تقي زاده

تقي زاده

Les propos provocateurs du président américain Donald Trump sur la nécessité de « libérer certains États » américains pourraient déclencher une guerre civile aux États-Unis, a déclaré l’éditorialiste de Raï al-Yaum.
 
Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du journal Raï Al-Yaom, a écrit dans une note publiée ce lundi que : « les récentes paroles de Donald Trump demandant aux manifestants armés de descendre dans la rue et de scander des slogans contre les dirigeants de leurs États pour mettre fin au confinement sont sans précédent, non seulement dans l'histoire américaine, mais aussi dans l'histoire des démocraties occidentales ».

« Lorsque Trump a ouvertement appelé ses partisans racistes et blancs sur Twitter à "libérer le Michigan, le Minnesota et la Virginie", étant donné que les trois États sont dirigés par les démocrates, il s'agit d'un appel clair à la sédition et à semer les graines de la guerre civile dans le pays où la plupart des citoyens sont armés », a-t-il souligné.

L’éditorialiste de Raï al-Yaum a ajouté que ces incitations à la manifestation ne se limiteraient pas à la menace contre la sécurité et l'ordre public dans ces États, et qu’elles pourraient entraîner la propagation du coronavirus et le chaos dans le pays.

« Certains, en particulier parmi les partisans de Trump, peuvent dire que la manifestation est un droit démocratique et légitime garanti par la loi américaine, mais l'appel du président à la manifestation, déclenché par des motifs racistes et des raisons économiques, se déboucherait sur un catastrophe. Les manifestations pacifiques peuvent facilement virer à l'affrontement violent avec conflit armé dans un pays qui est divisé racialement et ethniquement et n’attend qu’une étincelle », a écrit Atwan.

Abdel Bari Atwan a ajouté que le nombre de morts du coronavirus aux États-Unis est passé à environ 3000 par jour, ce qui porte le total à 40000. Si le président Trump continue de s'opposer aux opinions des experts de santé et des médecins qui insistent sur le maintien du confinement et la fermeture de l’économie, il mettrait le feu à l’ensemble du pays étant donné que le système de santé américain souffre de lacunes stratégiques.=
mardi, 21 avril 2020 23:34

Les Français suspendent leur Liberté

La France est cet étrange pays qui n’a cessé de collaborer avec divers envahisseurs avant de se révolter avec honneur ; un pays d’abord lâche, puis toujours brave. Sans y réfléchir, comme à son habitude, elle vient d’abandonner la devise de ses aïeux, que sans nul doute elle retrouvera bientôt avec gloire.

la Révolution française, bien avant que « Liberté, Égalité, Fraternité » ne devienne la devise de la République, cette affiche affirmait que ces trois idéaux valaient plus que nos vies.

Tous les régimes politiques, quels qu’ils soient, n’ont d’autre fonction que de protéger leurs sujets ou citoyens d’agressions dont ils ne peuvent se protéger eux-mêmes. Ils peuvent en retour limiter les libertés de leurs mandants ce que certains régimes croient devoir faire plus que d’autres.

Le Britannique Thomas Hobbes admettait tous les crimes de l’État pourvu qu’il protège ses sujets des affres de la guerre civile qu’il avait vécue. Rompant avec lui, le Français Montesquieu imagina des mécanismes de contrôle de la raison d’État. Avec lui, tous les bâtisseurs des régimes modernes considérèrent les libertés comme le but ultime des démocraties.

Lors d’épidémies mortelles, certains régimes estimaient nécessaire de limiter, voire de priver de libertés, une partie de leurs mandants. Il était accepté, jusqu’à l’épidémie de Covid-19, que les démocraties pourraient exceptionnellement limiter les droits de personnes infectées, ou suspectées de l’être, afin de protéger les personnes saines. Il est désormais admis qu’elles peuvent aussi limiter les libertés de ces dernières, voire assigner à domicile la quasi-totalité de leur population.

Cette nouvelle norme n’a jamais été discutée démocratiquement. Elle s’est imposée aux gouvernants dans l’urgence et a été acceptée par leurs mandants comme un moindre mal. Ce faisant, ils ont acté un changement temporaire de régime politique, puisqu’en démocratie les décisions politiques ne sont légitimes que si elles ont été débattues devant des assemblées représentatives. Emportés par leur élan, les régimes d’exception s’attellent désormais à concevoir des vêtements de protection obligatoires, eux qui il y a peu encore interdisaient la burkha. Ainsi que des applications mobiles qui puissent prévenir leurs citoyens de la présence dans leur proximité d’une personne infectée.

Il ne s’agit pas là d’une fiction apocalyptique, mais de la réalité que nous vivons. Cette évolution se fonde exclusivement sur deux sources d’informations. Selon le professeur Neil Ferguson dans l’Union européenne et au Royaume-Uni et selon le professeur Anthony Fauci aux États-Unis, l’épidémie de Covid-19 devrait tuer au total au moins 55 millions d’humains dans le monde. Il y en a eu pour le moment 170 000, soit plus de 300 fois moins.

