
تقي زاده
Djibouti accueille la 1re base militaire chinoise à l’étranger
La Chine a inauguré ce mardi 1er août à Djibouti sa première base militaire à l’étranger, aux portes de la mer Rouge, a annoncé l’agence Chine nouvelle.
Selon l’AFP citant l’agence de presse officielle chinoise Chine Nouvelle, l’ouverture de la base a été marquée par une cérémonie en présence du numéro deux de la marine chinoise, Tian Zhong, et du ministre de la Défense de Djibouti.
L’annonce coïncide avec le 90e anniversaire de la fondation de l’Armée rouge, un événement célébré à Pékin par un discours du président Xi Jinping, qui a assuré que son pays était « confiant en la possibilité de vaincre toute invasion » potentielle.
La marine chinoise est présente depuis fin 2008 au large de la Somalie et dans le golfe d’Aden, dans le cadre des efforts internationaux pour combattre la piraterie dans cette région. Mais cette « base logistique » est la première du genre pour Pékin.
Elle servira à soutenir « les escortes navales en Afrique et au Moyen-Orient, les opérations de maintien de la paix (de l’ONU) et l’aide humanitaire », a indiqué le mois dernier le ministère chinois de la Défense, en annonçant le départ d’un premier groupe de soldats à destination de la base africaine.
La base servira également à Pékin pour le soutien des opérations anti-piraterie et l’évacuation de ses ressortissants en cas de crise.
La Chine avait annoncé début 2016 le lancement de la construction de cette installation à Djibouti. Le pays africain compte déjà des bases militaires française, américaine et japonaise.
Djibouti, pays de 800 000 habitants, est stratégiquement situé sur le détroit de Bab el-Mandeb, un des corridors maritimes les plus fréquentés au monde.
Avec AFP
Les répercussions de la coalition Iran/Russie/Chine sur les États-Unis
De même que Trump et les républicains cherchent à imposer des sanctions contre l’Iran, de même les démocrates cherchent à imposer des sanctions contre la Russie.
En ce qui concerne l’impact des divergences internes aux États-Unis sur l’adoption de nouvelles sanctions contre l’Iran et la Russie et en allusion au fait que la coalition Iran/Russie/Chine et l’UE pourraient faire pression sur les États-Unis, Reza Hojjat Chamami, expert en questions internationales, a précisé que l’idée même de ces sanctions pourrait résulter de divergences internes aux États-Unis.
« Trump ne souhaitait guère imposer de nouvelles sanctions à la Russie. En raison de l’ingérence présumée de la Russie dans l’élection présidentielle américaine et des pressions qui sont exercées sur les membres du cabinet de Trump et sa famille pour leur relation avec la Russie, l’administration américaine n’est guère intéressée par l’imposition de sanctions à la Russie », a ajouté Chamami.
« De même que Trump et les républicains cherchent à nous imposer des sanctions en violation du Plan global d’action conjoint, de même les démocrates cherchent à imposer des sanctions à la Russie », a-t-il poursuivi en allusion aux divergences au sein des responsables américains.
« Pour se neutraliser mutuellement, les démocrates et les républicains ont été contraints à adopter des sanctions contre l’Iran et la Russie. En réalité, ces agissements sont en quelque sorte le fruit de leurs divergences », a-t-il indiqué.
« Il faut organiser au moins une réunion entre l’Iran, la Russie, la Chine et l’UE pour trouver les moyens de faire pression sur les États-Unis. La Russie et la Chine sont alliées et apportent leur soutien au Plan global d’action conjoint. Elles peuvent donc former une coalition face aux États-Unis », a-t-il précisé.
« Nous ne devons pas nous comporter de manière douce et pacifique dans cette affaire. L’appareil de la diplomatie est arrivé à cette conclusion que les États-Unis ne sont pas fiables », a-t-il conclu.
« Andrus Ansip n’a effectué aucune visite secrète en Iran » (Qassemi)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a démenti les nouvelles selon lesquelles un responsable de haut rang de la Commission européenne aurait effectué une visite secrète en Iran.
« Le vice-président de la Commission européenne Andrus Ansip n’a effectué aucune visite en Iran, ni dans des visées personnelles, ni dans des visées administratives », a déclaré Bahram Qassemi, ce mercredi 2 août.
Il a déclaré que les nouvelles selon lesquelles ce responsable européen se serait rendu en Iran étaient montées de toutes pièces.
Quelles leçons tirer de l’histoire des Gens de la Caverne ?
"L'Iran est désormais notre voisin"(général israélien)
"L'Iran est désormais le voisin d'Israël et peut le menacer, affirme l'un des anciens généraux du Renseignement de l'armée israélienne, le général de brigade Yossi Kuperwasser. Cité par Algemeiner, le général de brigade Kuperwasser a mis en garde contre ce qu'il qualifie de "présence iranienne en Syrie".
Selon ce militaire, Israël fait face désormais à cinq menaces en Syrie : "deux de ces menaces sont plus ou moins surmontées mais trois autres restent de mise. L'Iran a l'intention de faire de la Syrie, une base militaire. Ainsi, il n'aura plus besoin de menacer Israël à une distance de 1 300 kilomètres. Sa menace sera proche, tout proche, sur les frontières géographiques d'Israël".
Mais l'analyse du haut gradé sioniste n'en reste pas là; "fidèle à la politique israélienne de "Diviser pour mieux régner", l'Israélien enchaîne : "mais ce n'est pas tout. La présence iranienne en Syrie affaiblira nos alliés arabes comme la Jordanie".
