
تقي زاده
8 morts dans l'attaque de l'armée américaine contre les forces irakiennes
Le raid a également fait une vingtaine de blessés, dont le chef de la police de la localité d'Al-Baghdadi, touché grièvement, ainsi que le maire et d'autres responsables locaux, a-t-il poursuivi.
Al-Baghdadi est une localité située à 250 kilomètres à l'ouest de Bagdad, dans la province sunnite d'Al-Anbar.
La localité est proche de la base d'Aïn al-Assad, où sont stationnés des avions américains.
Le Commandement conjoint des opérations (JOC), qui rassemble l'ensemble des forces impliquées dans la lutte anti-Daech, a publié un communiqué détaillant l'opération de l'aube, sans faire mention de victimes.
Niger : 5 à 15 ans de prison pour les militaires putschistes
Neuf militaires et un civil, accusés de tentative de coup d’État contre le président nigérien Issoufou Mahamadou le 17 décembre 2015, ont été condamnés vendredi par le tribunal militaire de Niamey de cinq à quinze ans de prison.
En effet, le 17 décembre 2015, le président nigérien Issoufou Mahamadou avait annoncé dans un message à la nation une tentative de coup d’État avorté dont l’objectif était de renverser le pouvoir « démocratiquement » élu à Niamey.
Parmi les condamnés figure le général Salou Souleymane, ancien chef d’état-major des forces armées nigériennes, qui est considéré par la justice comme étant le cerveau de la tentative présumée de coup d’État. L’unique condamné civil est le fils du général Salou Souleymane.
Deux militaires ont été condamnés à 15 ans de prison et six autres de 5 à 10 ans de prison. Trois militaires ont été acquittés.
La Somalie a démenti la construction de bases turques en mer Rouge
Le ministre somalien des Affaires étrangères a rejeté les allégations faites par l’Érythrée selon lesquelles la Somalie coopérerait avec la Turquie pour construire des bases militaires dans ce pays.
En marge de la réunion en Éthiopie du Conseil exécutif des ministres africains des Affaires étrangères, le Somalien Mohamed Abdi Mohamed a qualifié de sans fondement les allégations de l’Érythrée accusant Mogadiscio de coopérer avec Ankara pour construire des bases militaires en mer Rouge, a rapporté la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera.
En ce qui concerne les efforts déployés par la Somalie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, Mohamed Abdi Mohamed a affirmé que son pays avait mis au point des plans en coopération avec les pays africains.

Le diplomate somalien a salué le soutien apporté par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) au renforcement de la stabilité somalienne.
« Cette force apporte son soutien à l’opération “Rameau d’olivier” menée par la Turquie dans le nord de la Syrie », a-t-il ajouté.
« La Turquie a le droit de se défendre », a-t-il précisé, avant d’affirmer par téléphone à son homologue turc, Mevlüt Çavusoglu, son soutien à cette opération militaire.
« La construction de l’aéroport de Mogadiscio et du plus grand hôpital en Somalie fait partie des aides apportées par la Turquie au peuple somalien », a-t-il indiqué.
Pour rappel, Ankara avait participé à la reconstruction des infrastructures somaliennes à la suite d’une guerre civile dans ce pays.
Les dirigeants africains n’ont pas à se taire face au langage grossier qui les vise
« Le continent africain est toujours en état de choc après les propos de Trump », a dit Moussa Faki Mohamat, le président de la Commission de l’Union africaine, condamnant les propos indécents du président américain sur Haïti, Salvador et les pays africaines.
Alors que la grossièreté des propos de Donald Trump tenus le 12 janvier sur Haïti, Salvador et les pays africains suscite encore une vague d’indignation dans tous les pays et parmi les gens de tous les horizons, le président de la Commission de l’Union africaine prend la parole, a rapporté l'agence iranienne de presse Fars News.
« Le continent africain est toujours en état de choc par ce message de haine qui tend à le marginaliser », a dit Moussa Faki Mohamat devant les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union.
« Les dirigeants africains n’ont pas à rester silencieux face aux prises de position de Trump concernant Qods ou la réduction du budget des Nations unies pour le maintien de la paix », a-t-il déclaré.
Le jeudi 12 janvier, lors d’une réunion sur l’immigration avec plusieurs élus, le président américain, remarquable par ses sorties verbales, a encore une fois déclenché la polémique en traitant le Haïti, Salvador et plusieurs pays africains de « pays de merde ».
Iran : le CGRI arrête 16 terroristes de Daech
Le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré qu’après plusieurs jours d’opération des équipes de renseignement de la base Nadjaf, une cellule de Daech composée de 21 terroristes avait été démantelée dans l’ouest de l’Iran.
« L’assaut final a été donné ce samedi matin. Dès le début, le repaire des terroristes a été encerclé par le CGRI et, dans le cadre de cette opération, 16 terroristes de Daech ont été arrêtés par les forces iraniennes », a affirmé le général Mohammad Pakpour.

