
تقي زاده
L'Iran exprime ses réserves quant aux documents du sommet de l'OCI
La République islamique d'Iran a exprimé des réserves quant à certains articles des documents adoptés lors du sommet extraordinaire de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) au sujet de la ville de Qods, qui suggèrent, d'une manière ou d'une autre, la reconnaissance du régime israélien.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi a déclaré, vendredi 15 décembre, que la République islamique d'Iran soutenait les droits incontestables du peuple palestinien et que le soutien aux documents adoptés lors de la réunion ministérielle et du sommet de l'OCI à Istanbul, en Turquie, ne signifiait nullement la reconnaissance par l'Iran du régime "usurpateur et factice" d'Israël.
"Des réserves exprimées sur certains articles ont été officiellement annoncées par écrit au secrétariat de la Conférence", a souligné M. Qassemi.
Le mercredi 13 décembre, les 57 membres de l'OCI se sont réunis le temps d'un sommet d'urgence à Istanbul, en Turquie, pour coordonner une réponse à une décision prise le 6 décembre par les États-Unis: celle de reconnaître la ville de Qods en tant que capitale d'Israël.
L'UE prolonge les sanctions économiques contre la Russie
Lors du dernier sommet européen de l’année 2017 à Bruxelles, les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord pour prolonger de six mois les sanctions économiques contre la Russie, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk.
Les banques, les entreprises dans la défense et des compagnies pétrolières russes sont les secteurs les plus touchés par les sanctions qui interdisent également aux Européens de faire des investissements financiers en Russie.
Les sanctions avaient été décrétées en fin juillet 2014, au plus fort de la crise de l’Ukraine, en raison du rattachement de la Crimée par la Russie, du soutien qu’elle apportait, selon l’UE, à l’offensive lancée dans l’est de l’Ukraine suivie par le crash de l’avion MH17 de Malaysia Airlines qui a coûté la vie à 298 personnes. Le Kremlin dément littéralement toutes ces accusations.
La reconduction des sanctions contre Moscou intervient après que le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont remis un compte rendu sur l’application de l’accord de Minsk conclu en Normandie entre l’Allemagne, la France, la Russie et l’Ukraine visant à maintenir un semblant de paix en Ukraine. Peu de choses ont changé pour ne pas dire que la situation s’est détériorée en Ukraine. « Les résultats ne sont pas satisfaisants pour que nous puissions mettre fin aux sanctions. Or, nous continuons à soutenir l'accord de Minsk », a confié la chancelière allemande aux journalistes.
Un État palestinien dans le Sinaï ? Une idée saugrenue !
« La création d’un État palestinien dans la péninsule de Sinaï serait une idée de fou qui n’a aucun sens », a déclaré Stéphane Romatet, l’ambassadeur français en Égypte.
« L’État palestinien doit être situé dans les territoires palestiniens », a ajouté l’ambassadeur avant de souligner que la France ne délocaliserait pas son ambassade à Qods.
« La décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël est inacceptable et nous sommes en désaccord avec la Maison-Blanche à ce propos », a conclu l’ambassadeur.
Washington retire son contingent militaire de la Syrie
Washington envisage de retirer son contingent militaire de Syrie pour l'expédier en Afghanistan.
"Les négociations sont en cours avec le gouvernement afghan. Les troupes seront déplacées en fonction de l’évolution de la situation en Irak, en Syrie et en Afghanistan. Quant au transfert des avions A-10 (Warthog), nous n’avons pas encore décidé", a déclaré un haut responsable américain cité par Sputnik.
Pyongyang: un blocus naval US serait "un acte de guerre"
La Corée du Nord a fait savoir, jeudi 14 décembre, qu'elle prendrait des mesures d'autodéfense "impitoyables" si les États-Unis devaient mettre en œuvre un blocus naval considéré comme "un acte de guerre", rapporte l'agence de presse locale KCNA.
Un blocus naval sera une "violation flagrante" de la souveraineté et de la dignité de la Corée du Nord, a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par la KCNA.
Le président américain Donald Trump est en train de prendre une "mesure extrêmement dangereuse vers la guerre nucléaire" en recherchant un tel blocus, a ajouté le porte-parole, sans préciser à quelle mesure américaine il faisait référence.
"Si les États-Unis et ses partisans tentent de faire appliquer le blocus naval contre notre pays, nous considérerons cela comme un acte de guerre et répondrons par des mesures d'autodéfense impitoyables comme nous l'avons dit à plusieurs reprises", a-t-il ajouté.
L'administration américaine avait auparavant proposé l'imposition d'un blocus naval à la Corée du Nord, proposition rejetée à ce moment-là par la Chine et la Russie.
Source: Reuters
"Trump provoque une guerre entre plusieurs côtés"
"La décision illogique et illégitime (du président américain, Donald Trump) de déplacer la capitale des occupants de Tel-Aviv à la ville d'Al-Qods, qui appartient à toutes les religions divines, est la provocation d'une guerre Le général de division Hassan Firuzabadi, conseiller militaire du chef de la révolution islamique en Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a déclaré mercredi.
