
تقي زاده
Le Prince des croyants(p) et les astrologues
Le Prince des croyants(p) et les astrologues
Quand le Prince des croyants voulut se rendre à Nahrawân, vint à lui un astrologue qui lui dit : « Ô Prince des croyants(p), ne voyage pas maintenant et voyage dans trois heures. » Le Prince des croyants(p) lui demanda : « Et pourquoi donc ? »
Il lui répondit : « Parce que si tu voyages maintenant, tu vas être touché par un grand mal et un grave préjudice, toi et tes compagnons. Alors que, si tu voyages au moment que je t’ai indiqué, tu obtiendras, tu réaliseras et tu acquerras tout ce que ce que tu veux. »
Le Prince des croyants(p) lui dit : « Est-ce que tu sais ce que cette bête porte, si c’est un mâle et une femelle ? »
Il répondit : « Si je fais des calculs, je le saurai. »
Le Prince des croyants(p) lui dit : « Celui qui dit que tu dis vrai est démenti par le Coran. Dieu (qu’Il soit exalté !) dit : {La connaissance de l’Heure est auprès de Dieu ; Il fait descendre la pluie, sait ce qu’il y a dans les matrices. Aucune âme ne sait ce qu’elle va acquérir le lendemain ni (aucune âme) ne sait sur quelle terre elle va mourir. Dieu est le Très Savant, le Très bien Informé.}(34/31 Luqman)
Le [Prophète] Mohammed ne prétendait pas ce que tu as prétendu. Tu prétends que tu [peux] indiquer l’heure durant laquelle, si quelqu’un voyage, tout mal disparaîtra et l’heure durant laquelle, si quelqu’un voyage, il va lui arriver un malheur.
Celui qui pense que tu dis vrai, se dispense par ta parole d’implorer l’Aide de Dieu Tout-Puissant sur ce point de vue, et a besoin de te désirer [de revenir à toi] pour repousser son mal de lui. Il lui faut te louer sans son Seigneur Tout-Puissant. Ainsi, celui qui t’a fait confiance en cela, t’a pris comme un semblable [à une divinité] ou un adversaire en dehors de Dieu. »
Le Prince des croyants(p) se mit à implorer Dieu : « Mon Dieu, il n’y a de mauvaise augure que la Tienne, il n’y a pas de nuisance (ou préjudice) autre que la Tienne, il n’y a de bien que Ton Bien, il n’y a pas de divinité en dehors de Toi. »
Puis, se tournant vers l’astrologue, il(p) ajouta : « Nous te considérons comme un menteur, nous te contredisons et nous allons partir au moment que tu nous as interdit. »
Du Prince des croyants(p), dans Bihâr al-Anwâr, vol.55 p224
La vie du Imam Musa ibn Jafar, Al-Kazem(as)
Nom: Imam Moussa Kazim (AS)
Titre: Kazim, Baboul, Havaëj, Zainul Mujtéhadin…
Kouniyat: Aboul Hassan, Abou Ismaël, Abou Ibrahim…
Nom de père : Imam Jaffar As'Sâdiq (as)
Nom de la mère : Bibi Hamidah Khatoune
Date et lieu de naissance : 7 Rajab en l’an 128 de l’hégire à Abwa (une ville entre la Mecque et Médine)
Date et lieu de décès : 25 Rajab en l’an 183 de l’hégire à Kazimayn- Iraq
L'Imam Al- Moussa Al-Kazim (as), notre septième Imam (as), était le fils de l’Imam-As'Sadiq et de Bibi Hamidah Khatoune. Imam (as) est né le 7 Rajab en l'an 128 de l'Hégire et a accédé à l'Imâmat 20 ans plus tard. La durée de son Imâmat était de 35 ans et a coïncidé avec le Califat de Mansour, de Mahdi, de Hâdi et de Haroun Ar'Rachid.
Les événements importants de la vie du septième Imam (as) ont commencé après le martyr de son père. Malgré cet événement, il a assumé le post de l'Imamat. Après le martyre de l'Imâm As-Sadiq (as), Mansour, le Calife Abbasside a envoyé quelques officiels pour découvrir l'identité du de futur Imam (as) et leur a ordonné de décapiter immédiatement celui qui a accepté le post de l'Imamat. Dans ces circonstances, il était très difficile pour les partisans de pouvoir identifier leur vrai Imam.
