
تقي زاده
"Bataille entre les guerres" a fait son temps (Ben Caspit)
Israël avait dépêche le chef du Mossad au Qatar pour obtenir une trêve à Gaza, trêve propre à propulser Netanyahu à la tête de l'exécutif. C'est désormais fichu : la mort en martyr de deux combattants de la Résistance palestinienne, lors d'une frappe dans la nuit de dimanche à samedi en Syrie, a sonné le glas de ce peu ingénieux projet. Ce samedi après midi, une nouvelle salve de missiles s'est abattu sur Sderot et Ashkelon, à peine 12 heures après une première salve de 20 missiles du Jihad islamique tirée contre ces mêmes colonies qui a poussé Benni Gantz à annuler ses meetings. Pour l'heure les colons devront réfléchir deux fois avant de glisser leur bulletin de vote en faveur de Netanyahu dans les urnes vu l'ampleur que risque de prendre d'ici quelques heures cette nouvelle escalade.
Ynet reproche à Tel-Aviv cette folie, en se référant à un analyste israélien qui évoque que tout donne à croire que la fin de la stratégie dite "la bataille entre les guerre" est proche. Au fait, " la confiance accrue de l'Iran", ajoutée "au refus de Washington d'assumer son rôle de protecteur d'Israël " et ce, en plus d'une Russie qui ne cesse d'élargir son influence en Syrie" pousserait en tout logique à ce que Tel-Aviv mette une croix sur sa "bataille entre les guerres" qui alimente la campagne électorale des partis, dit l'article paru dans les colonnes d'Al-Monitor.
Les vedettes rapides téléguidées contre l'US Navy?
L’armée saoudienne vit un nouveau cauchemar en mer Rouge : des bateaux téléguidés d’Ansarallah sont capables de viser les navires saoudiens en mer Rouge. Ayant déjà créé de grandes surprises au cours de la guerre imposée par la coalition saoudienne, les forces yéménites ont de quoi faire imaginer : les bateaux piégés d’Ansarallah pourront-ils se transformer du jour au lendemain en plateformes amovibles de lancement de missile ? Rien n’est à exclure…
« La guerre au Yémen entrera bientôt dans sa 6ème année, tandis que les affrontements se sont intensifiés entre les forces affiliées à la coalition saoudienne, d’une part, et Ansarallah et ses alliés, de l’autre. Avec l’effondrement de l’accord de Stockholm et alors que la mission de Martin Griffiths, envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, semble ne pas avoir abouti à des résultats tangibles, on pourrait s’attendre à ce que le conflit prenne encore plus d’ampleur dans les jours à venir. »
Après cette petite introduction, le journal Rai al-Youm écrit que trois importantes évolutions se sont produites en rapport avec la guerre au Yémen, et qui laissent conclure que la coalition devra s’attendre à de bien mauvaises surprises.
Ces trois évolutions sont les suivantes, d’après le journal arabophone londonien :
« - Le porte-parole militaire de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen, Yahya Saree, a fait part du dévoilement de quatre nouveaux systèmes de défense anti-aérienne, ajoutant que l’an 2020 sera l’année de la suprématie aérienne des forces yéménites.
- Le porte-parole officiel de la coalition, Turki al-Maliki, a annoncé qu’une attaque avait été neutralisée au sud de la mer Rouge. Cette attaque devait être effectuée en utilisant un bateau piégé téléguidé ayant levé l’ancre depuis le port de Hudaydah sur la côte ouest du Yémen, et qui, selon le porte-parole militaire de Riyad, était destiné à frapper les navires de la coalition.
L'UNION FAIT LA FORCE L’unité des Musulmans
L’unité des Musulmans est un impératif politique, économique et religieux.
Tantôt les Sunnites sont utilisés contre les Chiites, tantôt ces derniers contre les Sunnites. Les deux groupes sont manipulés, instrumentalisés, dressés les uns contre les autres par les Sionistes, les Américains, les Européens.
La proclamation de la bénéfique «Semaine de l’unité de chiisme et du sunnisme», décidée sur l’initiative de la florissante Révolution Islamique de l’Iran dans le but de consolider l’union spirituelle des Musulmans du monde, est l’un des plus importants, et l’un des apports les plus sacrés de notre Révolution:
La semaine allant du 12 de la lune Rabi-ol-Awwal, qui marque, selon la tradition sunnite, l’anniversaire de la naissance du prophète de l’Islam (Que la paix divine soit sur lui et sur sa descendance) au 17 Rabi-ol-Awwal, coïncidant, conformément aux traditions chiites, cet heureux anniversaire, est baptisé, à l’initiative de l’Imam Khomeiny (que sa demeure soit au Paradis), comme la semaine de l’unité..
Après le décès douloureux du grand prophète de l’Islam, les Imams immaculés s’efforcèrent de préserver l’unité et la cohésion parmi les Musulmans. A cette fin, ils renoncèrent même à leurs propres droits. Tout au long de l’Histoire, les penseurs et les savants de l’humanité évitèrent à la fois eux-mêmes des facteurs de division et de diversion en veillant à ne pas attiser le feu de l’hostilité entre les Musulmans, et appelèrent également les autres à l’unité et à l’entente.
Nous, les Musulmans,Nous devrons réfléchir davantage à ce verset significatif du noble Coran: «Mais ils se sont divisés en sectes, chaque secte exultant de ce qu’elle détenait»
Coran (3:103)
فَتَقَطَّعُوا أَمْرَهُمْ بَيْنَهُمْ زُبُرًا كُلُّ حِزْبٍ بِمَا لَدَيْهِمْ فَرِحُونَ
et aussi à ce verset: Et cramponnez-vous tous ensemble au "Habl" (Corde) d'Allah et ne soyez pas divisés.
Coran (23:55) وَاعْتَصِمُوا بِحَبْلِ اللَّـهِ جَمِيعًا وَلَا تَفَرَّقُو
Mérites de 'Tasbih' de Syeda Fatema Zehra (as)
Mérites de 'Tasbih' de Syeda Fatema Zehra (as)
' Allahu Akbar' - 34 fois,
'Alhamdulillah' - 33 fois
et 'Subhanallah' - 33 fois.
Le Tasbeeh de Hazrat Fatima Zahra (sa) est une des actes de culte fortement recommandés dans le Shariat islamique. Il a une signification immense aux yeux des Imams pures du descendant du Prophète Mohamed (sawas) et des juristes Islamiques.
' O Fatima! Je vous ai accordé quelque chose qui est supérieur à une servante et au monde et à tout ce qui s'y trouve. (Aasaar o Asraare Tasbeehe Zahra (sa), page 7)
Dans ce contexte, l'imam Muhammad Baqir (as) informe, ' Allah n'est adoré par rien de plus méritoire que le Tasbeeh de Fatima Zahra (sa). S'il y avait eu un culte supérieur à celui-ci, le plus certainement le Saint Prophète (sawas) l'aurait accordé à Janabe Fatima (sa). (Wasaaele, Vol 4, page 1024)
En récitant ce Tasbeeh, on obtient le pardon des péchés. Dans une tradition, Imam Mohammad Baqir (as) dit:
« Celui qui récite le Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) et puis cherche le pardon, sera pardonné» . (Wasaael Vol 4, page 1023)
Il en résulte également la chasse de Shaitan et dans la satisfaction d'Allah comme la tradition de l'Imam Mohammad Baqir (as) dit: "(récitant Tasbeeh) chasse Shaitan et donne des résultats dans la satisfaction d'Allah". (Wasaael Vol 4, page 1023)
Récitant Tasbeeh régulièrement offre le récit de l'adversité dans ce monde ainsi que l'au-delà. Un des effets gracieux de la récitation régulière du Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) est qu'il offre le recitrice des adversités et des épreuves dans ce monde aussi bien que l'au-delà. Ainsi on ne doit pas ignorer ses avantages et effets et ne doit pas être négligent et paresseux dans sa récitation
À cet égard, l'imam Jafar Sadiq (as) dit à un de ses compagnons:
" Vous y adhérez et soyez régulier sur sa récitation, car celui qui est fidèle à sa récitation ne rencontrera pas l'adversité." (Al-Kafi, Kitabus Salaat, Pg. 343)
Comment réciter Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa):
Selon une tradition de l'Imam Jafar Sadiq, il faut réciter Allaho Akbar 34 fois, Alhamdolillah 33 fois et Subhaanallah 33 fois. (Behaarul Anwaar Vol 85, page 334)
Récitant Tasbeeh immédiatement après Salat
Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) devrait être récité immédiatement après l'achèvement de Namaz. Cela implique que, dès que le recitateur a terminé le Namaz, il doit rester assis dans la même position de Tashahud sans bouger ses pieds et faire autre chose, immédiatement il devrait commencer la récitation du Tasbeeh. La récitation de Tasbeeh immédiatement à la fin de Namaz a une excellence spéciale, qui n'est pas là autrement.
