تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 16 août 2017 16:32

Le maréchal libyen joue à son tour

En visite en Russie, le maréchal Khalifa Haftar, commandant en chef de l'armée nationale libyenne, a demandé lundi à Moscou son aide militaire pour lutter contre les terroristes actifs en Libye. Dans le même temps et un peu à la manière du président Erdogan, il a réclamé une colossale aide militaire de l'Europe à son armée pour contrer la migration clandestine.
Reçu lundi 14 août à Moscou par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le maréchal Khalifa Haftar a fait miroiter les gains politiques que Moscou pourrait récolter, si les forces qu'il contrôle recevait de l'aide militaire russe. Le général Haftar, homme fort de l’est libyen et chef d’une force autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL), s'est félicité de la position de la Russie envers la Libye et a mis l'accent sur le développement « tous azimuts » des relations avec Moscou.  

Au sujet du rôle exact que doivent jouer les Russes pour les Libyens, "nous n'avons pas défini de rôle concret pour la Russie, mais saluerons tout rôle que Moscou acceptera de jouer", a-t-il expliqué. 

La Libye se rapproche de plus en plus de la Russie, ce qui déplaît aux Occidentaux. Il y a trois semaine, le président français, Emmanuel Macron a invité Haftar et son rival Fayaz al-Sarraj à Paris, manière d'engager la France dans le jeu libyen.

Signe de l'échec de cette initiative, le maréchal Haftar demande un budget colossal à l’UE pour gérer le flux de migrants qui traversent la Méditerranée, ce qui est qualifié de "chantage" par certains milieux politiques européens.

Pour bloquer les flux sur 4. 000 kilomètres à la frontière désertique libyenne du Sud, qui est la principale porte d'entrée vers l'Europe, un budget d’«environ 20 milliards de dollars (près de 17 milliards d'euros) serait nécessaire pour les pays européens et cela sur 20 ou 25 ans dans un effort collectif», a récemment estimé le maréchal Haftar cité par l'AFP.
mercredi, 16 août 2017 16:30

« J’ai retrouvé la paix en islam »

Avril Fouler, musulmane du Mississipi qui compte 4000 musulmans, a annoncé sur sa page Facebook, sa conversion à l’islam et s’est vue attaquée de toutes parts par ses amis et les habitants de sa ville.
Le prêtre de sa ville a déclaré qu’il était étonné de voir qu’elle avait choisi une religion qui fait de lui un athée et un ennemi, et son grand père lui a demandé quel bâtiment elle voulait faire exploser ! Mais ses amis l’ont réconfortée et ont respecté son choix. 
 
Elle a expliqué que l’islam était la seul religion à son avis, qui était en accord avec la raison. Avril a perdu beaucoup de ses amis mais a trouvé de nouveaux amis dans l’Association islamique de son université.
 
« C’est la première fois que je sens et comprends ce que je suis en train de faire dans ma vie, et j’ai trouvé une sérénité que je ne connaissais pas auparavant », a-t-elle dit.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a félicité dans des messages séparés son homologue libanais et le secrétaire général du Hezbollah pour l’anniversaire de la victoire du Liban à la guerre des 33 jours.
Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, a écrit des messages de félicitation à son homologue libanais, Gebran Bassil, et au secrétaire général du Hezbollah, Seyed Hassan Nasrallah, à l’occasion de l’anniversaire de la victoire du Liban à la guerre des 33 jours face au régime sioniste.

Le conflit israélo-libanais de 2006, épisode du conflit israélo-arabe, est un conflit armé qui a opposé Israël au Liban (principalement des forces armées comme le Hezbollah, et dans une moindre mesure l'armée libanaise) à compter du 12 juillet 2006. Une trêve correspondant à la résolution 1701 de l'ONU est intervenue le 11 août, au plus fort des combats. Cette guerre est connue en Israël comme la deuxième guerre du Liban, au Liban comme la guerre de juillet et dans le monde arabe comme la sixième guerre israélo-arabe.
 
La Ligue arabe (LA) a condamné lundi Israël pour son refus de restituer les corps des Palestiniens tués par les forces israéliennes dans le cadre du conflit qui les oppose depuis des décennies.
 
"Israël détient toujours les corps de nombreux Palestiniens tués par ses forces armées dans des cimetières de masse, dans le but de dissimuler les crimes commis à leur encontre", a déclaré un rapport de la LA sur les violations israéliennes des droits des Palestiniens.