Hichâm fils de Salim a dit: "J'étais dans l'embarras de ne pas savoir qui était mon Imam car j'avais des problèmes dont je voulais lui demander les solutions. Tout d'abord je me suis adressé à Abdullah, le fils aîné de l'Imam As’Sâdiq. Je lui ai exposé mes problèmes et il ne pouvait pas me donner des réponses, j'ai compris qu'il n'était pas l’Imam (as). J'ai continué ma recherche mais j'avais peur d'attirer l'attention des fonctionnaires du Calife.
Un jour j'ai vu un homme qui est venu vers moi. Lorsqu'il a fait connaissance avec moi et a appris ce que je cherchais, il m'a amené à la maison de l'Imam (as) et s'est éclipsé immédiatement puis un homme est sorti de la maison et m'a guidé vers l'Imam Al- Moussâ Al-Kâzim (as). Je lui ai présenté mes problèmes et obtenu des réponses satisfaisantes.
De là j'ai compris qu’il était mon Imam (as). A la fin l'Imam (as) a dit :" Ne divulgue notre entretien à personne car cela pourrait mettre ta vie en danger.»
J'ai dit les Chi'ites sont embarrassés. Puis-je vous les présenter?
Il a répondu :"Prends beaucoup de précautions. Informe seulement celui qui a fait preuve de maturité et obtiens de lui la promesse de garder ton secret."
J'ai bien écouté son conseil et j'ai amené discrètement quelques compagnons distingués de l'Imâm As'Sâdiq (as) chez le septième Imam (as).
Nous apprenons de cet épisode qu'à l'époque du septième Imam (as), ses partisans vivaient sous une pression terrible.
Mohammad fils d’Ali a dit:"A Nichâpour, Les partisans m'ont confié 30000 dinars, 50000 dirhams et des vêtements pour que j'aille à Médine et que je les mette à la disposition de l'Imam (as). D'abord je doive présenter à la personne concernée une lettre cachetée dans laquelle quelques questions sont posées. Ils m'ont donné une énigme et il m'ont conseillé de ne lui remettre les biens qui m'ont été confiés que si cette personne parvenait à résoudre l'énigme."
Il a ajouté :" Je suis arrivé à Médine et je me suis mis à la recherche de l'Imam (as) mais personne n'était parvenue à résoudre cette énigme. J'ai erré dans la ville. Finalement un jeune homme m'a guidé vers la maison de l'Imam Al-Moussâ Al-Kâzim (as) .L'Imam (as) a deviné l'énigme de la lettre .Finalement j'ai trouvé l'Imam(as) puis j'ai donné les biens à lui."
Les dix dernières années du règne de Mansour ont passé ainsi puis douze ans du règne de Mahdi et de Hadi se sont écoulés. Mahdi recevait des rapports défavorable aux activités de l'Imam (as) et il a décidé de mettre l'Imam (as) en prison
PENDANT LE REGNE DE HAROUN
Haroun Ar'Rachîd connaissait bien l'Imam (as). Le récit suivant est relaté par Ma'moûn, fils de Hâroun Ar'Rachîd :
"Pendant le Califat de mon père , nous ( mon père et moi ) sommes allés une année à la Mecque et au cours du même voyage nous avons visité Médine. Le Calife a distribué des sommes d'argent entre 2000 et 500 dirhams aux personnes âgées et distinguées de la ville. Lorsqu'il a rencontré Imam Moussâ Al-Kâzim (as). Il lui a montré un grand respect et a ordonné à ses fils de le raccompagner lors de son départ en faisant preuve d'une parfaite soumission. Lorsque j'ai remarqué tout cet honneur respect à lui .J'en ai demandé la raison.
Haroun a expliqué :" C'est l'Imam (as) des Musulmans, la preuve de Dieu."
J'ai demandé :" Mais cette position ne t'appartient-elle pas ?