L'énoncé ci-dessus peut être mis en évidence par la tradition suivante de l'imam Jafar Sadiq (as), où il déclare: «Celui qui récita le Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) avant même de bouger ses pieds, Allah lui pardonnera ..." (At-Tahzeeb De Shaikh Toosi (ra), Vol 2, Pg. 105)
Imam Jafar Sadiq (as) a dit:
" Celui qui récita le Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) après une prière obligatoire (wajib namaz) avant qu'il n'étend ses jambes (c'est-à-dire qu'il récite le Tasbeeh alors qu'il est dans la posture de Tashahud), alors Jannat devient wajib sur lui" (Falaahus Saael par Ibne Taaoos (ra), page 165)
Une autre tradition de l'imam Sadiq (as) dit:
" Celui qui glorifie Allah après la prière obligatoire par le Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa), et qui le suit ensuite en disant 'Laa elaaha illallaho', Allah pardonnera ses péchés" (Al-Kafi, Kitabus Salaat, Pg. )
Recitant le Tasbeeh de Syeda Zahra (sa) avant de dormir
Imam Jafar Sadiq (as) dit:
" Celui qui récite le Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) au moment de se coucher, il sera compté parmi ceux qui se sont souvenus beaucoup d'Allah." (Wasaaelush Shia Vol 4, Pg 1026)
Dans le livre 'Wasaaelush il ya une tradition de l'Imam Mohammad Baqir (as) qui dit qu'au moment de se coucher, Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) puis Maoozatain (Sourate Falaq et Surah Naas) et Ayatul Kursi devrait Être récité.
Enseigner la récitation de Tasbeeh aux enfants
À cet égard, Imam Jafar Sadiq (as) dit: "O Abu Haroon! Nous ordonnons à nos enfants de réciter le Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) de la même manière que nous les ordonnons pour la représentation de Namaz »(Al-Kafi, Kitabus Salaat, page 343)
Recitant Tasbeeh fait hors de la Turbah de tombe d'Imam Husain (as)
Il vaut mieux que le Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) soit fait de la pure Turbah (terre) de la tombe de l'Imam Husain (as)
Il a été raconté par Imame Zamana (atfs), " Celui qui tient juste le Tasbeeh fait hors du sol de la tombe de Imam Husain (as) et ne fait aucun Zikr, même alors pour lui sera écrit la récompense d'avoir Récita l'Azkaar " (Wasaael Vol 4, page 1033)
Imam Jafar Sadiq (as) dit: " Un zikr ou Isteghfaar récité sur le Tasbeeh fait du sol de la tombe de l'Imam Husain (as) est égal à 70 tel zikr récité sur toute autre chose." (Wasaael Vol 4, Page 1033)
Quelques points remarquables:
1. L'une des conditions de culte, la plus importante d'entre elles, est d' être attentif à sa performance. Cela est particulièrement vrai dans la récitation de Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa).
2. Il devrait y avoir continuité dans la récitation du Tasbeeh sans aucune interruption. Cela a été la pratique de nos saints Imams (as) (Al-Kaafi, Kitaabus Salaat, Pg. 343)
1. Dans le cas où l'on a un doute sur le nombre d'Azkaar qu'il a récité, alors il devrait recommencer. C'est selon une tradition de l'imam Sadiq (as) (Al-Kaafi, Kitaabus Salaat, page 342)
Ainsi, par la grâce d'Allah et les bénédictions de l'Imam Mahdi (atfs), nous avons compris l'importance de réciter Tasbeeh de Hazrat Zahra (sa) et ses mérites. Nous prions Allah de nous accorder le Taufeeq que nous pouvons être réguliers dans sa récitation.
Le Tasbeeh comme un puissant Dua pour Any / Tous les besoins
En cas de besoin / problème particulier, ce tasbeeh doit être récité avec cette intention spécifique pour la nécessité de se réaliser .Et il est fortement recommandé pour la sécurité de Rizq / Sustenance si récité avec cette intention spécifique à la porte ou en voiture Au départ pour le travail / entretien etc
FATIMATOU-ZAHRA (as), LA FILLE DU NOBLE PROPHÈTE (sawa)
L'ÉTERNELLE LEÇON DE VIE
Si Fâtimatou-Zahra (as) n’est pas l’insondable profondeur de la Création, elle apparaît en tout cas comme un des plus grands secrets d’Allah, un mystère de la manifestation divine qui, par essence, ne peut être expliqué entièrement sans perdre son caractère mystérieux (car on tomberait alors dans la sphère du profane, or Zahra (as) est justement d’essence sacrée).
Un hadith prophétique bien établi dans toutes les écoles atteste que « Fâtimatou-Zahra (as) est un ange à existence humaine », ce qui annonce une spécificité et une singularité à faire réfléchir.
« Les desseins de Dieu sont impénétrables », dicton plus vieux que Mathusalem ayant traversé des siècles et hanté l’esprit des religieux. En effet, nul ne peut cerner Allah à la manière d’un scientifique résolu dans son laboratoire à découvrir les plus infimes secrets de son sujet (‘’Allah ne ressemble à rien’’, ‘’Les yeux ne peuvent L’atteindre’’, ‘’Lui, Dieu, est Unique, Dieu l’Absolu. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. Et nul n’est égal à Lui»).
Cela nous amène à méditer sur le destin fabuleux qu’est celui de Fâtimatou-Zahra (as).
Une raison secrète - qu’Allah seul cerne de science certaine - a fait de la fille du noble Prophète (sawa) l’unique femme parmi les 14 personnes « purifiées de purification totale » (Coran, sourate 33, verset 33). De cette position privilégiée, elle porte éternellement une gloire et une grandeur auxquelles nulle autre femme après elle ne pourra prétendre. Sa conception et sa naissance, tout à fait extraordinaires, lèvent un coin du voile sur ses particularités.
En effet, c’est après une retraite spirituelle du noble Prophète (sawa) fort à propos, durant laquelle le noble Messager (sawa) n’a été nourri que des produits du paradis, que Dame Khadidja portera dans ses entrailles la fille qui sera décrétée « Profusion, Abondance’’ par Allah. Fâtimatou-Zahra (as) est donc la fille de Mouhammad (sawa), dernier et plus grand Messager du Seigneur des mondes, et de Dame Khadidja dont la fortune a contribué, avec l’épée de l’Imam Ali (as), à l’assise solide de la religion agréée par Allah. Son mariage avec ‘’Zoulfakar’’, ‘’Saïf Allah’’, l’Imam Ali Ibn Abi Tôlib (as), d’abord célébré au ciel, puis sur la terre par son noble père, se révélera être la plus bénie des unions car c’est de cette union que seront issus 11 (Onze) des 12 (Douze) Imams immaculés, dont le premier est Ali (as), à qui est dévolue la gouvernance spirituelle et temporelle des croyants jusqu’à la fin des temps.
Voilà donc Fâtimatou-Zahra (as) : fille du dernier et plus grand Prophète Mouhammad (sawa) et du plus grand mécène féminin de l’Islam naissant dans des conditions d’hostilité exacerbées (nous aurions pu dire tout simplement ‘’mécène’’ puisque l’histoire n’a pas enregistré d’émule à Dame Khadidja en la matière) ! Ce n’est pas tout : d’après un ordre divin clair, elle deviendra l’épouse du meilleur porte-drapeau de l’Islam, le guerrier invincible et invaincu de la foi, qui eut l’honneur de coucher dans le lit du noble Messager afin que celui-ci puisse secrètement émigrer vers Médine et échapper à ses ennemis jurés qui étaient sans foi ni loi, cet Imam Ali (as) connu sans ambiguïté pour être la porte de la cité du savoir prophétique et dont l’annonce de la ‘’wilayat’’ aux masses croyantes a été un ordre d’Allah, ordre assorti de menace à l’attention du noble Prophète lui-même (sawa), ce qui en dénote la gravité et la solennité.
