تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 31 janvier 2020 11:00

Un engin explosif s'écrase à Dimona

Un engin explosif s'écrase à Dimona sans que le Dôme de fer puisse l'intercepter. « Le Deal du siècle ouvrira la boîte de Pandore », prévoyaient craintifs les analystes israéliens. Pour la première fois depuis plus de soixante-dix ans, Dimona a été pris pour cible.

Des ballons chargés d'explosifs ont pris pour cible la centrale nucléaire israélienne de Dimona. Selon plusieurs sources, le ballon a survolé avec succès 70 kilomètres et n'a été intercepté ni par le Dôme de fer ni par aucun autre système de défense aérienne.

L'engin s'est écrasé non loin de la centrale mettant en péril la sécurité. « Le Hamas pourrait nous envoyer la prochaine fois ses missiles », a constaté un employé de Dimona, ajoutant que les frappes aériennes contre Gaza ne feraient qu'attiser les tensions.

vendredi, 31 janvier 2020 10:59

"Les Patriot bannis, vos bases exposées"

Les Hachd al-Chaabi ont renforcé leur présence sur les frontières irako-syriennes pour enrayer l’infiltration des résidus de Daech à l’intérieur du territoire irakien. Alors que le Pentagone a revu encore en hausse ce vendredi le bilan des blessés de la frappe au missile balistique iranienne du 8 janvier contre la base Aïn al-Asad, l'établissant désormais à 64 GI's, Bagdad a lancé un ultimatum à Washington.

L'Irak a exigé que les États-Unis retirent toutes leurs troupes du pays dans un délai de trois mois. Cet ultimatum est aussi adressé à toutes les troupes étrangères. Le processus de retrait des troupes étrangères sera supervisé par une commission parlementaire, ce qui indique que Bagdad est prêt à prendre les mesures les plus radicales qui soient contre les États-Unis et tous les autres États qui refusent de se conformer à cette exigence parfaitement légale, le pacte de sécurité US/Irak ayant été rompu après l'assassinat du général Soleimani, d'Abou Mahdi al-Mohandes et de leurs compagnons le 3 janvier dernier.

Mercredi, le département américain de la Défense a envoyé une demande officielle à Bagdad pour le déploiement des systèmes de défense aérienne Patriot en Irak, ce que le secrétaire de la Défense Mark Esper a reconnu jeudi lors d'un point de presse. Or le délai fixé par l'Irak à la présence militaire US/OTAN constitue une cuisante réponse à la demande américaine, indiquant que les installations militaires et diplomatiques américaines sur le territoire irakien continueront de subir des frappes aux roquettes et aux missiles.

Et si Washington refusait de quitter le pays ? Un aperçu de la situation est d'ores et déjà prévisible. À al-Anbar tout comme à travers toutes les régions où l'Amérique détient une base militaire, la Résistance reconfigure en ce moment très rapidement ses forces. Les GI's retranchés dans leurs bases sont assiégés.

vendredi, 31 janvier 2020 10:58

Golan: le Hezbollah se prépare

Le représentant permanent de la Russie aux Nations unies, M. Vassily Alekseevich Nebenzia, a déclaré, jeudi 30 janvier, que les hauteurs du Golan faisaient partie intégrante de la Syrie et que Moscou ne reconnaissait pas la souveraineté de Tel-Aviv sur ce territoire.

S’adressant à ceux qui ont préparé le plan du Deal du siècle, M. Nebenzia a déclaré : « Les hauteurs du Golan font partie intégrante du sol syrien et les cartes annexées au Deal du siècle selon lesquelles le Golan appartient à Israël, sont en contradiction totale avec les résolutions du Conseil de sécurité. »

Le diplomate russe a souligné que Moscou ne reconnaissait pas la souveraineté d’Israël sur le Golan. « Les hauteurs du Golan ont été saisies illégalement », a-t-il précisé.

En Syrie, le Hezbollah a redéployé plusieurs de ses unités à Qalamoun occidentale à la frontière syro-libanaise, a révélé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).  

