تقي زاده

تقي زاده

Le général retraité et expert en stratégie militaire libanais, Amine Hoteit, estime qu'Israël a abandonné sa stratégie de guerre par procuration en Syrie pour une stratégie de confrontation directe.

Le général évoque les récents propos du ministre israélien de l'Énergie, Yuval Steinitz, qui affirmait: "Du point de vue d'Israël, Assad et le Hezbollah sont les mêmes et au cas où une guerre éclatait, Israël choisirait de frapper le camp qu'il convient." 

La stratégie militaire israélienne a changé depuis qu'un F-16 israélien a été pris pour cible de la DCA syrienne. La riposte s'est avérée particulièrement cinglante pour Israël qui a décidé du coup de passer à la vitesse supérieure.

En effet, l'abattage du F-16 a bouleversé bien des plans qu'Israël projetait de mettre en place en Syrie. Selon Amine Hoteit, "Israël se permettra désormais de lancer des frappes sporadiques contre le territoire syrien. Parallèlement, il envisage de construire un mur de séparation sur ses frontières nord avec le Liban".

Ceci étant dit, Israël aura du mal à s'engager dans une guerre totale contre la Syrie. Surtout que le Hezbollah s'est littéralement transformé ces dernières années, passant d'une posture plutôt défensive à une posture offensive.

Tel-Aviv est bien conscient de l'ampleur et de la diversité de l'arsenal que possède le Hezbollah, arsenal capable d'atteindre des cibles situées au cœur d'Israël. Et si à cet arsenal s'ajoute la puissance de frappe de Damas, la tache sera bien difficile pour Israël. Bien qu'il soit conscient de ces risques, le régime semble ne pas avoir d'autre choix. Le choc de la riposte syrienne a été toutefois si intense qu'il pourrait bien tomber dans le piège.

Le discours belliciste que vient d'adopter la France de Macron à l'égard de la Syrie reflète une nouvelle étape qui s'ouvre en Syrie: les États-Unis et leurs alliés occidentaux ne renonceront pas à la Syrie et ils sont décidés de cesser la guerre par procuration, qui est la leur depuis 2011, pour une confrontation militaire directe. Or, Israël est la partie qui pâtira le plus d'une guerre directe avec l'axe de la Résistance, pour cause des frontières qu'il partage avec la Syrie et le Liban.

Les occidentaux semblent vouloir se servir d'Israël comme d'un levier de pression face à la Russie et à l'axe de la Résistance, peu importe ce qui lui arriverait.

vendredi, 16 février 2018 12:04

Tel-Aviv est le principal soutien du terrorisme

Le chef de la résistance islamique irakienne, Al Noujaba, a soutenu la résistance jusqu’à l’élimination du régime sioniste.
Lors de la commémoration du martyre d’Imad Mougniyah, un des dirigeants du Hezbollah libanais, organisée dans le quartier sud de Beyrouth, le cheikh Akram al Ka’bi, chef de la résistance islamique, a commémoré le souvenir des martyrs tombés dans la lutte contre l’ennemi sioniste et les groupes takfiristes, et déclaré que les forces de résistance, le Hezbollah libanais et l’armée syrienne combattront jusqu’à la destruction du régime sioniste et la libération de Qods. 

« L’armée syrienne a montré sa force à l’ennemi et comme les États-Unis après les défaites successives de Daesh, ont été obligés de se battre contre les forces de mobilisation populaire en Irak,  l’attaque du régime sioniste contre les positions de l’armée syrienne et les forces de mobilisation populaires, a montré que Tel-Aviv était le principal soutien des terroristes et de ses mercenaires en Syrie », a-t-il dit.

Certaines informations avaient fait état de la mort du cheikh Akram al Ka’bi dans l’attaque sioniste contre la banlieue de Damas, mais son apparition et son discours lors de cette cérémonie, ont démenti ces nouvelles. 

Durant les 39 ans (de la révolution islamique), nous avons accompli des progrès dans plusieurs domaines, mais il y a eu en même temps des lacunes. Peut-être dans la prise de décision n'avons-nous pas agi rapidement, ou peut-être n'avons-nous pas eu un discours transparent", a-t-il dit le président iranien. 
 
