تقي زاده

تقي زاده

Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, a souligné qu’à l’exception de l’Iran et de la Russie, les troupes des autres pays devaient quitter la Syrie.

Lors d’une interview accordée jeudi 11 avril au quotidien extrarégional saoudien Ashraq al-Awsat, basé à Londres, Vassili Nebenzia a déclaré que les forces des pays dont la présence était illégitime en Syrie, devaient s'en retirer.

« La présence russe en Syrie est légitime. Nous sommes en Syrie à la demande du gouvernement de Damas pour l'aider à lutter contre la menace terroriste », a-t-il assuré.

La cérémonie de l’ouverture de la 36e édition des compétitions coraniques internationales de la république islamique d’Iran a eu lieu mercredi après-midi au Mussalla Imam Khomeiny (ra) de Téhéran.
Lors de cette cérémonie, le chef de l’organisation iranienne des owqaf et des affaires caritatives a indiqué : « Cette organise cherche à promouvoir le développement de la culture coranique. »


L’hojat ol islam Sayed Mahdi Khamouchi qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de ces compétitions a présenté ses felicitations à l’occasion des fêtes du mois de cha’ban.


Il a présenté le programme des compétitions qui se clôturera par une rencontre avec le guide suprême de la révolution islamique.


Citant un hadith de l’imam Sadegh (as) selon lequel « Quand le jeune fidèle lit le Coran, ce dernier entre dans sa chaire et son sang », l’hojat ol islam Khamouchi a souligné : « L’organisation des owqaf et des affaires caritatives de la république islamique d’Iran suit cette tâche à travers l’organisation des cours et des compétitions coraniques. »

Faisant référence au soutien des États-Unis, de l’Arabie saoudite et d’Israël aux terroristes, le chef de la diplomatie iranienne a affirmé qu’ils devaient voir la réalité de face, car ils ne peuvent plus restaurer les groupes terroristes.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que la décision américaine de blacklister le Corps des gardiens de la Révolution d’Iran ne contribuerait en rien à son projet de réanimer les groupes terroristes Daech et al-Nosra.

« Les perdants de la guerre contre le terrorisme dans notre région ne peuvent pas effacer l’histoire. Cibler le CGRI ne ravivera pas Daech et al-Nosra — leurs clients et leurs créations », a écrit Zarif ce jeudi sur son compte twitter.

A tout moment où une catastrophe est survenue pour notre pays, les Iraniens ont pu la surmonter à cause de leur esprit de coopération et d'unité, a dit membre de la fraction des sunnites du parlement iranien.
l'unité entre les chiites et sunnites dans les inondations survenues, Syed Ahsan Alawi, député des villes Sanandaj et Divandareh a déclaré: à cause du manque de la gestion correcte, nous ne pouvons pas profiter des bénédictions divines.

A tout moment où une catastrophe naturelle est survenue en Iran, le peuple de notre pays l'a surmonté à cause de leur esprit de coopération et d'unité, a-t-il marqué.

Il y a de l'unité et de la fraternité entre toutes les écoles islamiques en Iran. Cela est un grand point positif pour ne pas laisser seul les Iraniens malgré les divergences dans les croyances, a-t-il suivi.

Nous avons vu l'image dans laquelle un religieux chiite aide religieux sunnite; cela est un symbole de l'unité et de la coopération de tout le peuple iranien et surtout nous devons faire attention que dans les crises, appartenir à une école islamique n'a pas d'importance, a-t-il poursuivi.

Malheureusement, dans les inondations des dernières semaines, de nombreuses infrastructures dont des routes, des ponts et des chemins de fer se sont sérieusement endommagés, a-t-il continué.

Les récents incidents ont montré que nous n'avons pas une direction unie pour faire face aux inondations et des organisations cherchent à suivre leur programme séparé des autres organisations. Toutes les organisations doivent diriger sous une direction, a-t-il ajouté.
 
Une source militaire israélienne a annoncé une probable attaque au missile depuis Gaza contre les territoires occupés d’ici le 9 avril, date des élections législatives
Les risques de tirs de missiles depuis Gaza d’ici le jour des élections vont crescendo. Il est évident pour tout le monde que le Hamas, le Jihad islamique et d’autres groupes sont décidés à renverser Netanyahu », a déclaré la même source.

