
تقي زاده
Les terroristes sont venus en Irak des États-Unis et de Grande-Bretagne (Jaafari)
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim Jaafari, a affirmé que les terroristes en Irak étaient venus de plus d’une centaine de pays, dont les États-Unis et la Grande-Bretagne, mais que pas un seul n’était venu d’Iran.
« La victoire de l’Irak sur Daech est le fruit des efforts sincères des forces de sécurité, des partis politiques et du gouvernement, qui s’est employé à unir les forces face à Daech », a précisé Jaafari à la tribune du sommet « Dialogue de Manama ».
« Vraiment, je n’ai pas vu que l’Iran avait expédié des terroristes en Irak. Lorsque les daechistes sont entrés en Irak, l’Iran a dit qu’il était prêt à apporter son aide et nous lui avons demandé des conseillers militaires », a-t-il ajouté.
« Les terroristes venus en Irak sont de 124 nationalités différentes, dont des Américains, des Britanniques et des ressortissants des pays du golfe Persique et de l’Asie du Sud-Est », a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne les Hachd al-Chaabi, il a affirmé qu’il s’agissait d’une milice populaire formée après la promulgation de fatwas par les grandes sources d’imitation d’Irak, notamment l’Ayatollah Ali Sistani.
Qods : Mike Pence n’est le bienvenu ni en Égypte ni en Palestine
Pour protester contre la décision américaine de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, certaines figures politiques et religieuses du monde musulman et chrétien ont décidé de boycotter les responsables américains, dont le vice-président Mike Pence, qui doit effectuer une visite dans les territoires palestiniens et en Égypte dans la seconde moitié de décembre.
L’Église copte orthodoxe a décliné une offre de rencontre avec le vice-président américain Mike Pence, qui doit se rendre ce mois-ci en Égypte, pour protester contre la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, rapporte samedi l’agence de presse égyptienne Mena.
L’Église a refusé de le rencontrer en mentionnant la décision annoncée mercredi par le président des États-Unis Donald Trump pour la décrire comme prise « à un moment inopportun et sans tenir compte des sentiments de millions de personnes », écrit l’agence Mena.

De même, le grand imam d’al-Azhar a annulé une rencontre avec le vice-président des États-Unis Mike Pence pour la même raison, a indiqué aujourd’hui cette influente institution islamique basée au Caire.
Dans un communiqué, Ahmed al-Tayeb a indiqué qu’il était revenu sur sa décision de rencontrer Mike Pence, selon le communiqué.
Le président de l’Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas ne recevra pas non plus le vice-président américain Mike Pence, a annoncé samedi un conseiller du président palestinien, après la décision unilatérale américaine.

« Il n’y aura pas de rencontre avec le vice-président américain en Palestine », a dit Majdi al-Khalidi, conseiller diplomatique du président Abbas.
La décision annoncée mercredi par le président américain Donald Trump de déclarer Qods capitale d’Israël a suscité dans les territoires palestiniens des manifestations et des heurts meurtriers avec les forces israéliennes.

« Avec leur décision sur Qods, les États-Unis ont franchi toutes les lignes rouges », a souligné le conseiller du président Abbas.
Un cadre du parti du président Abbas avait auparavant affirmé à l’AFP que le vice-président américain n’était pas le bienvenu en Palestine.
« Le président Abbas ne l’accueillera pas à cause de l’annonce du président Trump », avait affirmé Jibril Rajoub.
Avec les médias
L’Irak a été totalement nettoyé de la présence des daechistes
Après que les forces armées irakiennes ont pris aujourd’hui, samedi 9 décembre, le contrôle de toutes les frontières de l’Irak, le Premier ministre de ce pays a fait part de la fin de la guerre contre Daech.
« Les forces de sécurité ont pris le contrôle de toutes les frontières irakiennes avec la Syrie », a annoncé Haïder al-Abadi, Premier ministre irakien et commandant en chef des forces armées, à l’occasion d’une conférence de presse internationale à Bagdad, a rapporté l’agence de presse ISNA.
« L’unité de la nation irakienne a finalement vaincu le groupe terroriste Daech, un groupe terroriste qui ne voulait pas que nous voyions ces jours victorieux et qui cherchait à nous faire retomber dans l’obscurantisme religieux », a ajouté al-Abadi.