La peur des épidémies est inscrite en nous. Nous savons qu’à certaines époques, en certains lieux, elles ont emporté des civilisations. Nous savons aussi que les progrès de la médecine ne nous seront d’aucun secours face à de nouveaux virus puisque, précisément, elle n’a pas pu encore les étudier. Cependant, nous savons aussi que les pires épidémies virales, comme la variole aux Amériques, n’ont pas pu détruire de civilisations. Les États pré-colombiens n’ont été anéantis que parce que la variole a aidé les conquistadores à le faire. Les pestes, celle de Justinien au VIème siècle ou la peste noire du XIVème siècle, sont des maladies bactériennes qui peuvent être combattues par l’hygiène et vaincues par les antibiotiques.

Dès le début des démocraties modernes, Benjamin Franklin, qui fut l’un des Pères fondateurs des États-Unis et un « frère » de Voltaire, posa : « Ceux qui renonceraient à la Liberté essentielle, pour acheter un peu de Sécurité temporaire, ne méritent ni la Liberté, ni la Sécurité » (“Those who would give up essential Liberty, to purchase a little temporary Safety, deserve neither Liberty nor Safety”) ; une maxime qui s’applique sans aucun doute également aux épidémies .

Nous devons en prendre acte : les assignations à résidence de populations saines « pour leur Bien » sont incompatibles avec l’idéal démocratique. Il ne s’agit pas de se lamenter sur certains reculs de notre démocratie, face au terrorisme par exemple. Elles ne concernaient que certains d’entre nous et ne gênaient pas le plus grand nombre. Mais de constater que nous venons, temporairement tout au moins, de mettre fin à la démocratie simultanément dans de nombreux pays. Une décision qui nous touche tous et nous emprisonne chez nous pour une durée indéterminée.

Opposer comme on le fait le bon président Macron qui protège la Santé de ses concitoyens au mauvais président Trump qui privilégie l’Économie n’est qu’un rideau de fumée. La triste réalité est que nous venons d’abandonner successivement l’usage de notre Liberté, puis notre Liberté toute entière.

Ce ne sont ni une crise économique, ni une guerre qui ont provoqué ce bouleversement. Le Covid-19 est une épidémie bien moins mortelle que nombre de précédentes. La grippe de Hong-Kong en 1968-70 a fait plus d’un million de morts, tandis que le sida, sur une quarantaine d’années, a tué plus de 32 millions de personnes. Ces virus n’ont rien changé politiquement parlant. Il est donc probable que notre réaction politique à l’épidémie actuelle traduit une évolution préalable à cette réalité.

Le confinement généralisé a été justifié dans tous les pays qui le pratiquent comme une réponse à la fragilité du système hospitalier. Même si c’est faux, l’usage de cet argument manifeste que nous considérons notre Santé comme plus importante que notre Liberté alors que nos aïeux ont toujours affirmé que leurs Vies étaient moins importantes que leur Liberté.

En suspendant la démocratie jusqu’à nouvel ordre, nous avons renoncé à marcher dans les pas de nos héros.

mardi, 21 avril 2020 23:33

La mort n'est qu'un passage

Comment les Infaillibles(p) qualifient-ils la mort ?

*La mort n’est qu’un passage

            Le Prophète Mohammed(s) décrit la mort comme suit :

                « Le monde ici-bas (ad-dunia) est la prison des croyants et le paradis des incroyants ;

                Et la mort est le pont (passage-al-jisr) des premiers pour leur Paradis

et le pont (le passage-al-jisr) des derniers pour leur Enfer. » (in Bihâr al-Anwâr vol.6 p154)

L’Imam al-Hussein(p) fils de ‘Alî, le Prince des croyants(p) disait à ses compagnons :

« La mort n’est qu’un viaduc (passage-qantarat) qui vous permet de passer des malheurs et des calamités aux Paradis spacieux et au Bienfait permanent.

Alors qui d’entre vous déteste de passer de la prison au palais ? » (in Bihâr al-Anwâr vol.6 p154)

L’Imam al-Bâqer(p)  interrogé sur ce qu’est la mort, répondit :

                « Elle est un sommeil qui vient à vous chaque nuit sauf qu’il est long.

Il ne s’achève que le Jour du Jugement Dernier. » (in Bihâr al-Anwâr vol.6 p155)

*Vers où ?

Si la mort est un passage de ce monde dans lequel nous nous trouvons vers un autre monde, quelles sont les différences entre ces deux mondes ?

{Et nous n’avons attribué l’immortalité à aucun homme avant toi. Est-ce que, si tu meurs, eux sont éternels ? Toute âme va goûter la mort.} (34-35/XXI) C’est-à-dire comment peuvent-ils prétendre à l’éternité en ce monde alors que la nature de ce monde est d’être éphémère ?