Selon Sputnik, les groupes de la résistance palestinienne à Gaza concentrent tous leurs efforts sur le renversement du gouvernement de Benjamin Netanyahu et cherchent à impacter le vote des Israéliens en menant des attaques au missile.


Pour en savoir plus : Guerre : « On n’est pas prêt ! » (Israël)

Impuissant face à la résistance des Palestiniens à Gaza, acculé par les affaires judiciaires et à la tête d’une coalition famélique et impotente, le Premier ministre Benjamin Netanyahu redoute un échec lors des élections législatives du 9 avril.
 
Le chef de la diplomatie omanaise a appelé samedi les pays arabes à prendre des "initiatives" afin "d'apaiser les craintes" d'Israël concernant son futur au Moyen-Orient, suscitant des critiques de la Jordanie.
'Occident a offert un soutien politique, économique et militaire à Israël qui dispose maintenant de tous les vecteurs de pouvoir (...) mais malgré cela, (Israël) craint pour son futur en tant que pays non-arabe entouré par 400 millions d'Arabes", a déclaré Youssef ben Alaoui ben Abdallah.

"Je pense que nous, Arabes, devons être capables d'examiner cette question et essayer d'apaiser les craintes d'Israël à travers des initiatives et de vrais accords entre Israël et nous", a affirmé le ministre omanais des Affaires étrangères lors d'un débat en marge du Forum économique mondial sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, en Jordanie.

Israël n'a de relations diplomatiques qu'avec deux pays arabes, l'Egypte et la Jordanie, mais courtise depuis quelques mois les pays du golfe Persique.

En février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré M. ben Abdallah, quatre mois après s'être rendu à Mascate où il s'était entretenu avec le sultan Qabous.

La plupart des pays arabes ont historiquement fait du règlement de la question palestinienne la condition d'une normalisation avec Israël.

Les propos de M. ben Abdallah ont suscité des critiques de son homologue jordanien, Aymane Safadi, présent lors du débat. "Si (Israël) dit qu'il ne se sent pas confortable (dans la région), ce n'est pas mon problème", a-t-il dit.

"Le problème n'est pas que les Arabes doivent donner des garanties (...), c'est qu'Israël doit faire ce qu'il faut pour la paix", a-t-il affirmé.

Pour M. Safadi, Israël doit "se retirer des terres arabes occupées depuis 1967 et permettre" la création d'un Etat palestinien.

Les colonies israéliennes installées en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, sont illégales au regard du droit international et une grande partie de la communauté internationale voit en elles un obstacle majeur à la paix.

Israël occupe aussi le plateau du Golan, conquis à la Syrie en 1967 puis annexé en 1981.
 
Des violents affrontements opposaient vendredi une coalition de groupes armés loyaux au Gouvernement d’union nationale aux forces de l’Armée nationale libyenne (ANL) de Khalifa Haftar à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Tripoli, siège du GNA, a-t-on appris auprès des deux camps.une source de sécurité du GNA, les combats se déroulent dans les régions de Soug al-Khamis, al-Saeh et Soug al-Sabt, à moins de 50 km au sud de Tripoli, une zone essentiellement de fermes agricoles.

Le bureau média de l’ANL a confirmé des combats près de Tripoli.

“Les forces armées (…) et les soldats de toutes les régions de Libye sont actuellement engagés dans des affrontements violents à la périphérie de Tripoli contre les milices armées”, a-t-il indiqué sur sa page Facebook.

Il s’agit des premiers combats significatifs entre les deux camps, depuis l’installation du GNA à Tripoli fin mars 2016.

Jusqu’ici, le maréchal Haftar et le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, ont évité une confrontation directe malgré la tension politique et militaire entre les deux camps rivaux.

Les deux hommes s‘étaient même rencontrés fin février à Abou Dhabi sous l‘égide de l’ONU et ont conclu un accord sur l’organisation d’élections avant la fin d’année.

Le maréchal Haftar a annoncé jeudi le lancement d’une offensive pour prendre la capitale, une bataille susceptible de plonger le pays dans un nouveau conflit.

Mais hormis la prise d’un barrage à l’ouest de Tripoli, perdu ensuite, l’ANL s‘était contentée de prendre position dans des régions qui lui sont acquises, notamment autour des villes de Gharian et Al-Assabaa (à une centaine de km au sud-ouest de Tripoli), sans opérer de percée notable.
 

