
تقي زاده
Manifestations contre le film anti-islam dans les pays islamiques/ Le drapeau américain arraché en Egypte
Des centaines de personnes ont manifesté mercredi dans plusieurs pays arabes contre un film jugé insultant pour l'islam.
Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique citant Al manar, des milliers de manifestants égyptiens rassemblés devant l'ambassade des Etats-Unis au Caire pour dénoncer un film qu'ils jugent "anti-Islam" ont déchiré mardi le drapeau américain. Une dizaine d'hommes ont escaladé le mur d'enceinte de l'ambassade et l'un d'eux a arraché le drapeau américain, qui a ensuite été déchiré.
Au Maroc, des citoyens ont manifesté à proximité du consulat des États-Unis à Casablanca, la plus grande ville du pays. Ces manifestants, des jeunes dans leur grande majorité, se sont regroupés à 200 m du consulat, sous forte présence policière, en scandant «Mort à Obama».
Plusieurs centaines de personnes ont également manifesté devant l'ambassade des États-Unis à Khartoum, selon un responsable à l'ambassade qui a précisé que personne n'était entré dans l'enceinte du bâtiment.
De même, la présidence afghane a fortement condamné mercredi un film polémique sur l'islam, qui a provoqué de violentes manifestations entraînant la mort de l'ambassadeur des Etats-Unis et de trois fonctionnaires américains en Libye, le qualifiant d'inhumain et insultant.
L’Algérie également déplore fortement l’"irresponsabilité" des auteurs du film "innocence of muslims" qui offense l’Islam et son prophète (SAWA), a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.
"Partant de son profond attachement à la concorde entre les différentes confessions et au respect de toutes les religions, l’Algérie déplore fortement l’irresponsabilité des auteurs du film +innocence of muslims+ qui offense l’Islam et son prophète (QSSL)", précise M. Belani dans une déclaration.
"Les outrages aux symboles religieux sacrés, quels qu’ils soient, ne peuvent que susciter réprobation et indignation car ces provocations visent à attiser la haine et les tensions et à contrarier les efforts menés au niveau international dans le cadre du dialogue des civilisations et des religions", lit-on encore dans la déclaration.
Le porte-parole de l’OCI a déploré aujourd’hui, l’annonce faite par une section de coptes égyptiens expatriés sur la production d’un film offensant et injurieux sur la vie du Prophète Muhammad (PSL).
Il a déclaré que la production du film proposé serait un acte d’incitation à la haine intercommunautaire. Il a salué les déclarations faites par les trois principales confessions coptes en Egypte, à savoir, les producteurs du projet de film ignoraient les véritables enseignements du christianisme.
Le porte-parole de l’OCI a appelé les producteurs à faire preuve de respect à l’égard des sensibilités religieuses qui sont sacrées chez les musulmans et adeptes des autres confessions.
Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a déploré également dans un communiqué les résultats tragiques causés par ces offenses.
«Le respect profond pour les croyances, les textes, les grands personnages et les symboles des diverses religions est une condition essentielle à la coexistence pacifique des peuples», ajoute-t-il, déplorant «les conséquences gravissimes des offenses injustifiées et des provocations à la sensibilité des croyants musulmans».
60 % des blessés n’étaient pas syriens
Une guerre menée en Syrie en l’absence des syriens; la majorité des blessés n’étaient pas syriens.
Des islamistes étrangers, notamment français, sont venus gonfler les rangs des insurgés en Syrie, a déclaré ce samedi le chirurgien français Jacques Bérès, rentré la veille d’Alep, dans le nord de la Syrie. Ces islamistes croient participer à « une guerre sainte » !
Le chirurgien français Jacques Bérès cofondateur de l’organisation Médecins sans frontières (MSF), le médecin de 71 ans a soigné pendant deux semaines les blessés dans un hôpital contrôlé par les rebelles dans la capitale économique de la Syrie Alep.
Il a précisé que, contrairement à ce qu’il avait vu lors de ses précédentes missions la majorité des blessés qu’il a soignés à Alep étaient des combattants et non des civils, et au moins la moitié d’entre eux n’étaient pas des Syriens.
Lors d’une interview à Paris, le chirurgien français a déclaré que les autorités turcs avait noyé de grande surface dans les régions frontalières avec la Syrie pour empêcher les refugiés syriens d’arriver en Turquie.
Ajoutant «Il y a une assez forte proportion de fondamentalistes et de djihadistes (…) Ce qui les intéresse, c’est surtout l’après-Assad, l’établissement d’un régime islamiste et de la charia, en vue de l’Emirat mondial», a-t-il poursuivi. Parmi ces islamistes étrangers figuraient «quelques djihadistes français», a ajouté le docteur Bérès.
ziarat de saint prophet psl devant AR-RAWDHA
Hadith du Prophète : "Entre ma tombe et mon minbar se trouve un jardin des jardins du Paradis"
Quand les Musulmans visitent le Saint Prophète à Médine, ils le saluent à son tombeau, (dans"ar-Rawdha" ou le jardin du paradis) situé dans La Mosquée du Prophète (Masjid Nabawi).
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا رَسُولَ اللهِ وَرَحْمةُ اللهِ
وَبَرَكاتُهُ
Que la Paix soit sur toi, ô Messager de Dieu, ainsi que la Miséricorde d’Allah et Ses bénédictions !
A salæmu
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مُحَمَّدُ بْنَ عَبْدِ اللهِ
Que la Paix soit sur toi, ô Muhammad fils d’abdallâh,
A salæmu
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا خِيَرَةَ الله
Que la Paix soit sur toi, ô choisi par Dieu !
A salæmu
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا حَبيبَ اللهِ
Que la Paix soit sur toi, ô bien–aimé de Dieu !
A salæmu
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا صِفْوَهَ اللهِ
Que la Paix soit sur toi, ô élite de Dieu !
A salæmu
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَمينَ اللهِ
Que la Paix soit sur toi, ô probe de Dieu !
A salæmu
اَشْهَدُ اَنَّكَ رَسُولُ اللهِ
J‘atteste que tu es le Messager de Dieu !
Aã-hadu annaka rasýlu Allah,
وَاَشْهَدُ اَنَّكَ مُحمَّدُ بْنُ عَبْدِ الله
ِJ‘atteste que tu es Muhammad fils d’Abdillâh,
Wa aã-hadu annaka Muhammadu bnu Abdillah,
وَاَشْهَدُ اَنَّكَ قَدْ نَصَحْتَ لاُِمَّتِكَ
ِJ‘atteste que tu as conseillé ta communauté,
Wa aã-hadu annaka qad na‡a…ta li-ummatik,
وَجاهَدْتَ فى سَبيلِ رَبِّكِ وَعَبَدْتَهُ حَتّى أتاكَ
الْيَقينُ
Tu as milité sur le sentier de Dieu, que tu l’as adoré jusqu’à ce que la certitude te soit parvenue,
Wa jahadta fñ sabñli Rabbika wa
فَجَزاكَ اللهُ يا رَسُولَ اللهِ اَفْضَلَ ما جَزى نَبِيّاً عَنْ
اُمَّتِهِ
Due Dieu te récompense, ô Messager de Dieu, du meilleur dont Il a récompensé un Prophète envers sa communauté,
Fa-jazæka Allahu yæ rasýla Allahi afšala mæ jazæ nabiyyane
اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مَحَمِّد وآلِ مُحَمِّد اَفْضَلَ ما صَلَّيْتَ عَلى
اِبْرهِيمَ وَآلِ إبراهيمَ
Seigneur ! Béni Muhammad et ses proches َde la meilleur façon comme Tu as béni Ibrahim et la famille d’Ibrahim
Allahumma ‡allñ
اِنَّكَ حَميدٌ مَجيد.
ٌCertes, Tu est Louable et Exalté.
Innaka …amidune majid.
Les Hadith concernant Hadj
قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ) فِيْ خُطْبَتِهِ يَوْمَ الْغَدِيْرِ: «مَعَاشِرَ النَّاسِ، حَجُّوا الْبَيْتَ بِكَمَالِ الدِّيْنِ وَ التَّفَقُّهِ، وَلاَ تَنْصَرِفُوا عَنِ الْمَشَاهِدِ إِلاَّ بِتَوْبَةٍ وَ إِقْلاَعٍ».
L’envoyé de Dieu (pbsl) a dit dans son sermon de Ghadir Khum : « O, gens, visitez la Maison de Dieu en suivant les préceptes de la religion, et ne quittez pas les lieux saints sans vous repentir et renoncer aux péchés ».
قَالَ عَلِيٌّ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «جَعَلَهُ سُبْحَانَهُ عَلاَمَةً لِتَوَاضُعِهِمْ لِعَظَمَتِهِ وَإِذْعَانِهُمْ لِعِزَّتِهِ».
قَالَ عَلِيٌّ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «جَعَلَهُ سُبْحَانَهُ لِلْإِسْلاَمِ عَلَماً وَ لِلْعَائِذِينَ حَرَماً».
L’imam Ali (as) a dit : « Dieu a fait du Hajj un symbole de leur modestie (Les croyants) pour sa grandeur, et un symbole de leur soumission pour Son autorité ».
Hajj, un moyen pour consolider la religion
قَالَ عَلِيٌّ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «وَ الْحَجَّ تَقْوِيَةً لِلدِّيْنِ».
L’imam Ali ibn Abi Talib (as) a dit : « Dieu a fait du Hajj un moyen pour consolider la religion ».
عَنْ أَبِيْ عَبِدِ اللهِ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ) قَالَ: قَالَ عَلِيُّ بْنُ الْحُسَيْنِ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «حَجُّوْا وَ اعْتَمِرُوْا تَصِحَّ أَبْدَانُكُمْ وَ تَتٍّسِعْ أَرْزُاقُكُمْ وَ تُكْفَوْا مَؤُوْنَاتِ عِيَالِكُمْ». و قال: «اَلْحَاجُّ مَغْفُوْرٌ لَهُ وَ مَوْجُوْبٌ لَهُ الْجَنَّةُ وَ مُسْتَأْنَفٌ لَهُ الْعَمَلُ وَ مَحْفُوْظٌ فِيْ أَهْلِهِ وَ مَالِهِ».
L’imam Ali ibn Hussein , Zaynul Abedine (as)a dit : « Accomplissez le pèlerinage (Hajj et Oumra), vous aurez une santé saine ; vos ressources seront multipliés et vous aurez de quoi entretenir vos familles ». L’imam a dit également que : « Le pèlerin sera pardonné et son entrée au Paradis sera obligatoire ; ses actes seront réécrits ; et sa famille et ses biens seront protégés ».
قَالَ عَلِيٌّ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «الحَاجُّ وَ الْمُعْتَمِرُ وَفْدُ اللهِ، وَ حَقٌّ عَلَى اللهِ أَنْ يُكْرِمَ وَفْدَهُ وَ يَحْبُوَهُ بِالْمَغْفِِرَةِ».
L’imam Ali (as) a dit : « Le pèlerin est l’hôte de Dieu, Dieu est plus généreux envers son hôte et Il doit lui accorder son pardon ».
قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «جِهَادُ الْكَبِيْرِ وَ الصَّغِيْرِ وَ الضَّعِيْفِ وَ الْمَرْأَةِ الْحَجُّ وَ الْعُمْرَةُ».
L’envoyé de Dieu (pbsl) a dit : « Le Djihad des grands, des petits, des faibles et des femmes, c’est le pèlerinage (Hajj et Oumra).
قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «أَرْبَعَةٌ لاَ تُرَدُّ لَهُمْ دَعْوَةٌ حَتَّى تُفْتَحَ لَهُمْ أَبْوَابُ السَّمَاءِ وَ تَصِيْرَ إِلَى الْعَرْشِ: اَلْوَالِدُ لِوَلَدِهِ، وَ الْمَظْلُوْمِ عَلَى مَنْ ظَلَمَهُ، وَ الْمُعْتَمِرُ حَتَّى يَرْجِعَ، وَ الصَّائِمُ حَتَّى يُفْطِرَ».
L’envoyé de Dieu (pbsl) : « Les portes du ciel s’ouvrent pour quatre personnes lorsqu’elles implorent, et leurs supplications atteignent aussi le trône de Dieu :
1- La supplication du père pour le fils.
2- La supplication de l’opprimé contre l’oppresseur.
3- La supplication du pèlerin jusqu’à ce qu’il retourne chez lui.
4- La supplication du jeûneur jusqu’à ce qu’il rompt son jeûne.
قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «مَنْ حجَّ أوِ اعْتَمَرَ فَلَمْ يَرْفَثْ وَلَمْ يَفسُقْ يَرْجِعُ كَهَيئَةِ يَوْمَ وَلَدَتْهُ اُمُّهُ».
L’envoyé de Dieu (pbsl) a dit : « Quiconque accomplit le Hajj sans commettre un péché ni une turpitude, sera purifié comme le jour où il fut enfanté par sa mère ».
قَالَ رَسُوْلُ اللهُ (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «مَنْ حَجَّ فَزارَ قَبْرِيْ بَعْدَ مَوْتِيْ كَانَ كَمَنْ زَارَنِيْ فِيْ حَيَاتِي».