L’heureuse mère des deuxième et troisième Imams sanctifiés, Al-Hassan et Al-Hussein (as), les deux princes des jeunes du paradis, c’est encore elle, Fâtimatou-Zahra (as). Et, par ricochet, par une sorte de fil d’Ariane en permanence sauvegardé et protégé par Allah Lui-même, elle devient la bienheureuse grand-mère des neuf derniers Imams immaculés descendant d’Al-Hussein (as) par le lien doré inoxydable conçu par la science divine.
Ce qui précède met en évidence le rang spécial et la haute stature de Fâtimatou-Zahra (as). On peut aisément comprendre que le destin qui est le sien relève des prérogatives exclusives d’Allah. Tout comme Allah a choisi en toute science et en toute sagesse Ses Messagers qu’il députa à travers le temps et l’espace, Il choisit Fâtimatou-Zahra (as) pour un rayonnement qui traversera le reste du temps d’ici-bas.
L’infaillibilité est une grâce divine que le Seigneur des mondes accorde à ceux de Ses créatures choisies. C’est, par exemple, le cas, entre autres, de l’Imamat accordé au noble Prophète Ibrahim et à ses descendants qui n’ont pas commis de torts contre eux-mêmes : le saint Coran l’atteste éloquemment et, aussi, la formule de l’invocation des bénédictions divines sur Mouhammad et sa famille connue sous le nom de « salât Ibrahimiya », pratiquée au moins cinq fois quotidiennement pendant les prières par certains de nos frères d’une autre chapelle islamique, en renouvelle la véracité. Les femmes atteignent l’infaillibilité, nous le croyons. Allah, dans Sa sagesse infinie, nous en donne dans le saint Coran la preuve et l’exemple à travers Mariama (la Vierge Marie, mère heureuse divinement choisie pour porter l’enfant Nabi Issa ou Jésus, autre grande manifestation du mystère divin). Marie, la Vierge, donne miraculeusement naissance à Jésus, et Fatimatou-Zahra, dont l’essence a été tirée du paradis, est devenue la pierre angulaire des « Gens de la Maison » appelés à nous aider à nous sauver de la damnation suprême, à échapper à l’enfer éternel, au besoin par leur intercession. C’est là notre grand espoir, c’est là notre grande espérance d’hommes et de femmes pécheurs peuplant la terre.
FATIMATOU-ZAHRA (as) N'EST PAS N'IMPORTE QUELLE FEMME
A la différence des autres femmes, elle possédait un degré de profondeur spirituelle dans sa personnalité, ce qui faisait d’elle une manifestation du Message apporté par son glorieux père (sawa). En effet, le Message divin a toujours été présent en Fatimatou-Zahra (as), à l’intérieur de son esprit et dans son cœur, non sans irradier constamment son âme. Il ne pouvait en être autrement puisque, en dehors des 75 ou 95 jours (selon les récits) qui séparent son décès de celui de son honorable père intervenu avant, elle a vécu la totalité de sa vie avec le Messager (sawa) qui est l’Exemple parfait (« Il demeure très certainement dans le Messager de Dieu un beau modèle pour vous, pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et qui se rappelle Dieu beaucoup », sourate 33, verset 21) ; le Messager de Dieu (sawa) s’est occupé de son éducation, de son instruction dans la Maison de la Révélation. La fille a été, en quelque sorte, constamment sous l’aile protectrice de son père de dernier Prophète d’Allah et sous sa tente à oxygène. C’est pourquoi, dans la vie personnelle de Fatimatou-Zahra (as), on ne saurait jamais rien trouver qui a trait aux loisirs, à la distraction, aux mondanités. Elle vivait avec le Messager (sawa) et apprenait chaque jour de ce dernier quelque chose d’utile, d’élevé, de sublime. Elle ne sacrifiait pas moins à ses obligations cultuelles : ses prières et ses invocations sont si connues qu’il n’y a aucune contestation possible sur sa piété. Son mariage avec l’Imam Ali (as) apparaît même comme un parachèvement de cette vie pieuse, sans cesse renouvelée et dédiée à Allah. Pour tout dire, Fatimatou-Zahra (as) vécut, chez son père comme chez son mari, la totalité du Message divin, en esprit et en détails. La venue au monde de ses deux fils, également Imams immaculés, n’est ainsi que la confirmation du destin grandiose à elle conféré par Allah.
Fatimatou-Zahra (as) n’a pas été qu’une privilégiée des dons divins. Au plan humain, elle a voué à son noble père un amour filial inégalable et, à son prestigieux mari, toute la dévotion recommandée. Elle s’acquitta de l’éducation de ses enfants comme il se doit, honorablement et avec un sens élevé de la piété. Dans la vie courante comme sur les champs de bataille, elle accompagnait son noble père en lui apportant tout le soutien nécessaire au point que, dans une grande satisfaction, on le voit, le noble Prophète Mouhammad (sawa) a dit : « Fatimatou-Zahra (as) est la mère de son père, ‘’Oum Abi’’ ». Parole lourde de sens émise par un Prophète (sawa) dont Allah a attesté qu’il ne parle jamais d’émotion ni d’impulsion. Et si on met bout à bout ces distinctions honorables avec l’autre parole déclarant que lui-même et Ali sont issus d’une même lumière, la luminance de Fatimatou-Zahra (as) apparaît dans tout son rayonnement terrestre et céleste.
FATIMATOU-ZAHRA, « AL-KAWTHAR»
Allah, l’Omniscient, a mentionné Fatimatou-Zahra (as) comme étant “Al-Kawthar”. Ce mot a beaucoup retenu l’attention de ceux qui réfléchissent, qui méditent, comme le suggère exactement le saint Coran, parole d’Allah. En effet, « qui a meilleure parole qu’Allah ? » La beauté et l’excellence de la parole d’Allah, depuis la toute petite lettre jusqu’aux mots, en passant par la ponctuation, etc., résident dans la réalité que notre Créateur est le seul capable de dire en une locution plusieurs évidences, simples ou complexes à saisir, tant dans leurs couleurs que dans leurs profondeurs indescriptibles.
Le mot coranique « Al-Kawthar » est donc d’une importance capitale, d’une profondeur à donner le vertige (mais, Dieu merci, les âmes croyantes et qui invoquent beaucoup Allah échappent au vertige). Situons-nous dans l’histoire et dans l’espace de la vie du noble Prophète (sawa) pour tenter de comprendre. Dans l’Arabie avant l’islam, la terrible tradition d’enterrer vivantes les filles nouvelles-nées était des plus assises. C’est comprendre, au regard de cette effroyable pratique sociétale, l’ampleur du malheur de notre Prophète (s’il n’avait été qu’un humain ordinaire) du fait que la volonté divine aura été qu’il ne laissera point d’héritier mâle. Vue à la loupe de cette effroyable pratique sociétale, l’honorabilité d’un homme était, en grande partie, tributaire des descendants mâles qu’il laissait après sa mort.
Rappelons-le, nous sommes toujours dans l’Arabie avant l’islam où la naissance d’une fille n’est jamais un bonheur dans une famille ; c’est plutôt un triste évènement, une malédiction même. Alors, sans frémir le moins du monde, on enterre tout simplement vivante la fille nouvellement née en croyant - quelle abjection !-, se débarrasser d’un motif de chagrin, d’opprobre social, de honte.
Là-bas, dans cette Arabie, l’honneur et la gloire d’un homme sont tributaires des enfants mâles qu’il laisse derrière lui, preuve de la continuité de sa lignée, de son nom.
C’est donc dans une telle circonstance et dans une telle atmosphère impie que le noble Prophète Mouhammad (sawa) vint à perdre son dernier enfant mâle.
