تقي زاده

تقي زاده

C'est inouï et rare par sa clarté et par sa violence : le ministre algérien de l’Intérieur vient de dénoncer dans les termes les plus clairs le couple Israël/Émirats, aidé par l'OTAN, pour avoir cherché à déstabiliser l'Algérie : « Il y a des éléments connus et qui sont soutenus par certaines régimes étrangers, à l’instar d’Israël, un État européen et un État arabe aussi qui tenteraient à travers le Hirak de détruire l’Algérie », a déclaré le ministre algérien de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud.

Certaines sources officieuses ont fait état ces derniers jours de la visite du commandant en chef de la Force Qods, le général de brigade Esmaïl Qaani à Alep où il aurait visité certaines régions dans la banlieue sud de cette province. "Il s’agirait en effet de la première visite du commandant en chef de la Force Qods en Syrie, depuis le lâche assassinat du général du corps d’armée, Qassem Soleimani, le 3 janvier à l’aéroport de Bagdad. Il va sans dire que la visite traduit le fait que l’Iran est en Syrie à la demande de l’État et qu’il compte y rester jusqu’à la libération totale des territoires occupés syriens. 

L’analyste militaire Amin Hotheit commente cette visite, effectuée loin des médias et : « Le commandant Qaani tenait surtout à envoyer un ferme message aux parties qui spéculent sur un retrait iranien de Syrie, ou un changement de la politique syrienne de Téhéran concernant ce pays qui est et restera un pilier de l’axe de la Résistance. Ni les frappes israéliennes ni les récentes manœuvres turques ne sauront pousser l’Iran à changer de cap ».

A l'heure des grands combats dans le ciel syrien face à une armée de l'air USA/OTAN qui ne montre aucun signe de flexibilité, faut-il penser à refaire la flotte aérienne syrienne? La destruction dans le ciel d'Idlib de trois avions de deux Su-24 et un L-39 syriens avec en toile de fond la mort tragique de deux pilotes en a fait peser la nécessité.

S'il est vrai que la puissante industrie militaire russe est fermement présente aux côtés de l'armée syrienne en vue des combats aériens à venir, l'armée de l'air iranienne n'en est pas du reste. Et à preuve, ces récentes innovations: Le radar APQ-120 "Bayenat" peut être installé sur les chasseurs F-4E de l’armée de l’air iranienne. Un saut considérable de l'armée de l'air iranienne dans ses capacités de combat. 

Tom Frieden n’exclut pas la mort d’un million d’Américains suite à la dégradation de la crise du coronavirus.

Dans un article, publié sur le site web du Conseil des Relations étrangères (Council on Foreign Relations), le docteur Tom Frieden, spécialisé dans le domaine des maladies infectieuses et directeur du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies pendant l’administration Obama, n’a pas exclu la mort d’un million d’Américains lors de la pandémie de la COVID-19.

« Si les responsables du secteur de la santé ne peuvent pas faire ce qu’il faut, ça sera la société qui sera touchée », a déclaré Tom Frieden, ajoutant que la COVID-19 constituait une menace sans précédent.

 
jeudi, 12 mars 2020 10:56

Quelle cible après la Syrie ?

Les événements qui se sont produits au « Moyen-Orient élargi » depuis 2001 suivent une logique implacable. La question actuelle est de savoir si le moment est arrivé d’une nouvelle guerre en Turquie ou en Arabie saoudite. La réponse dépend notamment de la relance des hostilités en Libye. C’est dans ce contexte que doit être interprété le Protocole additionnel négocié par les présidents Erdoğan et Poutine pour résoudre la crise d’Idleb.

Le président George W. Bush décida de transformer radicalement les missions du Pentagone, ainsi que l’expliqua, le 13 septembre 2001, le colonel Ralph Peters dans la revue de l’Armée de Terre, Parameters. Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, nomma l’amiral Arthur Cebrowski pour qu’il forme les futurs officiers. Celui-ci passa trois ans à faire le tour des universités militaires de sorte qu’aujourd’hui, la totalité des officiers généraux ont suivi ses cours. Sa pensée a été vulgarisée pour le grand public par son adjoint, Thomas Barnett.

Les zones touchées par la guerre US seront livrées au « chaos ». Ce concept doit être compris au sens du philosophe anglais Thomas Hobbes, c’est-à-dire comme l’absence de structures politiques capables de protéger les citoyens de leur propre violence (« L’homme est un loup pour l’homme »). Et non pas au sens biblique de faire table rase avant la création d’un ordre nouveau.

