تقي زاده

تقي زاده

Les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) ont fermement condamné les plans d'Israël de construire de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens occupés, appelant à une action internationale pour mettre fin à ces plans.

Les ministres des Affaires étrangères ont exprimé leur condamnation lors de la 156e réunion ministérielle de l'organisme à Riyad, la capitale saoudienne, dimanche.

Les ministres ont rejeté les tentatives du régime visant à annexer les colonies ou imposer sa souveraineté sur elles, affirmant que ces mesures sont contraires aux résolutions adoptées par les organisations internationales, notamment la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies.

La résolution, qui a été adoptée en décembre 2016, décrit les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée et à Qods comme « une violation flagrante du droit international ».

Les ministres des Affaires étrangères du CCGP ont également exhorté la communauté internationale à faire pression sur le régime d'occupation pour qu'il revienne sur sa politique de colonisation.

Ils ont réaffirmé leur soutien à la souveraineté du peuple palestinien sur les territoires occupés, appelant à la création d'un État palestinien indépendant avec Qods-Est comme capitale.

Fin février, le secrétaire général de l'ONU a appelé à la fin des activités de colonisation d'Israël, soulignant l'illégalité de toutes les structures construites dans les territoires palestiniens occupés.

"Toute activité de colonisation est illégale au regard du droit international. Elle doit cesser", a déclaré Antonio Guterres devant le Comité des Nations unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.

Fin mai, un représentant de l'Union européenne a condamné les plans du régime israélien pour la construction de près de 600 nouvelles unités de colonies illégales en Cisjordanie occupée, appelant Tel-Aviv à reconsidérer sa décision.

Sven Kuhn von Burgsdorff, ambassadeur de l'UE en Palestine, a fait ces remarques lors d'une visite d'une délégation de 20 ambassadeurs et consuls européens dans la ville historique de Sebastia, au nord de Naplouse.

Il a également dénoncé le soutien du régime d'occupation au retour des colons israéliens dans les colonies évacuées du nord de la Cisjordanie.

Israël a construit plus de 230 colonies depuis son occupation en 1967 du territoire palestinien de Cisjordanie, y compris l'est de Qods. Les colonies abritent plus de 600 000 colons israéliens.

Les Palestiniens veulent que la Cisjordanie fasse partie de leur futur État, avec Qods-Est comme capitale.

Dans une autre partie de leur déclaration, les ministres ont condamné les incursions dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa par des colons et des responsables israéliens comme une extension des plans du régime de judaïser la ville occupée de Qods.

 

Le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei, a visité une exposition présentant les dernières réalisations de l'Iran dans le domaine de l'industrie nucléaire.

L'exposition s'est tenue dans le hosseiniyeh de l'Imam Khomeiny ce dimanche matin 11 juin 2023, à Téhéran. 

Mohammad Eslami, chef de l'Organisation de l'énergie atomique (OIEA) et un groupe de responsables et d'employés de cette organisation, y étaient présents. Eslami a brossé un tableau des derniers acquis de l'OIEA. 

Par ailleurs, lors d’une rencontre avec un groupe d'experts et de responsables nucléaires iraniens, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « Les ennemis nous ont créé un défi nucléaire pendant vingt ans parce qu'ils savent que le développement de l'industrie nucléaire est la clé du progrès scientifique du pays. L’arme nucléaire n’est qu’un prétexte et un mensonge, les ennemis en sont conscients. Selon nos principes islamiques, nous n’irons pas vers l’arme nucléaire ; sans cela, ils n’auraient pas pu nous empêcher d’avancer. D’ailleurs, ils n’ont pas réussi à faire obstacle à nos progrès en matière de nucléaire. »

Plus loin dans ses propos, l’Ayatollah Khamenei a souligné : « Les experts iraniens ont fait des percées dans l’industrie nucléaire et ont construit et développé ses infrastructures. Vous voudrez peut-être conclure des accords dans certains domaines. Il n'y a rien de mal à [atteindre] des accords, mais l'infrastructure de l’industrie nucléaire doit rester intacte. Elle ne doit pas être endommagée. Elle est le fruit des efforts des autres », a ajouté l'ayatollah Khamenei. 

Le Leader a décrit l'industrie nucléaire comme l'une des composantes fondamentales et importantes de la puissance, de la crédibilité et de la force du pays.