Les Iraniens ont résisté devant les tentatives d’ingérence des États-Unis et réussi à déjouer leurs complots.

Le président iranien a prononcé un discours, ce dimanche 11 février, devant les Iraniens, participant à la marche marquant le 39e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, et réunie place Azadi à Téhéran.


Le président iranien a loué et remercié l’unité et la fidélité du peuple iranien envers la Révolution et ses idéaux ainsi que leur participation, aussi grandiose que jamais, aux cérémonies de commémoration de l’avènement de la Victoire de la Révolution islamique. Il s’est attardé sur les acquis importants de l’Iran durant l’année en cours dans divers domaines intérieurs et internationaux.

« Cette année, nous avons accumulé d’innombrables victoires dans la lutte contre Daech dans la région. Nous avons aidé les peuples syriens et irakiens à se sauver des terroristes. Les comploteurs cherchaient à diviser l’Irak, mais la vigilance du peuple irakien, avec l’aide de ses voisins, l’en a empêché. Ils voulaient insécuriser le Liban, mais la vigilance du peuple libanais et le soutien des pays amis ont désamorcé le complot du sionisme » a ponctué le président iranien Hassan Rohani.

« Les États-Unis entendaient s’ingérer dans nos affaires internes, mais le peuple leur a répondu, avec sa résistance, et déjoué leur complot. Les Américains ont fomenté un complot contre la RII au sein du Conseil de sécurité, mais leur plan était tombé à l’eau, car les membres du Conseil leur ont répondu négativement », a souligné le président iranien.
 

Quant au Plan global d’action conjoint, le président iranien a évoqué tous les efforts occidentaux censés détruire cet accord nucléaire, sans qu’ils ne puissent rien faire jusqu’à présent, pour avertir qu’une violation de cet accord serait au détriment des intérêts de l’autre partie. « L’Iran respecte ses engagements tant que l’autre partie le fera, elle aussi », a martelé le président iranien.

Les Iraniens célèbrent, ce dimanche 11 février le 39e anniversaire de la victoire de la Révolution iranienne qui a chassé de l’Iran le régime monarchique pour mettre en place une démocratie aux fondements religieux.
Les déclarations du Guide suprême de la révolution islamique d'Iran lors d'une rencontre avec les responsables de la tenue du congrès des martyrs de la province de Sistan-e-Baloutchistan sont rendues publiques aujourd'hui dans la ville de Zahedan.
 
Lors de cette rencontre, le Guide suprême de la révolution islamique a insisté sur son affection profonde envers le peuple de Sistan-e-Baloutchistan. Malgré de grands potentiels, dans les périodes de Qadjar et Pahlavi, le peuple du Sistan-e-Baloutchistan ont été marginalisé par le pouvoir. Cela a empêché la réalisation des potentiels de ce peuple, a indiqué le Guide suprême de la révolution islamique.

Les services réalisés dans cette région au cours des années poste-révolution montre l'affection réciproque entre le peuple et le système. Les besoins de la province comme l'usine du dessalement et le chemin de fer doivent être considérés par de hauts responsables iraniens, a marqué le Guide suprême iranien.

La province de Sistan-e-Baloutchistan est comme les provinces Kurdistan et Golestan symbole de l'unité islamique et l'exemple de la coopération et la vie fraternelle entre les chiites et les sunnites dans le monde. Nous devons être vigilants envers les complots des ennemis. La martyre d'un adolescent sunnite pendant la Défense sacrée et la martyre d'un Molavi sunnite par les ennemis de la révolution islamique montrent que les frères chiites et sunnites restent côte à côte dans les scènes les plus difficiles, a-t-il dit.

La résistance de la République islamique face à l'ignorance modern malgré les sanctions et les complots militaires et culturels est due à la puissance de la croyance et du sacrifice du peuple iranien, a-t-il ajouté.

Un avion de combat de l'aviation turque s'est écrasé en plein vol d'entraînement dans le ciel d'Izmir.