Le Hachd al-Chaabi a fait part, il y a quelques heures, de la fin des opérations militaires à al-Jazeera et al-Badiya, dans l’ouest de l’Irak, et de la reprise totale des frontières avec la Syrie.
Le Premier ministre irakien a indiqué que cette victoire était le fruit de la solidarité de la nation irakienne face à l’ennemi.
Poursuivant ses déclarations, al-Abadi a fait allusion à Qods et a qualifié Israël de « petit État » avant de dire : « Personne ne pourra voler la Palestine. Personne ne peut lui ôter son identité ni celle de Qods ».
« Les nations changent. Il est temps de se réveiller. Le monde n’est pas notre ennemi. Nous devons gagner la confiance des peuples et des nations de la région. Nous devons guérir les maladies qui existent dans la société », a-t-il conclu.
11 sous-marins nucléaires russes seront déployés à Tartous
Des sous-marins nucléaires russes seront déployés sur le port syrien de Tartous.
La Russie vient de conclure un accord avec la Syrie qui prévoit le déploiement permanant de 11 sous-marins nucléaires sur le port syrien de Tartous.
La Russie entend élargir et moderniser sa base navale à Tartous, suite à un autre accord, conclu en novembre avec le gouvernement syrien.
Le port de Tartous abrite actuellement une station d'entretien technique des navires russes, fondée en 1977. Cette base assure un appui logistique à la Marine russe en Méditerranée.
Mathématiques dans le Saint Coran
Et si le statut de Qods n'était qu'un prétexte
L’ancien représentant de la République islamique d’Iran au siège européen des Nations unies s’est exprimé, samedi 9 décembre, sur la récente décision de Donald Trump de reconnaître la ville de Qods en tant que capitale d’Israël. Il y voit une tentative destinée à ouvrir un nouveau front contre l'Iran. Cette tentative n'est pas sans rapport avec les récentes prises de position américaines dans le dossier yéménite.
Selon Ali Khorram, Donald Trump, incapable de réaliser ses promesses électorales faites au peuple américain, fait une intense pression sur le Moyen-Orient et cherche constamment à y changer de terrain de jeu.
« Donald Trump n’a jusqu’ici pu tenir aucune des promesses qu’il avait faites pendant sa campagne électorale. Il devait donc mettre en avant d’autres sujets pour pouvoir faire oublier ses faux-bond. Sa décision au sujet de Qods n’est qu’une fuite en avant et un échappatoire. Avant que Trump la reconnaisse en tant que capitale d’Israël, personne n’excluait l’ouverture d’un nouveau front de guerre contre l’Iran ou la Corée du Nord, mais maintenant il est de plus en plus clair que Donald Trump ne cherche pas à déclencher une confrontation militaire impliquant les États-Unis. Ce qu'il voudrait surtout, c'est qu'une confrontation militaire soit déclenchée pour pouvoir la rallier par la suite".
Mais qui sont les candidats sur qui compte Washington pour faire " le sale boulot"?
"L’Arabie saoudite et Israël. Ces derniers pourraient déclencher une guerre par procuration contre l’Iran, guerre qui est potentiellement apte à justifier une implication américaine. Entre Israël et l’Arabie saoudite, c’est plutôt Israël qui est porté à entrer en guerre avec l’Iran, car il a un besoin désespéré de détourner l’attention de l’opinion publique mondiale et musulman de Qods car le symbolique de la ville ne manque pas d'embraser pour longtemps le monde musulman au détriment de Tel-Aviv. Pour changer de terrain de jeu, Israël pourrait penser à une confrontation militaire avec l’Iran ou le Hezbollah. Au terrain où vont les choses, cela devient même une nécessité. Pour Trump, il suffit que Riyad coopère en coulisse avec Israël dans ce nouveau projet anti-iranien et anti-musulman, ce qui Riyad est sur le point de faire d'ailleurs et ce depuis longtemps".
Selon l'expert, le changement du discours de Trump au sujet du Yémen devrait s'interpréter en ce sens. Alors que les États-Unis participent directement et via leurs forces spéciales dans la guerre contre le Yémen depuis 2015, Trump a demandé la levée du blocus contre la population. Une manœuvre de diversion dans la mesure où le président US a toute de suite accusé Ansarallah de meurtre de l'ancien président Saleh. Si les Américains voulaient réellement aider à l'amorce du dialogue de Sanaa avec Riyad, cette accusation ne devrait pas avoir lieu. Surtout après le coup de force raté de Saleh qui a échoué faute de mobilisation de la masse populaire en faveur de l'ancien président"
Pour M. Khorram, une action militaire israélienne contre le Hezbollah ne ferait toutefois qu'empirer les choses pour Tel-Aviv, participant à totalement effacer les impacts négatifs du projet Daech sur le monde arabo-musulman, impacts "divistionnistes" et " dévastateurs".