Selon l’OSDH, basé à Londres, le Hezbollah a déployé des troupes dans une base de défense aérienne de l'armée syrienne près de la ville de Jabadin, ainsi que dans des collines surplombant la ville.

« Des sources fiables ont confié à l’OSDH qu'un certain nombre de dirigeants du Hezbollah s’étaient installés dans des maisons à Jabadin qu’ils utilisaient comme des fiefs secrets », indique le rapport de l’OSDH.

vendredi, 31 janvier 2020 10:57

Irak: les USA n'ont aucune chance de rester

En allusion à l'annonce du plan anti-palestinien du Deal du siècle par les États-Unis, Ali-Akbar Velayati, conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationales, a réaffirmé que le rêve des régimes américain et israélien ne se réalisera jamais.

« Aujourd'hui, le monde musulman est confronté à un problème important. Le président menteur et hypocrite des États-Unis, en coopération avec le régime sioniste, a fomenté un plan qui vise à vendre et à démembrer des pays musulmans. Ce plan s’inscrit dans le cadre des objectifs des "Croisades" et il lui ressemble beaucoup », a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse jeudi à Téhéran.

À la question de savoir si le soutien des États-Unis au plan Deal du siècle conduira à sa concrétisation, M. Velayati a dit: « Les États-Unis glissent sur la pente du déclin. Ils l'ont fait pour échapper à leurs problèmes internes. Cette décision ne débouchera sur aucun résultat tangible et les musulmans atteindront leurs objectifs. »

Au sujet de la prise de position de l’Iran à l’égard de ce plan :

« La République islamique d'Iran ne restera pas les bras croisés. Elle mènera une coopération accrue avec les pays arabo-musulmans. Ce complot américain sera voué à l’échec grâce à une collaboration entre les pays de la région. »

Le général Bagheri a mis en garde contre les conséquences du silence face au Deal du siècle, soulignant la nécessité de l'unité des musulmans.

Il ne faut pas rester silencieux face au plan cruel « Deal du siècle », a affirmé le chef d'état-major des forces armées iraniennes.

« Dans des messages séparés adressés aux ministres de la Défense et aux chefs des forces armées des pays musulmans, condamnant l'action du président américain, le chef d’état-major iranien a exprimé en ces termes : « le dévoilement du plan israélo-américain appelé" Deal du siècle "est certainement une erreur historique et stratégique. Ce deal est la principale partie du plan échoué vieux de 70 ans des sionistes qui cherchent à occuper la Palestine ».

« Tout accord implicite, silence ou comportement ambigu avec ce plan cruel qui viole la souveraineté et déclare la guerre à l'identité territoriale et à l'existence d’un peuple opprimé pourrait contribuer à son expansion au-delà de la Palestine et à menacer l'indépendance et la souveraineté d’autres pays musulmans », a-t-il averti.

« La seule solution viable à la crise palestinienne est, bien sûr, la stratégie de " la Palestine depuis la mer au fleuve ”, le retour des réfugiés palestiniens et la tenue d'un référendum libre et inclusif sur l'avenir de ce peuple », a souligné le général Bagheri.

Les récentes opérations des forces armées yéménites, après la victoire historique d’Ansarallah à Nehm face à la coalition saoudienne, envoient un message significatif : « la Résistance ne permettra pas que les rapports de forces changent en sa défaveur. À Nehm a émergé une autre dimension des capacités militaires de la Résistance yéménite jusqu'ici inconnue». 

Le porte-parole du mouvement Ansarallah y est revenu en effet en affirmant  que l’opération de Nehm au nord est de Sanaa, était une riposte a l'obstination de l'agresseurs qui semble avoir oublié que la donne a définitivement changé : «cette opération s'est accompagnée de tirs de missiles intense de l’armée et les Comités populaires contre les sites sensibles situés en profondeur du territoire saoudien a savoir les installations d’Aramco », a dit Mohammad Abdel Salam en allusion à la contre-offensive de la Résistance yéménite qui a stoppé net Riyad et pro-Hadi aux portes de Sanaa.

