
تقي زاده
Les Afghans fêtent le 98e anniversaire de leur indépendance
L’Afghanistan commémore le 98e anniversaire de son indépendance alors que le spectre de la présence des forces étrangères plane encore sur le pays.
L’Afghanistan a fêté, ce samedi 19 août, le 98e anniversaire de son indépendance.
Le président afghan Ashraf Ghani et les membres du gouvernement se sont réunis dans les locaux du ministère de la Défense et ont déposé une couronne de fleurs au pied de la « tour de liberté ».
Le drapeaux afghan avaient été dressés partout dans les rues de la capitale, Kaboul.
La fête, une première depuis ces dernières années, a été organisée à Kaboul alors que des heurts ont eu lieu dans quelques autres provinces du pays entre les membres des talibans et les policiers, coûtant la vie à quelques agents de police afghane.
Le traité de Rawalpindi a été signé le 8 août 1919 et amendé le 22 novembre 1921 entre Kaboul et Londres, libérant ainsi l’Afghanistan du joug britannique.
Les Afghans ont commémoré le troisième échec des forces britanniques, le pays ne semble pas toutefois être sauvé du joug des forces étrangères. 16 ans après les attentats du 11 septembre à New York menant à l’invasion américaine contre le territoire afghan, le pays supporte encore la présence des forces britanniques, mais, cette fois dans le cadre de la mission de l’OTAN.
Certains hommes politiques afghans estiment que la présence des forces étrangères a mis en cause l’indépendance de l’Afghanistan, car les lois du pays et les droits des Afghans ne sont pas respectés d’autant plus qu’aucune instance n’a présenté une quelconque raison claire justifiant cette présence étrangère.
Source des photos: National
Un Palestinien de 17 ans tué par les forces israéliennes
Le ministère palestinien de la Santé a identifié le Palestinien tué comme Kotaiba Youssef Zahran, originaire de la région de Tulkarem dans le nord de la Cisjordanie.
Plus de 294 Palestiniens et 47 Israéliens ont été tués depuis octobre 2015, selon un décompte de l'AFP.
Irak: début de la bataille de Tal Afar
Tal Afar est située à 70 km à l'ouest de Mossoul, la deuxième ville d'Irak d'où les forces gouvernementales ont chassé les insurgés début juillet après une offensive de plusieurs mois.
Daech s'était emparé en juin 2014 de cette enclave chiite dans la province majoritairement sunnite de Ninive dont Mossoul est le chef-lieu. Elle est aujourd'hui l'un des derniers fiefs de Daech dans le nord de l'Irak, frontalier de la Syrie.
M. Abadi a précisé qu'outre les différentes unités de l'armée, de la police, fédérale et locale, et des unités du contre-terrorisme, le Hachd al-Chaabi participerait également aux opérations militaires à Tal Afar. Ces "unités de mobilisation populaire", une organisation paramilitaire composée des chiites et des sunnites, ont déjà participé à plusieurs autres batailles pour reprendre des villes irakiennes.
Sur les traces du Messager de Dieu(s) à la Mecque
Moscou renforce sa position en Asie centrale
Le ministre russe de la Défense vient de déclarer qu’en raison de la présence des talibans et de Daech en Asie centrale, Moscou renforçait sa position et sa présence militaire dans la région.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou vient de déclarer dans une conférence de presse : « En raison de la poursuite de la guerre par les talibans et par Daech en Afghanistan, l’Asie centrale se trouve aussi en danger ! »
Le ministre russe a ajouté que ces événements avaient poussé la Russie à renforcer sa position dans la région et que « Moscou portera une plus grande attention aux pays de l’Asie centrale à l’avenir ». « C’est d’ailleurs ce qui a poussé les Russes à organiser des manœuvres miliaires communes avec ces pays », a-t-il expliqué.
Choïgou a ajouté : « Dans les manoeuvres militaires organisées dans la province tadjike de Badakhchan, ce sont des missiles Iskander et Ouragan qui ont été utilisés ».
Il a par ailleurs indiqué que des équipements militaires nouveaux arriveront prochainement au centre militaire des Russes, dont la base 201 instaurée au Tadjikistan fait partie.
« Avec ces équipements, les forces armées russes seront dotées d’une grande capacité pour assurer la stabilité et la sécurité dans la région », a-t-il expliqué.
Ces derniers mois, le Kremlin a organisé plusieurs marches miliaires dans la région avec les forces tadjikes, les forces kirghizes et l’armée ouzbèke.