Cette guerre est une adaptation des Forces armées US à l’ère de la mondialisation, au passage du capitalisme productif au capitalisme financier. « La guerre est un racket » (War is a racket), disait avant la Seconde Guerre mondiale le général le plus décoré des États-Unis, Smedley Butler [1]. Désormais, les amis et les ennemis ne compteront plus, la guerre permettra une simple gestion des ressources naturelles.

Cette forme de guerre suppose de nombreux crimes contre l’humanité (notamment des nettoyages ethniques) que les Forces armées US ne peuvent pas commettre. Le secrétaire Donald Rumsfeld engagea donc des armées privées (dont Blackwater) et développa des organisations terroristes tout en prétendant les combattre.

Les administrations Bush et Obama ont suivi cette stratégie : détruire les structures étatiques de régions entières du monde. La guerre US n’a plus pour objectif de vaincre, mais de durer (la « guerre sans fin »). Le président Donald Trump et son premier conseiller de Sécurité nationale, le général Michael Flynn, ont remis en cause cette évolution sans parvenir à la changer. Aujourd’hui, les tenants de la pensée Rumsfeld/Cebrowski poursuivent ses objectifs non pas tant au travers du secrétariat à la Défense que de l’Otan.

Après que le président Bush a lancé la « guerre sans fin » en Afghanistan (2001) et en Iraq (2003), une forte contestation surgit au sein des élites politiques de Washington à propos des arguments qui avaient justifié l’invasion de l’Iraq et du désordre qui y régnait. Ce fut la Commission Baker-Hamilton (2006). Jamais, la guerre ne cessa ni en Afghanistan ni en Iraq, mais il fallu attendre cinq ans pour que le président Obama ouvre de nouveaux théâtres d’opération : la Libye (2011), la Syrie (2012) et le Yémen (2015).

Deux acteurs extérieurs ont interféré avec ce plan.
- En 2010-11, le Royaume-Uni a lancé le « Printemps arabe », une opération calquée sur la « Révolte arabe » de 1915 qui permit à Lawrence d’Arabie de placer les wahhabites au pouvoir dans la péninsule arabique. Il s’agissait cette fois de placer les Frères musulmans au pouvoir avec l’aide non pas du Pentagone, mais du département d’État US et de l’Otan.
- En 2014, la Russie est intervenue en Syrie, dont l’État ne s’était pas effondré et qu’elle a aidé à résister. Depuis lors, les Britanniques —qui y avaient tenté d’en changer le régime durant le « Printemps arabe » (2011-début 2012),— puis les États-Uniens —qui cherchaient à y renverser non pas le régime, mais l’État (mi-2012 à aujourd’hui)— ont dû s’en retirer. La Russie, qui poursuit le rêve de la Tsarine Catherine, se bat aujourd’hui contre le chaos, pour la stabilité —c’est-à-dire pour la défense des structures étatiques et le respect des frontières—.

Le colonel Ralph Peters, qui avait révélé en 2001 la nouvelle stratégie du Pentagone, publia en 2006 la carte des objectifs de l’amiral Cebrowski. Elle montrait que seuls Israël et la Jordanie ne seraient pas atteints. Tous les autres pays du « Moyen-Orient élargi » (c’est-à-dire du Maroc au Pakistan) seraient progressivement privés d’État et tous les grands pays (dont l’Arabie saoudite et la Turquie) disparaîtraient.

Constatant que son meilleur allié, les États-Unis, prévoyait de couper son territoire en deux afin de créer un « Kurdistan libre », la Turquie tenta vainement de se rapprocher de la Chine, puis adopta la théorie du professeur Ahmet Davutoğlu : « Zéro problème avec ses voisins ». Elle se distancia d’Israël et commença à négocier la paix avec Chypre, la Grèce, l’Arménie, l’Iraq, etc. Malgré le différend territorial sur le Hatay, elle créa un marché commun avec la Syrie. Cependant, en 2011, alors que la Libye était déjà isolée, la France convainquit la Turquie qu’elle pourrait échapper à la partition si elle se joignait aux ambitions de l’Otan. Le président Recep Tayyip Erdoğan, un islamiste politique de la Millî Görüş, adhéra à la Confrérie des Frères musulmans dont il ne faisait pas partie, en espérant récupérer à son profit les fruits du « Printemps arabe ». La Turquie se retourna contre l’un de ses principaux clients, la Libye, puis l’un de ses principaux partenaires, la Syrie.