Il a ajouté que l'industrie améliore la vie des gens dans les secteurs technique, économique et de la santé et ajoute du poids à la position politique mondiale et internationale du pays.

L'Ayatollah Khamenei a déclaré que le défi nucléaire de 20 ans a démontré la capacité et le talent extraordinaires de la jeunesse iranienne malgré les sanctions ainsi que les menaces contre les scientifiques et l'assassinat de certains d'entre eux.

« Le défi a également mis à nu la logique inhumaine, injuste et intimidante des opposants, qui ont des attentes de nous au-delà des accords de garanties existants », a affirmé le Leader.

Un membre des forces de l’ordre iraniennes a été tué et un autre blessé dans une attaque à la voiture bélier dans la ville d’Izeh, dans la province du Khouzistan (sud-ouest).

L’officier, identifié comme étant Mohammad Qanbari, était de garde à l’entrée de la ville à la suite d’appels à manifestation soutenus par l’étranger à Izeh à l’occasion du dixième anniversaire de Kian Pirfalak, l’une des personnes tuées par des terroristes armés lors des émeutes de 2022.

« Ce soir, une voiture avec une identité spécifique à l’un des points d’entrée de la ville a délibérément et rapidement percuté les agents déployés au poste de contrôle, et l’un des agents a été tué en martyr sur les lieux », a annoncé l’agence de presse Mizan, affiliée au Pouvoir judiciaire iranien.

« Ensuite, il a fait demi-tour avec sa voiture, blessant un soldat ; lui-même a été abattu par les officiers. Il est décédé après avoir été envoyé à l’hôpital », ajoute la source.

Lors d’un entretien téléphonique le 11 juin, les ministres des Affaires étrangères iranien et qatari ont échangé leurs points de vue sur les questions d’intérêt commun et les derniers développements dans la région.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré à son homologue qatari, le cheikh Mohammed ben Abderrahman ben Jassim al-Thani, que Téhéran et Doha devaient renforcer leur relation bilatérale.

Amir-Abdollahian a déclaré que le Qatar jouait un rôle positif et constructif dans les relations bilatérales et régionales.

Pour sa part, le ministre qatari a salué les relations amicales de son pays avec la République islamique d’Iran.

 

La force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a effectué avec succès un vol d’essai de son nouveau drone bombardier multirotor, conçu et développé dans le cadre d’un projet connu sous le nom d’« Arbaeen ».

Le multicoptère a été conçu, développé et produit par des experts de l’organisation du Jihad (effort) d’autosuffisance du CGRI.

Ce giravion léger a la capacité d’emporter une bombe de 7 kilogrammes et de la larguer sur une cible à une altitude de 500 mètres.

En outre, le nouveau drone du CGRI peut transporter et lancer simultanément 10 petites grenades, ciblant divers objectifs.

Cet engin à décollage et atterrissage vertical est un drone équipé de plus de deux moteurs pour une ascension verticale. De tels types drones sont des options appropriées pour les unités d’opérations spéciales en raison de leur capacité à opérer sur n’importe quel terrain et de leur facilité d’utilisation.

Les groupes terroristes opérant aux frontières nord-ouest et sud-est du pays exploitent souvent des zones difficiles d’accès pour leurs activités. Par conséquent, le déploiement d’un tel équipement, qui est capable d’exécuter des missions dans diverses conditions géographiques et est rentable par rapport à d’autres méthodes, est un choix approprié pour la force terrestre du CGRI.

En mars 2023, l’Iran a fait part de la découverte d’un grand gisement de lithium. Le vice-ministre iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce, Mohammad-Hadi Ahmadi, a annoncé que pour la première fois en Iran, un grand gisement de lithium a été découvert à Hamadan (ouest), soulignant que cette réserve a été évaluée à 8,5 millions de tonnes.

Depuis la publication de cette nouvelle, les experts politiques et les analystes ont enquêté sur les différentes conséquences de cette découverte.

Dans ce droit fil, Anat Hochberg Marom, experte israélienne en géopolitique, a déclaré, dimanche 11 juin, au journal Maariv que la découverte d’un gisement de lithium en Iran pourrait changer l’équilibre des forces dans la région, soulignant qu’il s’agissait d'une opportunité sans précédent pour le gouvernement de la République islamique d’Iran.