Les États-Unis vendent 22 drones MQ-9B Guardian à l’Inde
Sous le sceau de l’anonymat, une haute autorité indienne a déclaré que le département d’État américain avait fait part au gouvernement indien de l’accord de Washington pour la vente de 22 drones MQ-9B Guardian.
Le prix de ces drones s’élève au total à entre 2 et 3 milliards de dollars.
L’année dernière, la marine indienne avait proposé aux États-Unis de lui vendre des drones de renseignement, de reconnaissance et de surveillance.
Citant une autorité américaine, l’agence de presse indienne PTI a déclaré ce samedi 19 août qu’avec la vente de 22 drones de combat, non seulement les États-Unis développent leurs relations avec l’Inde, mais en plus ils créent 2 000 emplois pour les Américains.
Ces drones ont une autonomie de 40 h de vol, a précisé le directeur de la compagnie américaine General Atomics.
« La vente de ces drones n’a rien à voir avec la vente à l’Inde des drones israéliens Heron », a précisé le directeur de cette compagnie
Cet été, l’Inde a acheté 10 drones Heron au régime d’Israël pour une valeur de 400 millions de dollars.
« L’utilisation de drones maritimes par la marine indienne renforcera sa capacité défensive et assurera la sécurité maritime de ce pays. En utilisant ces drones, l’Inde pourra faire face à des défis sécuritaires comme la piraterie, le terrorisme, le trafic de drogue et la destruction de l’environnement », a dit le directeur de General Atomics.
L’année dernière, l’ancien président américain, Barack Obama, avait présenté l’Inde comme un grand partenaire des États-Unis dans le domaine de la défense.
Un des principaux clients des États-Unis dans l’industrie de l’armement, l’Inde désire se doter des technologies les plus avancées pour renforcer son contrôle sur ses côtes longues de 7 500 km.
L’Égypte interdit à un convoi d’aides médicales de se rendre à Gaza
Le site Internet de la chaîne Al-Jazeera a écrit hier, vendredi 18 août 2017, que Le Caire avait empêché l’entrée à Gaza d’un convoi algérien d’aides médicales, il y a deux jours.
Le convoi, qui comprenait 14 camions, n’a pas été autorisé à traverser le point de passage de Rafah, fermé pour l’occasion des deux côtés par les autorités égyptiennes.
Ce convoi envoyé par l’Association des oulémas musulmans algériens transportait des médicaments, du matériel médical et des générateurs électriques pour les hôpitaux de Gaza. Il était parti d’Alger il y a un mois et était passé par un port espagnol avant d’accoster à Port-Saïd, en Égypte, d’où il s’était dirigé vers le point de passage de Rafah.
Le convoi a dû rebrousser chemin et retourner en Algérie.
Avec TSA
Le glissement de terrain a tué plus de 200 personnes en RD Congo
Un glissement de terrain, provoqué par une pluie torrentielle a fait au moins 200 morts, en Iturie, dans le nord-est de la RDC.
Le tissu montagneux de la région a rendu compliqué le travail des sauveteurs, annonce le vice-gouverneur de l’Ituri, Pacifique Ketha.
Les habitants, secouristes volontaires, ont abandonné les travaux de fouille des décombres, ce qui signifie qu’il n’y a plus d’espoir de retrouver des survivants. Ils se disent incapables de dégager avec des moyens rudimentaires les grosses pierres qui ont enseveli les victimes, poursuit-il.
La RDC a connu dans le passé d’autres fléaux naturels de grandes ampleurs. En mai 2010 par exemple, une coulée de boue, ayant traversé le village de Kibiriga, situé dans l’est du pays, avait laissé 19 morts et 27 disparus.
Liban: L'armée annonce le début de l'offensive pour chasser Daech
Lundi, les derniers rebelles syriens présents dans cette région montagneuse avaient été évacués vers la Syrie, à la suite d'un accord avec leurs adversaires du mouvement de la résistance libanaise Hezbollah.
Il reste encore des insurgés de Daech contre lesquels l'armée a lancé l'offensive.
19 août 1953 : opération Ajax , les Iraniens s'en souviennent !
Le coup d’État de 1953 orchestré par le Royaume-Uni et les États-Unis permet au Shah d’Iran, Mohammad-Reza Pahlavi, de remonter sur le trône, consacrant l’échec de la première tentative d’un pays du tiers-monde d’acquérir la maîtrise de ses richesses naturelles.