Le Prince des croyants(p) dit : « Ô vous les gens, nous avons été créés ainsi que vous pour subsister, non pour disparaître, mais vous vous déplacez d’une demeure à une autre. » (in al-Irshâd, d’al-Mufîd p127)

Et il(p) dit à son fils : « Ô mon fils, sache que c’est pour l’Au-delà que tu as été créé et non pour ce monde ici-bas. » (in Nahja al-Balâgha- Hikam 264)

Ainsi ce monde est passager et éphémère alors que l’autre monde a cette particularité d’être permanent, éternel. Il est notre monde réel pour lequel nous avons été créés, correspondant à notre nature originelle.

*Est-on assuréde ce que l’on va trouver dans l’autre monde ?

            {L’ivresse de la mort arrive avec la Vérité. Voilà ce dont tu t’écartais.} (19/L). 

Si la mort n’est qu’un passage, un voyage  de plus vers notre demeure véritable, conforme à notre réelle nature, pourquoi en avons-nous peur ? Parce qu’elle nous prend par surprise ? par instinct de survie de rester (et maintenir l’espèce) ? par crainte de perdre ce qui a été acquis durant notre vie ? par appréhension de ce qui va se passer après, que l’on ne connait pas ? par peur des comptes ?

Le Prince des croyants(p) disait : « Aujourd’hui les actes sans jugement et demain le jugement sans actes. » (in Nahja al-Balâgha- Hikam 41) Pas de rattrapage possible..  Alors, « Crains Dieu dont la Rencontre est inévitable, en dehors Duquel, il n’y a pas de fin pour toi. » ( Nahja al-Balâgha- Hikam 245)

Dans ce cas la meilleure assurance est de «  multiplier l’évocation de la mort. Le Messager de Dieu(s) disait : « Multipliez l’évocation de la mort, car cela anéantit les plaisirs. » Et sachez que ce qu’il y a après la mort est pire que la mort pour celui à qui Dieu n’a pas pardonné et n’a pas fait miséricorde. »

du Prince des croyants(p),
Bihâr al-Anwâr,vol. 33, p545

Les derniers moments de l’homme :

Son entrée dans le monde « intermédiaire »

(décrits par le Prince des croyants(p))

« ..Et il voit ceux qui sont pris [morts] sans qu’ils s’y attendent – dans la mesure où il n’y a pas d’annulation ni de retour –, comment est tombé sur eux ce qu’ils ignoraient, [comment] est venue à eux la séparation de ce monde dont ils se croyaient assurés. Ils s’avancent vers ce qui leur a été promis de l’Au-delà.

Ce qui descend sur eux est indescriptible.

L’ivresse de la mort et les soupirs devant ce qui est perdu s’emparent d’eux. Leurs extrémités s’immobilisent et leur couleur change.

Ensuite, la mort pénètre davantage en eux, un trouble survient en eux, entre eux et leur parole [ils ne peuvent plus parler].

Il [le mort] est maintenant parmi les membres de sa famille, il regarde de ses yeux et entend de son oreille, la raison encore saine et le cœur (intelligent) maintenu. Il réfléchit sur ce à quoi il a employé sa vie, sur ce à quoi il a passé son temps.

Il se rappelle les biens qu’il a rassemblés, fermant les yeux sur leur origine, les prenant de [sources] claires et de [sources] ambiguës. Les suites/conséquences de leur amoncellement [de façon illicite] l’accompagnent.

Il assiste à leur perte alors qu’ils vont rester pour ceux qu’il laisse derrière lui qui vont en profiter et prendre du plaisir avec. Ainsi pour autre que lui, la réussite sans fatigue alors que pour lui c’est le fardeau sur son dos ; les gages de l’homme sont alors fermés [il ne peut plus rien faire].

Il se mord les doigts, de regret, devant ce qui apparait de son ordre au moment de la mort, [au moment où] lui est retiré ce qu’il désirait les jours de sa vie. Il souhaite alors que celui qui le convoitait et le jalousait, possède tout [ce qu’il avait] et lui non.

La mort s’empare de tout son corps au point que sa langue se mêle à son ouïe [ces deux organes ne fonctionnant plus].

Il est parmi les membres de sa famille, mais il ne parle plus de sa langue, ni n’entend de son ouïe. Il promène son regard sur leurs visages et voit leurs lèvres remuer, mais il n’entend pas leurs propos en retour.

Ensuite, la mort se colle davantage à lui. Sa vue est saisie comme son ouïe l’a été précédemment. Son âme (l’esprit) sort de son corps et il devient un cadavre parmi les membres de sa famille, qui s’attristent à ses côtés, qui s’éloignent de sa proximité. Il ne console plus celui qui pleure, ni ne répond à celui qui l’appelle.