L’envoyé de Dieu (pbsl) a dit : « Quiconque accomplit le Hajj et visite ma tombe, il est comme celui qui m’avait rendu visite de mon vivant ».
عَنْ أَبِيْ عَبْدِ اللهِ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ) قَالَ: «كَانَ عَلِيُّ بْنُ الْحُسَيْنِ (عَلَيْهِمَا السَّلاَمُ) يَقُوْلُ: يَا مَعْشَرَ مَنْ لَمْ يَحُجَّ اسْتَبْشِرُوا بِالْحَاجِّ وَ صَافِحُوْهُمْ وَعَظِّمُوْهُمْ، فَإِنَّ ذَلِكَ يَجِبُ عَلَيْكُمْ، تُشَارِكُوْهُمْ فِي الْأَجْرِ».
L’imam Ali ibn Hussein disait a dit :O , vous qui n’avez pas accomplit le Hajj, réjouissez-vous des pèlerins, serrez leurs mains et honorez-les, ainsi vous serez associés dans la récompense ».
قَالَ عَلِيُّ بْنُ الْحُسَيْنِ (عَلَيْهِ السَّلاَمُ): «مَنْ خَلَفَ حَاجًّا فِيْ أَهْلِهِ وَ مَالِهِ كَانَ لَهُ كَأَجْرِهِ حَتَّى كَأَنَّهُ يَسْتَلِمُ الْأَحْجَارَ».
L’imam Ali ibn Hussein (as) a dit : « Quiconque protège la famille et les biens d’un pèlerin, aura la même récompense que celui qui a touché la pierre noire ».
Le Hadj dans l'optique du Guide suprême
Le Hadj et l'unité islamique
Le Hadj: une grande occasion pour l'unité des Musulmans
Si les Musulmans saisissent l'occasion d'or que leur fournit le Hadj et s'ils profitent bien de ce point d'appui et de ce grand rassemblement qui se tient, tous les ans, une grande partie de la déception et du sentiment de faiblesse, qui plane sur les nations, disparaîtront.Le grand rassemblement annuel du Hadj peut être une démonstration concrète de la grandeur, de la diversité et de la puissance spirituelle et humaine du monde de l'Islam. Ce rassemblement fournit une occasion aux élites et aux représentants des nations musulmanes pour mieux se connaître, établir des liens et échanger des points de vue. Lors du pèlerinage du Hadj, les pèlerins peuvent être informés de ce qui se passe, véritablement, dans les autres pays musulmans et ils pourront ainsi contre le vaste tapage et la campagne d'intoxication des ennemis du monde musulman.
Le Hadj : Source de la solidarité interislamique
Le Hadj est une occasion exceptionnelle et hors commun, une période pendant laquelle les pèlerins se purifient le cœur et l'âme et jouissent, autant qu'ils puissent, de la pluie de clémence. En même temps, la grande Umma islamique, composée des nations, très diversifiées, au point de vue des races, des cultures et des géographies, peut parvenir à la solidarité, à la prise de conscience de soi et au réveil, ce dont, aujourd'hui, le monde de l'Islam a fortement besoin.
Les bienfaits du Hadj pour le monde de l'Islam
En Islam, la plupart des obligations religieuses, y compris la prière, ont un aspect social. Mais, l'aspect social du Hadj est beaucoup plus important. Il s'agit, en fait, d'un aspect éternel, qui marque la mémoire d'une nation, d'une Communauté. A vrai dire, par bien profiter, à juste titre, de l'aspect social du rituel du Hadj, ce rassemblement annuel suffit d'évoluer le monde de l'islam. Pendant cette période, des liens s'établissent, des cœurs se rapprochent et diverses nations se connaissent davantage et se familiarisent, réciproquement, avec des notions qui caractérisent leurs cultures. Les Musulmans devront se trouver, lors du Hadj et connaître le sens de ce rituel. Le Hadj peut, en réalité, corriger une nation. Et c'est un très grand bienfait.
Le Hadj : Symbole et Facteur de l’Umma islamique et de sa grandeur
Ce grand et magnifique rassemblement nous permet de découvrir la réalité de la grande Umma islamique, qui est, au-delà des nations, de toutes races, couleurs et langues confondues. C'est ensemble tissé et concerté, ces langues qui expriment la même parole, ces corps et ces cœurs, tournés vers la Qibla, ces gens qui représentent divers pays et nations, constituent un bloc uni qu'est l’Umma islamique.
Le Hadj est d'une part, le symbole de l'unité, permettant de créer des liens avec Dieu, de se familiariser avec les versets coraniques et de se rapprocher de la cour divine, et de l'autre, il est le symbole de l'unité et de la solidarité de l’Umma islamique, permettant de briser les murs, de lever les rideaux et d'éliminer l'écart créé au sein du monde musulman, soit par l'ennemi, soit par des fanatismes et des superstitions. Il s'agit d'une marche vers l’Umma unique islamique. Il s'agit également, d'un symbole du désaveu des ennemis de Dieu, des mécréants, des associationistes et des infidèles. Si ces trois dimensions se cristallisent, si Dieu le veut, dans le Hadj, cela rapportera ses bienfaits. Tout d'abord, vous, les pèlerins, vous bénéficiez des bienfaits du hadj et ensuite, le monde musulman et l’Umma islamique en tireront profit.
Le hadj doit être un facteur d'unité et non pas de division. Nous ne devons pas se réunir, dans un même endroit, pour se reprocher, mutuellement, car si tel est le cas, à quoi servira un tel rassemblement. S'il y a des divergences, elles ne devront pas apparaître, lors du Hadj, car Dieu a dit : « Rassemblez-vous pour y voir vos intérêts ».
Dieu appelle les Musulmans à se rassembler dans cet endroit pour assurer leurs intérêts et avoir le sentiment d'unité et de solidarité.
Aujourd'hui ; l'éveil musulman est une réalité indéniable, un phénomène perceptible qui se traduit par un vaste mouvement général qui manifeste un désir de retourner à la source, de renouer avec les instructions de l'Islam pur. C'est aux intellectuels et aux politiques musulmans de capitaliser ce mouvement, d'en tirer le maximum de bénéfice.
La Maison de Dieu et son rôle capital dans la vie
Sur le message du pèlerinage
La manière partitive de voir l’Islam est l’origine d’un grand problème que les Musulmans n’en finissent pas d’endurer. L’Islam qui est un ensemble uni s’est transformé en fragments déchirés et chaque fragment est considéré dans son isolement des autres fragments. Nous entendons ainsi parler de sa dimension spirituelle, de sa dimension sociale, de sa dimension politique et de sa dimension économique, comme si chacune de ces dimensions constituait un corps indépendant de par sa nature. Cela a eu des répercutions négatives au niveau de la réalité de la conception islamique et de l’action pratique de l’homme musulman qui en finit par s’engager dans l’une ou l’autre de ces dimensions sans prendre en considérations les autres dimensions.
Cela nous a éloignés de la compréhension totale, exhaustive, de l’Islam, compréhension qui doit cumuler la totalité de ses dimensions. Il n’est absolument pas possible d’étudier la dimension morale de l’Islam sous son angle philosophique sans appeler les niveaux individuel, social, politique et économique, comme condition préalable pour saisir sa dimension cultuelle, pour voir les lignes morales rejoindre ces niveaux, d’un côté pour, pour repartir d’eux, d’un autre côté.
Il en est de même pour ce qui est de la dimension spirituelle qui n’est nullement séparable de la dimension matérielle. On trouve ici une forme de d’accouplement réel et pratique, ainsi que leur interaction théorique au niveau de la perception dans la mise au point de la théorie islamique dans l’explication de l’univers, de la vie et de l’homme.
Pour ces raisons, nous appelons à une étude exhaustive et approfondie pour arriver au résultat définitif aboutissant à l’idée pour laquelle l’Islam est un ensemble intellectuel et législatif pratique qui se nourrit de toutes ses dimensions, exactement comme le corps qui se complète et se nourrit de tous ses appareils dont aucun ne peut rien fournir à la vie humaine que dans la mesure où il obtient de l’énergie vitale produite par les autres appareils chargés des éléments de la force et de la vie.
De cette manière, il nous est possible de pénétrer à l’intérieur de la réalité islamique de l’homme musulman à travers la situation dans son intégralité pour ainsi diriger l’action pratique vers l’approche de la question de ce point de vue. Cela nous permet d’écarter beaucoup de plans implantés par la mécréance et la colonisation dans la conscience de la Nation en séparant l’Islam de la réalité par la séparation entre la réalité et ses éléments. Elles ont ainsi séparé ce qui est à Dieu en terme de religion et ce qui est à Césars en terme de ce bas-monde. Elles ont mis des frontières entre eux en empêchant l’un d’intervenir dans les attributions de l’autre et, de cette fait, elles ont coincé l’Islam dans un cadre étroit, dans l’angle des cercles mineurs pour laisser les autres cercles attendre l’autre pensée et l’autre puissance qui n’ont aucune place en Islam.
Que la saison du Pèlerinage et le grand rassemblement soient une grande rencontre qui traite de cette question et tente d’en trouver des solutions.
Hadj, Soumission absolue à Dieu
Lorsque le pèlerin entame son entrée dans les rituels sacrés du pèlerinage en prononçant l’expression « Me voilà », il s’engage à faire de toute sa vie un synonyme d’obéissance à Dieu et toute déviation devient une violation de cet engagement, c’est-à-dire, du pacte conclu avec Dieu.
Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Il incombe aux hommes -à celui qui en possède les moyens- d’aller, pour Dieu, en pèlerinage à la Maison. Quant à l’incrédule, qu’il sache que Dieu se suffit à Lui-même, et qu’Il n’a pas besoin des mondes)) (Saint Coran III, 97). Il veut ainsi que les Musulmans de tous les pays se réunissent autour de sa Maison Sacrée, qui est la Ka’ba, la seule et unique maison mondiale de l’Islam, pour vivre l’Islam dans sa signification en tant que Nation unie par la religion. Tous s’y adressent à Dieu d’une seule voix pour affirmer leur obéissance à Lui en criant ensemble: « Me voilà, Seigneur, me voilà. Me Voilà, Tu n’as pas d’associé. Certes la Gloire, la Bénédiction et la Royauté sont à Toi. Tu n’as pas d’associé. Me voilà ».
Par ces paroles, chaque Musulman, qu’il soit en devoir de s’acquitter du grand ou du petit pèlerinage, affirme qu’il répond à Dieu par l’affirmative et, en répétant sa réponse, il signifie qu’il ne s’agit pas d’une obéissance pour une seule fois, mais d’une obéissance qui dure pour toute la vie, qui s’incarne par le fait de faire ce qui est ordonné par Dieu et d’éviter ce que Dieu a ordonné d’éviter.
Lorsque le pèlerin entame son entrée dans les rituels sacrés du pèlerinage en prononçant l’expression « Me voilà », il s’engage à faire de toute sa vie un synonyme d’obéissance à Dieu et toute déviation devient une violation de cet engagement, c’est-à-dire, du pacte conclu avec Dieu.
Après cela, il affirme l’unicité de Dieu en disant : « Me voilà. Tu n’as pas d’associé ». Cela équivaut à dire que je ne m’adresserai à aucune autre divinité pour lui obéir et l’adorer en dehors de Toi. Puis il affirme sa reconnaissance envers Dieu en disant : «Certes la Gloire, la Bénédiction et la Royauté sont à Toi. Tu n’as pas d’associé. Me voilà » conformément au verset qui dit : ((Quel que soit le bien que vous possédez, il vient de Dieu)) (Saint Coran XVI, 53). Ces reconnaissances emplissent la raison de l’homme, son cœur et sa conscience, ce qui lui donne le sentiment d’intérioriser Dieu qui devient ainsi présent dans toute sa vie comme l’exprime la Tradition qui dit : « Crains Dieu comme si tu Le voyais. Si tu ne Le vois pas, c’est Lui qui te voit ».
Le pèlerin continue à avancer vers la Mecque en répétant la talbiya (Me voilà…). En y arrivant, il se trouve devant une nouvelle responsabilité à savoir celle consistant à exécuter l’ordre divin qui dit : ((…Qu’ils accomplissent les tours de circumambulation autour de l’antique Maison)) (Saint Coran XXII, 29), cette Maison étant la Qibla, c’est-à-dire l’endroit vers lequel s’orientent tous les Musulmans du monde : ((Tourne donc ta face dans la direction de la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez vos faces dans sa direction)) (Saint Coran II, 144).
Le pèlerin fait donc le tawâf (les tours de circumambulation autour de la Maison sacrée), ce qui n’est pas considéré comme un culte rendu à la Maison, car Dieu ne veut que nous adorions des pierres, qu’elles soient celles de la Maison ou de tout autre sanctuaire. Ces tours sont plutôt représentatifs de l’obéissance à Dieu dont la Maison est un signe de Sa miséricorde et de Sa satisfaction.
Faire les tours autour de la Maison de Dieu c’est une façon d’exprimer l’intention de ne plus tourner autour des maisons des injustes pour se rapprocher d’eux, ni des maisons des corrompus et des pervers pour vivre avec eux, ni des maisons des mécréants et des arrogants pour les servir en rentrant du pèlerinage. Faire les tours autour de la Maison de Dieu c’est une reconnaissance de l’unicité de Dieu et tout attachement illégal à d’autres maisons, c’est-à-dire à d’autres autorités est une sorte de polythéisme pratique.