Il va sans dire que se lève contre lui une furieuse tempête de moqueries multiples, que s’abattent sur lui des avalanches d’ironies. Nous voyons bien aujourd’hui, plus de quatorze siècles plus tard, le rictus des sourires narquois des contemporains incroyants de notre vénéré Prophète Mouhammad (sawa), nous voyons bien la rigueur de leurs sarcasmes les plus morbides qui peuvent fendre et faire saigner le cœur le plus tendre et le plus pieux. Pour les ennemis de notre Prophète (sawa), ça y est, les jeux sont désormais faits : Mouhammad (sawa) est tout simplement "foutu" car, voilà quelqu’un qui prétend recevoir la Révélation, qui affirme que l’Archange Gabriel vient régulièrement le visiter, et qui est brusquement, si ce n’est brutalement, totalement abandonné par Son Allah qu’il dit pourtant être capable de tout, mais qui se révèle incapable de lui assurer une descendance pérenne!
On peut donc conspuer à souhait un tel Prophète : "ah ! ah ! ah ! oh ! oh ! oh !" Même chez nous encore, tout homme qui meurt en ne laissant derrière lui que des filles est considéré comme n’avoir pas été particulièrement favorisé par la nature. On se lamente sur son cas en disant : « Dommage, il a vécu seulement pour agrandir d’autres familles!» (par le mariage de ses filles). De même, toutes les femmes souhaitent, dans leur for intérieur, donner à leurs maris au moins un enfant mâle, sans quoi elles souffriraient doucement dans leurs cœurs de mères. Ceci est vrai ici comme ailleurs.
Ceci est même vrai dans les milieux les plus pieux. Le saint Coran nous en donne un exemple éloquent. La famille d’Imran a sans doute voué à Allah un culte sincère et assidu. Par la force de l’invocation, Allah bénit l’heureux couple qui avait tardé à enfanter. Et lorsque vint l’heureuse nouvelle de la grossesse, quelle ne fut la joie de la femme d’Imran :
« La femme d’Imran dit :
‘’Mon Seigneur !
Je te consacre ce qui est dans mon sein.
Accepte-le de ma part.
Tu es, en vérité, Celui qui entend et qui sait’’. » (Coran, Sourate III, verset 35).
Après avoir accouché, cette joie première, attendue du reste avec fébrilité, on s’en doute, va vite laisser la place à une sorte de doute, de déception post- délivrance. La femme d’Imran voulait très certainement un garçon, et voilà qu’Allah contrarie son souhait.
« Après avoir mis sa fille au monde, elle dit :
‘’Mon Seigneur ! J’ai mis au monde une fille’’.
-Allah savait ce qu’elle avait enfanté,
un garçon n’est pas semblable à une fille. »
La femme d’Imran, malgré tout, garde sa confiance en Allah :
« …‘’Je l’appelle Marie’’
Je la mets sous Ta protection, elle et sa descendance,
contre Satan, le Réprouvé’’
Son Seigneur accueillit la petite fille
en lui faisant une belle réception.
Il la fit croître d’une belle croissance
et Il la confia à Zacharie… » (Coran, Sourate III, verset 37…).
Le reste du récit, émaillé de lourds soupçons de dépravation de la part de la noble Marie, est bien connu. En accordant à la femme d’Imran une fille qui suscita, en quelque sorte le scepticisme des heureux parents, Allah nous révèle le grand secret qu’Il a mis de science certaine dans les femmes préservées. Marie, née de la femme d’Imran, sera celle qui donnera miraculeusement naissance à Issâ (Jésus Christ). Toute une leçon qui mérite d’être sans cesse apprise, assimilée et dissertée sainement.
La femme d’Imran confie donc à Allah sa fille (à la place de laquelle elle souhaitait un garçon) que le Seigneur des mondes envoya à elle et à son mari comme consolation. Elle l’a mise sous la protection d’Allah, elle et sa descendance, contre Satan, le Réprouvé. C’est bien cette descendance-là qui est quotidiennement citée dans la formule des invocations divines rappelée au moins cinq fois par jour dans les prières de certains de nos frères, formule de bénédictions divines connue sous le nom de « çolowat Ibrahimiya » ; et il est aisé de savoir que cette descendance-là, celle du grand Prophète Ibrahim (as), est citée en parallèle, dans la formule en question, avec la descendance du noble Prophète Mouhammad (sawa). Ceci explique bien cela.
Or, le Prophète Mouhammad (sawa) a perdu ses deux fils morts à bas âge. Aubaine pour ses détracteurs, ses ennemis, non seulement de s’en réjouir, mais de se moquer surtout de lui en le qualifiant de « abtar », c’est-à-dire de «sans postérité », celui qui ne laisse pas de trace, qui est un mutilé de la vie, comme on dirait aujourd’hui d’un tel malheureux, ‘’il a vécu pour rien’’ ou, pour parler comme nos frères Ivoiriens, ‘’il est mort cadeau’’.
Pour les ennemis de Mouhammad (sawa), le noble Messager d’Allah demeurait bien le « abtar » (sans postérité) ; ils ne savaient pas qu’avec la naissance de l’honorable Dame s’ouvrirait bientôt le cycle de l’Imamat grâce à son béni mariage avec l’Imam Ali Ibn Abi Tôlib (as), de laquelle union naîtront les deuxième et troisième Imams immaculés, Hassan et Hussein, et de ce dernier une descendance préservée de neuf Imams sanctifiés qui perpétueront, en tant que dépositaires du noble sang prophétique, la lignée sanctifiée de Mouhammad. Non, grâce à Allah, le Prophète n’est pas « abtar »! Sa descendance purifiée demeure la gardienne vigilante et infaillible du message divin jusqu’à la fin des temps. Il est curieux que certains musulmans, lisant pourtant tous les jours la sourate ‘’Al-Kawthar’’ qui leur dit clairement que ce sont plutôt les ennemis du Prophète (sawa) qui seront sans postérité aucune, continuent à dire que Mouhammad (sawa) n’a laissé aucune postérité et que les familles chérifiennes (les Sayyid justement issus de sa progéniture par le mariage de Ali et Fatima) sont une imposture ! Soubhanallâh ! Soubhanallâh ! Soubhanallâh !
Plaise à Allah qu’ils se rendent compte, vite, que ‘’Al-Kawthar’’, ce sont les Ahlul Bayt (Gens de la Maison, Demeure prophétique) : « … En vérité, Dieu ne veut autre chose, que faire partir de vous la souillure, ô Gens de la maison, et vous purifier totalement » (Coran, sourate 33, verset 33).
Le cycle de l’imamat, ouvert par Ali Ibn Abi Tôlib (as) et qui se boucle, à la finale, par son noble descendant Mouhammad Ibn Al Hassan, le Mahdi attendu (actuellement en grande occultation), est le prolongement naturel du cycle de la prophétie clos par le Prophète Mouhammad (sawa). Ceci est un autre débat.
Et voilà qu’Allah Lui-même se charge de répondre aux ennemis de son noble Prophète (sawa), en bloquant net leurs torrents de moqueries, de sarcasmes, et d’injures mêmes, par la révélation de la sublime sourate coranique ‘’Al Kawthar’’ (la Profusion, l’Abondance) qui annonce la prochaine venue au monde d’une Dame honorée, Fatima, qui perpétuera sa noble lignée. Voici, avec tous ses secrets, sa profondeur ésotérique, son éloquence, etc., la dense et superbe sourate de seulement trois versets :
«Au nom de Dieu le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux,
Oui, Nous t’avons accordé la profusion (l’abondance).
Pour ton Seigneur, donc, célèbre l’Office (la prière rituelle) ; et immole(à Sa gloire)
Oui, celui qui te hait, le voilà, le sans-trace !» (c’est ton ennemi qui sera sans postérité aucune).
Alors naquit Fatimat-Zahra (as) pour être « Al-Kawthar » ou la Profusion, l’Abondance. Les commentateurs chevronnés du saint Coran abordent le « Al-Kawthar » avec un immense espoir. De toute évidence, il s’agit d’une source intarissable de bonheur ou une profusion des bonheurs des mondes. On parle également de « Al-Kawthar » comme étant un fleuve au paradis pour étancher la soif des élus ; eau bénie donc.