En 2013, le Pentagone adapta la « guerre sans fin » aux réalités rencontrées sur le terrain. Robin Wright publia deux cartes rectificatives dans le New York Times. La première portait sur la division de la Libye, la seconde sur la création d’un « Kurdistan » ne touchant que la Syrie et l’Iraq et épargnant la moitié orientale de la Turquie et l’Iran. Elle annonçait aussi la création d’un « Sunnistan » à cheval sur l’Iraq et la Syrie, la partition de l’Arabie saoudite en cinq et du Yémen en deux. Cette dernière opération débuta en 2015.

Très heureux de ce rectificatif, l’état-major turc se prépara aux événements. Il conclut des accords avec le Qatar (2017), Koweït (2018) et le Soudan (2017) pour y installer des bases militaires et encercler le royaume saoudien. Lequel finança en 2019 une campagne de presse internationale contre le « Sultan » et un coup d’État au Soudan. Simultanément, la Turquie soutint le nouveau projet de « Kurdistan » épargnant son territoire et participa à la création du « Sunnistan » par Daesh sous le nom de « Califat ». Cependant, les interventions russe en Syrie et iranienne en Iraq firent échouer ce projet.

En 2017, le président régional Massoud Barzani organisa un référendum d’indépendance au Kurdistan iraquien. Immédiatement, l’Iraq, la Syrie, la Turquie et l’Iran comprirent que le Pentagone, revenant à son plan initial, s’apprêtait à créer un « Kurdistan libre » en charcutant leurs territoires respectifs. Ils se coalisèrent pour y faire échec. En 2019, le PKK/PYG annonça qu’il préparait l’indépendance du « Rojava » syrien. Sans attendre, l’Iraq, la Syrie, la Turquie et l’Iran se concertèrent à nouveau. La Turquie envahit le « Rojava », pourchassant le PKK/YPG, sans grande réaction des armées syrienne et russe.

En 2019, l’état-major turc acquit la conviction que le Pentagone, ayant renoncé provisoirement à détruire la Syrie, du fait de la présence russe, s’apprêtait désormais à détruire l’État turc. Pour repousser l’échéance, il tenta de réactiver la « guerre sans fin » en Libye, puis de menacer les membres de l’Otan des pires calamités : l’Union européenne de subversion migratoire et les États-Unis d’une guerre avec la Russie. Pour ce faire, il ouvrit aux migrants sa frontière avec la Grèce et attaqua les armées russe et syrienne à Idleb où elles bombardaient les jihadistes d’Al-Qaïda et de Daesh. qui s’y étaient réfugiés. C’est cet épisode que nous vivons aujourd’hui.

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La carte rectificative du projet de « remodelage du Moyen-Orient élargi », publiée par Robin Wright.

Le Protocole additionnel de Moscou

L’armée turque a occasionné des pertes russes et syriennes en février 2020, tandis que le président Erdoğan multipliait les coups de téléphone à son homologue russe, Poutine, pour faire baisser d’une main la tension qu’il provoquait de l’autre.

Le secrétaire d’État US, Mike Pompeo, s’est engagé à contenir les appétits du Pentagone si la Turquie aidait ce dernier à relancer la « guerre sans fin » en Libye. Ce pays est divisé en un millier de tribus qui s’affrontent autour de deux leaders principaux, agents patentés de la CIA, le président du Conseil présidentiel, Fayez el-Sarraj, et le commandant de l’Armée nationale, Khalifa Haftar.

La semaine dernière, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Libye, le professeur Ghassan Salamé, a été prié de démissionner pour « raison de santé ». Il a obtempéré, non sans avoir exprimé sa mauvaise humeur lors d’une conférence de presse. Un axe a été constitué pour soutenir al-Sarraj par la Confrérie des Frères musulmans autour du Qatar et de la Turquie. Une seconde coalition est née autour d’Haftar avec l’Égypte et les Émirats arabes unis, mais aussi l’Arabie saoudite et la Syrie.

C’est le grand retour de cette dernière sur la scène internationale. La Syrie est auréolée de ses neuf années de Résistance victorieuse à la Confrérie et aux États-Unis. Deux ambassades libyenne et syrienne ont été ouvertes en grande pompe, le 4 mars, à Damas et à Benghazi.

Par ailleurs, l’Union européenne, après avoir solennellement condamné le « chantage turc aux réfugiés », envoya la présidente de la Commission observer le flux de réfugiés à la frontière gréco-turque et le président du Conseil sonder le président Erdoğan à Ankara. Celui-ci confirma qu’un arrangement était possible si l’Union s’engageait à défendre l’« intégrité territoriale » de la Turquie.