Selon ce rapport, Israël détiendrait encore les corps de quelque 249 Palestiniens tués depuis les années 1960, et refuserait de les restituer aux familles, dans ce que la LA décrit comme une punition collective contre les Palestiniens.
Le rapport affirme également que les autorités israéliennes voleraient les organes des Palestiniens tués.

Le conflit israélo-palestinien, qui dure depuis des décennies, a débuté avec l'occupation des territoires palestiniens par Israël, suite à la création du régime israélien soutenue par l'Occident en 1948.

Les Palestiniens aspirent à se doter d'un Etat indépendant suivant les frontières d'avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, et ce conformément à la solution à deux Etats proposée par l'ONU.

Cependant, 24 années de négociations de paix parrainées par les Etats-Unis n'ont toujours pas permis aux Palestiniens de créer un Etat sur les territoires occupés par Israël en 1967, qui comprennent la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

La Russie envisage d’envoyer plus de chars T-90 en Irak en vue de renforcer davantage l’armée irakienne. 

Selon l’agence de presse iranienne Fars, l’ambassadeur de Russie à Bagdad, Maksime Maksimov, a souligné ce lundi 14 août, que son pays entendait équiper, bientôt, l’armée irakienne par des chars de combat T-90.

« La livraison des chars T-90 aura lieu bientôt, conformément à un contrat signé ultérieurement et des négociations dans d'autres domaines de la coopération militaire et technique sont à l’ordre du jour des gouvernements irakien et russe », a indiqué l’ambassadeur russe à Bagdad, Maksime Maksimov.

Il a fait part de la disponibilité de son pays à soutenir l’Irak sur tous les niveaux et à contribuer à l’amélioration de la capacité militaire de l’armée et des services de sécurité de l’Irak en leur fournissant de nouvelles armes, sans manquer d’espérer la conclusion des accords sur de nouveaux projets défensifs avec la partie irakienne.

Le char de combat russe T-90 «Vladimir» a été classé dans la liste des chars les plus puissants au monde.

Selon l’agence de presse Sputnik, le premier atout de ce système d'arme mobile russe est sa portée: grâce aux particularités de son tube, le canon 125 mm D-81 TM (2A46) équipant le char est extrêmement efficace pour détruire des cibles situées à longues distances. Un autre avantage du char T-90 est la puissance de perforation de ses missiles Refleks (9K119 M) à guidage laser. Ces projectiles sont capables de percer un blindage de plus de 700 mm à une distance de 5 km.

Pour vendre ses drones kamikazes à l'Azerbaïdjan, la société israélienne Aeronautics Defense Systems a réalisé un exercice en situation réelle sur des cibles de l'armée arménienne.

Maariv qui a révélé l'information a indiqué aussi que la société en question persiste à démentir les faits, malgré l'enquête lancée par le ministère israélien des Affaires militaires.

Selon Haaretz, une équipe serait partie en Azerbaïdjan pour finaliser un contrat de vente de plusieurs drones kamikazes, des "Orbiter 1K" . Ce sont des responsables de la société israélienne qui auraient effectué les tests des drones kamikazes sur des positions de l'armée arménienne.

Le ministère israélien des Affaires militaires qui se refuse en principe à faire des déclarations vient d'annoncer qu'une enquête a été lancée sur l'incident.

Un haut commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI) affirme que les forces armées du pays vont certainement donner une réponse sévère aux terroristes de Daech et à leurs protecteurs.

« Il nous appartient de déterminer le genre de notre réponse, mais nous allons certainement riposter aux crimes de Daech », a déclaré aux journalistes de l’IRNA, le commandant des forces terrestres du CGRI, le général Mohammad Pakpour.

Il a ajouté qu’au cours de ces dernières années, les forces terrestres du CGRI se sont engagées dans des batailles avec des terroristes soutenus par les puissances hégémoniques et les Saoud dans le sud-est, l’ouest, le nord-ouest et le sud-ouest de l'Iran, mais que le pays est actuellement en paix et bénéficie d'une "sécurité acceptable".

Le général Mohammad Pakpour, commandant des forces terrestres du CGRI. (Archives)

« Les terroristes takfiristes de Daech ont attaqué l'Irak et la Syrie avec l’appui des puissances hégémoniques et de l'Arabie saoudite. Si nous n’avions pas fait face aux terroristes, il ne serait resté plus rien de Damas, de Karbala, de Najaf  et ni du chiisme », a-t-il fait savoir.