Notre responsabilité islamique
Ainsi l’homme vit le sens de l’action de tourner autour de la Maison et invoque le Seigneur en disant : ((Certains hommes disent : ‘Notre Seigneurs ! Accorde-nous des biens dans ce monde et des biens dans la vie future. Préserve-nous du châtiment du Feu)) (Saint Coran II, 201). Dans cette ambiance spirituelle, le pèlerin connaît l’expérience d’être proche de Dieu en priant derrière le sanctuaire du prophète Ibrâhîm (Abraham) ((Prenez donc la station de Ibrâhîm comme lieu de prière)) (Saint Coran II, 125), et en se rappelant de ((Son Seigneur lui dit : ‘Soumets-toi’, il répondit : ‘Je me soumets au Seigneur des Mondes !’. Ibrâhîm a ordonné à ses enfants et Ya’qûb (Jacob) fit de même ‘Ô mes enfants ! Dieu a choisi pour vous la Religion ; ne mourrez que Musulmans)) (Saint Coran II, 131-132), puisqu’il voulait qu’ils soient musulmans : ((La Religion de votre père Ibrâhîm, c’est lui qui vous a donné le nom de « Musulmans’)) (Saint Coran XXII, 78).
En se rappelant le maître de ce lieu, Ibrâhîm (AS), et sa construction de la Ka’ba avec son fils Ismâ’îl (AS), le pèlerin doit essayer d’être semblable à Ibrâhîm en matière d’Islam et, comme lui, recommander à ses descendants d’être musulmans : ((Etiez-vous présents lorsque la mort se présenta à Ya’qûb et qu’il dit à ses enfants : ‘Qu’allez-vous adorer après moi ?’. Ils dirent : ‘Nous allons adorer ton Dieu, le Dieu de tes pères : Ibrâhîm, Ismâ’îl et Ishâq, -Dieu unique- et nous-nous soumettons à Lui’)) (Saint Coran II, 133).
Cet Islam ouvert à Dieu dans tous les domaines de notre vie est un dépôt divin que nous devons transmettre de génération en génération en nous appliquant à islamiser nos enfants sans nous réduire à faire de l’Islam une chose marginale dans leur vie. Leur avenir doit être du côté de Dieu et non pas du côté de ce dirigeant ou de cette personne fortunée car ceux-là disparaissent ((La face de ton Seigneur subsiste, pleine de majesté et de magnificence)) (Saint Coran LX, 27). Les humains finiront par se séparer les uns des autres et ne reste que leur relation avec Dieu. Ainsi, la prière dans le sanctuaire de Ibrâhîm est un symbole qui nous fait rappeler que Ibrâhîm (AS) adorait Dieu dans cet endroit et le prenait pour témoin de son Islam, et cela donne au Musulman le sentiment d’être imprégné de l’Islam.
((As-Safâ et al-Marwâ compte vraiment parmi les choses sacrées de Dieu. Celui qui fait le pèlerinage majeur ou mineur à la Maison ne commet pas de péché s’il accomplit les tours rituels ici et là. Celui qui s’en acquitte de bon gré fait bien)) (Saint Coran II, 158). En faisant le parcours (sa’y) entre al-Safâ et al-Marwâ, le pèlerin sent qu’il le fait pour se rapprocher de Dieu. C’est aussi un symbole indiquant que toute notre activité doit être dirigée par les recommandations de Dieu. Ce parcours est le modèle de tout mouvement de déplacement dans le but de rapprocher les uns des autres et non pas pour les séduire ou pour les inciter à s’entretuer. De la même façon que le pèlerin se déplace entre al-Safâ et al-Marwâ en obéissance à Dieu, le pèlerin doit se demander en se déplaçant dans tout autre lieu si son activité plait ou non à Dieu, comme lorsqu’on se rend à une réunion organisée par un arrogant ou par un pervers. Chaque pas qu’on fait dans cette voie est un péché qui sera sanctionné par Dieu. Mais en se déplaçant pour le bien, chaque pas sera rétribué comme étant une bonne action. A ce propos, une Tradition parle du croyant en disant : « Au Jour du Jugement où ne règne que l’ombre de Dieu, le croyant est celui qui n’aura avancé ni reculé d’un pas qu’après être persuadé que ce qu’il fait satisfait à Dieu».
Faire l’équilibre entre ce monde-ci et l’Autre Monde
Une fois le parcourt terminé, le pèlerin commence le premier pèlerinage mineur où il doit couper quelques cheveux, ce qui symbolise le fait de couper les péchés. Après quoi une nouvelle étape de pèlerinage commence par une nouvelle talbiya et où les pèlerins s’arrêtent sur le mont ‘Arafat du déclin du soleil à midi jusqu’au couché du soleil pour implorer Dieu et lui rendre compte de ses actions, car ‘Arafat est l’endroit où l’homme espère le pardon de Dieu. Les Traditions affirment que si Dieu ne pardonne pas dans cet endroit, c’est qu’Il ne pardonnera jamais.
Ensuite, le pèlerin se rend à Muzdalifa où il doit évoquer Dieu. Le saint Coran nous recommande : ((Souvenez-vous de Dieu comme vous vous souvenez de vos ancêtres ou davantage)) (Coran II, 200). En invoquant Dieu, il ne faut pas le faire pour les affaires de ce monde-ci ; mais aussi pour l’Autre Monde car ((Certains hommes disent : ‘Notre Seigneur ! Accorde-nous des biens dans ce monde’ mais ils n’auront aucune part dans la vie future)) (Coran II, 200) et il y a des gens qui disent : ((Certains hommes disent : ‘Notre Seigneur ! Accorde-nous des biens dans ce monde et Préserve-nous du châtiment du Feu’. Voilà ceux qui possèderont une partie de ce qu’ils ont acquis)) (Coran II, 201-202). Il faut rester à Muzdalifa de l’aube jusqu’au levée du soleil ; après quoi on se rend à Minâ pour lancer les cailloux de la ‘Aqaba et immoler un animal comme sacrifice avant de couper ses cheveux ou les accourcir. Puis on se rend à la Mecque pour faire les tours autour de la Ka‘ba suivis ainsi que le parcours. Puis on exécute le Tawâf dit des femmes et en termine le pèlerinage en lançant les cailloux à Minâ où on doit passer la nuit à cet endroit.
Le commencement d’une nouvelle vie
Celui qui fait le pèlerinage selon ses règles et ses principes spirituels redevient pur «comme il était le jour où il a été enfanté par sa mère ». Il va de soi que faire le pèlerinage selon ses règles c’est ne pas mentir et ne pas prononcer des paroles inacceptables. Dans ce cas, l’homme commence une nouvelle dans l’obéissance à Dieu, ce qui veut dire que Dieu lui pardonne ses péchés antérieurs.
Ainsi, le pèlerinage est un purgatoire, une école et une expérience où les Musulmans apprennent à s’unir et à rejeter leurs différends et leurs conflits. Ils se sentent comme formant une seule Nation. L’Imâm al-Bâqir (AS) a signalé ce fait en disant : « Celui qui se rend à cette Maison n’est pris en considération que s’il présente les trois caractéristiques suivantes : La piété qui l’empêche de violer les interdits de Dieu, l’indulgence qui lui permet de dominer sa propre colère et le fait de se comporter convenablement avec ses compagnons ». L’Imâm al-Sâdiq (AS) a dit : « En entamant le pèlerinage, tu dois craindre Dieu et L’évoquer beaucoup tout en ne parlant que trop peu et pour le bien car le pèlerinage, majeur ou mineur, implique pour qu’il soit mené à la perfection, que l’homme ne dise que du bien. »
Le pèlerinage est une visite qu’on rend à Dieu. Il nous fait donc le mener à la perfection et le sauvegarder à notre retour pour ne pas être de ceux au sujet desquels l’Imâm al-Sâdiq (AS) a dit : « Trop de vacarme et trop peu de pèlerins », car celui qui fait le pèlerinage sans vivre ses significations est comme s’il ne l’a pas fait.
Secrets spirituels du pélerinage
L’humanité a parfaitement le droit de tirer gloire de ses souvenirs anciens et de les entourer d’un halo de majesté et de sacralité lorsqu’ils concernent ses croyances et ses valeurs. Les rites du pèlerinage participent d’une histoire glorieuse et donnent accès à des trésors de spiritualité et de sentiments exubérants, c’est pourquoi s’y attacher constitue un des piliers de la Religion. Dieu dit :
« Voilà ! Et quiconque exalte les emblèmes de Dieu, oui, c’est en effet de la piété des cœurs »
Sourate 2, Al Hajj (Le pèlerinage), verset 32
Ces paroles appellent quelques explications. Pourquoi, des cinq continents, vient-on, par voie de terre, de mer ou d’air, vers la Maison Sacrée, les coeurs emplis de désir ardent et les yeux chargés de lueur ? En vérité, cette Maison est digne d’un tel honneur, car l’intention qui a présidé à sa construction par le père des Prophètes, Ibrâhîm, était d’en faire une citadelle de la confirmation de l’Unicité, et un lieu de rencontre entre les priants s’inclinant et se prosternant devant Dieu. Avant son édification, Ibrâhîm livra à l’idolâtrie une bataille sans merci, qu’il gagna. Il établit avec l’aide de son fils Ismâ’îl les assises de la Maison, affirmant la victoire sur la négation et établissant une distinction avec elle. Dieu dit :
« Oui la première Maison qui ait été désignée aux hommes c’est bien celle de Bakka, bénie, pour la guidée des mondes.
Là sont les signes évidents, où Ibrâhîm s’est tenu debout ; et quiconque y entre est en sécurité. Il incombe aux hommes de faire pour Dieu le pèlerinage de la Maison, à qui en a la voie. Et quiconque mécroit, alors Dieu est vraiment, à l’abri des mondes ! »
Sourate 3, Al ’Imran, versets 96-97
La première mosquée du monde mérite que l’on s’y dirige et que des délégations y viennent pour lui rendre hommage. Toute mosquée que l’on érige de par le monde doit lui être affiliée et tous les croyants doivent prier dans sa direction :
« Et d’où que tu sortes, tourne ton visage vers la Mosquée Sacrée. Et où que vous soyez, tournez-y vos visage [...] »
Sourate 2, Al Baqarah (La vache), verset 150
Il est autre chose, dans l’histoire de l’humanité, qui nous lie, nous les musulmans plus particulièrement, à la Ka`ba ennoblie : construisant cet édifice et faisant émerger ses assises, Ibrâhîm adressa à Dieu une prière fervente afin qu’il suscite [dans ces lieux saints] une communauté et un Prophète issus de sa descendance. En effet, Ibrâhîm et Ismâ’îl invoquèrent Dieu en ces termes :
« Notre Seigneur ! Et fais de nous deux de Tes Soumis, et de notre descendance une communauté à Toi soumise. Et montre-nous nos rites et accepte de nous le repentir. Oui, Tu es accueillant au repentir, vraiment, miséricordieux !
Notre Seigneur ! Et suscite-leur un messager des leurs, qui leur récite Tes versets et leur enseigne le Livre et la sagesse, et les fasse croître en pureté »
Sourate 2, Al Baqarah (La vache), versets 128-129
Nous sommes la progéniture soumise à Dieu dont il est question dans cette invocation, et notre Messager Muhammad saws qui est l’ultime Prophète, est notre père spirituel et l’esprit le plus pur qui ait compati au sort des habitants de ce monde. Notre noble Prophète saws s’est efforcé, durant toute sa mission, à faire prendre conscience à tous du sens véritable de la vie. Et comment, après l’énumération de tous ces faits, ne pourrions-nous pas nous attacher à cette Maison et pourquoi nous n’aurions pas raison de la visiter autant que possible ? Ô combien Eminents sont les souvenirs qui l’entourent et ô combien fidèles sont les délégations qui parcourent les distances pour la voir et y puiser du bien et de la bonté ?
Nous rendons hommage à la Maison Antique en tournant autour d’elle et en nous dirigeant vers elle dans nos prières ; lors de nos sept tournées rituelles, nous veillons à ce que la Pierre Noire demeure à notre gauche et nous évoquons Dieu en ces termes : « Gloire et louange à Dieu ; il n’y a de dieu que Dieu ; Dieu est le Plus Grand » et nous adressons à Dieu nos prières pour qu’Il nous accorde les bienfaits de ce monde et de l’autre :
« On ne vous fera pas de grief d’aller en quête de quelque grâce de Votre Seigneur [...] »
Sourate 2, Al Baqarah (La vache), verset 198
»
C’est que les hommes ont besoin de Dieu qui détient les clés de trésors inépuisables.