Ce samedi 6 avril, le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, et la délégation l’accompagnant.

« Les relations entre la République islamique d’Iran et l’Irak vont au-delà des relations de deux pays voisins. Le gouvernement et le peuple iraniens considèrent le progrès et la prospérité de l’Irak comme les siens, mais les Américains, contrairement à leurs déclarations d’intentions, considèrent la démocratie et les actuels militants politiques de l’Irak comme une épine dans le pied. Le gouvernement irakien doit en conséquence faire en sorte que les troupes américaines quittent l’Irak le plus tôt possible », a souligné ce samedi 6 avril le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, lors d’une audience accordée au Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, et à la délégation l’accompagnant.

Le Leader de la Révolution islamique, saluant les prises de position intelligentes et sages d’Adel Abdul Mahdi, a mis en avant les capacités humanitaires de l’Irak, avant de déclarer : « Les jeunes font partie des ressources humaines de ce pays et ont fait toutes leurs preuves dans la lutte contre Daech. »

L’Ayatollah Khamenei a mentionné les érudits irakiens comme une autre richesse humaine de l’Irak : « Les Américains ont tué un grand nombre de scientifiques au tout début de leur présence en Irak, car ils connaissaient l’importance de cette grande richesse. Ses ressources humaines et les richesses de son sous-sol feront de l’Irak un pays influent du monde arabe. Les Américains et leurs alliés dans la région sont hostiles à la transformation de l’Irak dans le cadre de l’actuelle démocratie, des actuelles personnalités politiques et de l’actuel courant au pouvoir. »

Il a souligné que si le gouvernement et les responsables irakiens suivaient les États-Unis, ces derniers en profiteraient, ajoutant que l’actuel gouvernement irakien, son Parlement et ses figures politiques ne servent pas les intérêts américains, c’est pourquoi Washington a fomenté des complots en vue de les chasser de la scène politique irakienne.

« Les déclarations des Américains et des Saoudiens concernant l’Irak ne reflètent pas ce qu’ils pensent vraiment. Lorsque Daech a occupé Mossoul, les États-Unis lui ont envoyé de l’argent et des armes, et maintenant que l’Irak a vaincu ce groupe terroriste, ils se disent les amis des Irakiens », a précisé le Leader.

« Il faut rester vigilants vis-à-vis des agissements des résidus de Daech, car ces derniers recommenceront leurs crimes si le gouvernement irakien se sent faible », a indiqué le Leader de la Révolution islamique en allusion aux propos d’Abdel Mahdi.

Le Leader de la Révolution islamique a considéré que la présence des troupes américaines dans les pays de la région allait au détriment des nations de la région. « Vous devez faire en sorte que les Américains retirent leurs troupes d’Irak le plus rapidement possible, car lorsqu’ils restent pendant une durée prolongée dans un pays, il devient plus difficile de les expulser. Ils cherchent à assurer leurs intérêts à long terme en formant un gouvernement à l’instar de ceux que l’on a connus au début de l’invasion américaine de l’Irak », a indiqué le Leader de la Révolution islamique.

« Les progrès scientifiques de l’Irak garantiront à ce pays une protection durable à différents niveaux. Les contacts accrus entre le gouvernement et les savants religieux de référence (marja-e taqlid) seront très fructueux pour le pays », a souligné l’Ayatollah Khamenei.

Lors de la réunion, à laquelle participait le président iranien Hassan Rohani, le Premier ministre irakien, Adel Abdul Mahdi, s’est félicité de sa rencontre avec le Leader de la Révolution islamique : « La République islamique d’Iran et le peuple iranien sont toujours restés aux côtés du gouvernement et du peuple irakiens dans les moments difficiles, dont le dernier en date était la lutte contre Daech. »

«  Malgré la disparition de Daech en tant que califat, des résidus existent toujours en Irak. Mais en dépit de tous ces problèmes, la sécurité et la stabilité sont en bonne voie en Irak », a ajouté Abdul Mahdi.

Faisant référence à la récente visite de Rohani à Bagdad et aux réunions d’aujourd’hui à Téhéran, le Premier ministre irakien a souligné que grâce aux négociations, de bons accords avaient été conclus concernant la construction de voies ferrées, la création de zones industrielles, le développement des relations commerciales, le transport et le dragage du fleuve Arvand.

