurs du Golan.

 
dimanche, 05 août 2018 09:54

La Syrie rend hommage aux soldats iraniens

En marge de l’exposition culturelle de l’Iran dans le cadre des Jeux militaires internationaux de 2018 de Russie, l’ambassadeur de Syrie a loué le rôle de l’Iran et de ses combattants dans la résistance syrienne.

Au moins trois personnes ont été blessées par l'explosion de plusieurs roquettes mardi dans Kaboul, a indiqué un porte-parole de la police, Hashmat Stanikzai. 
 

"D'après les premières informations, une roquette est tombée sur uue maison dans (le quartier) PD5 à Kaboul, blessant trois civils", a-t-il dit. Elle a été suivie d'une deuxième dans la même zone peu après, a-t-il ajouté.

Des journalistes de l'AFP ont pu entendre une troisième explosion dans la foulée.

L'attaque, qui n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, intervient deux jours après un attentat suicide près de l'aéroport de Kaboul, qui a tué au moins 23 personnes. Cette dernière attaque avait été revendiquée par le groupe Daech.
dimanche, 05 août 2018 09:45

le capitaine norvégien accuse Israël

Le capitaine norvégien d’un bateau de militants pro-Gaza, intercepté dimanche par Israël, a accusé Israël d’avoir violé le droit international en arraisonnant son navire dans les eaux internationales et en molestant l’équipage.

Le gouvernement norvégien a pour sa part assuré avoir demandé des explications à Israël sur les circonstances de cet arraisonnement et « le recours à une force excessive ».

« Nous avons été arraisonnés dans les eaux internationales et nous étions plus près de l’Égypte que d’Israël », a affirmé le capitaine du bateau Herman Reksten dans la nuit de mercredi à jeudi à son retour en Norvège, après avoir été incarcéré durant 3 jours dans une prison israélienne.

« Israël a violé toutes les lois. C’est terrifiant qu’ils arraisonnent un navire norvégien dans les eaux internationales et lui imposent de s’amarrer en Israël », a-t-il dit, cité par la radiotélévision norvégienne NRK.

L’armée israélienne avait annoncé dimanche l’arraisonnement d’un bateau au large de la bande de Gaza avec à son bord des militants dénonçant le blocus terrestre et maritime imposé par Tel-Aviv à la bande de Gaza depuis plus d’une décennie.

Plusieurs des 22 personnes embarquées sur le Karstein, un bateau battant pavillon norvégien, ont été relâchées, mais 7 d’entre elles — 2 Norvégiens, 2 Suédois, une Française, une Espagnole et 1 Canadien — étaient toujours en détention jeudi, selon l’organisation Just Future for Palestine.

À son arrivée à l’aéroport international d’Oslo, Herman Reksten a aussi accusé les soldats israéliens d’avoir fait usage d’armes à impulsion électrique contre les militants. « J’ai encore mal à la tête depuis que j’ai été frappé en prison », a-t-il ajouté.

Aucune réaction n’a pu être obtenue auprès de l’ambassade d’Israël à Oslo dans l’immédiat.

Les infrastructures vitales de la bande de Gaza ont subi de graves dommages lors des attaques menées ces dernières années par les militaires israéliens. La situation humanitaire dans cette région est précaire à tel point que selon les chiffres de la Banque Mondiale (BM) plus de 80 % de la population a besoin d’une aide humanitaire d’urgence.

Un bateau transportant des activistes des droits de l’homme n’a pas pu atteindre la bande de Gaza. Il a été intercepté par la marine israélienne et contraint d’accoster au port d’Ashdod.

Le Mouvement national pour briser le siège de Gaza avait appelé plus tôt dans la journée de ce dimanche 29 juillet la communauté internationale à fournir la protection nécessaire à la Flottille de la liberté.

Si la marine israélienne n’était pas intervenue, le premier des bateaux de la flottille devait atteindre le port de Gaza dans la soirée, pour dénoncer le blocus israélien sur l’enclave depuis 11 ans, rapporte l’agence palestinienne SANA.

Appelant la communauté internationale à protéger les militants de la flottille, le porte-parole du Mouvement national Ethem Ebou Selim s’est dit prêt à accueillir la flottille comprenant 36 activistes de 15 pays.

La flottille, qui est partie le 15 mai de Norvège et de Suède, a pris la mer en Italie pour arriver au port de Gaza, après plusieurs escales dans des ports européens.

Depuis mars où elle a commencé son voyage, la flottille avait essayé, dans près d’une quinzaine de ports européens où elle s’est rendue, de sensibiliser l’opinion publique sur le blocus de Gaza.

En 2016, le même scénario s’est produit : un navire transportant des militants, dont le Prix Nobel de la paix Mairead Maguire d’Irlande du Nord, a tenté de lever le blocus imposé à Gaza, mais la marine israélienne a arraisonné le navire et l’a emmené au port d’Ashdod, à 13 km au nord de Gaza, avant d’expulser les militants.

Pour rappel, les forces spéciales de l’armée d’occupation ont attaqué, en 2010, la Flottille de la liberté, composée de six navires, et tué neuf militants turcs à son bord.