La métaphore divine peut nous renvoyer à l’immensité des eaux terrestres et célestes, l’eau étant ce produit indispensable à la vie, toutes choses elles-mêmes ayant été créées à partir de l’eau. Cette notion d’eau en tant qu’élément indispensable à la vie, pour peu qu’on y prête attention, revient bien à propos dans le saint Coran. En effet, demander pardon à Allah pour accéder au bonheur est pour nous une donnée essentielle, un cadeau divin. De l’autorité du noble Prophète (sawa), nous savons que les Ahloul Baït (as), c’est-à-dire les « Gens de la Maison » prophétique sont la porte de la rémission de nos péchés.
Parler des « Gens de la Maison » prophétique revient à mentionner les 14 infaillibles dont l’unique femme faisant partie est Fatimatou-Zahra (as). Notre espoir de rémission de nos péchés et notre espérance d'accéder au paradis éternel se trouvent ainsi logés dans le secret des 14 infaillibles, dont Fatimatou-Zahra (as). On remarquera que ces Gens distingués, élus, sont aussi appelés « Arche de Noé ». Or, c’est dans la sourate Noé que le Grandiose Prophète (as) invite son peuple à demander pardon à Allah : « … J’ai donc dit : ‘’Implorez pardon, de votre Seigneur,- Il reste grand pardonneur, vraiment,-pour qu’Il vous envoie la nuée qui tombe abondamment en pluie, et qu’Il vous aide de biens et d’enfants, et vous assigne des jardins et vous assigne des ruisseaux… » (Coran, sourate 71, versets 10-11). Pluie, jardins, ruisseaux, n’est-ce pas l’eau, le fleuve paradisiaque qui alimente peut-être tous les cours d’eau de la création ? « Al-Kawthar » s’entend sans doute ainsi.
Telle est aussi Fatimat-Zahra (as), à la fois fille, épouse, mère et grand-mère des Arguments infaillibles d’Allah sur Ses créatures enclines aux péchés.
En revenant encore à l’histoire, aux circonstances de la conception de Fâtimatou-Zahra (as) et de l’annonce au noble Prophète (sawa) de sa venue prochaine au mondr par Allah Lui-même pour être « Al Kawthar », on a sans doute un baromètre et une balance : on mesure avec précision, en effet, la place et le rang de Fâtimatou-Zahra (as) qui est la plus grande des Dames du monde, selon plusieurs compilateurs de hadiths dont Boukhari, et on la met dans la balance des bonheurs comme étant celle qui a été envoyée à Mouhammad (sawa) comme consolation, consolatrice donc. Dans cette balance, nous n’oublierons pas de mettre Mouhammad (sawa) lui-même comme étant celui qui « n’a été envoyé aux mondes que comme miséricorde ».
En clair, Fâtimatou-Zahra (as) a été accordée et envoyée à Mouhammad (sawa) comme consolatrice. Or, Mouhammad (sawa) est lui-même le Consolateur par excellence, le Ahmad dont, selon le saint Coran, la venue a été annoncée solennellement par Jésus, mais aussi le Paraclet (‘’Parakletos’’) de la Bible. Donc, Zahra (as) est la Consolatrice du Consolateur par excellence chagriné fortement par ses contemporains mécréants au moment de la perte du dernier de ses fils.
Nous pouvons même oser un parallèle entre le cas du grand Prophète Noé (as) et celui du vénéré Mouhammad (sawa). De par la Révélation qu’il reçut d’Allah, Noé entreprit de construire l’Arche du salut. Or, il vivait dans un espace totalement désertique. Ses contemporains incroyants, qui ne cessaient de passer pour se moquer, se disaient entre eux : « En voici un vrai fou qui construit une Arche sur le désert ! Sur quelle eau cette embarcation que ce fou dit être le vaisseau du salut va-t-elle un jour naviguer ? » De la même manière, on peut saisir la suspicion des contemporains de notre Prophète honorable par excellence quand il leur annonce la sourate « Al Kawthar » dont la matérialisation est sa fille qui sera celle qui prolongera sa descendance : « Tu n’as pas de garçon et tu crois que tu auras des descendants nombreux ! Comme ce pourrait être inintelligent ! »
QUELQUES HADITHS BIEN CONNUS
« Elle est la Reine des femmes de l’univers, de la première à la dernière », a dit de Fatimatou- Zahra (as) le Prophète de l’islam. Selon d’autres sources parmi les plus fiables, le saint Prophète Mouhammad (sawa) a dit : « Marie était la Dame des femmes de son époque, mais ma fille Fatima est la Dame de toutes les femmes du monde, de la première à la dernière »
La grandeur de Fatima aux yeux de son père, l’Envoyé de Dieu, et de son époux, Ali Ibn Abi Tôlib, son exemplarité au regard des musulmans, relèvent, à la fois, de son statut et des qualités personnelles qu’elle développa au cours de sa brève existence. De même, l’affection immense que lui vouait le Prophète, et qui transparaît à travers nombre de hadiths, prend source non seulement dans le lien paternel qui l’unit à elle, mais aussi et surtout, sans doute, à la noblesse de caractère de Fatima et à sa grandeur d’âme. En témoignent, notamment, certains propos du Prophète, relativement à tel comportement ou telle parole de Fatima : « Fatima est une partie de mon être » ou « Ô Fatima, je témoigne que tu es une partie de mon être »(Bihar al-Anwâr, I. 43, p. 24). Ce qui atteste la permanence de cette affirmation prophétique.
Quelle vision aurions-nous de Fâtimatou-Zahra (as) si toutes les paroles de l’Envoyé de Dieu la concernant, si le récit de tous ses mérites étaient parvenus jusqu’à nous ? Dieu Seul le sait. Il suffit d’entendre et comprendre, avec le cœur et les oreilles de la piété, la parole suivante du noble Messager d’Allah : « Fâtimatou est un ange à existence humaine ». Il y a dans ce signalement à notre intelligence une profondeur que notre esprit est incapable de sonder tous les coins et recoins.
Sur la dense vie de Fâtimatou-Zahra (as), nous avons éternellement matière à méditer. Arrêtons-nous sur les quelques anecdotes que nous ont transmises les rapporteurs de hadiths et sur la portée des paroles du Prophète à la lumière du verset coranique suivant : « Votre camarade ne s’égare ni n’est dans l’erreur/ Ni ne parle pas sous l’emprise de la passion… » (Coran, sourate 53, l’Etoile, versets 2 et 3. Donc, avec une foi inébranlable en Allah, aucune des paroles du noble Prophète n’est à prendre à la légère ; tout ce que le vénérable Messager déclare porte le sceau du Seigneur Très-Haut, qui continue, dans la même sourate, à proclamer à son sujet : «… ce n’est là que révélation révélée/ Un fort en fait de puissance l’a enseigné… » (Sourate 53, l’Etoile, versets 4 et 5).
Or, voici que le Prophète dit de sa fille :« Fâtima est la Reine des femmes du Paradis. » (Bihar Anwâr, t. 43, p. 36). Puis : « Fâtima est une partie de mon être, elle est la lumière de mes yeux, le fruit de mon cœur et de mon esprit… » (Riyahin al-chari’a, t. I., p. 21). Encore : « Dieu se courrouce du courroux de Fâtima et se complait de sa satisfaction. » (Bihar Anwâr, t. 43, p. 19 et 26).
Revenons à Fâtima (que nous n'avons d'ailleurs pas quittée). Elle grandit, nous l’avons déjà dit, dans la demeure de la Révélation, dans l’atmosphère d’exaltation des premiers temps, témoin des allers et venues des nouveaux musulmans venant auprès de son père apprendre comment adorer le Tout-Puissant. Dès sa plus jeune enfance, elle se familiarisa avec les enseignements de l’Islam, tout en côtoyant les épreuves imposées aux musulmans qui caractérisaient cette époque : menaces, humiliations, tortures, meurtres, pressions économiques, etc.- des conditions fort difficiles qui forgèrent son endurance.
En 619, ‘’Année de la Tristesse’’, la mort de sa bien-aimée mère Khadidja, puis celle d’Abou Tôlib, oncle et soutien de son noble père le Prophète, affectèrent profondément celui-ci. C’est Fatima qui prendra la relève des deux et se dévouera au service du vénéré Messager du Seigneur des mondes, alors devenu une fois de plus orphelin par la perte de l’épouse chérie et de l’oncle attentif, tous deux piliers solides de la nouvelle foi. Pour cela, Fatima recevra du noble Prophète le surnom de ‘’Oum Abiha’’ (‘’Mère de son père’’).