Des sources locales à Izmir, une ville turque située sur la côte de la mer Égée, ont fait part ce vendredi du crash d'un avion de combat de l'aviation turque, en plein vol d'entraînement. Ces deux pilotes à bord ont été tués.

Par ailleurs, les districts de Sharran et de Baflioun, situés au nord-est d'Afrin, à la périphérie nord-ouest d'Alep, ont été bombardés par des avions de combat turcs.

 

Certains médias parlent de la conclusion d'un accord entre les unités kurdes à Afrin et l'armée syrienne, permettant aux forces syriennes de s'y déployer. Cette nouvelle n'a été confirmée par aucune source officielle.

Par ailleurs, des sources officieuses ont nié la nouvelle, ajoutant qu'un tel accord ne pourrait être conclu en raison de l'opposition de la partie kurde à une condition de Damas qui impose aux Kurdes le dépôt d'armes.

Afrin est, depuis le 20 janvier, le théâtre d'une opération militaire d'envergure de l'armée turque contre les Unités de protection du peuple (YPG).

La Communauté du renseignement des États-Unis a averti dans un rapport des probables affrontements des superpuissances dans l'espace d'ici les prochaines années.

Un document intitulé "Nouvelle évaluation mondiale des menaces contre les États-Unis et leurs alliés", fournie par la Communauté du renseignement des Etats-Unis (IC), lance un avertissement sévère au sujet du déclenchement d'une guerre spatiale entre les superpuissances du monde.

Selon l’IC, la Russie et la Chine se sont déjà attelées à la production des armes anti-satellite. « Elles pourront très prochainement abattre nos satellites d'ici deux à trois ans », affirme-t-elle.

Le document de l'IC dont les informations ont été collectées par les agences membres, dont la CIA, le FBI et l’Agence de Sécurité nationale, signale que la Chine et la Russie cherchent à promouvoir leurs système de localisation, de télécommunication et de navigation spatiale et à augmenter le nombre de leur satellites. Et cela compromettrait la capacité militaire des États-Unis dans l’espace.  

De leurs côtés, les États-Unis ont développé leurs capacités scientifiques et spatiales. Leurs rivaux russes et chinois en ont fait autant. A titre d’exemple, ceux-ci seront en mesure de mettre en orbite des satellites météorologiques et de communications évoluées de même qu’une gamme de satellites d’espionnage et de communications militaires.

« La Chine et la Russie développent à l’heure actuelle tout un arsenal comprenant des armes capables de détruire tous les satellites américains en orbite terrestre basse », révèle le document.

L'IC précise qu’en cas de guerre entre le tandem Chine/Russie et les États-Unis, elle ne serait pas restreinte à un affrontement sur la terre, mais que l’espace constituerait un futur champ de bataille. Si Pékin et Moscou arrivent un jour à mettre en service leurs armes spatiales, ils deviendront les plus grandes menaces du siècle contre la sécurité américaine. Ils ont déjà procédé à des modifications dans leurs infrastructures militaires et cela fait preuve de leur réelle volonté à évoluer en puissance.

Des véhicules militaires chinois transportant des missiles anti-navires DF-21D, lors d'un défilé militaire à Beijing, le 3 septembre 2015. ©Reuters

L'armée chinoise aurait mis en place des unités spécialisées et commencé "une formation opérationnelle initiale avec des capacités de développement, tels que les missiles antisatellites lancés depuis le sol".

La Communauté du renseignement estime d’ailleurs que la Russie possède probablement une classe similaire d'armes en développement. Les deux pays font également progresser les armes à énergie dirigée, capables de brouiller les satellites en aveuglant les capteurs optiques sensibles tels que ceux utilisés pour la télédétection ou la défense antimissile.

Ce document a été rendu public quelques semaines après que la Russie, dans un rapport similaire, avait accusé les États-Unis de développer des équipements spatio-militaires.

Le chef de la diplomatie russe avait à cet égard affirmé que la tentative américaine d’utiliser de telles armes dans l’espace compromettrait l’ordre et la sécurité internationale.

De nouveaux détails viennent d'être révélés à propos de la destruction du F-16 israélien par la DCA syrienne, le 10 février dernier.