Il est ensuite porté à son tombeau dans la terre où ils le laissent à ses actes.

Puis, ils arrêtent de lui rendre visite .. »     

( Nahja al-Balâgha, du Prince des croyants(p)- Sermon N°109)

L’incroyable sermon de Abbas ibn Ali(p) le frère de Imam Hussein (p)sur le toit de la Ka’ba avant le départ pour Karbala

Toute louange est pour Allah qui a honoré Sa demeure avec l’arrivée du père de mon Maître l’Imam Hussain.

Cette demeure n’était rien de plus qu’une maison de pierres avant l’apparition du Prince des croyants.

Après son apparition dans la Ka’ba, elle est devenue la Qibla.

Ô misérables incrédules et oppresseurs ! Vous n’autorisez pas l’Imam des pieux à visiter la Ka’ba.

C’est celui qui a le plus le droit de le faire. Si ce n’était pas pour le Commandement d’Allah et pour les mystères invisibles d’Allah et si Allah n’avait pas voulu que Sa création soit testée, alors cette Ka’ba se serait déracinée et aurait volé vers mon Maître, mais mon Imam est venu ici lui-même et l’a honoré.

En vérité, les gens embrassent la pierre noire et elle embrasse les mains de mon Imam.

La volonté d’Allah est la volonté de mon Maître. La volonté de mon Maître est la volonté d’Allah.

Je jure par Allah si ce n’était pas pour cela, alors je vous aurais attaqué de la même manière que l’aigle attaque les moineaux.

Je vous aurais coupé en morceaux.

Essayez-vous de rivaliser avec ceux qui ont joué avec la mort durant leur enfance ? Imaginez ! Comme ils doivent être courageux pour faire une telle chose dans leur jeunesse.

Qu’Allah me sacrifie sur mon Maître qui est le Maître de l’univers entier.

Ô peuple ! Qu’est-il arrivé à votre intellect ? Ne reconnaissez-vous pas quelle est la différence entre la famille du Prophète et la famille de Yazid ?

D’un côté, la famille de Yazid qui boit de l’alcool et de l’autre côté, le Maître et propriétaire du Bassin du Kawthar.

D’un côté, il y a les gens dont la maison est l’incarnation du mal et de l’impureté et de l’autre côté, ceux qui sont l’incarnation de la pureté et qui sont les détenteurs de la révélation et du Coran.

Vous répétez les mêmes erreurs que les Quraysh ont commises. Ils avaient prévu de tuer le Messager d’Allah et vous prévoyez de tuer le fils du Messager d’Allah.

Les Quraysh n’ont pas réussi dans leurs plans diaboliques, car ils n’ont pas pu vaincre le Prince des croyants.

Maintenant, comment est-il possible pour vous de tuer Hussain alors le fils de ce même Ali est le protecteur du fils du Messager d’Allah ?

Si vous avez le courage, alors venez et essayez de me tuer. Alors vous serez capable d’accomplir vos mauvais desseins. Je jure par Allah que tant que je serai vivant, vous n’y arriverez jamais. Qu’Allah abatte Sa colère sur vous, vos ancêtres et votre descendance ! Qu’Allah vous maudisse, vous, vos ancêtres et votre progéniture !

Manaqib Sada al Karam, Sayed Ainularafîn Hindi.
(Les chevaliers de la Wilayah)

Allah SWT dit à ce sujet:
"Ceux dont les Anges reprennent l'âme -alors qu'ils sont bons- [les Anges leur] disent: ‹Paix sur vous! Entrez au Paradis, pour ce que vous faisiez›. "

Et le Prophète (psl) sur ce même sujet:
"La première bonne nouvelle qu'on annonce au croyant (lors de la mort) c'est qu'il aura du repos, de la grâce et un Jardin de délices, et on lui dira aussi :
« Aie la bonne nouvelle de la Satisfaction d'Allah et du Paradis. Tu es le bienvenu, Allah A pardonné à celui qui t'a guidé, exaucé celui qui a imploré le pardon pour toi et accepté l'attestation de celui qui a témoigné pour toi.»

♟️En ce qui concerne la mort du mécréant:

Allah SWT dit à ce sujet :
" Qu'adviendra-t-il d'eux quand les Anges les achèveront, frappant leurs faces et leurs dos?"

On a demandé à l'Imam al-Sâdiq (ps):"décris-nous la mort".
Il répondit:
"La mort pour le croyant c'est comme s'il sent le plus agréable parfum et s'endort à son effet et se défait de toute sa fatigue et sa douleur, alors que pour le mécréant c'est comme la morsure des serpents et la piqûre du scorpion, si ce n'est encore plus dur."