Il s’est trouvé, pourtant, des insensés parmi les missionnaires qui pensèrent que les musulmans entretenaient avec la Ka`ba et avec la Pierre Noire en particulier des relations purement matérielles ; une telle attitude suscite ironie et rire plus qu’autre chose, car le monothéisme qui emplit les coeurs des musulmans procure une certitude exceptionnelle, d’autant plus que la supplication qui domine parmi les cortèges des pèlerins depuis le départ est : « Me voici à Toi, ô Mon Dieu, me voici à Toi ! Me voici à Toi, pas d’associé à Toi, me voici à Toi ! En vérité la louange, le bienfait et le Royaume sont à Toi ! Pas d’associé à Toi ! » La voix des pèlerins augmente en puissance chaque fois qu’ils atteignent une colline, dévalent une vallée ou rencontrent un groupe de gens, dans le calme de la nuit ou du point du jour. Dans ces instants, le pèlerin a le sentiment que l’univers entier fait écho à ses prières conformément à ce hadîth : « Lorsque le pèlerin prononce la Talbiyya, tout ce qui se trouve à sa droite et à sa gauche comme arbres, pierres, argile, jusqu’à l’horizon la prononce après lui. » Il n’est pas étonnant que l’univers qui chante les louanges de Dieu joigne sa voix à celle de l’homme qui s’est dépouillé de lui-même entreprenant un voyage pieux en vue de l’agrément de Dieu. Le Prophète saws avait l’habitude de prononcer, alors qu’il s’apprêtait à partir en voyage, l’invocation suivante : « Mon Dieu ! Accorde-moi davantage de crainte pieuse, pardonne-moi mes péchés et conduis-moi au bien, quelle que soit la direction que je prenne. Mon Dieu ! Tu es Notre compagnon de voyage, et c’est Toi qui veilles sur notre famille, nos biens et nos enfants pendant notre absence. »
Le pèlerin est un homme qui se consacre exclusivement au culte de Dieu, aspirant avidement à l’agrément et à la rétribution de Dieu et craignant son châtiment. Tout son être est animé par les sentiments d’ardent désir et d’amour. Il n’existe pas, à ma connaissance, de rassemblement humain qui mérite davantage que se répandent sur lui la clémence et le pardon de Dieu que ce noble rassemblement qui est le pèlerinage.
La course entre les deux monts d’As-Safâ et AlMarwâ intervient généralement à la suite des tours autour de la Ka`ba, et les rites s’y rapportant renouvellent et perpétuent le sentiment de confiance en Dieu [Tawakkul] qui avait jadis empli le coeur de Hajar la mère d’Ismâ’îl, sur lui la paix, de même que celui de son époux Ibrâhîm l’Ami Intime [de Dieu].
La confiance en Dieu est un sentiment à la fois précieux et étrange ; sa place est telle qu’elle ne s’établit pas dans n’importe quel coeur ; seul en effet en est capable l’homme dont la relation à Dieu est étroite, et qui est en mesure de s’appuyer sur Dieu et de puiser auprès de Lui la force. Lorsque l’aide des humains fait défaut, que les causes secondes disparaissent et que la mélancolie envahit l’esprit, rien ne dissipe celle-ci en dehors de l’espérance et de la confiance en Dieu, qui réfute les pensées lancinantes et apaise les craintes. J’imagine Agar regardant son enfant assoiffé, et courant ici et là d’un pas troublé à la recherche d’une aide ou d’un secours. Elle avait une bonne opinion de Dieu, c’est pourquoi avait-elle dit à son époux avant qu’il ne l’abandonne dans une vallée désertique et sans vie : « Est-ce Dieu qui t’a ordonné d’agir ainsi ? » « Oui, répondit-il ». « Alors, il ne nous abandonnera pas, dit-elle ». Eprouvée, Hajar se tourna vers le Ciel attendant son aide qui ne tarda pas à arriver. La source de Zamzam jaillit du sol et la vallée autrefois aride se vivifia ; le nourrisson qui était dans la difficulté laissa une descendance qui allait constituer une communauté nombreuse et opulente incluant le maître du Message sublime, l’Islam. Procède donc des rites établis par Dieu, la course entre As-Safâ et AI-Marwâ conformément à l’attitude de hajar guettant l’Insondable [Ghayb] avec un espoir sans bornes.
Les tenants des idéaux ont grand besoin de la confiance en Dieu, car à elle seule, elle peut leur conférer force et puissance fussent-ils peu nombreux et semblassent ils humiliés, et transformer leur attachement à Dieu en un principe qui suscite le respect. C’est entre autres sens ce qu’implique le verset suivant :
« As-Safâ et A1-Marwâ sont vraiment parmi les emblèmes de Dieu. Donc quiconque fait le grand pèlerinage de la Maison ou le petit pèlerinage, pas de péché sur lui à faire le tour de ces deux monts. Et quiconque fait de surcroît ceuvre bonne, alors Dieu est reconnaissant, Il sait »
Sourate 2, Al Baqarah (La vache), verset 158
Les historiens rapportent qu’après le départ d’Ibrâhîm, alors que hajar et son fils Ismâ’îl devaient affronter leur destin dans cette contrée isolée, le Diable se présenta à lui alors qu’il traversait Minâ. Il lui dit : « Peut-on laisser sa famille mourir ainsi de faim et de soif ! Retourne auprès des tiens et sauve-les de la mort ! » Mais Ibrâhîm lui jeta des cailloux et poursuivit son chemin en adressant à Dieu cette oraison fervente :
« Ô Notre Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée qui, vraiment, est tout autre qu’agricole, près de Ta Maison sanctifiée, afin, ô Notre Seigneur, qu’ils établissent l’Office. Fais donc que se précipitent vers eux les coeurs d’une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants ? »
Sourate 14, Ibrahim (Abraham), verset 37
Dieu exauça cette prière sincère et Ibrâhîm déjoua la ruse de Satan, car son coeur croyant était confiant en Dieu. La tradition de la lapidation des stèles [Ramy AI-Jamarât] fut instituée pour que tous sachent que la promesse de Dieu demeure infaillible et que les insinuations du Diable sont pure divagation, qui ne s’insinuent que dans les coeurs dénués de la mention de Dieu :
« Il n’a, en vérité, aucune autorité sur ceux qui croient et qui placent confiance en Leur Seigneur.
Rien d’autre : il a autorité sur ceux qui le prennent pour patron, sur ceux aussi qui donnent à Dieu des associés »
Sourate 16, An-Nahl (Les abeilles), versets 99-100
Il est à noter qu’en parlant de la lapidation des stèles à Minâ, le noble Coran a utilisé non le terme de lapidation, mais de mention de Dieu durant des jours comptés. Dieu, exalté soit-Il, dit : « Et souvenez-vous de Dieu pendant les jours comptés. Ensuite il n’y a pas de péché, pour qui se comporte en piété, à partir au bout de deux jours ou à s’attarder non plus ».
Comme si un tel rite avait pour finalité l’évocation à voix haute du Seigneur des mondes, la lapidation des stèles demeurant, quant à elle, un simple symbole.
En vérité, le pèlerinage n’est, en définitive, qu’évocation de Dieu par des multitudes humaines dont la seule préoccupation est d’exalter Dieu et de L’implorer en prononçant les formules de la Talbiyya. Et il est regrettable que le rite de la lapidation des stèles soit devenu si difficile à observer que seules les personnes les plus endurantes et les plus téméraires soient en mesure de s’en acquitter et que des pèlerins trouvent, à cette occasion, la mort étouffés ou piétinés. Ces événements malheureux sont dus au fait que l’on se conforme à l’avis juridique prépondérant qui stipule que la lapidation des stèles ne peut se faire qu’entre le déclin du soleil et son coucher. Le résultat en est que les vagues de pèlerins font face, à ces moments critiques, à un danger périlleux. J’ai, quant à moi, refusé cet avis juridique qui ne se fonde ni sur le Livre de Dieu ni sur la Tradition du Prophète saws et j’ai lapidé les stèles à des instants où l’affluence et la chaleur étaient faibles.
Il est heureux que le gouvernement saoudien ait enfin pris des mesures en vue de faciliter la lapidation des stèles, notamment en admettant que les pèlerins s’acquittent de ce rite à n’importe quel moment de la journée, à condition toutefois de le faire pendant les jours déterminés par la Religion . Des vies ont ainsi été épargnées et la conformité à ce rite divin a été rendue plus aisée. Il est des musulmans qui pensent que le pèlerinage est une suite de difficultés insurmontables ; ils ont rendu difficile ce qui à l’origine était facile et ils ont forgé des actes qui n’ont aucun fondement dans la religion de Dieu. D’aucuns imaginent qu’il existe des invocations spécifiques à chacun des sept tours de la Ka`ba et chacun des sept trajets entre As-Safâ et AI-Marwâ ; des livres d’invocations ont même été composés sans s’appuyer sur quelque argument légal.
Il y a aussi des faibles d’esprit qui soutiennent qu’il est plus méritant d’accomplir la course [entre As-Safâ et Al-Marwâ] à travers le parcours se situant à même le sol que de le faire en empruntant l’itinéraire aménagé à l’étage par les autorités en vue de réduire l’affluence. De même, ils pensent qu’il est plus méritoire de se tenir au niveau du sol, plutôt qu’à l’étage, pour lapider les stèles ! Ils ignorent certainement que le Prophète saws a fait les tours rituels autour de la Ka`ba monté sur sa chamelle et qu’il a salué de loin à l’aide de son bâton la Pierre Noire. Le pèlerinage est une adoration aisée et agréable qui se fonde sur la station à Arafat et les tours rituels accomplis autour de la Ka`ba en plus de quelques autres rites qu’il est facile d’exécuter. La Religion, tout entière, a pour essence la sincérité, le bon caractère, et la bonne relation à Dieu et à Ses serviteurs. Le Coran ne dit-il pas à propos du pèlerinage :
« Le pèlerinage touche les mois bien connus. S’y décide-t-on ? Alors, plus d’épouses, plus de perversité, plus de dispute, pendant le pèlerinage. Et le bien que vous faites, Dieu le sait. Et prenez vos provisions ; mais vraiment la meilleure provision est la piété. Et craignez-Moi, ô doués d’intelligence »
Sourate 2, Al Baqarah (La vache), verset 197
Ce voyage à travers les lieux saints de l’Islam polit, en outre, le caractère, purifie le coeur et fait croître le sentiment d’amour à l’égard de Dieu, de Son Envoyé saws et de la communauté des musulmans. D’où ces paroles du Prophète saws : « Celui qui fait le pèlerinage à cette Maison sans commettre ni immoralité, ni dévergondage, retourne [chez lui] aussi pur qu’il l’était le jour où sa mère l’a mis au monde. »
Il a été établi que La Mecque constitue le centre du monde physique ; Husayn Kamâl Eddîne, professeur de géométrie à l’université de Riyad a pu en effet prouver, en s’appuyant sur des calculs mathématiques, que l’emplacement de La Mecque se situe bien au centre des continents, explicitant ainsi concrètement cette parole où Dieu dit :
« Et ainsi te révélons-Nous une Lecture arabe, afin que tu avertisses la Mère des villes et aussi ceux qui sont autour d’elle, et que tu avertisses du Jour de la Réunion, pas de doute là-dessus »
Sourate 42, As-Sura (La consultation), verset 7
Autour de la noble Ka`ba, se dessinent des cercles de priants inclinés ou prosternés, dont l’ampleur ne cesse d’augmenter au fur et à mesure qu’on s’en éloigne. Tout au long des lignes de latitude et de longitude s’élèvent les voix des muezzins appelant à la prière, s’inclinent et se prosternent des hommes devant Dieu, le Seigneur des orients et des occidents, le Seigneur des mondes, le Digne de louange et de gloire.
Pendant la saison du pèlerinage, des délégations venues des différents points du globe, des hommes qui professent l’unicité de Dieu, et qui aiment leur Seigneur convergent tous vers La Mecque, la première mosquée et la mère des mosquées de ce monde. Les visages se croisent et les âmes se reconnaissent mutuellement au cri de la Talbiyya répondant ainsi à l’injonction d’accomplir le pèlerinage, appel ancestral que l’Islam a perpétué et rendu plus fort. Dieu dit :
« Et fais aux gens une annonce pour le pèlerinage : qu’ils viennent à toi, à pied, et aussi à dromadaire de toute espèce, de tout chemin creux afin qu’ils témoignent eux-mêmes d’avantages qui sont leurs, et qu’ils rappellent le nom de Dieu, pendant quelques jours bien connus »
Sourate 22, Al Hajj (Le pèlerinage), versets 27-28
Les gens qui viennent à La Mecque forment une société où seule comptent la mention de Dieu et l’exaltation de Son Nom béni.
Si dans les quartiers commerciaux dominent l’échange des marchandises et les transactions, si dans les administrations gouvernementales l’action notoire est le va-et-vient entre les bureaux, les pèlerins, eux, animent un marché où la marchandise est la bonne oeuvre. Leurs cris de Talbiyya et de Takbîr sont forts et emplissent les horizons au point que l’on dirait que la terre s’est métamorphosée en un espace qui abonde d’Anges adorateurs.
Décrivant les actes accomplis par les pèlerins, l’imam An-Nawawî a dit : « Il est recommandé [au pèlerin] de répéter la Talbiyya en toute occasion, qu’il soit debout ou assis ; qu’il marche ou qu’il soit à dos de monture ; qu’il soit en état d’impureté ou non [et s’il s’agit d’une femme, qu’elle ait ses règles ou non] ; et lors de tout changement de situation tel qu’au lever du jour ou à la tombée de la nuit, à l’aube ou en compagnie des amis, lorsqu’il se lève ou s’assied, gravit une colline ou la descend, enfourche une monture ou en descend, ainsi qu’à la fin de chaque prière et dans chaque mosquée... S’il voit quelque chose qui lui plaît, il dira : « Me voici Mon Dieu, il n’est de vie que la vie dernière ! » se conformant ainsi à la Tradition de l’Envoyé de Dieu saws ».