Selon elle, Israël examinait soigneusement ce sujet dans le but de savoir comment l’Iran en tirerait profit.

Le journal israélien a ajouté que la puissance militaire de l’Iran, ses exercices navals conjoints avec les pays comme l’Inde et le Pakistan, ainsi que la reprise des relations avec les pays arabes, notamment l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte, étaient la source de préoccupations majeures pour Israël.

La présidente du Conseil de la Fédération de Russie, Valentina Matvienko, a déclaré dimanche 11 juin que quinze mois après le début de « l’opération militaire spéciale », il était parfaitement clair qu’il n’y avait aucune chance de vaincre la Russie et de la mettre à genoux.

« La victoire de la Russie dans le conflit autour de l’Ukraine est inévitable », a ajouté la sénatrice russe.

Mme Matvienko a déclaré que la Russie avait réussi dans les plus brefs délais à adapter l’État, la société et l’économie aux nouvelles réalités, « sans détériorer la qualité de vie des Russes et sans la moindre restriction de droits et de libertés des citoyens. »

Ailleurs dans ses remarques, Mme Matvienko a déclaré que les autorités russes étaient pleinement conscientes qu’elles devraient faire face à de nouveaux défis sérieux. « Nous devons faire face à ces défis, ce qui nécessitera sans aucun doute une nouvelle qualité d’interaction entre les autorités et la société », a-t-elle ajouté.

En raison de l’expansion de l’OTAN, dirigée par les États-Unis, vers les frontières russes, la guerre entre la Russie et l’Ukraine a commencé en février 2022.

 

Selon un rapport publié dans le journal Libération, Sébastien Chenu, le vice-président du parti à l’Assemblée nationale, a annoncé ce dimanche 11 juin que les députés de son camp voteraient lundi la motion de censure déposée par la Nupes, pour que la Première ministre Elisabeth Borne « s’en aille, avec sa réforme [des retraites] sous le bras ».

Dénonçant un « coup de force anti-démocratique », l’alliance de gauche Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) a riposté, indique le journal, par une motion de censure après l’échec jeudi d’une tentative d’abrogation de la retraite à 64 ans, qui n’a pas pu faire l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale.

« Les 88 députés du Rassemblement national seront là pour voter la motion de censure parce que nous voulons la fin de ce texte », a expliqué le député du Nord à RTL-Le Figaro-LCI.

« Nous voulons qu’il y ait un vote, car il n’y a pas eu de vote à l’Assemblée nationale » sur les retraites, a-t-il ajouté.

Dimanche, les forces d'occupation israéliennes ont lancé une campagne massive de raids et d'arrestations dans diverses zones de la Cisjordanie occupée, qui a débouché sur des affrontements et de l'arrestation d'un certain nombre de Palestiniens.

Selon l'agence de presse palestinienne Palestine Today, les institutions chargées des affaires des prisonniers ont déclaré que les forces d'occupation israéliennes avaient lancé une campagne d'incursions et d'arrestations dans diverses zones de Cisjordanie, qui a abouti à l'arrestation d'un certain nombre de Palestiniens.

Ces derniers ont subi un interrogatoire par les service de sécurité israéliens qui les ont accusés d’avoir participé aux opérations de résistance populaire.

Des militants anti-guerre allemands se sont rassemblés devant la base aérienne de Wunstorf contre les prochains exercices militaires "Air Defender 23" de l'OTAN dirigés par les États-Unis, exigeant un cessez-le-feu en Ukraine et le retrait des armes nucléaires américaines de leur pays.

L'Allemagne accueille le plus grand exercice de déploiement aérien de l'histoire de l'OTAN, dans ce que les responsables allemands et américains appellent « une démonstration de force » pour « impressionner les alliés et les adversaires potentiels tels que la Russie ».

L'exercice Air Defender 23, organisé par l'Allemagne, se déroulera du 12 au 23 juin et verra 10 000 participants et 250 avions de 25 nations répondant à une simulation d'attaque contre un pays membre de l'OTAN.

Les États-Unis à eux seuls envoient 2 000 membres de la Garde nationale aérienne américaine et environ 100 avions américains pour participer aux manœuvres d'entraînement de 12 jours.