Les médias israéliens ont révélé, jeudi 15 février, le tir de plusieurs missiles, en provenance de la Syrie, vers les territoires occupés, le jour où un F-16 israélien a été abattu par l'armée syrienne.

Les missiles, tirés samedi 10 février par l'armée syrienne, auraient traversé le centre d'Israël, survolant Haïfa et Tel-Aviv, avant de s'abîmer en mer.

Lire aussi: Damas montre ses muscles aux USA

Les médias israéliens ont également ajouté que le tir de ces missiles a entraîné un arrêt temporaire des vols dans l'aéroport Ben Gourion.  

Pour la première fois depuis la guerre des Six-Jours, en juin 1967, l'armée syrienne a réussi à abattre un F-16 israélien, déséquilibrant ainsi le rapport de force dans la région.

Réunis jeudi à Bruxelles, les ministres de la Défense des pays membres de l'Otan ont dit "oui" à la demande des États-Unis de créer une mission élargie d'entraînement et de conseil des forces armées irakiennes, dans le but d'empêcher la résurgence du groupe terroriste Daech, après trois ans de guerre acharnée.

Les instructeurs et conseillers de l'Otan entraînent déjà un petit nombre de forces de sécurité irakiennes en Irak et en Jordanie voisine.

Le chef du Pentagone James Mattis avait envoyé, en janvier, une lettre à l'adresse de ses homologues au sein de l'Otan afin de leur demander d'accepter la création d'une mission d'entraînement élargie en Irak.

Lire aussi: qui déploie Daech en Afghanistan ?

Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi avait, lui aussi, réclamé aide et assistance à l'Otan.

"La leçon à tirer de la situation en Irak, c'est qu'il serait dangereux de se retirer trop tôt", a déclaré aux journalistes le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, cité par Reuters, faisant référence au retrait des troupes américaines du pays en 2011.

Pour mémoire, l'invasion de l'Irak par les forces américaines en 2003 a fortement déstabilisé ce pays pétrolifère du Moyen-Orient, favorisant l'occupation d'une grande partie du territoire par Daech.

La Maison Blanche a menacé la Russie de « conséquences internationales », dans un communiqué paru le 15 février. 

Le Royaume-Uni et les États-Unis ont pointé du doigt jeudi la responsabilité de Moscou, en particulier son armée, dans la cyberattaque NotPetya qui avait affecté plusieurs milliers d'ordinateurs à travers le monde en juin 2017, des accusations « catégoriquement » démenties par le Kremlin.

L'attaque informatique NotPetya  a été « la plus destructrice et la plus coûteuse de l'histoire », selon le communiqué. De même, la Maison Blanche prétend que la cyberattaque présumée russe était «irresponsable et sans discernement» et que cela entraînerait à coup sûr des conséquences sur le plan international pour Moscou.

« Le virus destructeur NotPetya s’était à l’époque répandue à une grande vitesse partout dans le monde, infligeant des dégâts de milliards de dollars aux systèmes informatiques notamment à travers l’Europe, l’Asie et les États-Unis », ajoute le communiqué.

Démarrée en Ukraine et en Russie avant de se propager au monde entier, l'attaque au rançongiciel (ransomware) avait contaminé des milliers d'ordinateurs. Elle avait notamment perturbé des multinationales et infrastructures critiques, comme les contrôles sur le site de l'accident nucléaire de Tchernobyl et les ports de Bombay et d'Amsterdam.

Le Royaume-Uni a réitéré les accusations US qui s'inscrivent dans une série d'imputations visant la Russie et son armée, désignés comme responsables de l'attaque informatique NotPetya.

vendredi, 16 février 2018 11:55

Si Washington pratiquait ce qu'il prêchait...

Lors d'une escale à Beyrouth, la capitale du Liban, jeudi 15 janvier, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a appelé le Hezbollah à se retirer des conflits en Syrie.

Le journaliste iranien Emad Abshenas décrypte la situation dans une colonne de Sputnik.

La veille de son départ pour le Liban, Rex Tillerson, avait reconnu à Amman que le Hezbollah faisait partie d'un processus politique au Liban. Mais sa rhétorique antipathique envers le mouvement libanais n'a pas tarder à reprendre le dessus, l'appelant à se retirer des conflits en Syrie pour le bien de la sécurité du Liban.