Il a répondu :" Je suis devenu le dirigeant des gens par la force mais leur vrai dirigeant est Moussâ Al-Kâzim (as) .Malgré tout cela, j'ai pris possession de ce titre et par Dieu, même toi qui es mon fils, si tu me disputait le Califat, j'ordonnerais de te décapiter, car le pouvoir ne reconnaît ni père ni fils."
Pendant le même voyage Ma'moûn a appris que son père avait insisté pour que l'Imam (as) ne possède que très peu d'argent. Il a demandé à son père pourquoi il tenait à restreindre les ressources financières de l’Imam Moussa Al-Kazim (as) ?
Il répondit:" Mon fils, sois tranquille. S'il venait de posséder de grosses sommes d'argent, il mobiliserait cent mille combattants parmi ses partisans, contre le gouvernement. Il vaut mieux donc pour nous qu'il reste dans la détresse sur le plan financier."
LES PARTISANS DE L'IMAM
Malgré toutes les souffrances et les difficultés, les amis de l'Imam (as) ont gardé leurs relations avec l'Imam (as). Ses partisans étaient dispersés un peu partout et même dans la cour de Hâroun Ar'Rachîd parmi eux était une personne nommée Ali fils de Yaqtîn qui était le ministre de Hâroun. Toutefois il maintenait secrètement ses relations avec l'Imam (as).
Il avait l'habitude de rencontrer l'Imam Moussa Al- Kazim (as) en cachette. Un jour il demanda à deux de ses amis de se procurer deux chevaux rapides et de s'approvisionner en vue d'un voyage. Il leur a confié quelques biens et quelques lettres. Il leur a demandé d'aller vite voir l'Imam (as) pour lui remettre ce qu'il leur a confié et revenir. Ils sont donc partis pour Médine en toute vitesse et ne se sont arrêtés pour se reposer qu'une fois, près de Médine puis ils ont repris le voyage. Là, ils ont vu deux cavaliers venant de Médine et ils se sont dirigés vers eux. L'un d"eux était l'Imam (as). L'Imam (as) a ouvert les lettres et examiné les biens apportés. L'Imam (as) répondit aux lettres et apposa sa signature et leur a dit:" Retournez vite."
Ils ont dit:" Nous sommes à court de provision pour le voyage".
Il a jaugé leur provision et dit:" Elles sont suffisantes."
Ils ont dit:" Mais nous désirons visiter le tombeau du saint Prophète."
L'Imam (as) a dit:" C'est fait!" L'Imam (as) voulait dire qu'ils retournent sans visiter le tombeau du Prophète car ils ont reçu la récompense spirituelle parce qu'ils ont eu l'attention de le faire.
Ainsi l'Imam (as) a rencontré les représentants d’Ali à l'extérieur de la ville afin que cette rencontre n'attire l'attention de personne.
Un jour, Hâroun a envoyé quelques cadeaux comprenant un très beau vêtement à Ali, le partisan de l’Imam (as). Ali les a envoyés à Imam (as) en cadeau. L'Imam (as) lui rendit avec ce message:" Garde-le pour toi! Il te sera utile". Après quelque temps, l'un des serviteurs de Ali qui avait quelques différends avec son maître dit à Hâroun :" Ali a des contacts secrets avec Moussâ Al-Kâzim (as) et lui a envoyé des cadeaux parmi ces cadeaux figure le vêtement que tu lui as offert."
Hâroun a été contrarié. Il a convoqué Ali et lui a dit:" Où est le vêtement que je t'ai offert?"
Ali a envoyé quelqu'un pour rapporter ce vêtement. Dès lors Hâroun a eu confiance en Ali, il a puni sévèrement la personne qui lui avait fait le faux rapport.
LA TORTURE ET SEVERITE
Hâroun a décidé de réserver un traitement plus sévère à l'Imam (as) car ce dernier attirait de plus en plus les gens vers l'Islam. Hâroun s'est efforcé d'obtenir par tous les moyens des informations sur les activités secrètes de l'Imam (as); ses fonctionnaires lui envoyaient des rapports continuels. L'un de ces fonctionnaires était une personne distinguée de Médine. Il est allé voir le Calife ayant reçu la promesse d'obtenir une grande somme d’argent, s'il divulguait tous les secrets de l'Imam (as). Il a envoyé un rapport à Hâroun en y ajoutant accessoirement le commentaire suivant:
" Comment peut-il y avoir deux Califes en même temps? Tu es le Calife dans cette ville et Moussâ Al-Kâzim est à Médine puisque les gens lui envoient de l'argent et des cadeaux des quatre coins du monde."
