تقي زاده

تقي زاده

Un analyste américain des questions stratégiques met en cause l'utilité de la base aérienne américaine d'al-Oudeid au Qatar.

Elliot Pauker, l'analyste américain des questions stratégiques s'est penché sur le sujet et a souligné, repris par Sky News, que le maintien des dizaines de milliers de militaires américains dans la base aérienne d'alOudeid au Qatar est inutile d'autant plus que les responsables qataris croient vainement pouvoir faire face aux sanctions économiques imposes contre eux. Ces propos ont été repris par Sky News .

Les États-Unis ont, plus que jamais, besoin de mesures de fond et de la fermeture de la base aérienne d'al-Oudeid sur laquelle le Qatar s'était longtemps appuyé, ajoute l'analyste rappelant que la fermeture de la base d'al-Oudeid constituait l'un des plus importants moyens de pression que pourrait entreprendre Washington pour obliger le Qatar à changer de politiques surtout en ce qui concerne le soutien aux groupes terroristes; le Qatar ne pourrait plus, selon cet analyste, se vanter d'avoir été abandonné par ses protecteurs tels les États-Unis.

En outre, la fermeture de la base aérienne d'al-Oudeid serait un atout puissant entre les mains du président américain Donald Trump pour qu'il puisse lancer une nouvelle ère de relations au Moyen-Orient.

Elliot Pauker a cité, ensuite, le conseiller pour le Proche-Orient à l'Institut Washington Denis Ross pour rappeler que la base aérienne d'al-Oudeid constituait un grand investissement pour le Qatar. En accueillant cette base, Doha a en fait assuré sa sécurité d'autant plus que cela lui permettait de faire tout ce qu'il voulait. Et contrairement à ce que prétendent les responsables qataris, la base al-Oudeid ne sert pas à la lutte contre le terrorisme, conclut l'analyste.

Selon deux proches du gouvernement de Trump, la Corée du Nord a l’intention de tester son nouveau missile intercontinental, a rapporté la CNN.

« D'après les dernières informations parvenues, Pyongyang se prépare à tester un missile intercontinental ou un missile balistique de moyenne portée», ont affirmé deux responsables américains sous couvert d’anonymat.

La Corée du Nord effectuera dans deux semaines son nouvel essai balistique, toujours d'après la même source.

Pour rappel, la Corée du Nord a revendiqué un premier tir le 4 juillet de missile intercontinental réussi. Pour sa part, Washington a confirmé cette nouvelle. 

Le Mouvement islamique du Nigéria dans un communiqué met en garde contre une éventuelle tentative d'assassinat du leader spirituel des musulmans chiites nigérians. Il avertit par ailleurs le gouvernement contre toute tentative de cibler cheïkh Ibrahim Zakzaky.

Le communiqué fait part d’une probable tentative d'assassinat du cheïkh Zakzaky qui se trouve en détention illégale.

Dans son communiqué, citant une source bien informée, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le mouvement islamique du Nigéria fait état par ailleurs d'opérations simultanées de ce mouvement dans différentes régions du pays.

« Nous sommes informés que les forces de sécurité nigérianes ont déjà été installées dans les locaux très peuplés pour réaliser cette opération et n’attendent que le feu vert donné par le gouvernement pour verser le sang du peuple innocent », ajoute le communiqué.

Le Mouvement islamique du Nigéria a appelé la communauté internationale à demander au gouvernement nigérian de garder en caserne ses forces de sécurité s’il ne veut pas avoir un nouveau bain de sang identique à celui survenu en décembre 2015.

« L’attentat éventuel contre la vie de cheïkh Zakzaky et le massacre des membres du Mouvement islamique du Nigéria n’auront aucun impact sur la situation du pays et du peuple. Alors, nous demandons au gouvernement d’arrêter autant que possible le carnage collectif du peuple et de libérer immédiatement cheïkh Zakzaky», dit encore le communiqué du Mouvement.

Le porte-parole de la flotte du Nord de la marine russe, le capitaine Vadim Serga a annoncé que les navires de guerre russes avaient lancé des manœuvres couronnées de succès en mer Blanche.

Selon le capitaine Vadim Serga les navires de guerre russes avaient fait le mercredi 19 juillet des exercices militaires navals en mer Blanche qui étaient couronnés de succès.

« Le groupe de combat de la base navale de la mer Blanche a mené avec succès une bataille maritime contre l'ennemi en mer Blanche », a déclaré hier le capitaine Vadim Serga.