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Avec un malin plaisir, le Kremlin a mis en scène la reddition de la Turquie : la délégation turque se tient debout, contrairement à l’habitude où l’on fournit des chaises aux invités ; dans son dos, une statue de l’impératrice Catherine la Grande rappelle que la Russie était déjà présente en Syrie au XVIIIème siècle. Enfin, les présidents Erdoğan et Poutine sont assis devant une pendule commémorative de la victoire russe sur l’Empire ottoman.

C’est donc sur cette base que le président Vladimir Poutine a reçu au Kremlin, le président Recep Tayyip Erdoğan, le 5 mars. Une première réunion, restreinte, de trois heures a été consacrée aux relations avec les États-Unis. La Russie se serait engagée à protéger la Turquie d’une possible partition à la condition qu’elle signe et applique un Protocole additionnel sur la stabilisation de la situation dans la zone de désescalade d’Idleb [2]. Une seconde réunion, également de trois heures mais ouverte aux ministres et conseillers, a été consacrée à la rédaction de ce texte. Il prévoit la création d’un corridor de sécurité de 12 kilomètres de large autour de l’autoroute M4, surveillé conjointement par les deux parties. En clair : la Turquie recule au Nord de l’autoroute qui est rouverte et perd la ville de Jisr-el-Chogour, bastion des jihadistes. Surtout, elle doit appliquer enfin le mémorandum de Sotchi qui prévoit de ne soutenir que l’opposition armée syrienne, censée être démocratique et non pas islamiste, et de combattre les jihadistes. Or, cette « opposition armée démocratique » n’est qu’une chimère imaginée par la propagande britannique. De fait la Turquie devra soit tuer elle-même les jihadistes, soit poursuivre et terminer leur transfert d’Idleb (Syrie), vers Djerba (Tunisie), puis Tripoli (Libye) comme elle avait commencé de le faire en janvier.

En outre, le 7 mars, le président Poutine a contacté l’ancien président Nazerbayev pour étudier avec lui la possibilité de déployer sous les auspice de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) des « chapkas bleues » kazakhs en Syrie. Cette option avait déjà été envisagée en 2012. Les soldats kazakhs ont la particularité d’être musulmans et non pas orthodoxes.

L’option de s’en prendre désormais à l’Arabie saoudite plutôt qu’à la Turquie a été activée par le Pentagone, croit-on savoir à Riyad, bien que le président Trump lui impose de délirantes commandes d’armement en échange de sa protection. La dissection de l’Arabie saoudite avait été envisagée par le Pentagone dès 2002 [3].

Des missiles ont été tirés cette semaine contre le palais royal à Riyad. Le prince Mohamed ben Salmane (dit « MBS », 34 ans) a fait arrêter son oncle, le prince Ahmed (70 ans), et son ancien concurrent et ex-prince héritier, le prince Mohamed ben Nayef (60 ans), ainsi que divers autres princes et des généraux. La province chiite de Qatif, où plusieurs villes ont déjà été rasées, a été isolée. Le prix du baril de pétrole a chuté à 31 dollars, menaçant la viabilité de l’industrie du pétrole de schiste aux USA. Les explications officielles sur les querelles de succession et le coronavirus ne suffisent pas [4].

[1] « J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix. » in War Is a Racket, Smedley Butler, Feral House (1935)

[2] “Additional Protocol to the Memorandum on Stabilization of the Situation in the Idlib De-Escalation Area”, Voltaire Network, 5 March 2020.

[3] "Taking Saudi out of Arabia", Powerpoint de Laurent Murawiec pour une réunion du Défense Policy Board (July 10, 2002).

[4] “Two Saudi Royal Princes Held, Accused of Plotting a Coup”, Bradley Hope, Wall Street Journal ; “Detaining Relatives, Saudi Prince Clamps Down”, David Kirkpatrick & Ben Hubbard, The New Yok Times, March 7, 2020.

L’IMAM ALI (as) et la CORRUPTION
(Pour le CITOYEN et pour les DIRIGEANTS)

Il se faisait tard et L’IMAM ALI (as) faisait les comptes du Trésor du califat, dans le BAÏT el MAAL
Deux compagnons vinrent le voir, il les reçut et les installa.

Quand il finit il se mit à leur disposition:
«Vous êtes venus me voir pour une affaire publique ou pour des besoins personnelles ? »
«  Pour des besoins personnelles, répondirent-ils ».