Le Calife lui donna pour ce rapport insidieux 200 000 dirhams. Il ordonna d'arrêter l'Imam (as). Il prépara deux chameaux. Il envoya l'un en direction de Bagdad, l'autre en direction de Bassora afin que les gens ne sachent pas où l'Imam (as) a été amené. En fait l'Imam (as) fut conduit à Bassora. Il ordonna qu'on ne le garde pas longtemps dans un endroit car il voulait que le lieu de l'Imam (as) soit en cachette des autres.
Bien qu'il ait demandé aux gouverneurs de différentes villes de martyriser l'Imam (as) mais ils refusèrent cette demande et répondirent qu'ils ne pouvaient rien parce que tout ce qu'ils savaient de lui, c'était sa piété et sa vertu et ils ne voulaient pas tremper leurs mains dans ce crime odieux.
Finalement cet ordre fut transmis aux geôliers de sa dernière prison. Ils empoisonnèrent discrètement l'Imam (as) et simulèrent que l'Imâm avait une mort naturelle mais l'histoire a gravé le nom de Hâroun comme l'auteur de ce crime. L'Imam (as) fut martyrisé le 25 Rajab en l'an 183 de l'Hégire à la prison de Bagdad et a été enterré à Kâzimayn, près de Bagdad.
Quelques Paroles de l`Imam Moussa al-Kazim (AS)
-Le croyant est comparable à deux plateaux de balance équilibrés : Chaque fois que sa foi se consolide, son épreuve devient autant difficile.
-Le bon voisinage ne consiste pas seulement à ne pas déranger ses voisins mais surtout à les supporters lorsqu'ils vous dérangent.
-Le jour du Jugement, seront appelés ceux qui ont droit de la récompense auprès d'Allah, ce jour là se lèveront seulement ceux qui auront pardonné et rétabli la concorde sans attendre d'autre récompense que celle d'Allah.
-Il n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa religion au profit de la vie et n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa vie au profit de sa religion.
Conjurer la Malfaisance de la Magie
Conjurer la Malfaisance de la Magie
Le Prophète (P) dit, en s'adressant à l'Imam Ali (p) :
"O Alî (Ibn Abî Tâlib)! Quiconque appréhende un magicien ou un diable qu'il récite ce verset coranique:
“Votre Seigneur est Dieu qui a créé les cieux et la terre en six jours; puis IL s'est assis en Majesté sur le Trône. IL dirige toute chose avec attention. IL n'y a d'intercesseur qu'avec Sa permission. Tel est Dieu, votre Seigneur! Adorez-Le donc! Ne réfléchissez-vous pas?” (Sourate 10, verset 3)
إِنَّ رَبَّكُمْ اللَّهُ الَّذِي خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ فِي سِتَّةِ أَيَّامٍ ثُمَّ اسْتَوَى عَلَى الْعَرْشِ يُدَبِّرُ الأَمْرَ مَا مِنْ شَفِيعٍ إِلاَّ مِنْ بَعْدِ إِذْنِهِ ذَلِكُمْ اللَّهُ رَبُّكُمْ فَاعْبُدُوهُ أَفَلاَ تَذَكَّرُونَ (سورة يونس : 3/10)
(Inna Rabbakum-Allâhu-lathî khalqa-s-samâwâti wa-l-ardha fî sittati ayyâmin thumma-stawâ ‘alâ-‘archi yudabbiru-l-amra mâ min chafî‘in illâ min ba‘da ithnihi thâlikum Allâhu Rabbukum fa-‘budûhu afalâ tathakkarûn-a)
Récitation (amulette) pour abolir l’effet de la magie
Selon l’Imam Ali, pour conjurer l’effet de la magie, écrivez les mots suivants sur une feuille et portez-la sur vous :
"Bism-illâhi wa billâhi, bism-illâhi mâ châ’Allâhu, bism-illâhi wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi. «Qâla Mûsâ : Mâ ji’tum bihi-s-sihru inna-llâha sa-yubtiluhu, inna-llâhu lâ yuçlihu ‘amal-al-mufsidîn-a. Fawaqa‘a-l-haqqu wa batala mâ kânû ya‘malûn-a, faghulibû hunâlika wa-nqalabû çaghirîn-a » " (voir : sourate al-A‘râf : 7/118-119)
بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ بِسْمِ اللهِ وَ ماشآءَ اللهُ بِسْمِ اللهِ وَ لاحَوْلَ وَلاقُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ " قالَ مُوسَى : ما جِِئْتُم بِهِ الْسِّحْرُ اِنَّ اللَّه سَيُبْطِلُهُ اِنّ اللَّهَ لا يُصْلِحُ عَمَلَ المُفْسِدين. فَوَقَعَ الْحَقُّ وَبَطَلَ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ (118) فَغُلِبُوا هُنَالِكَ وَانقَلَبُوا صَاغِرِينَ (119( "سورة الاعراف :7/118-119
(Au Nom d’Allah et par Allah, au Nom d’Allah et la Volonté d’ Allah qui prévaut, au Nom d’Allah, et il n’y a de Pouvoir ni de Force en dehors d’Allah. Mûsâ (Moise) dit : “Allah abolira l’effet de la magie que vous avez apportée. "Ainsi la vérité se manifesta et ce qu’ils firent fut vain. Ainsi, ils furent battus et se trouvèrent humiliés" (sourate al-A‘râf : 7/118-119) "
Al-Madâ’in en Irak La tombe de Salman al-Farsi
Al-Madâ’in en Irak
La tombe de Salman al-Farsi
A quelques kilomètres au sud de Bagdad, à Ctésiphon tout à côté d’al-Mada’in, près du Tigre, se trouve la tombe du grand et noble compagnon du Messager de Dieu(s), Salman al-Farsî(qs). Son tombeau est situé à proximité de la grande arche ou « Tâq » de Ctésiphon(vestige de l’ancien empire sassanide dont Mada’in était la capitale), dans l’actuelle ville de Salmân Pâk ("Salman le pur" pour sa perfection morale).
Salman « al-Farsî » ou plutôt « al-Muhammadî » fut l’un des plus importants compagnons du Prophète(s) qui avait une grande considération pour lui au point de lui déclarer qu’il faisait partie de sa famille Ahle al-Beit(p). Il eut une grande influence sur de nombreux courants mystiques et gnostiques, soufis et shi‘ites, où il occupe toujours, d’ailleurs, une placé privilégiée.
Il mourut durant le règne du troisième calife ‘Uthman, en l’an 35H (~640 apJC), la nuit de vendredi du 15 Sha‘bân, dit-on. L’Imâm ‘Alî, alors à Médine, se rendit en personne à Madâ’in pour laver son corps (ghosl) et l’envelopper dans son linceul (kafan). Et selon certains propos rapportés, al-Khidr(p) assista également à ses funérailles.
Il fut enterré à Madâ’in, dans la ville où il avait été nommé gouverneur deux ans plus tôt en 638 apJC), bien qu’il fût d’origine persane de la région d’Ispahan. Il est raconté qu’avant de mourir, il demanda à sa femme de lui apporter le petit sac de musc qu’il avait toujours sur lui. Il le mélangea dans un peu d’eau et demanda à nouveau à sa femme : « Asperge-moi de ce musc car les Anges de Dieu ne mangent pas de nourritures terrestres mais aiment le parfum ». Il lui demanda alors de se retirer et il rendit l’âme.
La dernière construction de ces bâtiments remonte aux années 1950 avec une grande salle de prière, deux minarets, plusieurs coupoles et une grande bibliothèque et d’autres pièces attenantes. Début 2006, elle fut en partie endommagée puis restaurée.
Sa tombe demeure visitée par de nombreux pèlerins et ce jusqu’à nos jours. Sheikh Abbas al-Qommî évoque une ziyârat spéciale pour lui(p).(Mafâtîh al-Jinân aux Ed. BAA pp1525-1532)Il est bon pour le visiteur alors de prendre en considération les spécificités de Salman et de réfléchir sur sa singularité et ses vertus grandioses.