Le général Pakpour a déclaré que l'Iran avait fait entrer des conseillers militaires en Syrie et en Irak à la demande de leurs gouvernements, avant d’ajouter : « Nous ne sommes pas entrés dans ces pays sans permission, comme les Américains et les autres l’ont fait. »

Les deux États irakien et syrien ont, à maintes reprises, salué l’aide et le soutien de la République islamique en matière de lutte contre le terrorisme.

Selon al-Sumeriya News, une source locale de la province de Ninive a annoncé : "Daech a commencé à entreprendre quelques actions particulières à Tal Afar, dont la fermeture des routes, et l'entrepose d'obstacles comme les châssis des vieilles voitures dans les rues. Daech a confisqué en plus des dizaines de voitures des habitants de la ville (...) Daech est arrivé à la conclusion que les opérations de libération de Tal Afar vont commencer dans les jours à venir et il prend à ce titre des mesures pour assurer sa défense."

Par ailleurs, des sources affiliées aux Unités de mobilisation populaires irakiennes, les Hachd al-Chaabi, ont rapporté que Daech se servait des habitants de Tal Afar comme boucliers humains.

En effet, selon el-Nashra, Jabbar al-Maamouri, un des commandants des Hachd a annoncé : " Daech a commencé à transférer des centaines de personnes vers le centre de la ville. Ceci pour les regrouper et s'en servir comme boucliers humains devant l'armée et les Hachd. 

Lors d’un entretien, ce lundi 14 août à Moscou avec le ministre russe des Affaires étrangères, le commandant en chef de l'armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar a soulevé la question de l’aide militaire russe à la Libye.

Selon l’agence de presse russe Sputnik, le commandant en chef de l'armée nationale libyenne, en visite en Russie, a déclaré qu'il avait soulevé, lors de son entretien avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, la question de l'aide militaire russe à son pays.

À la question d'un journaliste visant à savoir si la possibilité de fournir une aide militaire à la Libye avait été évoquée, le maréchal a répondu: « Oui, nous en avons discuté. Nous sommes persuadés que la Russie restera un ami fidèle de la Libye et ne nous refusera pas son aide ».

Khalifa Haftar (G) et Sergueï Lavrov lors d'un entretien. ©Sputnik

 

Il a en outre souligné qu'il misait sur le développement des relations tous azimuts avec la Russie et remercié Sergueï Lavrov pour la position adoptée par la Russie à l'égard de son pays sur la scène internationale, ajoute Sputnik.

Haftar a par ailleurs déclaré qu'il serait content de voir Moscou participer au processus de réconciliation nationale des parties belligérantes en Libye.

« Nous n'avons pas défini de rôle concret pour la Russie, mais saluerons tout rôle que Moscou acceptera de jouer », a expliqué le maréchal.

Haftar a en plus prétendu que l'armée nationale libyenne avait déjà nettoyé plus de 90% du territoire libyen de la présence des terroristes.

Avec Sputnik

La Jordanie a demandé un délais avant le retour de la délégation diplomatique israélienne à l'ambassade israélien à Amman, après qu'un garde israélien a abattu deux Jordaniens le mois dernier, a déclaré dimanche un responsable du gouvernement.
La Jordanie a demandé à Israël de ne pas immédiatement renvoyer de mission en Jordanie, selon le responsable, qui a ajouté que cette décision était une manière de condamner le fait que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait "accueilli en héros" le garde en question à son arrivée à Tel Aviv.

Cet accueil a provoqué la colère de millions de Jordaniens, causant une vive indignation à travers le pays.

La Jordanie a insisté pour recevoir l'assurance que le garde ferait l'objet d'une enquête et serait jugé, d'après le responsable.

En juillet, un garde de l'ambassade d'Israël à Amman avait abattu un jeune jordanien, et avait blessé un médecin jordanien, qui est ensuite décédé de ses blessures. Le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé que le garde avait été attaqué par les deux victimes, et n'avait fait que se défendre.

L'incident a entraîné un bras de fer diplomatique entre la Jordanie et Israël. La Jordanie a cependant autorisé par la suite le garde et d'autres membres du personnel de l'ambassade à partir pour Tel Aviv.

Les autorités jordaniennes ont affirmé qu'elles prendraient toutes les mesures légales à leur disposition pour que le garde soit traduit en justice.

La Jordanie est, après l'Egypte, le second pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1994.