Kuperwasser voit le monde à travers ses lunettes de général d'un régime, dont le militarisme est la raison d'être :" L'Agence internationale de l'énergie atomique peut peut-être surveiller les activités nucléaires iraniennes suivant les termes de l'accord signé en 2015 mais elle n'a aucune autorité ou surveillance sur les activités des scientifiques iraniens (!). L'Iran pourrait parfaitement mettre à profit ces "failles" et relancer ses activités nucléaires sur le sol syrien (!!!) ", ajoute le général dans une partie de son discours qui n'a rien moins d'une divagation délirante.
Kuperwasser est totalement pessimiste sur ce que "Poutine pourrait ou voudrait faire pour apaiser les craintes d'Israël" : "la Russie voit en Iran un protecteur irremplaçable d'Assad et une présence iranienne sert les intérêts stratégiques de Moscou".
Trump menacé par ses alliés?
Selon le journal britannique Miror, Daech s'est mis à menacer Donald Trump. Alors que les informations se succèdent sur l'abandon des terroristes takfiristes par leurs sponsors américains, Mirror diffuse un message vidéo attribué à Daech où un terroriste, s'exprimant dans un anglais parfait, menace de tuer " Donald Trump" qu'il traite de " Pharaon de notre temps".
Le terroriste daechiste, qui se tient à côté d'une mitrailleuse, dit : " Un message au Pharaon de notre temps ....si tu as les yeux rivés sur Raqqa et Mossoul, nous, nous regardons du côté de la Constantinople et de Rome et à l'aide de Dieu, nous allons vous décapiter chez vous."
Selon Mirror, cette vidéo semble avoir été tournée dans la ville de Raqqa.
Pour de nombreux analystes du terrorisme, l'organisation Daech qui a émergé des ruines de la guerre en Syrie, et a réussi en l'espace de quelques jours à s'emparer en 2014 d'une grande partie de l'Irak n'aurait jamais pu voir le jour sans l'aide et l'assistance financière et organisationnelle des services de renseignement américains et israéliens. L'émergence de Daech a surtout servi les intérêts de Tel-Aviv qui a réussi de faire reléguer au second plan la question palestinienne provoquant des tensions voire des combats fratricides au sein du monde arabe et musulman. Or la résistance des peuples de la région à cette guerre déclarée contre leurs États et leur identité ont fini par pousser les Américains à adopter une posture défensive. Des centaines de terroristes d'origine occidentale, recrutés par Daech et engagés en Syrie et en Irak s'apprêtent désormais à gagner leur pays d'origine.
Contrebande de pétrole : liens étroits entre la mafia italienne et Daech
Daech et la mafia italienne sont impliqués dans la contrebande de pétrole vers l’Italie en provenance de la Syrie et de la Libye.
La police italienne a annoncé avoir accédé aux documents confirmant une coopération entre la mafia et le groupe terroriste Daech.
Selon le magazine américain Newsweek les responsables de la police de Rome en Italie ont annoncé avoir découvert de nouveaux liens secrets entre les réseaux criminels et les groupes terroristes en Méditerranée. Une enquête sur les relations de la mafia italienne et le groupe terroriste Daech renforce cette possibilité que les deux parties sont en train de faire la contrebande de pétrole vers l’Europe.
La police italienne a découvert un grand nombre de convois pétroliers dont la capacité est au-delà de potentiel des raffineries de ce pays. Selon la police italienne la contrebande des convois de pétrole se fait clandestinement vers l'Italie en provenance de la Libye et de la Syrie où le groupe terroriste Daech est présent.
USA : fusillade au consulat chinois à Los Angeles
Une fusillade a eu lieu mardi matin devant le consulat de Chine à Los Angeles. Le tireur s’est donné la mort dans sa voiture garée à proximité, sans faire de blessés.
Un homme âgé de 60 ans a ouvert le feu mardi matin près du consulat de Chine à Los Angeles, aux États-Unis. Selon le policier Drake Madison, personne n'a été blessé. Le tireur, qui a été identifié plus tard, s'est suicidé dans sa voiture, annonce l’Associated Press.
Mike Lopez, porte-parole de la police de la ville, a affirmé qu'il s'agissait d'un ressortissant chinois. On ignore jusqu'ici quelle était sa cible, s'il s'agissait du consulat lui-même ou d'une personne concrète.
Avec Sputnik
Afghanistan: attaque des talibans contre un convoi de l'Otan
"Un véhicule était en feu après l'attaque, peu après un hélicoptère s'est posé", a-t-il précisé.
Cette attaque intervient dans un climat fortement dégradé par la multiplication des attentats-suicide, dont le dernier en date mardi soir à Herat (ouest) a fait 30 morts et plus de soixante blessés au coeur d'une mosquée chiite.
25 morts dans unn attentat contre une mosquée en Afghanistan
Cette action n'a pas encore été revendiquée. Mais depuis un an, Daech a visé à plusieurs reprises des foules et des mosquées de la minorité chiite d'Afghanistan.
Selon le porte-parole de la police de Herât, Abdul Ahad Walizada, "deux terroristes sont impliqués dans l'attaque dont l'un portait un gilet explosif et s'est fait exploser, tandis que le second était armé d'un fusil". "Tous deux sont morts", a-t-il ajouté, sans donner de précisions sur la mort du deuxième assaillant.
Un correspondant de l'AFP a vu un corps "en morceau" devant l'entrée de la mosquée, sans doute celui du kamikaze. "L'explosion s'est produite vers 20H00" selon M. Walizada, qui a précisé que "les forces de sécurité ont été déployées" dans le quartier de la mosquée. "Une explosion s'est produite à la porte de la mosquée Jawadya", a également annoncé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Najeeb Danish.
Cet attentat intervient au lendemain d'une attaque complexe menée par quatre assaillants contre l'ambassade d'Irak à Kaboul, revendiquée par le groupe Daech, qui a fait deux morts parmi le personnel afghan.