Les expériences spirituelles y sont nombreuses. Nous en citerons deux à titre d’exemple, celle du grand gnostique Sayyed Hâshem al-Haddâd et celle du français Massignon.
Massigon dit avoir reçu alors une « visitation de l’étranger » dont l’identité est tue, qui aurait bouleversé son existence, une « manifestation d’un Feu divin au plus profond de lui-même ravivant une foi intense ». Qui fut ce mystérieux « étranger » dont il reçut la visite durant cette fameuse soirée de mai 1908 ?
Un jour, le grand savant gnostique Sayyed Hâshem al-Haddâd alla visiter la tombe du grandiose compagnon du Prophète(s), Salman al-Farsî avec un groupe de compagnons. Ils s’assirent tous au pied de la tombe quand soudain sayyed al-Haddâd se leva pour s’asseoir au niveau de la tête de la noble tombe. Quand ils sortirent du sanctuaire, un des compagnons lui demanda pourquoi il s’était levé aussi précipitamment. Il répondit : « Quand je me suis assis au niveau des pieds, Salman al-Farsî se leva de sa tombe et dit : « Toi, tu es un sayyed, un descendant du Messager de Dieu(s) et tu t’assieds à mes pieds ?! Lève-toi et viens t’asseoir au niveau de ma tête. » Alors, je répondis à sa demande et je m’assis au niveau de sa noble tête. » (rapporté par Sayyed Abd al-Karîm al-Kashmîrî, in Madrasa al-‘urafâ’, vol.1 pp133-134)
La Turquie pousse les migrants vers l'Union européenne
« Laisse-les aller dans d’autres pays européens ! », a-t-il ajouté.
En Grèce, la porte d’entrée vers les pays européens, la crise migratoire connaît actuellement un pic, après qu’Ankara a décidé d’ouvrir sa frontière le 28 février. La Turquie est en quête d’un soutien occidental dans le cadre de ses opérations militaires dans le nord-ouest de la Syrie où elle est confrontée à l’armée syrienne et à son allié russe.
De son côté, le président français, Emmanuel Macron, a souligné « la pleine solidarité » de la France envers les pays frontaliers de la Turquie, dans un contexte où il y a deux jours, les forces spéciales françaises, britanniques et américaines, qui agissent à Taftanaz aux côtés des officiers turcs, ont cru pouvoir reprendre la stratégique localité de Saraqib à l’aide de quelques centaines de kamikazes.
Un F-16 américain de l'armée de l'Air pakistanais a fait un crash à Islamabad
« Des équipes de secours ont été dépêchées sur les lieux de l’accident », indique le communiqué, ajoutant « qu’une commission d’enquête a été ordonnée par le siège du Pakistan Air Force pour déterminer la cause de l’accident ».
Irak: drones US sortent de leur trou et bombardent Qaëm/Abou Kamal
Mercredi 11 mars, au soir, 15 missiles Katioucha ont été tirés contre la base aérienne Tajji au nord de Bagdad qui abritent un contingent américano-britannique et Fox News dit que deux militaires et un « contractor » de la « coalition » ont été tués. Il s’agirait d’un GI's, d’un soldat britannique, le contractor étant lui aussi de nationalité américaine.
L’attaque, non revendiquée, a eu lieu vers 10 heures du soir, heure locale et Fox News, visiblement bien au fait des capacités militaires de Daech, affirme que ce dernier « ne disposerait pas d’une telle puissance de feu » pour pouvoir lancer une telle attaque, ce qui veut dire que les États-Unis en accusent implicitement les Hachd.
Ciel syrien: US/Turquie risquent d'être bien surpris par la Russie mais aussi par l'Iran
Les appels à l’aide d’Erdogan à ses alliés européens de l'OTAN pour faire face aux systèmes de brouillage électromagnétiques russes à Idlib, lesquels ont réussi pour le moment à mettre au pas "le kit anti-avion", système Koral + drones de guerre électronique et d’attaque Anka S et de meutes de drones d’attaque Bayraktar TB2 armés de redoutables missiles Air-Sol MAM-L n'ont rien donné, Ankara ayant trouvé en revanche un soutien auprès des va-t-en guerre américains.