Nous avons tantôt parlé du mariage de Fatima avec Ali Ibn Abi Tôlib. L’évènement eut lieu en l’an 2 de l’Hégire (624). Le noble Prophète qualifia ainsi ce lien sacré : « Cette affaire est conforme à la volonté de Dieu. Nul autre qu’Ali n’était digne d’épouser Fâtima.»
Pour comprendre le sens de cette assertion prophétique, il faut savoir que, auparavant, d’autres musulmans parmi les plus connus, notamment Omar et Abou Bakr, avaient eu à demander la main de Fâtima, mais le noble Prophète (sawa) leur avait toujours répondu invariablement : « J’attends la décision d’Allah. »
C’est que, de par la volonté divine, et rien d’autre que par la volonté divine, Fâtima portera le destin et l’avenir de la foi, car d’elle seront issues les sublimes personnalités exemptées de péchés, les Ahlul Bayt (Gens purifiés de la Demeure prophétique), à qui est immuablement dévolue la guidance saine et pieuse de l’humanité.
C’est donc un couple béni prédestiné qu’Ali Ibn Abi Tôlib et Fâtima étaient appelés à former, un foyer pieux à fonder et à entretenir pour préparer les lits aux flots de la Profusion (de l’Abondance). Dès le début de leur vie commune, Ali et Fâtima s’en remirent au noble Prophète (sawa) pour la répartition des tâches entre eux. C’est ainsi que le vénérable Messager (sawa) chargea Ali des responsabilités extérieures comme apporter le bois ou puiser l’eau, et Fâtima des tâches intérieures comme moudre le blé ou l’orge et faire le pain. Ce partage des tâches était déjà souple, Ali et Fâtima le rendirent plus élastique : Ali secondait, en effet, Fâtima lorsqu’il le pouvait, de même qu’en l’absence d’Ali, Fâtima se chargeait des tâches extérieures. Ali dira de son aimable et pieuse épouse : «Lorsque je rentrais à la maison et que je regardais Fâtima, tous mes soucis s’évanouissaient »(Manaqib, Kharazmi, p. 256). Et encore : « Par Dieu, je n’ai jamais rien fait qui courrouce Fâtima, et Fâtima ne m’a jamais mis en colère » (Manaqib, Kharazmi, p. 256). Bienheureux couple qui doit nous inspirer, nous et nos épouses !
Un de nos amis a dit un jour publiquement que si Dieu n’avait pas fait subir au Prophète et aux siens les affres de la pauvreté, aucun pauvre n’aurait accepté l’Islam. Il n’a peut-être pas tort. Pour Ali et Fâtima, comme pour Mouhammad, la vie n’a pas été que de roses, loin s'en faut. Elle a même été rude pour eux. La pauvreté régnait sur leur quotidien comme sur celui des autres musulmans. Pour Fâtima particulièrement, les tâches ménagères étaient fort pénibles. A propos, on rapporte que le noble Prophète (sawa), voyant un jour Fâtima vêtue d’un vêtement rêche et en train de tourner la meule de sa main, tout en allaitant son enfant, lui dit, les larmes aux yeux : « Ma fille ! Endure l’amertume de la vie à titre de préliminaire à la douceur de l’au-delà… » (Bihar Anwâr, t. 43, p. 85- 86).
De l’union d’Ali et Fâtima naquirent quatre enfants : Hassan, Hussein, Zaynab et Oum Koulthoum. Un cinquième, qui aurait eu le nom de Mohsen s’il avait vu le jour, ne naîtra pas. Des agresseurs ayant fait irruption sur la maison de Fâtima et Ali en la bousculant vulgairement sont à la base de la mort de la fille du noble Prophète (sawa) et de la perte de son enfant Mohsen qu’elle portait dans ses entrailles. Il y a là une histoire que tout musulman doit chercher à connaître.
Lorsque, sur son lit de mort, le Prophète annonça à Fâtima qu’elle serait la première à le rejoindre, elle sourit à travers ses larmes. Le fait est que, en effet, elle devait mourir, peu de temps après son auguste père, des suites d’une agression qui demeure une honte en islam et pour l’islam, allez savoir. Il faut dire que la mort du noble Prophète (sawa) en l’an 11 de l’Hégire (632) fut une grande épreuve pour les musulmans ; ce fut aussi pour eux un examen auquel Dieu les soumit. Conséquemment, les évènements avaient contraint Fâtima à prendre la défense de la ligne du noble Prophète (sawa). Au regard de son statut à elle octroyé par Allah dans Son omniscience, elle ne pouvait nullement se défausser de ses responsabilités. Elle les assuma donc résolument et avec une bravoure digne de son noble sang. Elle réclama dignement Fadak usurpé par le calife, en apportant les arguments tirés du saint Coran et des paroles authentiques de son vénérable père. Elle mit au pied du mur ses contradicteurs les plus acharnés et put ainsi démontrer l’imposture ambiante en cours contre les droits de la famille prophétique. Durant tout son combat mené de haute lutte contre les usurpateurs, elle souffrait des séquelles de l’agression inouïe dont elle fut la cible par des enragés cherchant coûte que coûte à faire prêter par Ali serment d’allégeance à Abou Bakr. Enfin, lorsqu’elle sentit approcher sa dernière heure, elle appela à son chevet son glorieux mari, Ali Ibn Abi Tôlib (as), et lui demanda de l’enterrer nuitamment afin que ceux-là qui sont la cause de ses malheurs ne puissent point venir se recueillir sur sa tombe, encore moins prier sur elle.
Fâtimatou-Zahra (as) rejoignit ainsi son vénéré père, le noble Prophète (sawa). Nous retiendrons utilement qu’elle ne fut pas n’importe quelle femme et qu’elle ne sera jamais une personne anonyme dans l’histoire de l’humanité. Fâtimatou-Zahra, c’est le grand secret de notre religion, cette religion musulmane que Dieu a agréée sous le nom de l’Islam. Fâtima est la Profusion, l’Abondance pour nous, pour notre bonheur ici-bas et dans l’au-delà. Au privilège singulier d’être née de Mouhammad et de Khadidja, elle a la gloire éternelle d’avoir été choisie par Allah pour être la prestigieuse « Mère des Imams », ces beaux et lumineux Princes immaculés de la fin des temps que Tabarani mentionne ainsi, citant Ibn Abbas en reprenant les paroles du noble Prophète (sawa) : « Les étoiles sont une sécurité contre la noyade (en mer) pour ceux qui vivent sur terre et les Ahlul Bayt sont, pour eux, un refuge contre la discorde » . Le noble Prophète (sawa) peut se réjouir en s’adressant à sa fille Fâtima : « Dieu t’a choisie, Il t’a purifiée et choisie parmi les femmes de l’univers. »(Manaqib, Ibn Chahr Achoub, t. 3).
De l’éminence du caractère de Dame Fâtima, on retiendra surtout la parole suivante de Aïcha, épouse du Prophète (sawa) : « Je n’ai jamais vu personne plus sincère et véridique que Fâtima, si ce n’est son père. »(Manaqib, Kharazmi, p. 462).
On demanda à l’Imam Dja’afar Sadigh pourquoi Fâtima a été appelée Zahra (l’Eclatante). L’honorable Imam (as) répondit : « C’est parce que, lorsqu’elle se tenait en prière dans son mihrab, sa lumière brillait pour les êtres du Ciel comme la lumière des étoiles brille pour les habitants de la terre. » (Bihar Anwâr, t. 43, p. 12).
Il a été rapporté, par un récit digne de foi, que le Prophète (sawa) avait acheté pour le mariage de Fâtima une robe neuve pour remplacer celle, rapiécée, qu’elle portait. Lorsqu’un mendiant, quémandant un vieux vêtement, vint frapper à leur porte, Fâtima voulut lui donner sa robe rapiécée, mais elle se souvint alors du verset coranique suivant : « Vous n’atteindrez pas à la piété vraie tant que vous ne donnerez pas en aumône ce que vous aimez… » (Coran, sourate 3, Al Imran, verset 92).