Alors leur demanda de l’excuser, il se leva apporta un lampe qu’il alluma en éteignant la lampe qui était allumée, et là il leur dit:
« C’est bien, je suis à vous, quelles sont vos préoccupations ? »
Mais là les 2 visiteurs lui dirent:
« Avant d’exposer la situation qui nous amène, nous avons une curiosité.
Pourquoi as-tu éteint la 1ère lampe et allumer la 2nde ? »

L’IMAM (as) leur précisa:

« La 1ère lampe est achetée par l’argent du trésor, et je l’utilisait pour gérer les affaires publiques.
Et lorsque vous m’avez dit que vous êtes là pour des fins personnelles,
j’ai éteint cette lampe
et j’ai allumé celle-que j’ai achetée de mon propre argent.

Car j’ai pas le droit d’utiliser les biens publics pour des besoins personnels »

UN MESSAGE POUR :

1 - LE CITOYEN QUI UTILISE sans consentement ni autorisation les biens de l'État ou de l'entreprise pour des besoins personnels, tel :
-  La voiture de service
-  Les tickets carburants
-  Le Telephone de Bureau
-  Le Wifi de la boite …

2 - LE DIRIGEANT (ADMINISTRATEUR civil ou militaire , DG , PDG, RESPONSABLE POLITIQUE, ONG, Association, Mutuelle, ... ) qui s'accapare des DENIERS PUBLICS, l'argent du PEUPLE, de L'ENTREPRISE, de L'ASSOCIATION (les dons, les marchés publics, les contrats miniers, les impôts et taxes ...) et les met au profit de ses amis et proches ou tout simplement dans ses poches.

CAR SI LA VICTIME (l'entreprise, l'État , et le peuple,...)  n'est pas consentante, et ne pardonne pas à ce USURPATEUR "MUSULMAN",
c'est sur ses prières,  jeun,  hajj, ...
qu'ALLAH va prélever une Compensation équivalente à cet abus, pour RENDRE JUSTICE le Jour du Jugement Dernier

QU'ALLAH nous pardonne et nous épargne ces situations qui détruisent notre salut éternel

L'imam 'Ali (P) naquit à la Mecque 23 ans avant l'Hégire, exactement le 13 du mois de Rajab alors que le Prophète avait 30 ans.
De nombreuses sources, notamment chiites, attestent qu'Ali (p) est né à l'intérieur de la Kaaba à La Mecque, où il est resté avec sa mère pendant trois jours. Selon une tradition, le Prophète (pslf) est la première personne qui a vu Ali (p). le Prophète (pslf) a pris le nouveau-né dans ses mains et l'a nommé Ali (p), qui signifie « celui exalté ». Ali (p) fait partie des ahlul bayt, la famille du Prophète (pslf), qui tiennent une place de haut rang dans l’islam.
L'imam Ali (p) était un homme illustre, ses avis dans différents domaines tels que : la jurisprudence, la Chari'a, la morale, le savoir-vivre, la doctrine, les belles lettres ainsi que la politique, font autorité à tel point qu'il était considéré comme le meilleur spécialiste des questions judiciaires et de leur compréhensibilité.
Il est considéré comme étant l’un des premiers, avec la première épouse du Prophète (pslf) "Khadija", a avoir cru en la mission divine de Mohammad (pslf) et à se convertir à la nouvelle religion révélée. Tout au long de son existence, il fut un compagnon intime du Prophète (pslf) et l’accompagna dans ses multiples pérégrinations à Médine, ou encore combattit à ses côtés lors de nombreuses batailles, dont la plus fameuse reste celle de Uhud.

Deux récits à propos des mérites de l'imam Ali (p) :
Aicha dit : "J'ai vu Abou Bakr regarder avec ferveur le visage d'Ali (p). Je lui demandai : ô père ! Pourquoi tu regardes ainsi Ali (p) ? Il répondit : ma fille ! J'ai entendu du messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui et sa descendance purifiée) : Regarder Ali est un acte d'adoration". (1)
On est rapporté d'Omar ibn Khattab : "Nous étions assis, Abou Bakr, Abou Oubeida, moi-même et un groupe des compagnons; Le Noble Prophète (pslf) posa sa main sur l'épaule d'Ali ibn Abou Talib (p) et dit : ô Ali, Tu es le premier des croyants qui a accepté l'Islam. Tu es pour moi ce que Aaron était pour Moïse". (2)