Condamnation des États-Unis par l’Ayatollah Sistani
Donald Trump, le 29 décembre 2017, avait annoncé dans un discours à la Maison blanche, que les États-Unis reconnaissaient officiellement la ville de Qods comme capitale du régime sioniste et que les travaux de transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, allaient vite commencer, décision qui a été vivement critiquée dans les pays du Moyen Orient.
Les musulmans ont prié devant la maison blanche en protestation contre la décision de Trump
Selon World News, répondant à l'appel des organisations musulmanes américaines, les fidèles ont disposé leurs tapis de prière au parc devant la résidence du président.
Portant des écharpes palestiniennes traditionnelles ou aux couleurs du drapeau palestinien, les manifestants ont également brandi des slogans dénonçant l'occupation israélienne de Quds et de la Palestine.
Mercredi, Trump a annoncé que les Etats-Unis reconnaissaient Quds comme la capitale du régime israélien et a annoncé le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Quds - tournant le dos à des décennies de diplomatie américaine et internationale.
"Trump ne possède pas de terre de Jérusalem et de Palestine, il possède la Tour Trump et peut la donner à Israël", a déclaré à l'AFP Nihad Awad, directeur exécutif du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR).
Le président «renforce l'extrémisme religieux chrétien aux États-Unis», a-t-il ajouté.
Notre plus grand souhait est un « non » des pays arabes aux USA
« Cette décision n’est pas moins dangereuse que la déclaration Balfour. Notre plus grand souhait est d’entendre un « non » des pays arabes aux Usa. C’est la faiblesse des gouvernements arabes qui autorise le gouvernement américain à faire ce qu’il veut dans la région. Cette décision est contraire au principe de neutralité des Usa, dans la question palestinienne. La répression des manifestants palestiniens, contre cette décision, ne mènera pas à la paix. Les pays arabes ne doivent pas se contenter de condamnations verbales mais doivent prendre des mesures concrètes », a-t-il dit.
La décision de Trump défie-t-elle la route de la Soie ?
En déclarant la ville de Qods comme capitale d'Israël, Trump a mis le feu aux poudres et provoqué la colère du monde musulman. Mais les musulmans sont-ils les seuls visés par le nouveau plan des Américains? Rien n'est moins sûr. L'ombre de la Chine plane peut-être encore une fois sur la décision incendiaire et unilatérale du président US, obsédé par la puissance économique du dragon chinois.
En Chine, les regards sont évidemment tournés vers Israël et la ville de Qods. Interrogé par l'agence de presse russe Sputnik, certains experts relèvent "l'oeuvre de déstabilisation américaine" au Moyen-Orient qui "pourrait mettre en danger la sécurité de la route de la Soie, ou ce qui est désormais qualifié de "La Ceinture et la Route". Cité par Sputnik, les experts chinois affirment que le président savait pertinemment que la question de Qods constitue une ligne rouge pour les musulmans. Le fait qu'il ait franchi le rubicon, ne peut s'expliquer que par une volonté de semer le chaos au Proche et au Moyen-Orient.
Pour l’expert chinois, " la décision de Trump intervenant au moment où la situation en Syrie bouge pour retourner progressivement dans le calme, aura des « conséquences dangereuses » sur le processus de paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde, et personne ne peut ne pas y voir une réelle volonté de nuire.
Le président milliardaire américain, Donald Trump a confirmé mercredi le transfert de l'ambassade américaine dans les territoires occupés dit Israël, de Tel-Aviv à sainte Qods, synonyme de reconnaissance de la Ville sainte comme capitale du régime Tel-Aviv. Une décision non conforme aux résolutions de l'ONU qui n'a pas été reconnue par la communauté internationale. Depuis, le monde musulman s'est soulevé contre cette caution US à plus de 70 ans d'occupation. Un dernier bilan fait état de 3 morts en Cisjordanie et à Gaza et de plus de 1000 blessés.