Un penseur a dit : « Fâtima, c’est Fâtima ». Ce qui laisse à comprendre qu’elle restera une grande leçon de vie jusqu’à la fin des temps. Eternelle Dame !
AMADOU DIALLO
Directeur de l’Agence « Djannatou Ahlil Bayt » et du journal « La Sakina-Achoura » (République du Mali)
E-mail : sakina92110@yahoo.fr
amaddiallo110@gmail.com
NB : Ce texte a remporté le Grand Prix du meilleur article sur Zahra (as) à l’issue du premier concours international organisé à cet effet par l’Université Jamiyatou Moustapha d’Abidjan (République de Côte d’Ivoire). La remise du prestigieux Prix a été faite le 23 mai 2015 à Abidjan.
Le 13 djumadi-al-thâni est la “journée des mères des martyrs
OM AL BANINE
La mère des enfants paix sur elle .
D'où vient ce surnom ?
À la mort de Fatima Bint Rasoul ALLAH paix salut sur lui et sa famille ,
L'imam Ali l'épousa .
Elle s'appelait aussi Fatima .
Elle prit en charge les petits enfants du Prophéte .
Elle les aimait du fond du coeur ,
leur donnait une tendresse particulière .
Quand son mari l'appelait par son prénom ,
elle sentait une tristesse sur le visage des petits , tristesse qui faisait couler ses larmes .
Elle exigea de changer son prénom par Om Al Banine .
Les années passérent ,
elle interdisait à son propre fils Al Abass d'appeler les petits enfants du Prophéte par leurs prénoms mais par Maître .
Avec la formation du père l'imam Ali ,
Al Abass devint le guerrier le plus redoutable parmi les arabes , elle lui dit :
Mon fils Abass ,
je ne te pardonnerai jamais si un mal touche Hassane , Houssein et Zaynab en ta présence .
Mère !
Tant que je vis mes yeux sont pour les garder ,
mes bras pour les défendre .
- Promesse que j'ai donné à mon père qui m'a formé dans ce but ,
- promesse que je te donne à présent ,
- promesse que je tiendrais avec l'aide de Dieu .
Le drame de Kerbala est une preuve éclatante du dévouement d'Al Abass envers la famille du prophète .
Avant de rendre l'âme , Al Houssein lui dit :
Tu m'as toujours appelé Maître pour une fois , je t'en prie mon frère , dis moi mon frère et ,
Al Abass le visage ensanglanté ,
les bras coupés lui répond :
Ô mon frère que Dieu te protége .
L'imam Houssein l'embrassa ,
dit :
Maintenant ma colonne vertébrale est brisée à jamais .
Zaynab cria du fond de sa poitrine :
Où est Abass le bouclier de la maison de Mohamad Rassoul ALLAH .
Ce passage aussi profond dans la fidélité ,
passage d'un coeur à un autre ,
prouve combien Om Al Banine a oeuvré pour unir l'amour de son fils à celui des enfants de la Dame des deux mondes fille bien aimée du prophète .
Paix sur Om Al Banine ,
la source de l'affection , de la tendresse , du dévouement envers la famille de L'ENVOYÉ DE DIEU .
Quel sont les documents attestant le hadith de Ghadir
L’événement de Ghadir et la présentation de l’imam comme successeur du messager de dieu et calife revêt une grandeur si historique que près de 110 personne parmi les compagnons l’ont rapporté ; cela ne signifie pas que seul ce nombre comptant parmi la foule qui accompagnait le prophète ce jour aurait rapporté ce hadith. Ce nombre provient des noms mentionnés dans les ouvrages de hadith sunnites. Nous pouvons citer entre autre de ces 110 personnes qui ont rapporté ce hadith : aboubakar ibn Abi qahâfa, oumar ibn khatab, ousmane ibn Afan, Talha, zoubeyr, Abdoullah ibn ja’far, Abbas ibn Abdou Moutallib, Abdoullah ibn Abbas, Abou Ayoub Ansari, Abou Zar Ghaafari, Salman Farisi, Abou Qotâda, Abou Horeira, Zeyd ibn Arqam, Addi ibn Hatam, Sahl ibn Hanif, Hisân ibn Thabit…[1]
Après les compas, 84 personne parmi la génération suivant les compagnons (tabi’îne) dont Abou Rachid, Abou Salma, Abou Souleymane, Mo’azen Abou Saleh, ont repris le hadith de Ghadir.[2]
Les savants et les rapporteurs de hadiths qui sont venus par la suite se sont battus à chaque siècle pour préserver ce témoignage éternel ; ils ont soigneusement pris de la génération précédente ce hadith qu’ils ont ensuite confié authentiquement à la génération suivante nous avons au 2ème siècle, cet évènement, 92 personnes au 3ème siècle, 43 au 4ème siècle, 24 au 5ème siècle, 20 au 6ème siècle, 21 au 7ème siècle, 18 au 8ème siècle, 16 au 9ème siècle, 14 au 10ème siècle, 12 au 11ème siècle, 13 au 12ème siècle, 12 au 13ème siècle et 21 au 14ème siècle. Ce qui fait en tout 360 personnes.[3]
Une autre preuve de perpétuité du hadith de Ghadir, les livres écrits séparément par un groupe de savants sunnites sur l’étude des chaînes des transmetteurs en plus du contenu du hadith, tel que :
1- le grand historien musulman Abou ja’far tabari (310 heures) dans le livre «Al Wilaya Fi Tourouq il hadith Ghadir ».
Il rapporte ce hadith à travers plus de 70 différentes chaînes de transmetteurs.
2- Abou Abbas Ahmad ibn Mohamad plus connu sous le nom de « Oqda » (333 hégire) présente le hadith de Ghadir à travers 105 différentes chaînes de transmetteurs dans son Al Wilaya fi tourouq hadith Ghadir
3-Aboubakr Mohamad ibn Oumar Bagdadi surnommé « jahani » (355) cite dans son livre « man rawâ hadith Ghadir Khom » par 125 voies différentes.
4- Abou Ghalib Ahmad ibn Mohamad Razi (368 hégire) Mohsen ibn Hossein Neychabouri Khaza’î, Ali ibn Abdoul Rahman ibn Issah Jarahi Qanatiu et 26 autres célèbres savants sunnites ont traité le hadith de Ghadir dans des ouvrages.[4]
Les savants chiites aussi se sont penchés sur l’évènement de Ghadir dans de grands ouvrages tels que A’yan ul shia, Al Ghadir, Moraje’aat, al Tara’ef, Awâlim ul ulûm.
Les circonstances de la révélation du verset de tabligh selon les sunnites ;
Beaucoup de hadiths sur les circonstances de la révélation du verset 67 de la sourate Ma’ida («.Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de Ton Seigneur. Si Tu ne le faisais pas, alors Tu n'aurais pas communiqué son message. Et Allah Te protégera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants. ») [5] Figurent dans les ouvrages d’exégèse, de hadiths et d’histoire écrit par les sunnites voici quelques exemples :
1- Fakhr Razi cite ainsi ibn Abbas dans son exégèse : « le prophète prit la main d’Ali lorsque le verset de tabligh fut revélé et dit : quiconque je fus le guide Ali est aussi son guide c’est à ce moment qu’Oumar se leva et alla vers Ali et dit : mes félicitations Ali ibn Abou Talib ! tu est devenu le guide de tous les croyants et les croyantes »[6]
2- ibn Kathir Damashqi affirme également que ce verset fut révélé à l’honneur d’Ali et confirme l’authenticité du sermon de Ghadir. [7]
3- Sheikh Mohamad Abdeh dans son exégèse à propos de ce verset rapporté d’Abou Sa’ed Khadari ! «Ce verset fut revélé à Ghadir au sujet d’Ali ibn Abou Talib. Il cite ensuite Bar’a ibn Azeb que le prophète est bel et bien l’auteur de la déclaration «quiconque je fus le guide, Ali est aussi son guide »[8]
4- Soujouti écrit ceci dans Dourou Mansour sur le verset de tabligh : « Abou Sa’ed Khadari a dit : ce verset a été revélé en l’honneur d’Ali à Ghadir Khom »[9]et [10]
[1]- ibn Shar Achoub dans son livre Manaqeb, vol 3, page 25, il cite les noms de 10 personnes/ Allamah Aminiç a fait la même chose dans son ouvrage Al Ghadir, vol 2 page 14 en les citant par ordre alphabétique
[2]- Al Ghadir, vol 1, page 129-151
[3]- id, vol 1, page 73-151
[4]- id, page 152-157
[5]- Sourate Ma’ida (5): 67
[6]- Tafsir Fakhr razi, vol 12, page 42
[7]- Bidaya Wa Nihaya, ibn kathir, vol 5, page 183- 189
[8]- Tafsir Dourou mansour, vol 2, page 298
[9]- extrait du trésor de l’imam Ali, thème Ghadir et wilaya
[10]- id
Les élections iraniennes dans les médias internationaux

Plus de 7000 candidats se présentaient le 21 février 2020, pour les 290 sièges du parlement iranien.
es réseaux Al Jazeera et Reuters ont diffusé des images en direct, de la présence du Guide suprême au Hussainiyeh « Imam Khomeiny ».
