
تقي زاده
Israël active sa DCA et ses drones en Libye, en prévision d'un clash avec l'Armée de l'air algérienne
Outre d'avoir essayé de s'infiltrer en territoire algérien par espions interposés lesquels dotés de passeports marocains, tentent de franchir les frontières, Israël simule une vraie guerre en Libye face à l'Armée algérienne, cette armée qui le dérange, qui lui fait peur et contre qui il a tout récemment lancé une énième campagne hostile via la chaîne à la solde qu'est France 24. Ainsi après avoir doté en été la Turquie de drones, de type Orbiter-3s, c'est via son " ami" Ben Zayed qu'Israël vient de fournir à Haftar des systèmes de défense aérienne, sans doute de type Dôme de fer qu'il utilise sans grand succès contre la Résistance palestinienne.
Que comptent les Hachd dans leur arsenal pour pousser Esper à se rendre à Aïn al-Asad?
Le Pentagone a démenti dimanche toute visite de son chef, Mark Esper à la base d'Aïn al-Asad à al-Anbar, où pourtant, un hélicoptère US en provenance de Bagdad s'est déposé samedi tard dans la nuit, escorté par des avions de combat et de drones US. Mais qui d'autres aurait pu se trouver à bord, si ce n'est le secrétaire à la Défense, dont les troupes, désormais retranchées à l'est d'al-Anbar, se demandent lequel des deux va causer leur perte : la Covid-19 ou le missile des Hachd!
En effet, au même moment où Esper se rendait en catimini à Aïn al Asad, les Hachd al-Chaabi menaient une nouvelle phase de leur méga opération sur les frontières syriennes et jordaniennes à l'aide de l'armée des unités du génie de l’armée irakienne, de l'armée de l'air et sous le nez des Américains. La zone d'opération? le triangle Rutba-Walid-Trebil, contrée truffée de grottes, de caves et de couloirs, propres à des actions secrètes des Américains et de leurs supplétifs.
"Le missile "baby buttle" iranien qui a changé la perception de guerre US/Israël..."(The National Interest)
Trois mois et quatre jours s'écoulent depuis que les missiles balistiques iraniens ont frappé la base US à Aïn al-Asad en Irak et la presse spécialisée atlantiste en est toujours à en analyser la portée. L'attaque du 8 janvier a impliqué deux types de missiles mais c'est l'un des deux qui semble avoir provoqué la plus grande panique : Qiam, ce bijou tactique et technique qui a consacré la totale maîtrise iranienne en termes de frappe de précision ne serait ce que par sa particularité : peu de pays au monde ont su concevoir un missile sans aileron mais capable de se projeter sur une portée de plus de 1 000 kilomètre. Cela fait quelque temps que les analystes militaires occidentaux tentent d'en percer l'énigme, eux qui se sont rendus sur place à al-Anbar, dans les jours suivant la frappe pour accueillir les débris de l'engin iranien.
Comment l’Iran a-t-il brisé le concept de furtivité?
Il y a dix ans, les Forces armées iraniennes ont décidé de concentrer une grande partie de leurs capacités sur le développement et l’amélioration des systèmes de défense antiaériens de la République islamique d’Iran. Le résultat ? Aujourd’hui, la défense aérienne iranienne a été largement optimisée en faisant l’objet d’innombrables progrès en matière de qualité aussi bien que de quantité. Différentes unités de l’armée et du Corps des gardiens de la Révolution islamique, réparties dans plus de 3 600 endroits de l’Iran, sont actuellement équipées des systèmes radars, des systèmes optiques et des systèmes antimissiles de tout type qui observent 24 heures sur 24 le ciel du pays jusqu’à des centaines de kilomètres au-delà des frontières iraniennes afin de détecter juste à temps la moindre menace visant le territoire iranien.
Le 29 septembre 2019, le général de brigade Abdel Rahim Moussavi, chef d’état-major des forces armées iraniennes, s’est rendu au sud-ouest de l’Iran pour visiter les unités de la défense aérienne qui y opéraient. Après cette visite, une intéressante photo a été publiée : un AWACS américain de type E-3 se laissait repérer sur l’écran du système électro-optique des batteries antimissiles de Raad-1. Le système électro-optique, dit « Sepehr-14 », avait été dévoilé il y a cinq ans et il a une portée d’une cinquantaine de kilomètres.
"Un conflit ouvert entre les USA et l'Iran n'est pas à écarter" (expert)
Même sur le plan diplomatique, les États-Unis sont en ordre de bataille. C’est sans précédent, car ils ne s’étaient jamais sentis aussi vulnérables dans un pays si bien qu’ils soient obligés de transférer officiellement leurs diplomates à des bases militaires afin de les protéger, a-t-on appris d’un expert des questions du Moyen-Orient.
