
تقي زاده
OTAN : l’Allemagne s’éloigne des USA
L’Allemagne a qualifié « de tout à fait irréaliste » cet appel lancé par les États-Unis d’augmenter le budget de défense des pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, OTAN.
Le président américain, Donald Trump s’est penché ce jeudi sur ce sujet disant: « Nous ne pouvons plus assurer les dépenses de la défense de l'Europe. Parmi les pays membres de l’OTAN, nous sommes le seul pays ayant alloué 4% de notre produit intérieur brut à cette affaire ».
Golan : Israël met en garde l'armée syrienne
Le ministre israélien de la Sécurité publique a menacé le gouvernement syrien d'une attaque militaire.
« Si l'armée syrienne s'approche du Golan occupé, Israël l’attaquera», a averti le ministre israélien de la Sécurité publique.
Le ministre israélien Gilad Erdan, a menacé la Syrie d’une attaque contre ses forces si elles étaient déployées dans la zone tampon entre la Syrie et le Golan occupé.
Depuis 44 ans, la zone frontalière entre la Syrie et le Golan occupé est reconnue par les Nations unies comme une zone démilitarisée.
"Nous devons le dire très clairement, aux Russes comme au gouvernement de Bachar Assad : "nous n'accepterons pas une présence armée des forces militaires syriennes dans les zones tampon ", a-t-il déclaré lors d'un entretien jeudi avec le journal israélien Ynet.
Répondant à la question sur la réaction israélienne en cas de déploiement des forces syrienne dans cette zone, il a répondu :"Israël réagira sans aucun doute".
La semaine dernière, l'armée syrienne a finalement lancé une vaste offensive dans les régions du sud et des provinces de Deraa et de Quneitra après l'échec des pourparlers avec les chefs des groupes terroristes.
Ces deux régions sont proches de la frontière jordanienne et des territoires occupés par Israël, raison pour laquelle l'avancée de l'armée syrienne dans ces régions a suscité la crainte d’Israël et des groupes terroristes.
Depuis le depuis des opérations militaires de l’armée syrienne, des dizaines de villes et de villages ont été libérés dans le Rif nord de la province de Deraa.
L’UE refuse de fournir des garanties à l'Iran
Le président iranien Hassan Rohani a jugé insuffisantes des mesures évoquées par les Européens pour compenser les dégâts du retrait de Washington de l’accord nucléaire.
« Après presque deux mois du retrait des États-Unis du Plan global d’action commun, l’Union européenne a présenté son paquet d’offres », a fait savoir, jeudi 5 juillet, le président iranien Hassan Rohani
Rohani a souligné que le paquet d’offres proposé par les Européens pour compenser les dégâts du retrait de Washington du PGAC n’était pas satisfaisant.

Lors d’une conversation téléphonique jeudi avec son homologue français Emmanuel Macron, le président iranien a déclaré que le paquet proposé par l’Europe à l’Iran pour poursuivre sa coopération dans le cadre du PGAC ne couvrait pas les exigences de Téhéran.
Il l'a qualifié de décevant soulignant que le paquet proposé par l’Europe à l’Iran n’englobe pas toutes les revendications de Téhéran.
Les États-Unis et la France ont acheminé des armements à Raqqa
Les États-Unis et la France ont acheminé de nouveaux équipements militaires vers le nord de la Syrie.
Les médias syriens se sont référés, le jeudi 5 juillet au soir, aux sources locales pour rapporter que sept camions américains et français étaient arrivés, plus tôt dans la journée, à Tabqa, une ville de l’ouest de Raqqa.
Ce convoi s’est dirigé vers l’aéroport militaire de Tabqa simultanément à l’entrée en vigueur d’un couvre-feu, établi par les Forces démocratiques syriennes (FDS).
Les Unités de protection du peuple (YPG) sont la branche militaire des FDS et elles bénéficient d’un large soutien des États-Unis et de la France.
Les militaires américains et français sont illégalement déployés en Syrie sous prétexte de la lutte contre les groupes terroristes alors que c’est bien ces deux pays qui sont parmi les principaux créateurs de ces groupes en Syrie et en Irak.
Sud de la Syrie: l’Iran quittera-t-il la région sous pression de Moscou et d’Assad ?
Un laboratoire d’idée américain a mis en cause les garanties qu’a récemment données la Russie concernant le sud de la Syrie.
Dans un article, rédigé par les analystes Hanin Ghaddar et Phillip Smyth et publié sur le site web du laboratoire d’idée The Washington Institute, la situation du sud de la Syrie et les promesses, données par la Russie à ce propos, ont été examinées.
« En Syrie, il est difficile de faire une distinction entre les forces iraniennes et les forces de l’armée syrienne d’autant plus que l’incapacité de la Russie de tenir ses promesses concernant le sud de la Syrie met en cause ses récentes garanties sécuritaires », indique l’article.
The Washington Institute a ensuite prétendu que « lorsque le président syrien Bachar Assad aurait fait recours à l’arme chimique, en 2013, contre les civils syriens et que les États-Unis entendaient attaquer les positions de l’armée syrienne en représailles, Vladimir Poutine a convaincu Washington de refuser de lancer cette attaque en échange du démantèlement de l’arsenal chimique de la Syrie ».
Pétrole: l'architecte des sanctions anti-iraniennes sous Obama avertit Trump
Richard Nephew, un ancien du département d’État américain, considéré comme l’architecte des sanctions contre l’Iran, met en garde Donald Trump contre les conséquences des sanctions anti-iraniennes sur le marché pétrolier. Trump semble se conduire droit dans le mur.