?Les affres de la mort:

a- L'agonie et le très dur arrachage de l'âme dont le Coran dit:
?"L'agonie de la mort fait apparaître la vérité: ‹Voilà ce dont tu t'écartais›."et où s'alternent sur le mourant les difficultés et les souffrances tels que la perte des forces physiques, le blocage de la langue, les pleurs de la famille, l'orphelinat des enfants, la perte des biens et des propriétés pour l'acquisition desquels le mourant avait consacré sa précieuse vie, le fait qu'il sent qu'il est trop tard pour acquitter les droits d'autrui, l'incapacité de corriger et réparer ses fautes, sentir la terreur de l'entrée dans l'Autre Monde et la vue de choses qu'il n'avait jamais vues avant. ALLÀH SWT  dit à ce propos: "
" Tu restais indifférent à cela. Et bien, Nous ôtons ton voile; ta vue est perçante aujourd'hui."

b- al 'adîlah  (abjuration) lors de la mort, signifie qu'on abjure le vrai pour retourner au faux sous l'effet de la présence de satan près du mourant pour le mettre en doute et le faire douter de sa religion et le sortir de la foi.

?Les Étapes de la tombe

1- Définition des étapes de la tombe : L'Imam al-Sâdiq (ps) dit :
"La tombe parle chaque jour et dit :"Je suis la demeure du dépaysement, je suis la demeure de la désolation, je suis la maison des vers, mais je suis soit un des jardins du Paradis, soit une des fosses de l'Enfer".

2- L'interrogatoire de la tombe :

Après l'enterrement du mort, sa tombe s'élargit et son âme rejoint son corps. Les Anges y descendent pour lui demander des comptes. Selon certains récits hagiographiques, les noms des deux Anges qui descendent sur le mécréant sont : Monkar et Nakîr, alors que ceux qui descendent sur le croyant s'appellent : Mubchir et Bachîr.

l'Imam al-Sajjâd ((ps) dit :
"Oh fils d'Adam ! Ton terme arrive vers toi rapidement.

Il vient vers toi pour te réclamer, et il est sur le point de t'atteindre. Je te revois comme si déjà tu es attrapé par le terme de ta vie, l'Ange arrachant ton âme; t'amenant seul à ta tombe et y rendant ton âme; deux Anges, Monkar et Nakîr ont envahi ta tombe pour t'interroger et te soumettre à une rude épreuve. Sache que les premières choses sur lesquelles ils t'interrogent sont :
*quel est le Seigneur que tu adorais, quel est le Prophète qui t'a été envoyé, quelle est la religion que tu suivais, quel est le Livre que tu récitais, quel est l'Imam que tu adoptais;
puis on te demande comment tu as passé ta vie, comment tu as gagné tes biens et comment tu les a dépensés. Donc sois vigilant, regarde toi-même et prépare les réponses avant l'examen, l'épreuve et l'interrogatoire : Si tu es un bon croyant, connaissant ta religion, suivant les Véridiques, ami des Amis d'Allah, Allah te dicte alors tes bonnes réponses,  fait parler ta langue correctement, et tu auras passé l'épreuve convenablement, et Allah, le Très-Haut, t'aura annoncé la bonne nouvelle de Sa satisfaction de toi et le droit au Paradis, et les Anges t'auront accueilli avec grâce et parfum. Mais si tu n'étais pas un bon croyant, ta langue va bafouiller, ta défense sera réfutée, tu  peineras à répondre et on t'annoncera la mauvaise nouvelle de ta destination vers l'Enfer, les Anges des supplices t'accueilleront avec de l'eau bouillante, et de la Fournaise."

3- La torture de la tombe:

L'Imam Ali (ps) nous dit à ce propos : "Ô serviteurs d'Allah ! Après la mort, ce qui est plus dur que la mort -pour celui à qui le pardon n'a pas été accordé- est la tombe. Craignez donc son étroitesse, sa misère, sa noirceur et son dépaysement."

4-Le résultat de la demande des comptes dans la tombe:

Est l'annonce du Paradis ou de l'Enfer comme destination et la conduite de la mort à cette destination par les anges. Le Paradis et l'Enfer désignent ici le monde de barzakh.

5- Ce qui accompagne le mort vers la tombe:

Selon l'Imam Ali (ps):
"Le fils d'Adam (l'être humain) lorsqu'il aura été au dernier jour de sa vie terrestre et au premier jour de son âkherah, lui seront représentés ses biens, ses enfants et son action.
Il se tourne alors vers ses biens et leur dit:
"J'ai été avare et rapace vis-à-vis de vous (pour vous gagner et préserver), qu'avez-vous donc maintenant pour moi?
Ses biens répondent:
"Tu as droit à un linceul".
Il se tourne alors vers ses enfants et jure:
"Par Allah je vous aimais beaucoup et je vous défendais! Qu'avez-vous maintenant à me donner (en contrepartie)?"
Ils répondront :
"Nous te conduirons vers ta fosse et nous t'enterrons !"
Ensuite, il se tourne vers son action et dit:
"Par Allah j'étais détaché de toi quand bien même tu étais lourde pour moi! Qu'as-tu pour moi maintenant ?"
Elle répondra:
"Je suis ta compagne dans ta tombe et le Jour de ta résurrection jusqu'à ce que toi et moi, nous soyons présentés devant Allah!"