Le commandant des forces terrestres du CGRI a souligné également qu’un certain nombre de daechistes avaient été tués et que deux autres qui avaient pris la fuite ont été encerclés par les agents iraniens.
Le général Pakpour n’a pas manqué de préciser que lors des affrontements avec les terroristes, au moins trois combattants du Corps des gardiens de la Révolution islamique avaient été tués.
Qods : Trump appelle Netanyahu à faire des concessions
Lors de son entretien avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a rappelé l’importance de sa décision sur Qods. Selon lui, cela oblige Israël à faire des concessions.
Israël « paiera » pour la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, a déclaré Donald Trump lors de son entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en marge du Forum économique mondial à Davos.

« Je dirais que le sujet le plus compliqué dont ils [les Israéliens et les Palestiniens] devaient discuter était Jérusalem. Nous l’avons retiré de la table et il n’est plus nécessaire d’en parler », s’est vanté le président américain.
Donald Trump a rappelé son rôle dans le règlement du conflit palestinien.
« Je les ai aidés, en retirant ce problème de la table, ce qui était le plus difficile. Et Israël doit payer pour cela... Vous avez marqué un point, vous devrez céder plus tard sur quelques questions au cours des négociations », a déclaré M. Trump en s’adressant à Benyamin Netanyahu.
Le locataire de la Maison-Blanche a également fait part de sa conviction que les deux parties au conflit étaient prêtes à négocier.
« Ils [les Israéliens] veulent faire la paix et j’espère que les Palestiniens veulent faire la paix », a résumé Donald Trump.
Les allégations de Trump sur le souhait d’Israël de faire la paix avec la Palestine interviennent alors que le régime israélien ne cesse de commettre des crimes à l’encontre des citoyens palestiniens. La dernière en date remonte à ce vendredi 26 janvier où au moins neuf jeunes Palestiniens ont été blessés par balles au cours des affrontements avec les forces du régime israélien aux frontières de la bande de Gaza.
Pour la huitième semaine consécutive, différentes villes palestiniennes ont été, vendredi, le théâtre de manifestations anti-israéliennes et anti-américaines.
Les manifestants ont participé, ce vendredi 26 janvier, à un nouveau « Vendredi de colère » en protestation contre la décision du président américain, Donald Trump, qui a reconnu Qods comme capitale d’Israël le 6 décembre dernier. Donald Trump a également pris la décision d’y transférer l’ambassade américaine. Le statut de cette ville est l’une des questions les plus épineuses du règlement pacifique de ce conflit au Moyen-Orient. Israël occupe la partie est de la ville depuis la guerre des Six Jours en 1967 et insiste toujours sur le fait que Qods est sa « capitale éternelle et indivisible ».
En réponse à la décision de Donald Trump, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté le 21 décembre une résolution dénonçant la reconnaissance de Qods en tant que capitale d’Israël. La majorité écrasante des pays membres de l’ONU (128 États) ont voté pour cette résolution, tandis que seulement neuf pays s’y sont opposés.
Attaque contre un camp militaire au Mali : au moins 14 morts
Des sources militaires au sein de l’armée malienne ont annoncé que des individus armés à l’identité inconnue avaient attaqué, ce samedi 27 janvier, dans la matinée, un camp militaire à proximité de la ville de Tombouctou dans le nord du Mali, tuant ainsi 14 militaires.
Au Mali, une nouvelle attaque a eu lieu, ce samedi 27 janvier, dans le nord du pays, contre l’armée malienne. Le camp de l’armée à Soumpi, localité située dans la région de Tombouctou, a été pris d’assaut par des individus armés à l’identité inconnue, faisant au moins 14 militaires tués.
D’après les témoins oculaires, les assaillants ont d’abord lancé des roquettes en direction du camp militaire de Soumpi, situé au nord de la ville, dans la région de Tombouctou.
Ils ont, ensuite, fait usage d’armes automatiques et se sont dirigés vers le camp où se trouvent gendarmes, garde nationale et autres éléments des forces armées maliennes. Les forces maliennes ont été surprises par cette attaque, suite à quoi au moins 14 militaires ont été tués et 17 autres blessés.
Selon RFI, au moins cinq des blessés sont arrivés, à la mi-journée, dans la localité de Niafunke, située à 45 kilomètres à l’ouest de Soumpi.
L’attaque n’a pas encore été revendiquée mais pour l’armée malienne, il n’y a aucun doute. Ce sont « des terroristes » qui en sont les auteurs.

Il y a environ trois mois, ils avaient posé des mines, dans la même localité, peu avant l’arrivée sur place du Premier ministre malien.