"Aujourd'hui, le groupe de combat anti-sous-marin de la base navale de la mer Blanche a terminé avec succès des exercices de défense en eaux libres et à leur emplacement permanent. Au cours des exercices, les équipages des corvettes anti-sous-marins Onega et Naryan-Mar ont travaillé sur l'organisation et la défense d'un convoi de navires. Les équipages des navires ont également mené avec succès des exercices de bombardement lors de l'exercice qui a organisé une bataille maritime avec un navire de surface «ennemi», a-t-il expliqué.

Plus tôt, Onega et Naryan Mar ont été formés pour repérer et détruire un sous-marin avec des torpilles.

Ces corvettes anti-sous-marines Project 1124 (Albatros) ont été conçues pour la recherche, la détection, l'identification et la destruction de sous-marins. Ils sont équipés de deux lanceurs de torpilles, des mortiers RBU-6000, du système de missiles antiaériens Osa-MA et des canons navals contenus dans des tourelles automatiques AK-176 et AK-630.

Citant Veteran Today, Sputnik fait état du naufrage d'un sous-marin israélien de la marine syrienne au large de la Syrie.

" Le sous-marin en question accomplissait une mission de renseignement militaire en Méditerranée qui l’a mené dans les eaux territoriales syriennes. L'appareil a tenté alors de plonger pour éviter d'être reconnu par les forces syriennes. Le sous-marin poursuit alors sa mission en immersion profonde. Quelques heures plus tard, les membres de l'équipage décident de remonter et l'appareil arrive à 150 mètres de profondeur et c'est là que l'attaque se produit. La marine syrienne tire vers 2 heures du matin, heures locales des torpilles de fabrication russe en direction de l'appareil . Son naufrage a été ensuite surveillé jusqu’à ce qu’il touche le fond marin au large de la côte. Un fort mouvement d’hélicoptères de l’armée syrienne a été observé sur le site de destruction du sous-marin".

Selon des sources citées par Sputnik, la torpille tirée par la marine syrienne a visé avec précision le sous-marin qui a très rapidement coulé. Les unités de la marine syrienne auraient engagé très rapidement une mission d'investigation pour trouver les restes de l'appareil sans pour autant réussir de les localiser. L'article ne précise pas la date de l'incident, mais ajoute que "cette année là, Israël a perdu deux de ses sous-marins dont l'un a été abattu par la marine syrienne".

Le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas parler de sanctions contre l’Iran pour son potentiel défensif, avant qu’ils ne démantèlent leurs bases au Moyen-Orient.

Le général de division Mohammad Ali Jaafari a déclaré, ce mercredi 19 juillet, devant les commandants de la Force terrestre du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, réunis à Machhad, que la puissance balistique iranienne n’était nullement négociable.

« Nous défendons, de toutes nos forces, notre puissance balistique. Ça, c’est un principe indiscutable, car une puissance balistique est bien capable de neutraliser les menaces. Dans la foulée, nous sommes en train de produire un nombre plus élevé de missiles avec lesquels nous avons récemment ciblé les terroristes takfiristes, hors de nos frontières. La puissance spirituelle de la Révolution islamique d’Iran et de nos forces armées a fait de notre pays une puissance régionale, voire mondiale », a-t-il indiqué. 

Le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique a appelé les États-Unis à démanteler toutes leurs bases militaires implantées jusqu’à 1 000 kilomètres des frontières iraniennes.

« Les sanctions injustes qu’impose l’ennemi contre le Corps des Gardiens de la Révolution islamique visent à semer la discorde au sein de la nation et à la soulever contre les intérêts nationaux », a-t-il estimé. 

Mohammad Ali Jaafari a ajouté que tous les conflits militaires qu’avaient déclenchés les ennemis dans la région se retourneraient contre eux. « C’est la raison pour laquelle ils n’osent pas allumer la mèche d’une nouvelle guerre », a-t-il ajouté. 

Le général de division Jaafari a déclaré que la nation iranienne était bel et bien au courant des violations en série de l’accord nucléaire dans le cadre de nouvelles sanctions contre les capacités défensives et balistiques du CGRI.

Des unités de l’armée russe se préparent à s’être installées dans les prochains jours, dans la ville syrienne de Quneitra et à prendre position juste en face de la frontière syro-israélienne du Golan, révèlent les sources des renseignements militaires proches de DEBKAfile.

Leur fonction est de contrôler le respect de la trêve dans la deuxième zone de désescalade du sud-ouest de la Syrie, trêve annoncée par les présidents américain et russe Donald Trump et Vladimir Poutine, lorsqu’ils se sont rencontrés en marge du sommet du G20 à Hambourg.

Quneitra se trouve à 5 kilomètres à la frontière d’Israël où sont installées des forces de l’armée de ce régime.

Israël avait dit à Washington et à Moscou qu'il s'opposait à la présence des unités russes à sa frontière.