Pour d’aucuns, tous les récents agissements des Américains en Irak, y compris le déploiement des batteries de Patriot et le transfert des diplomates européens de Bagdad à la base militaire d’Aïn al-Asad, s’expliquent dans le cadre du plan de Washington pour entrer en guerre contre l’Iran. Certains prévoient que ce ne sera pas l’Iran, mais ses groupes alliés qui seront impliqués dans cette guerre.
Dans la foulée, Nosratollah Tadjik, ancien ambassadeur de la République islamique d’Iran en Jordanie, a répondu à quelques questions, lors d’une interview exclusive accordée à l’agence de presse iranienne Khabar Online.
La question est de savoir si une confrontation militaire, soit limitée soit de grande envergure, pourrait être un scénario plausible de Donald Trump, étant donné que son secrétaire d’État et son conseiller à la sécurité nationale lui ont déjà proposé, lors d’une réunion à la Maison-Blanche, de préparer une guerre contre l’Iran. Nosratollah Tadjik a répondu : « Premièrement, ni en Iran ni aux États-Unis, il n’existe aucune capacité pour déclencher une guerre, peu importe comment les faucons ou certains pays de la région tentent de pousser Trump vers l’option de la guerre. Deuxièmement, les groupes de Résistance irakiens devront bien examiner leurs capacités avant de passer à l’acte pour empêcher toute atteinte sérieuse à leurs positions. Suite à une série d’attaques lancées par des groupes de Résistance irakiens contre les bases militaires américaines, les États-Unis ont redéployé leurs forces et équipements en Syrie et en Irak. Donc, si les groupes de Résistance irakiens procèdent à de nouvelles attaques militaires, les États-Unis oseront frapper les Kataëb Hezbollah, car ils ont déjà éloigné leurs militaires et diplomates de la portée des missiles de la Résistance irakienne ».
Ce que décident les hauts commandants du CGRI
Sous d’autres cieux, les forces armées chargées de faire respecter le confinement fut-ce en ayant recours à la force. En République islamique, les commandants ont leur salaire pour aider les malades.
Dès le début de l’exercice des forces populaires (Bassij) et en suivant les conseils du Leader de la Révolution islamique pour aider les pauvres et les nécessiteux pendant le mois du ramadan, le général de brigade Ramazan Charif, porte-parole du CGRI a annoncé la décision des commandants du CGRI de dédier 20 % de leurs salaires mensuels à des gens qui ont perdu leur emploi en raison de la propagation du coronavirus.
« Les commandants de l’état-major du CGRI ainsi que les commandants en poste dans les provinces ont participé à cet acte de générosité, jusqu’à la fin de cette crise sanitaire, en dédiant 20 % de leurs salaires mensuels aux gens qui ont perdu leur emploi en raison du confinement », a confié le général Charif.
« Le personnel du CGRI a également annoncé qu’il était prêt à dédier une partie de son salaire mensuel à cet acte de générosité », a-t-il ajouté.
Les politiciens tunisiens risquent d’être assassinés par les terroristes
Alors que le gouvernement est aux prises avec l’épidémie du coronavirus en Tunisie, les autorités de la sécurité tunisienne ont récemment mis en garde Issam Chebbi, secrétaire général du Parti républicain, Zouhair al-Maghzaoui, député et secrétaire général Haraket al-Chaab, et Salem Saeed et Safi Saïd, parlementaires contre d’opérations terroristes les visant.
« Les responsables sécuritaires tunisiens, sans préciser l’identité des groupes terroristes et leur orientation, ont seulement contenté de dire que ma vie est en danger, et que donc les mesures de sécurité seraient renforcées pour me protéger », a déclaré Issam Chebbi.
« Les groupes terroristes ont mis les noms de certaines personnes sur leur liste d’opérations terroristes. L’objectif de ces groupes est de faire échouer le processus de démocratie en Tunisie et de semer le chaos et les troubles dans le pays », a-t-il ajouté citant les autorités de la sécurité.
L'école des Ahl al-Bayt (AS) a les meilleures réponses à la soif spirituelle de l'homme contemporain
Les forces militaires iraniennes soutiennent leur compatriote
« Les commandants de l’état-major du CGRI ainsi que les commandants en poste dans les provinces ont participé à cet acte de générosité, jusqu’à la fin de cette crise sanitaire, en dédiant 20 % de leurs salaires mensuels aux gens qui ont perdu leur emploi en raison du confinement », a confié le général Charif.
« Le personnel du CGRI a également annoncé qu’il était prêt à dédier une partie de son salaire mensuel à cet acte de générosité », a-t-il ajouté.
L’Iran a mieux géré l’épidémie de coronavirus que les États-Unis et l’Europe (Rohani)
Le président iranien, Hassan Rohani, a affirmé que l’Iran a mieux géré la crise de coronavirus que l’Europe et les États-Unis, assurant que les entrepôts sont pleins mieux que jamais de produits de première nécessité.