Selon l'éditorial du journal Rai al-Youm signé par le célèbre analyste du monde arabe, Abdel Bari Atwan, les clauses du Deal du siècle ne visent qu'à faire pilier le peuple et les dirigeants palestiniens face aux exigences israéliennes. 

Il a comparé le Deal du siècle à une nouvelle version du régime d'apartheid en Afrique du Sud. « Les habitants palestiniens seront donc intensément installés dans certaines zones, y compris les zones "A" et "B" et la bande de Gaza ; leurs ressources en eau et leur sécurité seront à la merci du régime sioniste. Et les Palestiniens n'auront d'autre fonction que de servir le régime occupant Qods.

Ce projet entend reconstruire l’imaginaire temple Haikal Solomon à la place de la mosquée al-Aqsa. Qods sera présentée comme la capitale d'Israël et les Palestiniens devront la reconnaître en tant que telle. En outre, le droit au retour sera aboli et les colonies sionistes et la vallée du Jourdain devront être reconnues comme des territoires appartenant à Israël. Enfin, l'Autorité palestinienne doit jouer un rôle plus important dans la lutte contre la Résistance et le désarmement de la bande de Gaza ».

Selon un analyste irakien, la présence des forces américaines en Irak et en Syrie fait partie du « Deal du siècle ».

Ce jeudi 30 janvier, l’analyste politique irakien, Sabah al-Okaili, a déclaré que l’insistance de Washington sur le maintien de ses troupes en Irak fait partie du Deal du siècle qui a pour objectif de protéger l’entité sioniste de tout ciblage de l’axe de la Résistance.

« L'insistance de l’administration américaine à maintenir ses troupes, en particulier dans la région ouest de l'Irak depuis la fin de la présence des terroristes en 2017, montre que Washington a prévu un certain plan pour la région », a-t-il estimé.

Se basant sur certaines informations divulguées, l’analyste irakien a noté que Washington envisageait de loger les Palestiniens dans des régions de l’ouest de l’Irak. Selon lui, les États-Unis cherchent également à faire bloc à la toute voie de communication entre Téhéran et Damas  qui ferait d’Israël une ligne de mire à la portée de la Résistance.

vendredi, 31 janvier 2020 10:47

Redoutable arme gazaouie à Qods ?

Les jeunes Palestiniens ont lancé des ballons incendiaires depuis al-Issawiya dans la Bande de Gaza vers les colonies israéliennes adjacentes.

Outre les attaques aux missiles de la Résistance palestinienne et une sorte de dissuasion de la part des Palestiniens, les cerfs-volants et ballons incendiaires envoyés de Gaza contre Israël ne cessent de contrarier les forces israéliennes.

Depuis le début de la « Marche du retour », le 30 mars 2018, les Palestiniens lâchent à la frontière des cerfs-volants, des ballons, remplis d’hélium, auxquels ils attachent un ruban enflammé. Ces engins artisanaux ont brûlé plusieurs kilomètres carrés de terres, causant des centaines d’incendies et trois millions de dollars de dommages.

Un soldat israélien combat un incendie déclenché par un engin incendiaire lancé depuis la bande de Gaza dans le sud d’Israël, le 26 juin 2019. ©AP

Les incessants feux déclenchés par les cerfs-volants et ballons incendiaires ont donc mis le régime israélien à genoux et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a récemment reconnu que cette nouvelle méthode d’attaque le préoccupait et que d’ingénieuses dispositions devraient être mises en place pour la contrer.

Au début, loin de penser à l’ampleur des dégâts, personne ne se souciait des quelques ballons lancés depuis la Bande de Gaza. Mais face aux hectares de champs réduits en cendre, les autorités israéliennes ont réalisé la dimension du défi qui les attendait.

Il y a 300 « fautes » dans le Coran en hébreux imprimé en Arabie saoudite: parmi lesquelles le Temple remplace la mosquée al-Aqsa.