Le site d'information libanais al- Mayadeen a déclaré que l'Ayatollah Ali Khamenei avait voté aux premières heures, considérait ces élections comme une fête nationale, et avait invité tout le monde à voter.
L'agence de presse Al-Mayadeen a également cité son correspondant à Téhéran disant que les 55000 bureaux de vote avaient été témoins de la présence généralisée de la population dans les diverses provinces d'Iran.
L'agence de presse irakienne « Al-Forat News » a également couvert la présence du guide suprême aux premières heures des élections, qui a insisté sur le fait que les élections étaient un "droit de la nation".
La chaine Al Manar a également cité la participation de l’imam Khamenei qui a déclaré que la participation aux élections était un devoir religieux.
Le site d'information Al-Arabi al-Jadid a annoncé le Guide suprême de la révolution islamique d'Iran et le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avaient voté aux premières heures.
Le site d'information libanais Al-Ahad a annoncé que l'Ayatollah Ali Khamenei avait déposé son bulletin de vote aux premières heures de l'élection, et avait déclaré que les élections garantissaient l'intérêt national et que toute personne soucieuse des intérêts de la nation devait participer aux élections.
Le site internet irakien Al-Sumaria News a annoncé que les Iraniens élisaient les nouveaux membres du parlement ce vendredi, et que l'Ayatollah Ali Khamenei, Guide de la République islamique d'Iran, avait déclaré qu’il s’agissait d’une fête nationale en Iran.
L’agence de presse libanaise Al-Nashra a publié une photo du guide suprême mettant son bulletin dans l'urne, et a écrit que le guide suprême de la révolution islamique d'Iran avait appelé le peuple à être présent aux urnes tôt dans la journée et à voter.
CNN a écrit que les Iraniens participaient aux élections législatives dans un contexte de tensions entre l'Iran et les États-Unis, et de nombreux problèmes intérieurs, et a écrit qu'il était peu probable qu'elles contribuent à une amélioration des tensions entre Téhéran et Washington.
« Les experts estiment que la question de la réduction des tensions entre l'Iran et les États-Unis est dans le camp américain et que peut-être, après les élections présidentielles américaines, les Usa devront repenser leur politique à l'égard de l'Iran », a écrit la CNN.
L'agence de presse Reuters a déclaré que selon le leader iranien, une participation massive aux élections était un message à Washington et montrait que l'Iran n'avait pas plié après les sanctions et l'assassinat du Général Soleimani.
L’Ayatollah Ali Khamenei, dans ses propos diffusés en direct à la télévision iranienne, a déclaré que les Iraniens se rendaient aux urnes ce matin, pour voter pour un nouveau parlement et protéger les intérêts nationaux de l'Iran.
Arab News 21 a également publié une image de l’Hodjat-ol-islam Hassan Rouhani, le président iranien, qui déposait son bulletin dans l'urne.
Le site Web du quotidien américain « The Wall Street Journal » a également déclaré dans un rapport sur l’importance des élections en Iran, que le Majlis adoptait des lois et le budget, et pouvait agir comme un poids contre le président en destituant les ministres et en rejetant les projets de loi du gouvernement.
Le New York Times, important média américain, a écrit au sujet des élections iraniennes, que le futur parlement iranien devra adopter une position ferme contre les États-Unis et qu’il est peu probable qu'il soutienne un nouvel accord sur le nucléaire ou mette fin aux demandes des États-Unis qui exigent de l’Iran qu’il abandonne ses alliés dans la région. Les analystes s'attendent à ce que l'Iran renforce ses liens avec le Hezbollah au Liban, et d'autres groupes de résistance en Irak et en Syrie.
La chaîne satellitaire du Qatar, Al Jazeera, a également annoncé les 11èmes élections parlementaires en Iran, et déclaré que l'Ayatollah Ali Khamenei avait été le premier à voter au cours des trois dernières décennies, et avait exigé une participation électorale généralisée. Le rapport indique que la constitution reconnaît la présence de représentants des minorités religieuses au parlement, avec cinq sièges pour les chrétiens, les juifs et les zoroastriens.
Le site d’information « Russia Al Yaoum » a annoncé que les Iraniens votaient dans 55000 bureaux de vote, pour élire leurs 290 représentants parmi 7148 candidats.
L'agence de presse russe « Sputnik » a également cité la déclaration du guide suprême selon laquelle les élections garantissaient les intérêts nationaux de l'Iran.
Le Lieder iranien exerce son droit de vote aux élections législatives
Le chef de la révolution islamique d'Iran souligne que les Iraniens participent à la prise de décision du pays par le biais des élections.
"Le jour des élections est la journée des droits civiques de la nation qui veut voter et concrétiser sa participation à l'administration des affaires de son pays, ce qui est son droit", a déclaré l'ayatollah Seyed Ali Khamenei al exercer votre droit de vote aux élections législatives dans un collège électoral de Téhéran (capitale).
Après avoir souligné que le jour du scrutin est une célébration nationale, le chef a félicité tous les citoyens du pays perse.
Soulignant l'importance des élections, l'ayatollah Khamenei a ajouté que les élections garantissent les intérêts nationaux et que ceux qui s'intéressent aux intérêts nationaux du pays doivent participer aux élections.
L'ayatollah Khamenei avait précédemment demandé une participation massive aux élections législatives. "Une participation massive aux élections du Parlement montre l'unité du peuple contre les ennemis", a-t-il souligné.
À son tour, le président du pays perse, Hasan Rohani, a souligné lundi l'importance des élections et a indiqué que l'Iran était le premier pays de la région de l'Asie occidentale à inaugurer une démocratie, à établir un Parlement et à organiser des élections.
Quelque 58 millions d'Iraniens ont le droit d'élire ce 21 février les 290 députés de la 11e Assemblée consultative islamique d'Iran (Majles). En outre, ils voteront aux élections de mi-mandat de la Ve Assemblée des Experts dans les provinces de Téhéran, Khorasan Razavi, North Khorasan, Fars et Qom.
Près de 3 millions des personnes convoquées sont celles qui ont atteint 18 ans et, selon la Constitution, ont le droit de participer pour la première fois aux élections.
En outre, l'Iran organise les élections en toute transparence et sécurité. Le commandant adjoint des forces de police iraniennes, le général Ayoub Soleimani, a expliqué jeudi que sur 280 000 policiers, quelque 180 000 officiers seront présents dans les bureaux de vote, tandis que 40 000 autres surveilleront les lieux voisins.
"Un mois après l'assassinat de Soleimani, les surprises commencent à se multiplier" (Ynet)
Aux premières heures de la matinée du vendredi 21 février, une opération militaire particulièrement complexe impliquant à la fois des drones de combat et des missiles a visé le terminal pétrolier de Yanbu dans l'Ouest saoudien, frappe revendiquée quelques heures plus tard par Ansarallah qui a affirmé en révéler de plus amples détails dans les jours à venir. S'il est vrai que les médias saoudiens ont tenté, contrairement à toutes les autres fois, d'en limiter la portée en affirmant avoir intercepté les missiles craignant sans doute qu'Aramco soit cette fois mis totalement K.O., les Israéliens, eux, ne l'ont pas perdu de vue.