Ach-Châf’î rapporte, d’après Mujâhid, au sujet de cette invocation : « Le Prophète saws avait l’habitude de dire dans sa Talbiyya : « Me voici à Toi, ô Mon Dieu, me voici à Toi ! Me voici à Toi, pas d’associé à Toi, me voici à Toi ! En vérité la louange, le bienfait et le Royaume sont à Toi ! Pas d’associé à Toi ! » Or, un jour, il vit les pèlerins qui l’entouraient le protéger et cela lui plut, c’est pourquoi il dit : « Me voici Mon Dieu, il n’est de vie que la vie dernière ! » Ibn Jurayj a dit : « Je crois qu’il s’agissait du Jour de ’Arafa. »
Les pèlerins avaient tout à fait le droit de se presser en foule autour de leur Prophète alors qu’il évoquait Dieu à voix haute, car il fut à l’origine du bien dont Dieu les avait comblés et il fut leur guide spirituel. Cependant, Muhammad le grand ne s’était point enorgueilli d’un tel témoignage d’amour ; son coeur était tourné vers Dieu et il n’aspirait qu’à Sa rencontre, se rappelant la vie dernière et espérant en elle.
Sur la colline d’As-Safâ, il disait : « Dieu est le Plus Grand ! Dieu est le Plus Grand ! Louange à Dieu, Dieu est le Plus Grand pour nous avoir guidés, louange à Dieu ,Pour les bienfaits qu’Il nous a accordés ! Il n’y a de dieu que Dieu, l’Unique qui n’a pas d’associé, c’est à Lui qu’appartient la souveraineté et c’est à Lui que revient la louange. Il donne la vie et la mort. Le bien est entre Ses Mains et Il est capable de toute chose. Il n ’y a de dieu que Dieu. Il a tenu Sa promesse, fait triompher Son serviteur et défait à Lui Seul les coalisés. Il n’y a de dieu que Dieu. Nous n’adorons que Lui, en Lui vouant un culte exclusif, n’en déplaise aux négateurs ! Mon Dieu, Tu as dit : « Invoquez-Moi et Je vous exaucerai », et Tu ne faillis jamais à Ta promesse. Tu m’as guidé vers l’Islam, et je Te demande de ne pas m’en détourner jusqu’à ce que Tu me fasses mourir musulman. »
Gloire à Dieu ! Le Prophète saws a adressé à Son Seigneur la même imploration que les Prophètes qui l’ont précédé. Joseph le véridique, ne pria-t-il pas Dieu, alors qu’Il lui avait donné la royauté, afin qu’Il le fasse mourir soumis à Lui :
« [...] Créateur des cieux et de la terre ! Tu es Mon Patron, ici-bas tout comme dans l’au-delà. Achève-moi Soumis. Et fais-moi rejoindre les gens de bien »
Sourate 12, Yusuf (Joseph), verset 101
C’est ainsi que Muhammad a invoqué Son Seigneur pendant le pèlerinage d’adieu, après avoir brisé les idoles, annihilé l’Ignorance, et établi un état sur les bases de la confirmation de l’unicité de Dieu ! Il est plaisant de constater l’excellence du caractère de Muhammad saws sa reconnaissance envers Son Seigneur était telle qu’il continuait, cinq ans après la bataille des coalisés, à évoquer la victoire que Dieu lui avait donnée, laquelle était venue couronner une lutte difficile et terrible.
Dieu a tenu Sa promesse et défait Seul les coalisés ; Lui Seul était à même de les mettre en déroute, de les disperser et de déjouer leur ruse. C’est Lui qui mérite louange, crainte et c’est Lui qui détient le pardon.
Le combat de la foi n’a cessé depuis, car les forces de la négation ne cessent de nourrir à l’égard des gens du Vrai de l’animosité et jamais elles ne pourront s’abstenir de comploter contre eux. Mais les hommes de l’Islam persévéreront sur la Voie n’en déplaise aux négateurs !
En examinant les invocations que le Prophète saws prononça à l’occasion du pèlerinage, je m’attendais à trouver des prières longues, mais je fus surpris par leur concision. Cependant les musulmans ont inventé, après lui, des formules invocatoires pour chacun des tours autour de la Ka`ba, pour chacun des trajets entre ’As-Safâ et Al-Marwâ, et ils firent de même pour le jour de `Arafa. Les sentiments qui sont à l’origine de ces innovations sont louables, et il n’est pas surprenant qu’un croyant s’applique à rechercher toute parole capable de traduire son désir ardent et son espérance ou toute lettre susceptible d’être, à son avis, la clé de la miséricorde divine sublime.
Il n’est pas de musulman qui n’aspire à l’agrément de Dieu et à la stabilité et pour lui-même et pour les siens. Il ne fait, en fin de compte, que se conformer à cette invocation de Moïse, sur lui la paix, qui dit :
« [...]Seigneur ! J’ai grand besoin du bien que Tu feras descendre sur Moi ! »
Sourate 28, Al Qasas (Le récit), verset 24
Le Prophète saws ne cessait de répéter à l’occasion de ses tours autour de la Ka`ba et de ses trajets entre As-Safâ et AlMarwâ l’invocation suivante :
« Notre Seigneur ! Accorde-nous des biens en ce monde et des biens dans la vie ultime. Préserve-nous du châtiment du Feu »
Sourate 2, Al Baqarah (La vache), verset 201
Le chant qui résonne dans les cimes des montagnes et dans les vallées est le suivant : « Il n’y a de dieu que Dieu, l’Unique et sans associé ; à Lui appartient la Souveraineté, Il est digne de louange et Il est capable de toute chose. » Les multitudes humaines le proclament et le font leur.
Le Pèlerinage, une révolte contre soi et contre les injustes
Le Pèlerinage, une révolte contre soi et contre les injustes ;
Une expression de la manifestation de la servitude et de l’obéissance à Dieu
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
En s’adressant à Son prophète Ibrâhîm (p), Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Appelle les hommes au Pèlerinage : Ils viendront à toi, à pied et sur toute monture élancée. Ils viendront par des chemins encaissés)) (Coran, XXII, 27), ((Pour témoigner des bienfaits qui leur ont été accordés ; pour invoquer le nom de Dieu aux jours fixés, sur la bête des troupeaux qu’Il leur a accordée. Mangez-en et nourrissez-en le pauvre, le malheureux)) (Coran XXII, 28). ((Qu’ils accomplissent les tours de circumambulation autour de l’Antique Maison)) (Coran XXII, 29). ((Quiconque respecte les choses sacrées de Dieu sait que leur observance procède de la crainte révérencielle de Dieu contenue dans les cœurs)) (Coran XXII, 32). Dieu, à Lui la Grandeur et le Gloire dit aussi : ((Il incombe aux hommes –à celui qui en possède les moyens- d’aller, pour Dieu, en pèlerinage à la Maison. Quant à l’incrédule, qu’il sache que Dieu se suffit à Lui-même, et qu’Il n’a pas besoin des mondes)) (Coran III, 97).
Répondre à Dieu dans les milieux de la servitude et de l’obéissance
Ces jours-ci sont ceux de la participation à la saison du Pèlerinage. Les gens se dirigent de partout dans le monde pour s’acquitter de cette obligation du Pèlerinage imposée par Dieu à toute personne ayant les moyens. Les Musulmans se rencontrent à la Mosquée Sacrée qui est la première Mosquée universelle : ((La première Mosquée qui ait été fondée pour les hommes est, en vérité, celle de Bakka : Elle est bénie et elle sert de Direction aux mondes)) (Coran III, 96). C’est la Mosquée vers laquelle Dieu veut que les gens se rendent et se dirigent en priant et en pratiquant bon nombre de leurs rites. Pour y sentir qu’ils s’unissent par Dieu, qu’ils s’abritent sous l’ombre de la Maison de Dieu, et qu’ils font les tours de circumambulation autour d’elle.
Cette obligation du pèlerinage est une obligation où l’homme récupère sa relation avec son Seigneur. Il Lui répond en reconnaissant sa servitude envers Dieu et son obéissance à Lui dans tous Ses ordres. C’est pour cette raison Que Dieu a demandé à l’homme, qui entame le pèlerinage, d’abandonner tout ce qu’il est habitué à porter en matière de vêtements taillés dans tel ou tel tissu et de telle ou de telle couleur. L’homme doit abandonner tout cela et se contenter des deux robes de sacralisation qui ressemblent au linceul que l’homme met pour se présenter demain, dans l’Autre Monde devant Dieu.
Le pèlerin poursuit sa sacralisation après s’être lavé du lavage de sacralisation qui a la fonction de le purifier de ses péchés pour se présenter tout purifié devant Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. Il le fait pour avoir à l’esprit les paroles que Dieu lui a adressé en disant : ((Ô vous les hommes ! Craignez votre Seigneur !)) (Coran IV, 1) ; et les paroles ((Ô ceux qui ont cru)) (Coran II, 104). Paroles où Dieu s’adresse aux hommes, en tant qu’humains et en tant que croyants, pour les conduire à vivre la servitude entre Ses Mains, pour se soumettre à Lui et pour Lui obéir en faisant ce qu’Il leur demande de faire et en ne faisant pas ce qu’Il leur demande de ne pas faire.
Etre prêt en permanence à réponde à Dieu
Là le pèlerin en état de sacralisation crie en s’adressant à son Seigneur : « labbaykal lahumma labbayk, labbayka la sharîka laka labbayk, innal hamda wan ni’mata laka wal mulk » (Me voilà, Seigneur, me voilà. Me Voilà, Tu n’as pas d’associé. Certes la Gloire, la Bénédiction et la Royauté sont à Toi. Tu n’as pas d’associé. Me voilà). Il s’agit là de la talbiya dont le sens littéral est le fait de s’exécuter, d’être à la disposition de Dieu. Elle équivaut à un nouveau pacte avec Dieu, où l’homme dirait : Seigneur ! Je suis là pour répondre à tous Tes appels. La talbiya est une réponse qui suit une autre. Ce n’est pas une seule réponse, mais une réponse qui s’étend à toute la vie. C’est l’obéissance à Dieu dans la vie personnelle, dans la vie familiale, dans la vie sociale, dans la vie politique, économique et sécuritaire. C’est un engagement de la part du pèlerin d’être en permanence en état de s’exécuter en réponse aux directives de Dieu. C’est un pacte que le pèlerin conclue avec Dieu. C’est un engagement de la part du pèlerin en sacralisation de faire de toute sa vie une réponse affirmative à Dieu.
Après la talbiya, le pèlerin continue son pèlerinage abandonnant derrière lui toutes les bonnes choses auxquelles il a été habitué. Il découvre sa tête l’exposant au vent et au soleil et se dirige, avec les autres pèlerins, pour qu’ensemble ((ils accomplissent les tours de circumambulation autour de l’Antique Maison)) (Coran XXII, 29).
Accomplir les tours de circumambulation autour de l’Antique Maison représente, l’engagement à s’attacher à la Maison de Dieu. La Maison de Dieu est les lieux de l’obéissance que nous Lui devons. Lorsque tu accomplis les tours de circumambulation autour de la Maison de Dieu, tu ne le fais pas en tant qu’adoration offerte aux pierres avec lesquelles cette Maison est construite. Même lorsque tu touches la pierre, tu ne l’adores pas, mais tu la touches pour obtenir la bénédiction parce que Dieu t’a demandé de solliciter la bénédiction De Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, en touchant cette pierre.
Accomplir les tours de circumambulation autour de la Maison de Dieu équivaut à renoncer définitivement à s’approcher des maisons des injustes, des maisons de ceux dont les lieux et les maisons ne sont là que pour les distractions, le libertinage, la débauche et la violation des choses sacrées des autres. Celui qui accomplit les tours de circumambulation autour de la Maison de Dieu doit ne pas faire de sa maison familiale une maison de la désobéissance, une maison où l’on boit le vin, où l’on s’adonne aux jeux de hasard, où l’on côtoie les vices et où l’on traite ainsi ses habitants avec injustice.
Suivre la voie du bien et de la Guidance
Tu dois faire de tous les lieux de ta vie, de ta maison et de ton lieu de travail, des endroits pour y adorer Dieu. Tu dois L’évoquer beaucoup et Le Glorifier matin et soir. Lorsque tu te diriges vers as-Safâ et al-Marwâ, tu dois avoir à l’esprit que ((As-Safâ et al-Marwâ comptent vraiment parmi les choses sacrées de Dieu)) (Coran II, 158). Dieu nous demande de L’adorer en accomplissant les tours de circumambulation à as-Safâ et à al-Marwâ sept fois consécutives dans l’intention de nous rapprocher de Lui, dans l’intention de suivre la voie de Son obéissance. Celui qui évolue entre as-Safâ et al-Marwâ ne peut jamais se déplacer pour faire du tort à un autre homme ; il ne peut jamais se déplacer pour se rendre dans les lieux de distraction, de libertinage et de débauche ; il ne peut jamais vouloir frustrer, injustement, un autre de ses droits ou de ses biens.