Le pétrole, dont l’Iran était le plus ancien et principal producteur au Moyen-Orient, échappe à l’emprise du gouvernement qui ne perçoit que des redevances octroyées par la toute-puissante Anglo-Iranian Oil Company (AIOC). Devenu Premier ministre, le 29 avril 1951, Mossadeq nationalise l’Anglo-Iranian Oil Company. S’étant emparé des puits iraniens, il expulse les techniciens britanniques. En représailles, le Royaume-Uni menace de saisir les « bateaux pirates transportant du pétrole rouge ». Des experts français révèlent, alors, les malversations de l’AIOC : corruption massive, dissimulation de recettes... Mossadeq rompt les relations diplomatiques avec Londres. Les marchés se ferment au pétrole iranien. À l’intérieur du pays, un bras de fer s’engage entre le docteur Mohammed Mossadeq, et le souverain d’Iran, le Shah Mohammad-Reza Pahlavi, qui règne depuis 1941. En juillet 1952, ce conflit avec le Shah provoque la démission de Mossadeq. Cependant, quelques jours seulement après sa démission, il revient au pouvoir, grâce au soutien populaire et prépare un référendum, en vue de la réforme électorale.
En août 1953, suite à un référendum, Mossadegh dissout le Majlis (le Parlement iranien) et annonce de nouvelles élections. Une première tentative de coup d’État orchestré par des officiers favorables au Shah et par la CIA, pour porter Zahedi au poste de Premier ministre et destituer Mossadeq, est montée. Mais Mossadeq est mis au courant, et, dans la nuit du 15 au 16 août, les conjurés sont interpellés. Prête à cette éventualité, la CIA avait préparé des unités militaires pro-Zahedi à s’emparer des points névralgiques de Téhéran. Mais les officiers disparaissent, lorsque les meneurs sont arrêtés, faisant échouer cette première tentative. Le Shah fuit en exil, d’abord, à Bagdad, puis, à Rome, et Kermit Roosevelt, directeur de la section locale de la CIA, annonce, à Washington, que le coup d’État a échoué.
Kermit Roosevelt et son équipe décident d’improviser une autre tentative. Afin de mobiliser l’opinion publique contre Mossadeq, leurs deux principaux agents iraniens mènent une série d’opérations « noires » proférant des menaces téléphoniques contre des chefs religieux et « simule un attentat » contre la maison d’un ecclésiastique, en se faisant passer pour des membres du parti communiste Tudeh. Le 18, ils organisent, également, des manifestations, dont les participants prétendent appartenir au Tudeh, les manifestants saccagent les bureaux d’un parti politique, renversent des statues du Shah et de son père, et sèment le chaos dans Téhéran. Réalisant ce qui est en train de se passer, le Tudeh recommande à ses membres de rester chez eux, ce qui l’empêche de s’opposer aux manifestants anti-Mossadeq, qui envahissent les rues, le lendemain.
Le matin du 19 août, ces derniers commencent à se rassembler, à proximité du bazar de Téhéran. Les « fausses » manifestations du Tudeh et les autres opérations « noires » menées, au cours des jours précédents, poussèrent de nombreux Iraniens à rejoindre ces manifestations. Des membres iraniens de l’équipe de la CIA mènent alors les manifestants dans le centre de Téhéran et persuadent des unités de l’armée de les épauler, incitant, au passage, la foule à attaquer le quartier général du parti iranien favorable à Mossadeq et à incendier une salle de cinéma et plusieurs rédactions de presse. Des unités militaires anti-Mossadeq commencent, dès lors, à prendre possession de Téhéran, s’emparant de stations radio et d’autres points sensibles. De vifs combats se déroulent, mais les forces favorables au Premier ministre sont finalement vaincues. Mossadeq, lui-même, se cache, mais se rend finalement le lendemain. Le 22 août, le Shah revenait à Téhéran. Le général Zahedi devint Premier ministre. Le pouvoir économique restait aux mains des grandes compagnies pétrolières étrangères.
La destitution de Mossadeq permet l’arrivée des Américains dans le grand jeu pétrolier du pays. Un consortium international composé de compagnies françaises, hollandaises, britanniques et américaines est créé, pour gérer la production pétrolière de l’Iran. Les compagnies britanniques ne possédaient plus que 40 % des parts. Les Américains en récupèrent ainsi 40 %, et les derniers 20 % se partageaient entre Français et Hollandais. Mossadeq est condamné à mort, en décembre 1953, par un tribunal militaire, mais, sur l’intervention du Shah, la peine est réduite à trois années de prison. Il sera, ensuite, libéré, et meurt, sous surveillance de la SAVAK (police secrète du Shah), en mars 1967.