Israël dénonce le chiisme comme son principal ennemi
Pour Israël, les Chiites représentent « la première menace à abattre ». Tel-Aviv qualifie les "chiites"comme étant un camp qui se trouve « en position de force ». C'est ce qui sort du document de la nouvelle stratégie des Affaires militaires de l’Armée israélienne que cite l’agence de presse Bahreïn al-Youm.
Certains extraits du document de la nouvelle stratégie militaire israélienne, distribué parmi les militaires il y maintenant deux mois, et publiés par le quotidien du régime Tel-Aviv, Haaretz, s’attarde sur le rôle « axial » de l’Iran dans le renforcement de l’influence chiite dans la région et cela, via des coopérations avec le Hezbollah libanais. Tout le texte va dans le sens d'une intensification de ce qu'Israël qualifie de rivalités "chiites et sunnites" qu'il a sues exploiter en Syrie dans le sens de ses intérêts.
Le document évoque également l’éventualité des « affrontements armés » sur les hauteurs du Golan qui pourraient être provoqués selon Tel-Aviv à l’issu d’un déploiement des forces armés chiites près des frontières de la Palestine Occupée (Israël).
En ce qui concerne le conflit avec les Palestiniens, l’armée Israélienne prévoit « une intensification de la crise » mais le qualifie de « deuxième menace importante».
Le document militaire conclut par attribuer à Israël « une position de force face à ses ennemis », en y énumérant trois raisons: le soutien des Américains qui ont menacé l’accord nucléaire iranien, la faiblesse des pays arabes due aux crises intérieures, et le renforcement des capacités militaires israéliennes. Cette position de force reste néanmoins trop discutée, sinon Israël n'aurait jamais décidé de frapper directement le sud de la Syrie.
L'Indonésie et le Pakistan veulent travailler sur l'Afghanistan
"Le Pakistan a toujours joué un rôle important pour la paix chez son voisin. Le Pakistan et l'Indonésie peuvent promouvoir ensemble la modération dans le monde", a-t-il déclaré.
M. Hussain a indiqué que le Pakistan accueillait favorablement la proposition de l'Indonésie d'oeuvrer pour la paix en Afghanistan, a indiqué le bureau du président.
La proposition de Joko Widodo est intervenue au moment où des médias rapportaient que l'Indonésie souhaitait contribuer aux efforts de paix en Afghanistan.
En novembre dernier, le président du Haut Conseil pour la paix en Afghanistan, Karim Khalili, s'est rendu en Indonésie pour rencontrer de hauts responsables indonésiens, dont Joko Widodo, sur le processus de paix en Afghanistan.
L'ambassadeur afghan au Qatar, Faizullah Kakar, avait déclaré en octobre 2017 que l'Indonésie souhaitait contribuer à promouvoir la paix dans son pays.
S'adressant plus tôt à la session conjointe du parlement à Islamabad, le président indonésien a déclaré qu'il ne pourrait y avoir d'activités économiques tant que le conflit et la guerre perdureront.
"Les conflits et les guerres ne profitent à personne et affecte principalement la population, en particulier les femmes et les enfants", a-t-il déclaré.
Les Palestiniens de plus en plus favorables à la lutte armée contre le régime sioniste
Selon le site d’information Palestine al-Yawm, citant une dernière étude réalisée en Palestine, rapporte que 38,4 % des Palestiniens préfèrent l’opération armée à toute autre option face au régime israélien, contre 26,2 % qui sont favorables à un accord de compromis avec Israël.
75 % des Palestiniens ne s’attendent pas à ce qu’un État palestinien soit établi dans les cinq prochaines années.
Ce sondage montre qu’au cours de ces derniers mois, le soutien du peuple palestinien à l’opération armée contre Israël s’est intensifié.
Un sondage similaire réalisé en juin 2017 témoignait du fait que seuls 21 % des Palestiniens plaidaient en faveur d’une opération armée contre Israël et que 45 % d’entre eux étaient pour un compromis avec les Israéliens.
De manière générale, l’état d’esprit des Palestiniens se fait de plus en plus pessimiste et le soutien à l’option armée a augmenté suite à la décision de Donald Trump le 6 décembre dernier.
Le scepticisme à l’égard d’un accord de compromis israélo-palestinien est dû à de sérieux doutes sur la faisabilité de la solution à deux États. 60 % des Palestiniens estiment que la solution à deux États n’est plus viable, contre 37 % qui pensent qu’elle est toujours possible.
Khalil al-Shiqaqi, directeur du Centre palestinien de recherche politique et d’enquête de Ramallah, a souligné que les résultats de ce dernier sondage montrent que l’appui de la nation palestinienne au processus de compromis ainsi que la popularité du président de l’Autorité autonome palestinienne (AP) Mahmoud Abbas avaient nettement baissé et que sans doute, la récente décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël en est à l’origine.
Le 6 décembre 2017, Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de lancer le processus de transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv vers Qods.
L’initiative unilatérale américaine a suscité une vague de réprobation dans le monde entier.