Si le mort avait été un ami d'Allah, un être au parfum le plus agréable, au visage le plus beau et aux habits les plus élégants viendra à sa rencontre et lui dira:
"Tu as la bonne nouvelle d'avoir la grâce, le bon parfum et le Jardin de délices. Tu es le bienvenu!"

Le mort lui demandera:"mais qui es-tu?" Il répondra:
"Je suis ta bonne action !"
Et si le mort était un ennemi d'Allah, l'être le plus laid de la Créature d'Allah en habits, en physionomie, et en odeur viendra vers lui et lui dira:
"Je t'apporte la mauvaise nouvelle de ta destination: Tu seras installé dans une eau bouillante, et brûlé dans la Fournaise."

6- Le moment le plus dur pour le mort:

On rapporte que le Prophète (psl) a dit:
"Le mort ne connaîtra pas un moment plus dur que la première nuit (dans la tombe). Soyez donc miséricordieux envers vos morts par le don de sadaqah (aumône), et si vous ne pouvez pas offrir la sadaqah, accomplissez pour lui deux rak'ah de prière comme suit :
après la récitation de la sourate al-Hamd, récitez âyat al-Kursî une fois, dans la 1ère rak'ah, et dix fois sourate al-Qadr dans la seconde rak'ah.

Puis après avoir terminé la prière par le salam, on doit dire : "Allâhumma çalli 'alâ Muhammad wa âle  Muhammad et je dédie la récompense de cette prière à la tombe d'Untel (on mentionne le nom du défunt).
Cette prière dite en dédicace au mort est dénommée "çalât al-wahchah" (la Prière du dépaysement).

In Sha Allah suite en 2ème partie : L'étape de barzakh

*Un homme est allé voir Amir al*
*Muhmineen, Ali Ibn Abu*
*Taalib et dit:*
*"Je vais vous poser quatre questions,*
*alors donnez-moi leurs réponses ":*
*- Qu'est ce qui est obligatoire, et qu'est ce qui est le plus obligatoire?*
*- Qu'est ce qui est proche, et ce Qu'est ce est le plus proche?*
*- Qu'est ce qui est incroyable, et ce qui est le plus incroyable?*
*- Qu'est ce qui est difficile, et qu'est ce qui est le plus difficile?*

*Amir al-Mu'mineen*
*a répondu:*
*- Ce qui est obligatoire est Obéir et adorer Allah, et ce qui est le plus obligatoire est* *Abandonner les péchés et la désobéissance à Allah!*

*- Ce qui est proche, c'est le jour du  jugement dernier et ce qui est le plus proche est la MORT!*

*- Ce qui est incroyable, c'est le monde ici bas (Dunya) et ce qui est le* *plus incroyable est*
*l'amour de la vie ici bas (dunya)!*

*- Ce qui est difficile est le tombeau*
*et ce qui est le plus difficile est*
*Laisser ce monde sans provisions (bienfaits) pour l'au dela!*

*Oh Allah, Toi qui change les coeurs, faites que mon coeur soit soumis à ta religion.*
*Oh mon Seigneur, celui qui ouvre et lit ce message, ouvre pour lui,*
*la porte de tes bénédictions et*
*provisions des cieux et de la terre.*
*... Et quiconque le répand parmi tes croyants, ne lui denie pas ton paradis ...*
*Amine*

Réflexion Coranique. Āyat 17:11 – Attention à ce que nous demandons!*

وَيَدْعُ الْإِنْسَانُ بِالشَّرِّ دُعَاءَهُ بِالْخَيْرِ ۖ وَكَانَ الْإِنْسَانُ عَجُولًا
Wayad‘ul-insānu bishsharri du‘ā-ahu bilkhayri, wakānal-insānu ‘ajūlā

*L’homme appelle le mal comme il appelle le bien, car l’homme est très hâtif.*
(Souratِ al-Isrā No.17, Āyat 11)

Ce verset nous dit que l’homme prie pour ce qui peut lui porter préjudice aussi ardemment qu’il prie pour ce qui peut lui apporter du bien et cela peut s’avérer étrange. Pourquoi l’être humain prierait-il pour des choses qui lui seraient nocives ? Selon le Tafsīr Majma‘ al-Bayān, ce verset peut être interprété de différentes manières :

1. Parfois l’être humain, sous le coup de la colère, prie pour des choses qui lui sont préjudiciables et dévaluent ainsi son statut, celui de sa famille ou sa fortune. Il prie dans le même état émotionnel que quand il demande le bien. Par la Grâce et la Miséricorde d’Allah subhānahu wa-ta’āla de telles prières ne sont pas acceptées.
2. Dans un élan de hâte pour obtenir ce qu’il désire, l’être humain demande parfois de mauvaises choses. C’est sa précipitation qui est responsable de cela.
3. Parfois, une personne prie pour des choses harām, des choses interdites par Dieu, et qui lui sont défavorables. Mais dans l’aveuglement du désir et de l’ignorance, il les veut quand même.