M. Adil Abdul Mahdi a souligné à la fin : « Les relations entre l’Irak et la République islamique d’Iran sont spéciales, et nous avons dit que nous n’appliquerons jamais les sanctions américaines contre l’Iran. »

À mesure que le temps passe, Israël commence à s'en apercevoir : le Golan, territoire éternellement syrien qu'il veut faire sien, à l'appui des effets d'annonce, a toutes les chances de lui être fatal.

En effet, l'annonce du 21 mars du président américain Donald Trump en faveur de la reconnaissance de l'occupation israélienne du plateau du Golan a suscité un tollé au Liban. Selon le président libanais Michel Aoun, la décision américaine menace la souveraineté de l’État libanais surtout en ce qui concerne les fermes de Chebaa, les hauteurs de Kfarchouba et le village de Ghajar, tous occupés par Israël. Or, pour de nombreux analystes, c'est dans les fermes de Chebaa qu'Israël risque de subir son premier repli militaire dans l'ensemble des territoires arabes qu'il occupe actuellement.

Il est vrai qu’en 2000 la Résistance libanaise a réussi à imposer à Israël un retrait unilatéral inconditionnel de la plupart des territoires occupés. Ehud Barak, le Premier ministre de l’époque, avait alors décidé de mettre fin à plus de 20 ans d’occupation et d’abandonner ses alliés de « l’Armée du Liban Sud » (ALS), en se retirant du Liban où Israël a perdu plus de 1 000 soldats. Vendredi 5 avril, des manifestants libanais se sont rassemblés non loin des fermes de Chebaa contre l'occupation israélienne, ce qui a déclenché l'alerte du côté des troupes israéliennes.

Les troupes israéliennes ont donc été mises en alertes, hier, vendredi 5 avril après que des habitants se sont rassemblés dans les fermes de Chebaa, au sud au cri « Chebaa est libanaise ».

Brandissant des pancartes, des documents prouvant la « libanité » des fermes de Chebaa, les manifestants scandaient des slogans contre l'occupation israélienne.

Israël ne s’est retiré qu’en 2000 de certaines zones méridionales libanaises. En fait, Israël a occupé plusieurs autres régions, dont les fermes de Chebaa et Tilal Kfar Chouba et le village de Ghajar, soit des régions qui sont potentiellement aptes à devenir un front pour des combats de libération. 

« Le Liban n'acceptera jamais la Ligne bleue comme le tracé de ses frontières. Nous poursuivrons nos efforts pour libérer les territoires occupés du Liban. Nous ne renoncerons jamais à une parcelle du territoire libanais », a martelé le député socialiste et sunnite, membre du parti Baath libanais, Kassem Hachem devant un parterre des habitants des fermes des Chebaa.

La ligne bleue a été tracée par l'ONU après le retrait israélien du sud du Liban en 2000. Mais le Liban, ne reconnaissant pas Israël, n'a signé aucun accord de frontière.

Cette première manifestation de force des Libanais a provoqué la panique côté israélien, Israël ayant aussitôt demandé aux Casques bleus d'intercéder. Les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) ont alors tenté de disperser les manifestants en agitant la bannière des Nations unies. 

Pour bon nombre d'analystes, il aura suffi d'un tout petit déclic pour que le front de Chebaa s'embrase et débouche sur une escalade d'envergure. Une guerre pour la libération du Golan pourrait même commencer par la libération de Chebaa. Israël a tenté de promouvoir une « zone tampon » au sud de la Syrie comme celle créée au Liban dans les années 1980, son objectif étant d’annexer de facto et en permanence le Golan et de pouvoir s’avancer de quelques kilomètres de plus dans les territoires du Sud syrien par al-Qaïda et Daech interposés. Si pareil scénario s’était réalisé, aucun pays du monde ne se serait opposé à la manœuvre d’Israël. Or, et au grand dam d’Israël, l’armée syrienne et ses alliés ont réussi à retourner la situation en reprenant tous les territoires du Sud. D'où le coup de Trump en faveur d'Israël au Golan. Pourtant, au Liban les choses ne se dérouleront pas de cette manière, la Résistance ayant passé, comme l'a bien affirmé son secrétaire général, de sa stratégie de défense passive à une stratégie offensive.