La procession entre as-Safâ et à al-Marwâ suggère à l’homme qu’il doit œuvrer pendant toute sa vie pour faire du bien à tous et pour les diriger vers le bien. Après cela, le pèlerin doit couper un peu de ses cheveux ou de ses ongles pour dire qu’il a rompu avec quelque chose de son passé.
Dès lors, le Pèlerinage recommence avec une nouvelle sacralisation et une nouvelle réponse à l’appel (talbiya). On avance ainsi vers ‘Arafât pour y vivre l’expérience de l’invocation, de la remise en cause de soi et du retour à Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. C’est le retour à Dieu pour Lui demander pardon. La Tradition dit que « Celui qui, se trouvant à ‘Arafat, n’a pas la conviction que Dieu lui pardonnera, ne sera pas pardonné ». Il faut donc bien penser de Dieu. Il te faut te mettre face à toi-même et étudier tout ton passé pour te repentir de toutes tes fautes passées et pour décider de recommencer une nouvelle vie.
L’équilibre entre la vie de ce monde-ci et l’Autre Monde
En quittant ‘Arafât pour le Repère consacré, le Pèlerin doit, en y arrivant, évoquer Dieu : ((Souvenez-vous de Dieu en accomplissant vos rites comme vous vous souvenez de vos pères…)) (Coran II, 200). Là ((Certains hommes disent : « Notre Seigneur ! Accorde-nous les biens de ce monde) (Coran II, 200). Ils demandent des maisons, des enfants et des biens. Ils oublient l’Autre Monde et ne disent rien du pardon de Dieu, de Sa miséricorde et du rapprochement vis-à-vis de Lui. Il y a des gens qui disent : ((Notre Seigneur ! Accorde-nous les biens de ce monde » ; mais ils n’auront aucune part dans la vie future)) (Coran II, 200). Ceux-là n’auront rien car ils s’étaient attachés à ce bas monde sans s’ouvrir à l’Autre Monde. Mais ((Certains hommes disent : « Notre Seigneur ! Accorde-nous des biens en ce monde et des biens dans la vie future. Préserve-nous du châtiment du Feu) (Coran II, 201).
Ainsi, le pèlerin doit, en se trouvant au Repère consacré, s’occuper à regarder d’un œil ce dont-il a besoin dans ce monde et, de l’autre œil, l’Autre Monde. Il doit aussi demander refuge auprès de Dieu contre le Feu.
Puis le Pèlerin se dirige vers Minâ pour lancer le caillou de la ‘Aqaba, avant d’immoler une bête et la sacrifier conformément à la directive divine en en mangeant et en en donnant à manger aux pauvres : ((Mangez-en et nourrissez-en le pauvre, le malheureux)) (Coran XXII, 28). Vient ensuite le raccourcissement ou le rasage des cheveux, symbolisant le fait de se débarrasser de tout le passé. Avec les cheveux qui pousseront de nouveau, le pèlerin recommence une vie nouvelle fondée sur l’obéissance. Puis, il doit accomplir des nouveaux tours de circumambulation autour de la Maison de Dieu, faire une nouvelle procession et retourner à Minâ pour se présenter devant Dieu, le Très-Haut, L’invoquant et se soumettant à Lui.
En lançant les cailloux, le pèlerin invoque l’idée de lapider tous ses diables, grands et petits et termine son pèlerinage au douzième jour de dhû al-hijja. S’il l’avait fait en y exécutant tout ce que Dieu lui a demandé, alors il lui sera dit : Tu es exempt de tes fautes. Recommence ton action ; recommence ta vie, une vie dans l’obéissance à Dieu.
Pèlerinage… Dans toutes les situations de la vie
! En terminant ces rites, on termine le Pèlerinage et l’homme commence un nouveau pèlerinage : Un pèlerinage dans toute sa vie, dans toutes ses relations et dans toutes ses attitudes et positions. Un pèlerinage dont les tours se font dans ce qui plait à Dieu, dont la procession se fait dans ce qui est aimé de Dieu, le Très-Haut. Un Pèlerinage où les cailloux lancés le sont contre les démons parmi les hommes et les djinns. C’est dans un tel pèlerinage que le pèlerin trouve la finalité de sa vie et de sa morale. Certaines Traditions rapportées des Imâms de la Famille Prophétique (p) affirment que : « Aucun de ceux qui se rendent à cette Maison n’est regardé de Dieu s’il ne possède trois qualités : Une piété qui l’empêche de s’attaquer aux interdits de Dieu, une magnanimité par laquelle il repousse l’ignorance des ignorants et un bon caractère avec lequel il agit convenablement avec les gens ».
Nous invoquons Dieu d’agréer le pèlerinage des pèlerins. Nous demandons aux pèlerins d’avoir conscience du vrai sens du pèlerinage. Ils ne doivent pas le considérer comme un voyage dans lequel ils vivent l’aspect matériel. Ils doivent le considérer comme une révolution contre soi, contre leurs propres péchés, comme une révolte contre le Diable, comme un commencement d’une nouvelle vie. Ils doivent y invoquer l’unité islamique qui les rassemble, qui unit leurs rangs. l’unité islamique qui fortifie leurs positions et qui met toutes leurs actions au service de la cause de Dieu, à Lui la Grandeur et le Gloire, face à l’incrédulité et aux incrédules, face à l’arrogance et aux arrogants.
Rites de pelerinage
BISMILLAHIR-RAHAMANI-RAHIM
I - INTRODUCTION
Dans le saint Qour'àne, Allah dit : "Et fais aux gens une annonce pour le pèlerinage, qu'ils viennent à toi, à pieds et aussi à dromadaire de toute espèce, de tout chemin creux".
(Sourate 22 "le pèlerinage", verset 27)
Le pèlerinage (Hajj) est l'un des pilliers de l'islam. Tout musulman qui en a la possibilité doit l’accomplir au moins une fois dans sa vie.
II - CONDITIONS
Le hajj devient obligatoire (wadjib) si les conditions ci-dessous sont remplies :
- être "baligue" (âge de la puberté : plus de 15 ans pour les garçons et plus de 9 ans pour les filles) et être sain d'esprit.
- avoir la possibilité financière (voyage + séjour).
- avoir la possiblité physique (santé) de supporter le voyage.
- être libre (non "esclave").
- disposer du temps nécessaire.
- le voyage ne devant pas comporter de danger évident pour la vie.
- être en mesure de subvenir aux besoins de sa famille pendant et après le voyage de Hajj.
Avant d'aller au pèlerinage, il est nécessaire de savoir son règlement (Massaél), sinon le Hadj devient bâtil (non valable).
Il y a deux sortes de pèlerinage :
a) le grand pèlerinage : obligatoire (Wadjib Hajj ou Hajjé tamatto) : il a lieu une fois par an, le 10ème jour du 12ème mois lunaire musulman (Zilhajj).
b) le petit pèlerinage : recommendé mais facultatif (Hajjé oumra ou oumra-é-moufrida) il peut être accompli à n'importe quel moment de l'année, sauf en période de Wadjib Hajj.
III - QUELQUES MOTS DE VOCABULAIRE
Hajj : accomplissement d'un certain nombre de rites en signe de dons ou sacrifice à Allah.
Oumrà : visite à la Kaabà "maison de Dieu".
Tawàf : tourner autour de la Kaabà, un tawàf comprend 7 tours.
Sa’yi : accomplir 7 parcours entre deux collines nommées Safà et Marwà, se trouvant non loin de la Kaabà.
Ehràm : vêtement de pèlerin, composé de linge blanc.
Mikàt : lieu où le Hajji doit mettre l'Ehràm.
Talbiàh : récitation en signe de réponse à l'appel de Dieu vers sa maison :
"labbeik allàhoummà labbeik"
"labbeik là charika lakà labbeik"
Widà : adieu, au revoir.
Hajroul aswad : la pierre noire accolée à la Kaabà.
Harwalà : marche rapide pendant le sa’yi.
Tawàfoun-nissa : tawàf obligatoire sans lequel le nikkàh (mariage religieux devient illicite, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, mariés ou non).
Zam-zam : l'eau de puits se trouvant près de la Kaabà.
Taksir : le fait de se faire couper un ongle, une mèche de cheveux ou ( Halaq ) raser la tête.
Arafàt : lieu où le hadji doit s'arrêter le 09 Zilhadj de midi au coucher du soleil, à environ 23 km de Makkah.
Woukouf : le fait de s'arrêter à un endroit.
Kourbàni : sacrifice, égorgement d'un animal indiqué.
Minà : lieu où le kourbàni a lieu.
Rami : le fait de lapider les "Sheytànes"
Djamràt : Sheytàne équivalent au diable tentateur. <
Makamé Ibràhim : l’oratoire de Nabi Ibràhim (as), à côté de la Kaabà, où est exposée sous une coupole la trace des pieds de Ibràhim (as) sur une pierre.
Hijré Ismaïl : demi-cercle à côté de la Kaabà où sont enterrés Hazrat Ismaïl, sa mère et d'autres Ambiyà.
IV - DEPART (Wadjib Hadj)
Avant de commencer le voyage, il faut payer toutes ses dettes (y compris le Khoums sans quoi le Hajj n'est pas valable), puis faire un testament et donner un "Sadkà" en demandant la protection de Dieu.
Puis faire 4 rakats Namaz sounnat (2 fois deux rakats) comme la prière de l'aube (soubho) et réciter le doua suivant :
“Allàhoummà inni atakarrabo ilaykà bihinnà fadj'alhounnà khalifati fi ahli wamàli.
>>O mon Seigneur par elles je m’approche de toi et représente-moi par elles auprès de ma famille et sur mes biens.
On peut aussi dire le dou’à -é- safar :
Bismillàhir Rahmànir Rahim,
Allàho Akbar, Allàho Akbar, Allàho Akbar
Soubhànallazi sakkharalanà hàzà wamà kounna lahou moukrinina, wa inna ilà rabbina lamounkalibouna.
Allàhoumma inna nass-aloka fi safarinà hàzal birra wattaqwà wa minal ‘amali mà tarzà.
Allàhoumma haw-wine ‘alayna safaranà hàzà watwi’anà bou’dahou.
Allàhoumma annta sàhébou fis-safari wal khalifatou fil ahli.
Allàhoumma inni a’ounzoubika minw-wa’ssà-ï safari wa ka-àbatil mannzarine wassoû-il mounkalabi fil màli wal ahli,
à-ïbounà lirabbina hàmidoune.
Allàhoumm sallé ‘alà Mohammadinw wa àli Mohammad.
(Traduction)
Douà Pour le Voyage.
An nom de Dieu Le Clément Le Miséricordieux,
Allàh est Le Plus Grand, Allàh est Le Plus Grand, Allàh est Le Plus Grand,
Gloire à Celui qui a soumis pour nous cette monture et nous n’étions pas nous-mêmes assez puissants pour l’utiliser comme monture et nous retournerons vers notre Seigneur.
Ô Allàh, rends notre voyage léger et rends sa distance facile pour nous.
Ô Allàh, Tu es notre compagnon durant le voyage et gardien de notre famille.
Ô Allàh, je cherche Ta protection contre les difficultés en voyage, la tristesse des spectacles, et la rencontre de changements dans les biens et la famille à mon retour. Nous retournons répentants, adorants notre Seigneur et le louant
Ô Allàh envoie Tes bénédiction sur Mohammad et sa Sainte Famille.
Au moment de quitter sa maison, rester debout au seuil de la porte et réciter trois fois :
Souré Al Hamdo + Ayatal kourçi (Coran 2:255-256-257) : une fois en face, une fois à droite, une fois à gauche.
Bismillàhir Rahmànir Rahim,
Al hamdo lillàhi rabbil ‘àlamine
Arrahmànir rahim
Màliki yaoumiddîne
Îyàka na’bodo wa îyàka nassta’îne
Ihdinà-ssiràtal moustaqîne
Siràtal llazîna ann’amta ‘alayhîme ->
Ghayril magh:oubi ‘alayhîme wa là zâ~llîne
Bismillàhir Ramànir Rahim,
Allàhou là ilàhà illà houwal hayyoul qayyoum, là tà’khozouhou sénatoumw walà nawm, lahou màfis-samàwàti wamà fil arz:i, mannzallazi yash-fa’oun inndahou illà bi-iznih, ya’lamo mà bayna aydîhim wamà khalfahoum, walà youhîtouna bishayim mine ‘ilmihî illà bimàshâ~awassy’a koursîyouhos-samàwàti wal arz:a, walà ya-oudohou hifzohoumà wahowal ‘alîyoul ‘azîm.
Là ikràha fiddini, qadttabayanar roushdo minal ghayyi faman-yakfour bittàghouti wa youmim billàhi faqadiss tamsaka bil ‘ourwatil woushqà, lann fis:àma lahà, wallàho samî’oun ‘alîm.
Allàhou walîyoul lazina àmanou youkhridjohoum minazzouloumàti ilannouri, wallazina kafarou awlîyâ~ouhoumo-ttàghoutou youkhridjounahoum minan-nouri ilàz-zouloumàti, oulâ~ika as:hàbounnàri, houm fihà khàlidoune.