Le mot Dou‘ā a ici une signification générale qui inclut toutes les formes de souhaits et de demandes. Il pourrait être exprimé de manière verbale par une supplication ou de manière physique en travaillant pour quelque chose ou en essayant de l’atteindre. Les deux manifestent un souhait que l’être humain a, une demande pour quelque chose qu’il souhaiterait obtenir.

Étant donné que l’être humain est impatient, il ne réfléchit pas à tous les aspects de ce qu’il souhaite. Quand il désire quelque chose qu’il pense lui être bénéfique, il n’analyse pas en profondeur les éventuelles conséquences que cela pourrait engendrer. Il néglige les répercussions et les effets à long terme. Il considère une chose bonne alors qu’au final, elle ne l’est pas du tout. De ce fait, au lieu de demander le bien à Dieu, il demande en réalité le contraire. Il est impatient de l’obtenir, recherchant le bonheur et évitant la tristesse à travers l’accomplissement de ses souhaits. Selon Ibn Abbās, l’Homme est impatient aussi bien dans la joie que dans la tristesse. Il perd son équilibre émotionnel dans les deux cas.

Imam al-Sādiq (a) a dit : Ayez connaissance du chemin de votre bonheur et de votre succès afin que vous ne demandiez pas à Allah ce qui pourrait vous mener à votre perte, tandis que vous pensez qu’en cela réside votre succès, alors qu’Allah a dit  « L’homme appelle le mal comme il appelle le bien, car l’homme est très hâtif». (traduit de l’anglais du Tafsīr Nūr al-Thaqalayn, v. 3 p.141)

Par conséquent, pour atteindre le bonheur, il faut être vigilant et attentif à ce que nous demandons, et travailler dans ce sens. Il est nécessaire de s’éloigner de son bagage émotionnel et de définir clairement ses souhaits, d’en identifier toutes les facettes et d’être certain que cela est le meilleur pour nous. En fin de compte, seul Allah ‘azza wajall connaît ce qui est meilleur pour nous et nous demandons Sa guidance sur ce qui est bénéfique pour nous.

Laissons ce verset nous rappeler que tout ce que nous souhaitons si fermement et luttons d’arrache-pied pour l’obtenir n’est pas forcément le meilleur pour nous. Soyons vigilant sur ce que nous demandons et laissons Dieu s’en charger. Il est le meilleur Planificateur, plus que nous ne le sommes.

Sources : Shaykh Tabarsī, Tafsīr Majma‘ al-Bayān; Āyatullāh Nāsir Makārim Shirāzī (Ed.), Tafsīr-e Namūne

samedi, 18 avril 2020 11:30

Sourate Al-kahf

Une des raisons qui rend Sourate Al-kahf unique est le fait qu’elle présente non seulement quatre grandes épreuves auxquelles l’homme aura à faire face dans sa vie mais également des solutions ad-hoc. Ces principales épreuves de la vie citées dans cette sourate sont :

1⃣️️ L'épreuve de la religion

L’homme est éprouvé dans sa religion et s’en éloigne parce qu’il est agressé, tyrannisé ou effrayé. C’est le genre d’épreuve que les gens de la caverne ont traversé avec succès. Ils étaient un groupe de jeunes hommes qui vivait dans une société dans laquelle les croyants étaient persécutés pour leur croyance. Malgré cela ces jeunes gens s’accrochaient fermement à leur foi. Cette histoire nous apprend que pour rester ferme dans sa foi quand on vit dans une société opposée à la Vérité, on doit :

⏩ Fixer ses priorités

Conserver sa foi doit être votre priorité numéro 1 afin qu'Allah vous protège comme Il a protégé les jeunes gens de la caverne. Donc le seul moyen de véritablement surpasser cette épreuve est de se tourner vers Allah et avec totale conviction.

⏩ Garder une bonne compagnie

Entourez-vous de personnes avec qui vous partagez la même priorité.

2⃣️ L'épreuve des biens

Ce fut l’épreuve du propriétaire des deux jardins qui était si infatué de ses biens qu’il renia la vie éternelle. La richesse abondante de cet homme n’a fait que le remplir d’arrogance et de dédain. Il refusait d’adorer Allah. La conséquence de ce comportement arrogant fut qu’il perdit tout ce qu’il avait en littéralement une nuit. Et pour éviter que la richesse nous conduise à l’arrogance, il faut :

⏩ Prendre conscience de la réalité de ce monde

Allah dit : « Propose-leur encore la parabole de la vie en ce bas monde. Elle est semblable à cette eau que Nous faisons descendre du ciel, et dont les plantes s’imprègnent un instant pour se transformer ensuite en chaume à la merci des vents, car la puissance de Dieu n’a point de limite. » (Coran, 18:45)

⏩ Travaillez pour l’Au-delà

Travaillez dur, devenez riche mais trouvez un équilibre entre les biens que vous avez dans ce monde et dans l’Au-delà. Investissez les biens éphémères de ce monde dans les bonnes œuvres qui perdureront et faites preuve de gratitude.