Note:
[1] ibn Kathir, Bidâya wa nihâya, V.7, p.358. عن عائشه قالت،رأیت أبا بكر یكثر النظر الى وجه على بن ابى طالب(ع)،فقلت:یا أبه انك لتكثر النظر الى على بن ابى طالب؟فقال لى:یا بنیه سمعت رسول الله صلى الله علیه و آله و سلم یقول:النظر الى وجه على عباده.
[2] Yanâbi'ul mawadda, V.2, p.146 وعن عمر بن الخطاب قال: كنت أنا وأبو بكر وأبو عبيدة وجماعة إذ ضرب النبي صلى الله عليه وآله وسلم منكب علي (بن أبي طالب) فقال: يا علي أنت أول المؤمنين إيمانا، وأولهم إسلاما، وأنت مني بمنزلة هارون من موسى

jeudi, 12 mars 2020 10:45

L'incitation à baisser le regard

Allah dit dans le Saint Coran:  «Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît. »  Coran, 24:30-31

Le Messager d'Allah (pslf) a dit : Chaque organe de l'homme a une part d'adultère, et l'adultère de l'œil est le regard [de ce qui est illicite].
? Jami' al-Akhbâr, p. 408, no. 1129

L'Imam al-Sadiq (as) a dit: Le regard est l'une des flèches empoisonnées de Satan. Allah accordera et fera goûter la foi à celui qui se retient [de regarder] pour Allah le Tout-Puissant et pour aucun autre que Lui.
? - Kitâb man la Yah'zuruhu al-Faqïh, vol. 4,
p.18,no.4969

Le 15 de mois  Rajab ,est l’anniversaire de la mort de la femme pieuse, la combattante et la savante, qu’est la Dame Zeinab (la paix soit sur elle), la Grande Fille de l'imam Ali (la paix soit sur lui) et Seidah Fatima(la paix soit sur elle) ,elle a vécu dans le giron de sa mère, la Dame Fatima az-Zahra (la paix soit sur elle), sous la surveillance de son grand- père Prophète (pslf) et de ses deux frères, al-Hassan et al-Hussein (la paix soit sur ils).

Dame Zeinab (la paix soit sur elle) grandit dans la maison de la prophétie, de la lumière et de la guidance. Elle reçut une éducation spirituelle raffinée du côté de sa mère ; son père l’Imam Ali Ibn Abi Talib(la paix soit sur lui) ne manqua pas de lui inculquer les bonnes mœurs ainsi que les valeurs de la dignité, de la chasteté et de la décence.

Dame Zeinab (la paix soit sur elle) est connu pour nous au symbole de la patience. Mais nous devons savoir qu'elle était une dame scientifique. Elle était très reconnue pour sa science, sa noblesse et sa patience.

Elle n'a pas failli devant le drame. Le drame était une expérience parmi les plus difficiles qu'un homme pourrait éprouver, parmi les événements qui pourraient inciter l'homme à être triste face à la sauvagerie des ennemis. Mais Elle était forte et ferme.


En résumé on peut dire le rôle de Dame Zaynab a été le rôle d'un messager; Car c'a été Elle qui est porté le message du Karbala. Si n'a été pas Dame Zaynab, aujourd'hui nous n'aurions su rien du mouvement de l'Imam Hussain.

jeudi, 12 mars 2020 10:38

La Sagesse

L’Imam ‘Ali(AS) dit une fois à son fils l’Imam Al- Hassan(AS) : 

« Mon fils, apprends quatre choses de moi et d’eux tu en apprendras quatre de plus. 
Si tu les gardes à l’esprit, tes actions ne te feront aucun tort : la plus grande richesse est la Science ; la plus grande pauvreté est la stupidité ; la pire insociabilité est celle de la vanité et de l’autoglorification ; et la meilleure noblesse d’origine se montre avec courtoisie et par la manière de raffinement. 
 
Les quatre choses suivantes, mon fils, sont : "Ne crée pas d’amitié avec un imbécile, parce que lorsqu’il essayera de te faire du bien, il te fera du mal ; ne fais pas d’un avare ton ami, car il s’enfuira de toi au moment de ton terrible besoin ; ne sois pas sympathique avec une personne vicieuse et perverse, car elle te vendra ainsi que ton amitié au prix le plus bas et ne fais pas ton ami un menteur, car tel un mirage, il te fera voir très proches les choses qui reposent à une grande distance et te fera voir à une grande distance les choses qui sont près de toi". ».