Une version du Noble Coran traduite en hébreux en Arabie saoudite comprend quelques 300 « fautes de traduction », laissant penser qu’elles ont été commises volontairement pour adhérer le plus à la version de la Thora.
Selon le chercheur palestinien dans les affaires israéliennes, cité par l’agence palestinienne Shehab news, Alaeddine Ahmad, c’est le complexe du roi Fahd pour l’impression du Noble Coran qui a effectué la traduction en question. Cette institution située  dans la ville sainte de Médine a déjà traduit le Livre saint en 63 langues.
M. Ahmad précise que lors de sa révision de cette version du Coran, il a trouvé 300 erreurs environ.
Elle contient des erreurs catastrophiques affectant la foi islamique, a-t-il dénoncé.
Selon lui, l’une des fautes les plus graves est que le mot « temple » y remplace le mot « mosquée » dans le 7ème verset de la sourate al-Isra, et qui fait allusion à la mosquée al-Aqsa. Le mot « mosquée » y est ajouté mais entre guillemets. (photo à droite)
Les juifs sionistes avancent comme mythe que le temple du prophète Salomon, connu en arabe par l’appellation le prophète Soleïman se trouve sous la mosquée al-Aqsa, lieu à partir duquel le messager de l’Islam Mohamad (S) a effectué son voyage céleste. D’ailleurs, le Coran le reconnait comme étant l’un des prophètes de Dieu.
Dans son tableau qui répertorie les noms des prophètes, cette traduction en hébreux du Coran ne cite pas le nom de Mohamad (S), constate M. Ahmad.  Ni celui du prophète Issa (Jésus). Il en est de même dans l’un de versets qui comprend le nom d’Ismaïl, il n’y figure plus. Etant donné que la religion juive ne les considère pas tels quels.
« À la fin du Coran, le prophète Ibrahim est identifié comme étant le père d’Isaac et de Jacob et non celui d’Ismaïl, un effort qui se veut être compatible avec la version de la Thora », a accusé le chercheur palestinien.
Lors d’un contact avec un autre chercheur travaillant pour une librairie de Haïfa dans les territoires occupés, Ibrahim Saleh Abbaci, Ahmad rapporte que celui-ci lui a confié que les erreurs commises vont bien au-delà des 300. « Il m’a dit que la traduction des versets coraniques dans certaines paragraphes s’est faite sur le même style que celui de la Thora », rapporte M. Ahmad.
Dans d’autres cas, les visées des erreurs de traduction sont plus pernicieuses. Comme c’est le cas du terme « Promesse », évoqué dans certains versets coraniques, comme celui « Et ils disent c’est quand cette promesse si vous êtes sincères ». Il est traduit par le mot « jugement ».

La préface du Noble Coran en hébreux
Dans le reportage réalisé par l’agence Shehab news, M. Ahmad indique que le traducteur de cette version hébraïque est un certain D. Assaad Namir Bssoul : « c’est un palestinien qui vit aux Etats-Unis depuis 20 ans », a-t-il précisé.
Estimant que ces erreurs sont volontaires et relèvent d’une fausse interprétation aux intentions sournoises, il pense que l’Arabie saoudite est pleinement impliquée , d’autant qu’elle a été révisée et corrigée par D. Taycir Hassan Mohamad al-Azzam qui travaille pour le complexe Fahd en question et sa préface a été réalisée par le ministre saoudien de Affaires islamiques, Abdel Latif ben Abdel Aziz al-Cheikh.
Selon l’agence palestinienne Shehab news, quelques jours après la diffusion de son reportage, le complexe Fahd en question a retiré le coran en hébreux de son site en ligne.
Cette publication a ravivé les théories qui accusent les Saoud d’être une tribu juive qui fait semblant de faire partie des musulmans. A l’instar des Marrane, les Juifs de la péninsule Ibérique et de ses colonies (Espagne, Portugal, Amérique latine) convertis au catholicisme qui continuaient à pratiquer leur religion en secret.