Puis réciter ce doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoummahfizni wahfiz màmaiya wassalamni wassalim màmaiya waballagheni waballigh màmaiya balàghakal hassanil djamil yà ar-hamar ràhimine.
>>O mon Seigneur protège moi et ce que je possède, préserve moi et ce que je possède, et fais-moi parvenir avec ce que je possède et que mes bonnes et belles actions te parviennent ô Le Miséricordieux
Enfin faire le niyat :
"J'entreprends ce voyage pour le Hajjé tamatto wadjib kourbatan ilallàh"
Et dire le doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Bismillàhi wabillàhi wallàho akbar.
>>O nom d’Allah et par Allah, Allah est le très Gran
V - MIKAT
Les gens résidants à la Mecque ou dans un rayon de 75 km doivent accomplir le Hajjé kéràne ou Hajjé afràd.
Tous les autres doivent faire le Hajjé tamatto.
Il est interdit d'entrer à Makkà (ville de Mecque) sans avoir accompli d'abord certaines obligations notamment sans mettre l'ehràm.
Il y a 5 mikàts dans le monde :
1°) Yalamlam (sa'adiàh) : pour les hajji venant par route de l'Asie, l'Orient ou l'Extrême-Orient.
2°) Masjidé shajra : pour les gens venant de Madinà. Le prophète lui-même a mis l'ehràm à cet endroit.
3°) Masjidé joffà : pour les gens venant de Syrie.
4°) Wadié haqiq : pour les gens venant de l'Iraq.
5°) Karn al moazel : pour les gens venant de Taef.
Le cas de Djéddà est particulier, car le hajji ayant l'intention de mettre l'ehràm à Djeddà doit faire une "minnat ou nazar" dans ce sens et doit mettre l'ehràm environ 1 heure ou 1 heure 30 avant son arrivée à Djéddà. En outre, il devra payer un kaffàro (cas des hommes) s'il a voyagé en avion ou en voiture couverte.
Dans le cas général (voyage en avion), le mikàt à Masjidé joffà ou à Masjidé shajrà est le plus conseillé.
VI - WADJIB HADJ
Le wadjib hajj est composé de deux parties obligatoires.
La première partie s'appelle "oumrà é tamatto", la seconde est "hadjé tamatto".
Dans le "oumrà é tamatto", il y a 5 obligations (wadjibat) :
1°) Niyat-ehràm-talbiàh
2°) Tawàf
3°) Namàzé tawàf
4°) Sa’yi
5°) Taksir
Dans le Hadjé tamatto, il y a 13 obligations (wadjibat) :
1°) Niat-Ehràm-talbiàh
2°) Woukouf à Arafat
3°) Woukouf à Minà
4°) Rami : lapidation des Sheitànes à Minà
5°) Kourbàni
6°) Taksir
7°) Tawafé Hajjé tamatto
8°) Namàzé tawàfé hajjé tamatto
9°) Sa’yi (parcours entre les monts Safà-Marwà)
10°) Tawàfoun-nissà
11°) Namàzé tawàfoun-nissà
12°) Ayàmé tashriki : woukouf deux nuits à Minà
13°) Lapidation des trois djamràtes pendant 2 jours (11 et 12 zilhadj).
Facultatif mais très recommandé :
- Tawàfé wida
- Namàzé tawàfé widà.
N.B. : tous ces wadjibàtes doivent être accomplis dans cet ordre chronologique (tartib)
VII - OUMRA-E-TAMATTO
A - L'EHRAM
Pour les hommes, l'Ehràm doit être composé de deux morceaux de linge blanc non cousu. Un morceau doit être enroulé en dessous (pour couvrir les parties du ventre aux genoux) et l'autre doit être porté au-dessus de manière à couvrir les épaules.
Pour les femmes, l'Ehràm doit être du linge blanc cousu (l'habit habituel de couleur strictement blanche) ne comportant pas de matière métallique (bouton, agraffes, fermeture...) et n'étant pas en tissus de soie. Le tissu en coton est le plus recommandé.
Avant de mettre l'Ehràm, un certain nombre d'actions sont très recommandées :
- laisser pousser la barbe et tailler la moustache.
- se raser les poils des aisselles et du pubis.
- se couper les ongles.
- faire niyat, puis un ghoussl sounnat pour l'Ehràm Niyat : ("je fais ghoussl pour mettre l'Ehràm pour aller à Makkà et pour entrer dans le masjidoul haram afin d'y faire le tawàf wadjib kourbatan ilallàh.")
- faire 6 rakàts namaz (3x2 rakàts).
Dans chaque namàz, réciter souré Al Hamdo + souré Koul ya al Kàfiroune au premier rakàt et souré Al Hamdo + souré Koul howallàho ahad au second rakàt.
Puis réciter ce doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Alhamdo lillàhillazi razakni mà owari bihi awrati waowadi fihi farzi wa a'abodo fihi rabbi wa antahi fihi ilà mà amarni alhamdo lillàhillazi kassadtohou fa ballaghni wa aradtohou fa a'ànani wa kabilni wa lam yakta-abi wa wadjhahou aradto fa sallamni fahowa hassani wa kahfi wahirzi wa zahri wa malàzi wa ladjâï wa mandjàya wa zoukri wa ouddati fi chiddati wa rakhâï
>> Louange à Allah qui m’a vêtu et m’a permis d’accomplir mes obligations pour que je puisse l’adorer et faire ce qu’il m’a ordonné, Louange à allah vers qui je me suis dirigé et il m’a fait parvenir et accepté en me donnant la force, il est mon refuge, mon abri, mon appui et mon repaire dans mes malheurs et mes joies.
Ne pas oublier que théoriquement le niyat et la mise de l'Ehràm doivent être fait au Mikàt.
Mais si le temps et l'infrastructure ne le permettent pas, on peut faire les prières (namàz d'Ehràm) et mettre l'Ehràm avant d'arriver au Mikàt sans encore faire le niyat.
Une fois l'endroit de mikàt atteint, on desserre légèrement l'Ehràm puis on fait le niyat et on resserre l'Ehràm.
Niyat : ("je mets l'Ehràm pour accomplir le oumrà-é-tamatto pour le hajoul islàm wadjib kourbatan ilallàh.")
Par exemple, en allant de Madinà vers Makkà, on peut faire le ghoussl d'Ehràm et mettre l'Ehràm à Madinà sans faire le niyat. Puis on s'arrête à masjidé sajrà (environ 5 km de Madinà) où l'on accomplit les 6 rakàts namàz d'Ehràm (faute de temps, 2 rakàts suffisent) et enfin on desserre l'Ehràm, on fait le niyat et on resserre l'Ehràm.
Puis sans attendre, réciter le talbiàh.
N.B. : les deux premières lignes du talbiàh sont obligatoires alors que les deux suivantes sont recommandées.
Talbiàh :
Labbeik allàhoummà labbeik )
labbeik là sharikalakà labbeik ) Wadjib
innal hamda wa ni'mata )
laka wal moulk là charikalakà ) Moustahab
Répéter autant de fois que possible le talbiàh pendant le port d'Ehràm à haute voix pour les hommes et à voix basse pour les femmes.
Puis enfin lire ce doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Labbeik allàhoummà labbeilk
labbeil là sharika laka labbeik
innal hamda wanni'mata laka wal moulk là sharika laka labbeik labbeik zalma-àridji labbeik
labbeil dàiyane ilà dàrrissalàm labbeik
labbeik gaffàrazzounoubi labbeik
labbeik zouldjàli wal ikràmi labbeik
labbeik toubdi wal ma-àdo alayka labbeik
labbeik tasstaghni wanfatkiro ilayka labbeik
labbeik margouban wa marhoumane ilayka labbeik
labbeik ilà halhakki labbeik
labbeik zann-a-amài wal fazlil hassanil djamili labbeik
labbeik kash-shàfal koroubal izami labbeik
labbeik abdoka wabno abdika labbeik
labbeik yà karimo labbeik.
>> Je réponds à Ton Appel, o Mon Seigneur, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Qui n’a pas d’associé, Je réponds à Ton Appel
En réalité les Louanges, les Biens et le Royaume T’appartiennent sans associé, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Qui jouit des Grandeurs, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Qui guide vers le lieu de séjour où règne la paix, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Qui pardonne, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Qui jouit de Noblesse et de Générosité, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Dont la provenance et le retour est vers Toi, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Qui es riche, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Dont la Miséricorde est sollicitée, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Qui possède les Biens, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Toi Qui protège des grands malheurs, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, Je suis Ton serviteur et fils de Ton serviteur, Je réponds à Ton Appel
Je réponds à Ton Appel, ô Le Très Généreux, Je réponds à Ton Appel
Il y a 4 situations wadjib dans l'Ehràm :
1°) Il n'est pas possible de mettre l'Ehràm avec le niyat de oumrà-é-tamatto que du 1er Shawwal au 09 Zilhadj. En dehors de ces deux mois et 09 jours, on peut mettre l'Ehràm avec le niyat de oumrà-é-moufridà. Dans les deux cas, l'Ehràm doit être mis au Mikat.
2°) Le linge d'Ehràm doit être pur (pak ou non najiss) et non ghasbi. S'il devient najiss, le laver ou le changer. Le linge ne doit pas être de la soie, ni en peau et doit être non cousu pour les hommes. Enfin il ne doit pas être transparent ou trop fin.
3°) Dès la formulation du niyat et le port d'Ehràm, il y 25 actions qui deviennent haràm (interdit).
4°) Réciter le talbiàh après le niyat.
Les 25 actions haràm :
1°) Chasser un animal et manger sa viande.
2°) Avoir des rapports sexuels ou même se procurer le plaisir sexuel (même si c'est avec son époux ou épouse légitime).
3°) Faire nikkàh ou mouttàh (mariage religieux) et prononcer le nikkàh ou être le témoin dans le nikkàt de quelqu'un.
4°) Ejaculer en ayant conscience.
5°) Se servir de parfum, s'en mettre ainsi que sentir ou manger des objets trop parfumés.
6°) Se protéger et éviter les mauvaises odeurs.
7°) De porter des vêtements cousus (pour les hommes) sauf en cas de force majeur (santé), mais il faut payer un kaffàro (amende) qui est de sacrifier un bouc. Il est interdit de faire des noeuds dans le vêtement d'Ehràm. Le port de la ceinture pour garder l'argent et les objets précieux est autorisé.
8°) Se maquiller.
9°) Se regarder dans un miroir.
10°) Se couvrir entièrement les pieds, notamment les orteils pour les hommes (pour ceci il est recommandé les savates à 2 cordes).
11°) De mentir, injurier ou dire des paroles blasphématoires ou vulgaires. Pour un mensonge, le kaffàro est d'un bouc, pour le 2ème mensonge, une vache et pour le 3ème, un chameau.
12°) Jurer (kassam).
13°) Tuer, même les tous petits insectes ou parasites.
14°) Porter des ornements dans un but de coquetterie (bijoux).
15°) Se huiler ou se mettre de la pommade sur le corps, même avec un produit non parfumé (sauf en cas de maladie).
16°) Se mettre du hénée (mendi) pour les femmes.
17°) Se raser, s'épiler ou s'arracher même un cheveu. Si le cheveu tombe de lui-même, pas de problème, mais s'il tombe par suite d'un geste provoqué, alors le kaffàro est d'une poignée de céréales, par cheveu.
18°) Se couvrir la tête pour les hommes (chapeau, parasol ou autre chose) et se plonger entièrement la tête dans l'eau.
19°) Se couvrir le visage pour les femmes (la tête étant couverte) et le voile doit être porté de manière à ne pas rester en contact permament avec le visage.
20°) S'abriter sous les auvents de maison et voyager dans les voitures couvertes (pour les hommes). En cas de faute le kaffàro est d'un bouc à sacrifier.
21°) Saigner (faire attention au moment de se gratter et de se brosser les dents).
22°) Se couper les ongles.
23°) S'arracher ou se faire arracher les dents.
24°) Arracher les herbes ou les arbres dans l'enceinte de Makkà. Ceci étant valable même pour les personnes n'ayant pas mis l'Ehràm.
25°) Porter des armes.
Dou’à à dire à l’entré de la ville de Makkàh :
Bismillàhir Rahmànir Rahim,
Allàhoumma-dj’al li bihà qaràrà warzouqni fihà rizqane halàlà
Allàhoumma inna hàz:al harama haramouka, wal balada baladouka, wal ‘amna’amnouka, wal ‘abda ‘abdouka, dji’touka mine bilàdine ba’idah, bi z:ounoubine kass:iràh wa a’amàline sayyi’àh, ass’alouka mass’alatal moudtarrine ilayka, al moushfiqina mine azàbika, ann tastaqbilàni bi mahdi ‘af-wika, wa ann toudkhilani fassiha djannatika, djannatinn-n’aïme.
>>Ô Seigneur, garantis-moi une résidence en ce lieu et des moyens d’existence honnêtes
>>Seigneur, Ce sanctuaire est Ton sanctuaire, cette cité est ta cité, la sécurité est Ta
sécurité, l’être que je suis est Ta créature.