A Amman en Jordanie, le haut diplomate américain a finalement reconnu le rôle important joué par le Hezbollah au sein du gouvernement libanais. "Nous devons reconnaître la réalité que le Hezbollah fait également partie du processus politique au Liban", a-t-il indiqué dans un discours jugé rarissime.  

Reste à savoir de quelle façon les États-Unis reconnaissent le rôle du Hezbollah dans le processus politique du Liban, alors qu'ils l'ont déjà placé sur la liste noire des organisations terroristes.

Cette reconnaissance conditionnelle est donc assujettie à son retrait du territoire syrien: le mouvement libanais pourra facilement être accepté par Washington en tant que parti politique, mais il devra se soumettre avant aux desiderata des États-Unis.

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson (G) et le Premier ministre libanais Saad Hariri, le 15 février 2018, à Beyrouth. ©AFP

Le retrait du Hezbollah de la Syrie ? Laissez-nous un peu généraliser cette option ! Et si toutes les parties se retiraient de toutes les régions où elles sont considérées comme étrangères: les Américains se retireraient de la Syrie, de l'Irak, du Yémen, de l'Afghanistan et les Israéliens, des territoires qui appartiennent aux Palestiniens...

Le retrait des forces militaires américaines desdits pays redorera certes le blason des États-Unis auprès de la population mondiale, d'autant plus que le retrait des Israéliens des territoires occupés palestiniens plongera la région dans un havre de sécurité.

En réalité, si les États-Unis et leurs alliés régionaux cessaient d'occuper divers pays et d'importuner leurs peuples, les groupes de Résistance perdraient aussitôt leur raison d'être et seraient naturellement intégrés dans les processus politiques, sans même avoir besoin des conseils de M. Tillerson qui aurait mieux fait de rappeler pourquoi les habitants du Liban - ce magnifique pays du Moyen-Orient - ont été obligés de prendre en main des armes afin de défendre leur patrie et leurs familles.

M. Tillerson aurait mieux fait de dire quel sort aurait attendu les nations de la région si l'Iran et ses alliés ne les avaient pas défendues face à Washington et son partenaire israélien.

Le secrétaire d'État américain, peut-il dénoncer le rôle de l'Iran et ses alliés dans la libération de l'Irak des mains de Daech qui aurait pu l'occuper entièrement et massacrer des millions d'innocents ?

Les Américains sont-ils vraiment contents de voir Daech reculer des majeures parties de la région ? Ou auraient-ils préféré que ces terroristes se soient emparés du Moyen-Orient ?

Sans l'occupation des territoires palestiniens par Israël, les Palestiniens, parmi les peuples les plus pacifiques du monde, auraient-ils été obligés d'entrer dans un conflit armé ?

A vrai dire, si les Israéliens n'avaient pas attaqué le Liban, les Libanais n'auraient pas été contraints d'avoir recours aux armes et si les États-Unis n'avaient pas vendu des milliards de dollars d'armes à leurs alliés arabes sous prétexte des menaces provenant de l'Iran, celui-ci n'aurait pas multiplié sa production d'équipements militaires dans le seul but de renforcer sa Défense.

Sans ces politiques déstabilisatrices, adoptées par la Maison Blanche, y aurait-il même une crise ou une guerre au Moyen-Orient ?

Lire aussi: le Hezbollah fait partie du "processus politique" au Liban (Tillerson)

La réponse à toutes ces questions se résume dans un simple principe: sans aucune puissance étrangère qui menace les États de la région, tous les groupes et mouvements, actuellement impliqués dans les luttes armées, s'occuperaient naturellement d'activités purement politiques.   

Dans la conjoncture où les États-Unis, par la force de leurs intérêts, se donnent la peine de s'implanter dans une région située à des centaines de kilomètres de leur territoire, il est naturel que l'Iran et le Hezbollah défendent, à leur tour, leurs propres intérêts, dans une région qui leur est si proche.

Pratiquez ce que vous prêchez !