Confus et désemparé par l'administration Trump et les méthodes qu’elle utilise pour réduire à zéro les exportations de pétrole iranien, M. Nephew a écrit dans un tweet à l’adresse du président US : « Voici ma question : si vous n'appréciez pas l’actuel cours du pétrole, vous allez le haïr après le 4 novembre, quand les exportations iraniennes en pétrole disparaîtront du marché? »

Cette ancienne autorité du département d’État américain exhorte ainsi Trump à éviter les conséquences imprévues d’une telle décision, par exemple, les prix du pétrole atteignant 130 $ par baril.
S’en prenant à l’OPEP, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, le président américain a dénoncé sur sa page twitter l'attitude de l'organisation qui, selon lui, contribue à faire monter le prix du baril.
Dans un geste arrogant et illogique, les États-Unis de Trump ont demandé à tous leurs partenaires de stopper complètement leurs importations de pétrole iranien d'ici le 4 novembre s'ils veulent éviter les sanctions américaines à leur encontre.
Les économies asiatiques dont la Chine, plus grand client du pétrole iranien, ont apposé une fin de non-recevoir à Washington ou lui exige des exemptions. Selon plusieurs commentateurs, ce forcing de Trump pour que les prix baissent a des visées électoralistes, l’échéance de mi-mandat ayant lieu au mois de novembre.
Trump fait tout pour faire baisser les prix à la pompe aux États-Unis dans l'optique des élections de mi-mandat qui auront lieu en novembre prochain mais s'affaire également pour affaiblir l'Iran, ignorant que ces gestes pourraient avoir des effets inverses et faire exploser les prix du pétrole.
Il y a quelques jours, le président US a exigé une hausse de production de 2 millions de barils de pétrole saoudien. Riyad a donné son feu vert mais les cours du pétrole ont grimpé. En tournée européenne en Suisse, puis en Autriche, le président iranien a évoqué la possibilité d’un blocage du détroit d’Hormuz, si l’Iran ne parvenait pas à exporter son pétrole. Cette perspective a encore fait monter les cours du pétrole sur un marché désormais très sensible à l’actualité iranienne.
L'Iran n'oubliera jamais le crime américain
« Aujourd’hui est le 30e anniversaire de l'explosion en plein vol de l'avion de ligne iranien par un navire de guerre américain l'USS Vincennes. Le 3 juillet 1988, l'appareil avec à son bord 290 passagers dont 66 enfants s'est abîmé dans les eaux du golfe Persique », a précisé Bahram Qassemi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Soutien de diplomates à un village palestinien que le régime hébreu veut détruire
"Nous voulions manifester notre solidarité à ce village qui est menacé de destruction, pour des raisons à la fois humanitaires (...) et parce que c'est un enjeu majeur de droit international", a déclaré le consul général de France à Jérusalem Pierre Cochard.
"C'est une violation très claire de la 4e convention de Genève qui détermine les obligations des puissances occupantes dans les territoires occupés", a-t-il ajouté.
Iran: tous les courants politiques en soutien à Rohani
Une lettre de louange adressée mercredi au président par le puissant général Ghassem Soleimani, qui commande la branche chargée des opérations extérieure des Gardiens de la Révolution (l'armée d'élite de la République islamique), est emblématique du changement d'atmosphère.
Dans cette lettre publiée par l'agence Fars, le général Soleimani dit "baiser la main" du président à qui il exprime sa reconnaissance pour ses récentes remarques "sages et appropriées" sur Israël et les menaces américaines contre le pétrole iranien.
M. Rohani a déclaré mardi à Berne que l'Iran "considère le régime sioniste comme un régime illégitime" et a émis des doutes sur la capacité des États-Unis à interdire à Téhéran d'exporter son pétrole.
Le président iranien était venu chercher auprès des Européens les garanties économiques demandées par la République islamique pour pouvoir continuer à respecter l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 après le retrait des États-Unis de ce pacte en mai.
Vos "remarques [...] sont une source de fierté", écrit le général Soleimani.
L'armée du régime hébreu s'apprête à démolir un village bédouin de Cisjordanie
Des équipements lourds, comprenant un bulldozer, ont été déployés mercredi autour de la localité ce qui a alimenté la crainte des habitants qu'il s'agisse de préparatifs pour la démolition des habitations.
"Aujourd'hui, ils ont procédé à des travaux d’infrastructures pour faciliter les démolitions et l'expulsion des habitants", a affirmé à l'AFP Amit Gilutz, porte-parole de B'Tselem.
Selon les autorités israéliennes, ce village a été construit illégalement et la Cour suprême a rejeté en mai un appel des habitants contre la démolition.
Les habitants et les militants de B'Tselem soulignent de leur côté qu'obtenir pour des Palestiniens des permis de construire de la part des autorités israéliennes est pratiquement impossible dans ce secteur de la Cisjordanie.
Les autorités israéliennes ont proposé aux habitants de s'installer dans un autre secteur de la région.
L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat mercredi.
Alistair Burt, le ministre d'Etat britannique chargé du Moyen-Orient, avait visité le village en mai et appelé le gouvernement israélien à faire preuve de retenue. Il a affirmé que cette expulsion "pourrait constituer un transfert forcé du point de vue des Nations unies".
Un transfert forcé de population est considéré comme une violation de la Convention de Genève.
Khan al-Ahmar est situé à l'est d'Al-Qods (Jérusalem), sur la route menant à la mer Morte, près de plusieurs colonies israéliennes.
Selon B'Tselem, la poursuite de la construction dans ces colonies pourrait aboutir à une division entre le nord et le sud de la Cisjordanie.