En allusion aux propos du mardi 18 juillet du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, DEBKAfile a écrit que la clause portant sur la sortie des forces iraniennes et des forces soutenues par ce pays jusqu’à 40 km de Quneitra, avait été retirée sans faire aucun cas des demandes urgentes d’Israël.

DEBKAfile conclut que l’absence de tout engagement de Poutine et Trump sur ce sujet, laisse Israël pleinement exposé à la présence des forces iraniennes et celles du Hezbollah entre la frontière du Golan et une zone supervisée par leur allié soit l'armée russe.

Près de deux mois après le terrible attentat qui a lourdement endeuillé la ville de Manchester, une des mosquées locales a été, dimanche soir, vers 23h45, en proie à des flammes criminelles qui ont ravagé la salle de prière et trois salles de classe, à la consternation générale et de la communauté nigériane en particulier.
Fortement ébranlés par cet acte caractérisé de malveillance, qualifié de « crime de haine » par la police du Grand Manchester, les dignitaires religieux et les quelque 300 fidèles du Centre islamique NASFAT (Nasrul-Lahi-l-Fathi Society of Nigeria), parfaitement intégré dans le paysage urbain depuis son ouverture en 2009, expriment aujourd’hui leur profonde incompréhension.

« Nous sommes des gens de paix », clame Deen Mayodole, le vice-président visiblement choqué du lieu de culte, tandis que Shamusideen Oladimeji, son porte-parole, a fait part de sa tristesse : « Nous ne savons pas pourquoi cela s’est passé. Nous essayons d’être de bons voisins et nous essayons d’être impliqués dans notre communauté locale ».

Chargé de superviser l’enquête qui a été immédiatement diligentée, l’inspecteur Walker a clairement évoqué un « crime de haine ayant endommagé un lieu de culte fréquenté par la communauté nigériane locale », avant de le condamner vigoureusement. « Personne ne devrait faire l’objet de haine et d’intolérance », a-t-il déclaré avec une fermeté empreinte de gravité.
 
Qui se cache derrière la main incendiaire qui, mue par des représailles vengeresses, a franchi un nouveau palier dans l’islamophobie violente, dépassant de loin dans l’effroi les différentes provocations et intimidations qui ont pris pour cible le Centre islamique Nasfat durant ces dernières années ?  Shamusideen Oladimeji garde un souvenir amer des têtes de cochon déposées à plusieurs reprises devant le lieu de culte et reste meurtri par les insultes racistes proférées par de sombres individus, dont certains ont poussé l’abjection jusqu’à uriner en plein jour, au vu et au su de tous, aux abords de la mosquée.

Depuis dimanche, le sentiment d’indignation grandit et s’amplifie à Manchester, à l’instar de John Flanagan, un conseiller local, qui a laissé exploser sa colère : « C’est une attaque terrible commise contre un lieu de culte. C’est intolérable ! Ce n’est pas seulement une agression contre la religion musulmane, mais contre nous tous ».

Le Conseil de la Fédération de la Russie a ratifié ce mercredi le protocole d’accord portant sur l’instauration des troupes aériennes russes sur le sol syrien.

Damas a déjà confirmé la fin des formalités gouvernementales requises et une entrée en vigueur rapide du texte.

Le protocole d’accord règle les questions relatives au déploiement des troupes et aux infrastructures afférentes. Il indique aussi le statut du personnel du groupe aérien.

La durée de l’accord est limitée à 49 ans avec un renouvellement automatique possible pour 25 ans, si aucune partie n’exprime le souhait de mettre fin à l’accord avant son terme.

Moscou dispose aujourd’hui d’une base aérienne à Hmeimim ainsi que d’une base navale à Tartous.

Les associations, les groupes et les courants islamiques et nationaux de la Palestine ont appelé à une « journée de la colère ce mercredi 19 juillet.

Ces groupes dont le Hamas, le Djihad islamique et le Fatah, ont appelé les Palestiniens à se mobiliser ce mercredi, à 6 h 30 (heure locale) à une “journée de la colère” pour dénoncer les nouvelles mesures de sécurité mises en place depuis dimanche dans la mosquée Al-Aqsa.

Les Palestiniens vont prendre part à un sit-in pour protester contre l’installation de détecteurs de métaux et de caméras aux entrées de la mosquée, mis en place par les forces israéliennes.

En outre, toutes les villes palestiniennes seront mercredi à partir de 6 h 30 (heure locale) le théâtre de manifestations de protestation d’envergure.

Mercredi matin à l’aube, des centaines de fidèles de la ville sainte de Qods se rendaient à la mosquée Al-Aqsa pour accomplir leur prière quand ils ont été confrontés à l’interdiction d’entrée des militaires israéliens. Ils ont finalement accompli leur prière à l’extérieur de l’esplanade de la mosquée.