Mardi des avions cargos US ont atterri à Aïn al-Asad à al-Anbar en Irak faisant semblant de vouloir y déployer les Patriot, des sources bien informées soulignent que les avions US contenaient en effet des systèmes "ABM " et "SAM tandis que l'Amérique vient de livrer à l'armée turque des systèmes de guerre électronique "conséquents".
Syrie/Libye: l’Algérie rejoint l’axe de la Résistance-Russie
« Une nouvelle alliance, composée de l’Égypte, de la Syrie et de l’Algérie, est sur le point de se former, l’alliance qui aura pour mission de mettre fin à la domination des monarchies arabes du golfe Persique sur la Ligue arabe », indique le quotidien Rai al-Youm.
Le quotidien en ligne rapporte que le gouvernement égyptien sort de son isolement politique et sécuritaire qui lui avait été infligé, pendant les dernières années, sur fond de la crise du barrage de la Renaissance. Là où les États-Unis et leur allié israélien ont poignardé l’Égypte dans le dos.
« Pendant les dernières années, Le Caire se sentait au banc des nations arabes. D’où sa décision de récupérer graduellement sa position et son poids. Vient à l’appui de cette affirmation la visite secrète du général de brigade Abbas Kamel, chef du service de Renseignement égyptien, la semaine dernière, à Damas, pour rencontrer son homologue syrien, le général de brigade Ali al-Mamlouk, président du Conseil de sécurité national de la Syrie. Les deux hommes ont discuté des tensions régentant dans le nord de la Syrie ainsi que des évolutions en Libye ».
Selon Rai al-Youm, « Le Caire prête une attention toute particulière au dossier libyen et craint le ralliement des groupes terroristes au gouvernement d’union nationale, dirigé par Fayez al-Sarraj et soutenu par le président turc Recep Tayyip Erdogan ».
Pétrolier US/british: Ansarallah déclenche sa grande offensive pour libérer Maarib
La stratégique bataille de Maarib vient de commencer : Selon le site ypagency.net, parallèlement aux frappes intenses de la coalition contre Hudaydah où la mobilisation générale est en cours et où les unités de la DCA d'Ansarallah ont lancé la chasse aux drones et aux avions agresseurs, la Résistance yéménite a lancé l'opération pour la libération de Maarib, cette localité stratégique et bastion des pro-Hadi qui regorge du pétrole et du gaz et dont la libération signifie l'expulsion des sociétés pétrolières américaines et britanniques.
Ce mercredi, les combattants d'Ansarallah l'ont commencé très fort en faisant de très nettes avancées sur le front de Sirwah à Maarib au nord-est de la province de Sanaa. Sirwah surplombe la ville de Maarib. Un premier assaut commencé mardi au soir, s'est soldé par la libération de deux localités stratégiques de Tabat al-Bara et d’al-Talaah al-Hamra et si les opérations se poursuivent au même rythme, de mauvaises surprises attendront au tournant la "coalition". Surtout que plus à l'est, non loin des frontières omanaises, soit dans une autre province pétrolifère, al-Mahra, les ressentiments anti-US se radicalisent.
Le chef du mouvement populaire contre l’occupation saoudienne d’al-Mahra dans l’est du Yémen, a averti que « les manifestations pacifiques se transformeront désormais en affrontements armés ».
« Assez de frappes menées par les hélicoptères Apache saoudiens, les manifestations pacifiques qui se tiennent depuis deux ans à al-Mahra deviendront dorénavant des affrontements armés », a averti le leader du mouvement populaire contre l’occupation saoudienne d’al-Mahra. Un ralliement avec Ansarallah? Bien possible. Le dirigeant du mouvement poursuit : « Après que la coalition saoudienne a violé la souveraineté yéménite en s'en prenant aux aéroports et aux ports du pays et en pillant nos richesses, al-Mahra n'a aucune raison de la tolérer. L'heure est à la lutte armée".
Le 17 février, les Apache saoudiens ont pris pour cible les rassemblements pacifiques à al-Mahra à l’entrée de Chahan frontalière avec Oman.