D'un autre côté, de l'avis du général Firuzabadi, la politique belliciste du président américain en Asie de l'Est et de l'Ouest n'est rien de plus qu'un moyen de réchauffer le marché de l'armement. "Donald Trump n'est rien d'autre qu'un agent des compagnies d'armement et le président de 1% des capitalistes de Wall Street", a déclaré le responsable militaire persan.
Le conseiller militaire du chef de l'Iran a toutefois prédit que les musulmans s'uniraient et, avec l'aide de Dieu, libéreraient la ville d'Al-Qods des mains du régime israélien, ainsi que la nouvelle Intifada palestinienne ("soulèvement") mettre fin à l'occupation israélienne ne s'arrêtera pas.
Enfin, Firuzabadi a recommandé le président américain. penser à résoudre les problèmes des Américains qui lui ont fait confiance et lui ont donné leur vote.
La décision d'Al-Quds du dignitaire américain a généré une grande vague de condamnations et de critiques à travers le monde, attisant les critiques de l'occupation israélienne des territoires palestiniens, ainsi que les crimes du régime de Tel-Aviv contre le peuple autochtone de Palestine
Des centaines de Palestiniens ont été blessés ou ont déjà été arrêtés lors des protestations massives contre la décision de Donald Trump.
Depuis qu'il l'a pris, les frappes aériennes et l'artillerie israéliennes sur la bande de Gaza bloquée ont été presque quotidiennes. Les forces de guerre israéliennes lancent également de fréquentes attaques contre les leaders de la résistance palestinienne.
Certains frères sunnites dans les pays arabes, pensent que les chiites utilisent la formule صدق الله العلی العظیم" " (Allah, le très Supérieur, le très Grand a dit vrai) au lieu de " صدق الله العظیم " (Allah, le très supérieur à dit vrai) à la fin de
Cela est un pur mensonge des ennemis de l’islam pour créer des divisions. Les deux termes العظیم" " et "العلی " existent dans le Coran et les lecteurs coraniques terminent leur lecture en utilisant soit l’une soit l’autre, après la formule "صدق الله " qui signifie « Allah a dit vrai ».
Pour les non arabophones, il faut signaler que "العلی" signifie « le très supérieur » et العظیم" " le très grand, le mot "العلی" est utilisé 11 fois dans le Coran, et le mot العظیم" " 7 fois, les deux termes se rapportant à Allah ou à son œuvre.
Cependant, étant donné que le nom du premier Imam des chiites est علی (Ali) certains ont déclaré que le sens de ce mot dans la formule finale, était une allusion à l’Imam (as) et signifiait que « Dieu et Ali ont dit vrai » !
Le mot "العلی" dans le Coran, est un adjectif qualificatif épithète, et non un nom propre, attaché au nom Allah et à l’autre adjectif " العظیم" pour apporter un sens supplémentaire, et cela n’a rien à voir avec l’Imam Ali (as) fils d’Abou Taleb.
Par conséquent, l’expression " صدق الله العلی العظیم " se rapporte uniquement à Allah comme c’est le cas dans les versets
coraniques notamment dans le verset du Trône, verset 255 de la sourate Al Baghara, qui dit : " و هوالعلی العظیم "
Et Il est le Très Haut, le Très Grand.
ou le verset 4 de la sourate al-Shûra qui dit :
" " له ما فی السموات و ما فی الارض و هو العلی العظیم
A Lui appartient ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. Et Il est le Sublime, le Très Grand,
Les lecteurs qui connaissent les règles de récitation coranique, au début cherchent secours auprès d’Allah et à la fin, attestent la vérité de Sa parole.
Cette attestation ne doit pas se faire obligatoirement avec la formule«صدق الله العظیم» comme cela est courant chez les sunnites, mais peut aussi se faire avec la formule utilisée chez les chiites«صدق الله العلی العظیم» ou toute autre formule d’attestation de la vérité de la parole divine.
Une revayat de l’Imam Sadegh (as) dit que toute personne qui lit la sourate Shams doit dire à la fin "صدق الله و صدق رسوله" c'est-à-dire : « Dieu et son prophète ont dit vrai » (Al-Tahdhib du cheikh Tussi vol 2 p 297)
Dans une autre revayat, il est dit que l’Imam Sajad (as) après la récitation de la sourate Ghadr, disait : "صدق الله عز وجل أنزل الله القرآن في ليلة القدر" « Allah a dit vrai, Allah a envoyé le Coran pendant la nuit de Ghadr » (Osoul Kafi vol 1 p 248)
L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, en réponse à une question, a déclaré que ces deux formules ne faisaient pas de différence et que les deux termes se trouvaient tous deux dans le Coran.