« Nous sommes déjà infectés par le virus des sanctions, qui est pire que le coronavirus. Nous sommes en train de lutter contre le virus des sanctions auquel vient de s’ajouter le coronavirus. Nous sommes confrontés à deux virus alors vous vous confrontez à un seul virus », a déclaré Rohani en s’adressant à l’Europe et aux États-Unis.
« Nous avons mieux agi que vous dans la lutte contre le coronavirus », a-t-il déclaré lors d’une réunion portant sur la gestion et la lutte contre le coronavirus.
L’Iran compte parmi les pays les plus touchés par le nouveau coronavirus hautement contagieux qui est apparu pour la première fois en Chine fin décembre 2019 avant de se propager à travers le monde.
Les sanctions illégales américaines ont entravé la lutte contre le coronavirus en Iran. Plus de 70 000 cas d’infections ont été confirmés depuis le début de l’épidémie Iran fin février.
Le vice-président pour la science et la technologie, Sorena Sattari, a dévoilé la chaîne de production du kit de dépistage du coronavirus.
« Nos spécialistes ont réussi à fabriquer le matériel nécessaire à la lutte contre le coronavirus, comme des équipements spéciaux pour des blocs opératoires, des masques et des ventilateurs », a-t-il précisé.
« Six sociétés iraniennes ont obtenu des agréments nécessaires pour produire des kits de diagnostic. Ces sociétés fabriquent au total quelque 100 000 kits chaque semaine », a-t-il ajouté.
« En outre, nous produisons chaque semaine deux millions de kits sérologiques », a déclaré le responsable.
Des avions furtifs ne le sont plus pour l'armée iranienne
Les systèmes électro-optiques ne sont pas souvent en mesure de faire une distinction entre un avion de chasse de 5e génération, un AWACS et avion de transport bien qu’ils utilisent des caméras thermiques et des caméras de spectre visible. Mais les systèmes électro-optiques, fabriqués par l’Iran, sont équipés des caméras à longue portée ayant un large champ de vision qui leur permettent de vérifier automatiquement le ciel. Donc, si le radar n’arrive pas à détecter une cible, le système électro-optique pourra le faire.
Des systèmes électro-optiques sont passifs. C’est-à-dire qu’ils ne transmettent aucune onde électromagnétique. Cette caractéristique fait d’un système électro-optique quelque chose de presque indétectable par les ennemis. Bref, l’ennemi se laisse détecter sans qu’il sache que c’est le cas ! Par conséquent, l’appareil ennemi n’apprendra que trop tard toute réaction de la DCA.
Un autre point qui mérite de l’attention est que les systèmes électro-optiques ne se laissent pas entraver par des appareils de guerre électronique de l’ennemi, dû à leur caractère passif.
Certains systèmes électro-optiques iraniens
Il y a deux ans, l’industrie de la défense iranienne a fait part de la fabrication d’un système électro-optique de haute performance, pour une large panoplie de missions militaires et les forces de sécurité, dont la surveillance des frontières et des côtes du pays.
L’industrie de la défense iranienne a conçu un système électro-optique de longue portée nommé Sadad-103 spécialisé dans la détection d’intrus aussi bien pour le jour que dans la nuit ainsi que dans des conditions météorologiques variées.
Ce système peut se contrôler depuis une distance assez élevée et la présence de sentinelles devient donc inutile. Le système Sadad-103 est conçu pour l’observation et il est destiné aux opérations aériennes, terrestres et maritimes. Il est capable de répondre aux besoins les plus exigeants de ses utilisateurs, étant spécialement adapté à une grande variété de missions effectuées par les forces de sécurité. Ce système est doté de capteurs optiques, de caméras infrarouges et de lentilles de focalisation configurable suite aux besoins de la mission. Le système est également doté de multicapteurs associés à une fonction de surveillance panoramique. Son montage et son installation sont bien simples.
Parmi les systèmes électro-optiques les plus sophistiqués, on peut faire allusion à Sepehr-14 dont la portée est de 50 kilomètres. L’appareil est capable de détecter et d’intercepter AWACS parmi des dizaines d’avions et de drones de reconnaissance ennemis qui rodent autour de l’espace aérien du Sud-ouest iranien et ceci est un plus surtout que les avions-espions militaires recourent au leurre et se font passer pour des avions de ligne. Sepehr -14 est capable de verrouiller sur sa cible que ce soit un avion de 5e génération, un AWACS ou un avion de ligne.
Les cas précités ne sont qu’une petite partie des systèmes d’identification, de détection et d’interception électro-optiques fabriqués de A à Z en Iran, les systèmes qui font aussi partie des exportations de l’Iran.