3⃣ L’épreuve de la science

Le savoir peu également nous conduire à faire preuve d’arrogance et à sous-estimer ceux que nous considérons moins instruits que nous. L’histoire de Moïse avec Al-Khidr est un exemple de ce genre d’épreuves. Distrait, Moise a pensé que personne n’était plus savant que lui. Mais lorsqu'il a su qu’il y avait un homme plus savant que lui, il a parcouru un long chemin pour aller s’instruire avec l’humilité d’un étudiant. Pour se préserver de l’épreuve de la science, il faut :

⏩ Faire preuve d’humilité

Continuez à apprendre, à chercher conseil auprès de plus savants que vous. Gare à vous de vous enorgueillir de vos diplômes universitaires, de votre culture ou même de votre mémorisation du Coran.

⏩ Continuer d'apprendre

Peu importe le niveau de savoir que vous avez acquis, ne cessez jamais d'apprendre des autres. Moïse était un Prophète et Messager instruit d’Allah, pourtant Allah l’a envoyé vers Khidr pour être son élève, ce qu’il fit avec humilité.

4⃣ L'épreuve du pouvoir

L’homme à qui une des formes de pouvoir lui est donnée, est gagné par la vanité et finit par oublier Allah et peut se transformer en un oppresseur. Mais l’histoire de Dhul-Qarnayn nous montre un exemple tout à fait différent. C’est un roi qui avait conquis l’Orient et l’Occident et à qui Allah avait fait don d’un immense pouvoir mais qui savait que sa force n'est qu'une faveur d’Allah Seul. Être dans une position d’autorité est une responsabilité et chacun aura à rendre des comptes un jour. Notre devoir est de remplir cette position avec humilité, bienveillance, compassion et justice. Et afin de réussir ce test, il faut :

⏩Garder les pieds sur terre

La loyauté à Allah, l’humilité devant Lui et la reconnaissance que tout pouvoir et toute grâce viennent de Lui sont la clé pour le passage de l’épreuve du pouvoir. Traitez les personnes fortunées et les moins fortunées de la même manière. Dhul-Qarnayn voyageait de l’Ouest à l’Est pour rencontrer, écouter et discuter avec son peuple. Il se mélangeait à la foule. Plus vous avez de l’autorité plus vous devez vous mettre au niveau des personnes que vous dirigez et faire l’effort de rester une personne commune.

Pourquoi Dieu n’exauce-t-Il pas parfois nos prières?
Il faut savoir qu'il n'y a aucune prière qui ne soit pa exaucée d’une manière ou d’une autre. Parler avec Dieu et la prière elle-même, sont une opportunité et une grâce de Sa part, car la prière est un culte d’adoration et mène à la perfection spirituelle de l'homme.
L’Imam Sadegh (que la paix soit sur lui) a dit:
“Je vous recommande de prier, parce que vous ne vous rapprochez pas d'Allah autant qu’avec la prière” .
Parfois, Dieu n’exauce pas nos prières, pour que nous Le rappelions et priions davantage, et nous acheminions vers la perfection. En fait, cela est dû à l'amour et à l'affection de Dieu pour Son serviteur. L’Imam Sadegh (AS) a dit: “Quand un serviteur invoque Allah, Dieu dit aux anges: "J'ai répondu à ses invocations, mais ne les exaucez pas encore car J’aime entendre sa voix", et parfois quand un autre serviteur L’invoque, le Seigneur dit: "Donnez-lui ce qu’il veut, parce que Je déteste entendre sa voix»
Une autre raison du retard ou du rejet des prières, est que nous croyons que cela est dans notre intérêt, mais Dieu sait que cela n’est pas bon ou que ce n’est pas le moment, donc, par Sa grâce, Il n’exauce pas cette prière ou l’exauce avec du retard.
Selon les hadiths, dans de telles circonstances, le Seigneur nous accorde quelque chose de meilleur dans le monde ou dans l'au-delà, ou nous éloigne d’un danger.
L'Imam Sadegh (AS) a dit: “Le Jour de Jugement, Dieu le Tout-Puissant dira: "Mon serviteur! Tu M’as prié et J'ai retardé ma réponse. Maintenant, voilà ta récompense". A ce moment, le croyant, voyant toutes ces récompenses, souhaitera qu’aucune de ses prières n’ait été exaucée dans le monde”