Des lecteurs coraniques célèbres comme Hessan et Mohammad Badr Hossein, qui ne sont jamais venus en Iran, concluaient certaines de leurs lectures par la formule "
"صدق الله العلی العظیم et d’autres lecteurs comme Mahmoud Ramazan, Mohammad Abdoul Aziz Hessan, Mohammad Badr Hossein, Hashem Heibeh, Ahmad Razighi, Fatha Ghandil et autres, concluaient leurs lectures par la formule «صدق الله العظیم» comme vous pouvez l’entendre aux adresses suivantes :
http://s1.picofile.com/file/8228237942/MahmudRamazan_Anam95_103.Mp3.html http://s3.picofile.com/file/8228237284/Hassan_Shoara51_92.Mp3.html http://s3.picofile.com/file/8228236592/BadrHosein_Naba_Tareq_Alaq.Mp3.html http://s3.picofile.com/file/8228425718/FathiQandil_Qiamat_Nasr.Mp3.html http://s3.picofile.com/file/8229540850/Rozeyqi_Safat.mp3.html
Nikki Haley accuse l’Iran de livraison d’armes aux révolutionnaires yéménites
L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a prétendu que l’Iran livrait des missiles aux révolutionnaires yéménites.
Selon le rapport de Fars News, Nikki Haley s’est rendu sur une base américaine dans un dépôt où sont conservés les débris de missiles prétendument iraniens et a accusé, devant les journalistes, l’Iran, d’envoyer des missiles aux révolutionnaires au Yémen.
« Le 13 octobre, le président Trump a annoncé notre nouvelle politique contre l’Iran, qui consiste à se concentrer désormais sur toutes ses activités, pas seulement dans le cadre de l’accord nucléaire, mais surtout sur son programme balistique. L’accord nucléaire n’a pas pu amener le régime iranien à l’équilibre. Le Corps des gardiens de la Révolution islamique augmente de jour en jour ses aides à destination des milices et des groupes terroristes dans la région. Quatre jours plus tôt, Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, avait écrit dans un article que nous n’avions pas bien compris l’Iran, que les capacités militaires de son pays étaient conformes aux lois internationales et que c’étaient les étrangers eux-mêmes qui avaient embrasé la région », lit-on dans le communiqué de Haley.
L’Iran a pour sa part rejeté en bloc toutes ces allégations jugées « fallacieuses ».

En signe de solidarité avec les Palestiniens, les chrétiens de Nazareth ne fêteront pas Noël
En signe de soutien aux Palestiniens et de protestation contre la décision de Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, le maire de Nazareth, ville où le prophète Jésus a passé son adolescence, vient d’annoncer que les fêtes de fin d’année qui devaient avoir lieu du 17 au 22 décembre seraient annulées.
Lors d’une conférence de presse, Ali Salam, le maire de Nazareth, a expliqué que sa ville faisait partie intégrante de la société arabe et qu’il était impossible de célébrer Noël et le Nouvel An alors que la Palestine vivait une troisième Intifada pour défendre Qods, rapporte le site Arabe 48.
Le mercredi 6 décembre, le président américain a prononcé une allocution dans laquelle il a reconnu Qods comme capitale israélienne et a annoncé que l’ambassade américaine y serait transférée.
Auparavant, le 23 octobre 1995, le Congrès américain avait approuvé un projet de loi pour le transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods. Par la suite, les candidats à la présidentielle américaine en ont fait une promesse de campagne. Mais une fois qu’ils arrivaient à la Maison-Blanche, par mesure de prudence, ils se rétractaient. C’est notamment le cas de Bill Clinton et George Bush. Contrairement à ses prédécesseurs et à la surprise générale, Donald Trump a franchi le pas et a approuvé le projet de loi.
L’annonce controversée a suscité la polémique à travers le monde. Des rassemblements ont eu lieu tant en occident que dans le monde musulman. En outre, les analystes politiques sont nombreux à qualifier la décision de l’administration américaine de violation flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité. Ils estiment que cette mesure prématurée bafoue les droits du peuple palestinien et mettra fin à tout espoir de paix entre Israël et l’Autorité autonome de la Palestine.
La France et la Belgique cherchent à éventrer le plan de Trump pour Qods
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre belge Charles Michel travaillent actuellement ensemble à l’élaboration d’un plan ayant pour objectif de contrer la décision de Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, a révélé jeudi 14 décembre la chaîne 10 de la télévision israélienne.
La France et la Belgique veulent rendre vaines toutes les tentatives de Benjamin Netanyahou de faire accepter aux Européens la sainte Qods comme capitale d’Israël, affirme la chaîne.
Il s’agit donc d’un plan qui consiste à proclamer Qods capitale commune israélo-palestinienne et que Macron et Michel présenteront lors de leur prochaine réunion au sommet de l’Union européenne.
La teneur du texte qui est d’ailleurs en cours de rédaction s’annonce d’une grande rigueur et critique et il pourrait contraindre Israël à donner son feu vert au profit de ce qu’on pourrait appeler « le processus de Paix », a prévenu le Premier ministre israélien dans un message d’avertissement adressé à ses ambassadeurs dans les pays européens.
Selon le Centre palestinien d’information (CPI), Netanyahou a ordonné à ses ambassades de se livrer à des actes de provocation diplomatique pour endiguer ce plan.
La cheffe de la politique étrangère de l’Union européenne, Federica Mogherini, a tenté la semaine dernière de solidariser tous les ministres de l’Union contre la décision des États-Unis.
Lors d’un point de presse conjoint avec Benjamin Netanyahu, elle a martelé qu’aucun des pays membres du bloc ne déménagerait son ambassade à Qods.