>> Je viens d’un pays lointain chargé de péchés et de mauvaises actions. Je T'implore, en homme qui a besoin de Toi, qui craint Ton châtiment, de me réserver un accueil digne de ta miséricorde, et de m’admettre dans Ton Paradis, jardin de la béatitude
B-LE TAWAF
Dès que l'on arrive à Makkà, il est recommandé d'aller accomplir le tawàf dès que possible.
Avant d'entrer dans l'enceinte de Masjidoul haram (lieu autour de la kaabà) il faut enlever ses chaussures et réciter ce doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma innaka koulta fi kitabikà wa kawlokal hakko wa azzine finnàssi bil hadjdji yatouka ridjàlane wa alà koulli zàmirine ya'tine mine koulli fadjdjine amika, allàhoumma inni ardjou ane akoune mimmane adjàba da'awataka wakad dji'ato mine chakkatine baïdatine wa zadjdjine amikine sàmiane linidâ'ika wa moustadjibane laka moutiane li'amrika wa koullou zàlika bi fazlika alaya wa ihssanika alaya falkal hamdo alàmà waffaktani lahou abtaghi bizàlikazzoulfata inndaka wal kourbata alayka wal manzilata ladayka wal maguefirata lazonoubi wattawbata ‘alaya, mineka bimannika, allàhoumma swalli alà mohammadine wa àli mohammad, wa harrime badni alannari wa àminni mine azàbika wa ikabika berahmatika ya arhamar ràhimine.
>> O mon Seigneur Tu as dis dans ton livre et ta parole est véridique : Et fais aux gens une annonce pour le Hajj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné, rallies-moi avec ceux qui ont répondu à Ton appel, je suis venu à Toi d’une contrée éloignée et profonde, attentif à Ton appel, obéissant à Ton ordre, et cela grâce à ce que Tu m’as accordé, Tu es digne des louanges pour Ta bénédiction et je ne demande que de m’approcher de Toi, et une place élevée auprès de Toi, et une expiation de mes péchés, envoie Tes salutations sur le Prophète et sa famille, sauve moi du feu et de Ton châtiment, par Ta miséricorde O le Très Miséricordieux.
Puis réciter ce doua devant l'entrée appelée "Bani Shaybà"
Bismillàhir rahmànir rahim
Assalàmo alayka ayohannabiyo wa rahmatoullàhi wa barakàtoh, bismillàhi wabillàhi wamâchâ'allàh, assalàmo alà ambiyaïllàho wa rossoulihi,
assalàmo alà rassoulillàhi sallallàho 'alayhé wa àlih, assalàmo alà ibràhima khalilillàhi, walhamdo lillàhi rabbil àlamine.
>> Mes salutations, la miséricorde d’Allah et Ses biens soient sur toi O prophète, au nom d’Allah et par Allah et par ce qu’Il voudra, que la paix soit sur Ses prophètes et Ses messagers, La paix soit sur le prophète d’Allah et sur sa Sainte Famille, la paix soit sur Ibrahim l’ami d’Allah, Louange à Allah Seigneur des mondes.
Dou’à à dire à l’entrée de Haram (Sanctuaire de Makkàh):
Bismillàhir Rahmànir Rahim,
Allàhoumma inna hàz:à haramouka wa haramou rassoulik, faharrime lahmi wa dami wa iz:àmi ‘alan-nnàr Allàhoumma àminni mine ‘az:àbika yawma tab’ass:ou ‘ibàdaka, ass’alouka bi’annaka annta allàhou là ilàha illà annta, arrahmànou-r-rràhim ann-toussaliya wa toussallima ‘alà sayyidinà Mohammadinw wa ‘alà àlihi tasslimane kass:yrane abadà.
>> Seigneur, ceci est Ton sanctuaire et le sanctuaire de Ton envoyé, interdis mes
chairs, mon sang et mes os aux brûlures du feu.
>> Seigneur, Epargne moi Ton châtiment lorsque tu ressusciteras tes créatures. Je
t’implore Ô Dieu l’Unique, le Tout Compatissant, Tout Miséricordieux, de bénir et d’accorder le salut éternel à notre maître Mohammad et aux siens.
Ensuite entrer dans l'enceinte par la porte nommé "Baboussalaàm", se mettre en face de la kaabà et réciter ce doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma inni as'aloka fi makàni hàzà fi awwali manàssiki ann takabal tawbati wa ann ttadjàwaz ann khati'ati wa ann taz'a anni wizri, alhamdo lillàhillazi ballaghni baytoul haràm, allàhoumma inni oush'hidoka ann hàzà baytokal haràmoullazi dja'altahou massàbatal linnàssi wa am'nane moubàrakane wa hodal lil àlamine, allàhoummal innal abda abdoka wal balado baladoka wal bayta baytoka djiato atlobo rahmatak wa aoummo tà'atak mouta ann liamrika ràziyane bi kadrika ass'aloka mass'alatal fakiré ilaykal khàifil okoubàtika allàhoumma' fat' hali abwab rahmatik wastamilni bità' ik wa marzàtik.
>> O mon seigneur je Te demande sur lieu, premier des rites, accepte mon pardon, débarrasse-moi de mon fardeau Louange à Allah qui m’a fait parvenir à l’enceinte sacrée, je témoigne O mon seigneur que cette maison est le lieu de récompense, de paix et de direction pour les gens de ce monde.O mon seigneur je suis Ton serviteur, cette cité est la tienne et cette maison T’appartient, je suis là pour Ta miséricorde, T’obéir et consentant de ma destinée, je Te demande en tant que misérable, craintif de Ton châtiment, O mon seigneur ouvre moi les portes de Ta miséricorde et apprend moi à T’obéir et à Te satisfaire.
A la vue de Hajroul Aswad, réciter ce doua
Bismillàhir rahmànir rahim
Alhamdo lillàhillazi halàna, lihàzà wamà kounnà linahtadiya lawlà ann'hadànallàho, soubhanalàhi walhamdolillàhi walâilah illallàho wallàho akbar allàho akbar minekhalkihi wallàho akbar, mimmà akshà wa ahzaro làilàh illallàho wahdahou làsharika lahou lahoul moulko wa lahoul hamdo yohyi wa yomito, wa yomito wa yohyi wahowa hayiyoune là yamoutou biyadihil khayri wahowa 'alà koulli shayine qadir allàhoumma salli alà mohammadine wa àli mohammad wabàrik wa bàrakat watarhamta alà ibràhima wa àli ibràhim innaka hamidoune madjide wa salàmoune 'alà djamiyinnabiyinn wal moursaline wal hamdolillàhi rabbil 'àlamine, allàhoumma inni oumino bi wa'dika wa ossidiko rossolik wattab'o kitabik.
>> «Louange à Allah qui nous a guidés à ceci. Nous n'aurions pas été guidés, si Allah ne nous avait pas guidés.Louange à Allah, le seul, l’Unique et le Très Grand, Allah est grand par Sa création, Allah est grand par ce que je crains et dont je me méfie, Le Seul et qui n’a pas d’associé, Maître du royaume, qui retire la vie et qui ressuscite, l’Éternel, Possesseur des biens et qui a le pouvoir sur toute chose. Envoie Ta paix et Ta bénédiction sur le Prophète et Sa famille comme Tu l’as fait sur le Prophète Ibrahim et sa famille, Tu es digne des louanges et que la paix soit sur les Prophètes et les Messagers, Louange à Allah Seigneur des mondes. O mon Seigneur je crois en Ta promesse et en Tes Prophètes et je suis Ton Livre
S'approcher humblement et respectueusement de la kaabà en disant :
Allàhoummà takabal minni (Ô mon Dieu, accepte ma prière)
Si on peut toucher et embrasser Hajroul Ashwad, réciter de doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma amànati adoytoka wa missaki ta'àhadtohou li tash'hadli bil mouwàfàti allàhoumma tassdikane bikitabika wa alà sounnaté nabiyika salawàtoka 'alayhi wa àlihi ash'hado ann làilaha illallàho wahdahou warassoulohou àmanto billàhé wakfarto bil djibti wattàghouti wallàti wal ouzza wa ibàdati shaytàni wa ibàdata koulli niddine youd'à mindounillàh.
>> O mon Seigneur j’ai accompli ce que Tu m’as demandé, témoigne-moi de fidélité d’avoir suivi Ton livre et le chemin de Ton Prophète, que Ta paix soit sur lui et sur sa famille, je témoigne de Ton unicité, je crois en Allah et je dédaigne les tyrans, et les idoles et l’adoration de Shaytane et tous ceux qui prétendent être dieux.
Puis commencer le tawàf.
Si quelqu'un ne peut accomplir le tawàf pour cause de maladie ou d'incapacité, il doit faire le tawàf porté par quelq'un d'autre. S'il ne peut être porté, il doit nommer un remplaçant (nàyab).
Il y a 12 obligations dans le tawàf :
1°) Il faut être en état de pureté (taharat) et faire le wouzou (ablution). Au besoin, faire le ghoussl car il est interdit d'entrer dans le masjidoul haram si le ghoussl est nécessaire.
Le tawàf comprend 7 tours complets. Si le wouzou devient non valide (cassé ou non valable) avant d'avoir accompli 4 tours complets (par exemple au cours du 3ème tour), il faut refaire tout de suite le wouzou et recommencer dès le début.
Par contre, si le wouzou se casse après avoir accompli 4 tours complets, alors il faut le refaire tout de suite et compléter les tours manquants.
Si quelqu'un ne peut faire le ghoussl , il doit alors faire le Tayamoum et accomplir le tawàf, mais il doit en plus faire faire le tawàf par un remplaçant (nayab) de sa part. Pour une femme en période de menstruation (règles), elle ne doit pas faire le tawàf tant qu'elle n'est pas propre et pure (après ghousslé hayze). Elle doit se faire remplacer par un nayab.
2°) Le linge porté doit être propre (pak ou non najiss), même une goutte de malpropreté (najàssate) n'est tolérée.
3°) Les hommes non circonçis (khatnà) ne peuvent pas faire le tawàf.
4°) Le linge doit être porté de telle manière que les parties intimes du corps restent couvertes.
5°) Ne pas oublier de faire le niyat (intention) avant de commencer le tawàf.
Niyat : "Je fais le tawàf de 7 complets pour le oumrà-é-tamatto (ou Hadjé tamatto) de Hadjoul Islàm wadjib kourbatan ilallàh".
6°) Le début du premier tour doit être fait de telle manière que tout le corps passe bien devant Hajroul Ashwad. Pour ceci, commencer un peu avant la face (ligne de repère) de Hajroul Ashwad.
Chaque tour se compte au passage devant Hajroul Ashwad qu'il faut "saluer" en levant les deux bras et en disant "Allàho Akbar".
Terminer le 7ème tour un peu après la ligne de repère pour être sûr d'être entièrement passé devant le Hajroul Ashwad.
8°) Pendant le tawàf, la kaabà doit se trouver à tout moment à sa gauche.
Le tawàf se fait donc dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, si bien que tout au long du tawàf l'épaule gauche doit être en permanence en direction de la kaabà.
Si une partie du tawàf est fait de face ou de dos par rapport à la kaabà, il faut refaire la partie concerné car elle est non valable.
9°) Le Hijré Ismaïl est compris dans le tawàf, c'est-à-dire qu'il faut le contourner pendant le tawàf. Si on passe entre la kaabà et le Hijré Ismaïl, le
tour du tawàf devient non valable.
10°) Par contre, le tawàf se fait à l'intérieur de Makané Ibràhim. Si l'on contourne le Makané Ibràhimn le tawàf est non valable.
11°) Pendant le tawàf, il n'est pas valable de marcher sur la bordure de la kaabà, ou de Hijré Ismaïl et même de les toucher.
La meilleure limite du tawàf est le secteur circulaire compris entre le Hijré Ismaïl et le Makàmé Ibràhim.
12°) Comme précité, un tawàf comprend 7 tours complets autour de la kaabà, ni plus ni moins.
Si on fait consciemment 6 tours au lieu de 7, il y a possibilité de compléter le tawàf en accomplissant le tour manquant à condition qu'un trop long moment ne se soit pas écoulé entre temps. Sinon il faut recommencer le tawàf.
Si par erreur on fait 6 tours au lieu de 7, le tawàf reste valable. Par contre, si par erreur on fait 5 tours, ou moins, au lieu de 7, il faut recommencer le tawàf.
Si consciemment on fait 8 tours au lieu de 7, le tawàf reste valable, mais cela est déconseillé et il est recommandé (non obligatoire) de recommencer.
Si par erreur de comptage, le doute survient sur le tour en cours, s'il est le 6ème ou 7ème tour, alors il est obligatoire de terminer le tour puis derecommencer un nouveau tawàf.
Recommandations pour le tawàf :
Il faut faire le tawàf la tête non abritée et sans chaussures et réciter les douas ou adorations à Dieu (Zikré Ilahy) pendant le tawàf :
Douà à dire au moment de faire le nyate de tawàf
Bismillàhir Rahmànir Rahim
Allàhoumma inni ourydou tawàfa baytikal haràme fa yassir-houli, wa
takabbal-hou minni sab’ata ashouàtine tawàfal hajj (ou oumrà selon le cas) lillàhi
ta’alà
>> Seigneur, je compte faire la circumambulation de la Maison Sacrée, facilite moi
ce rite du grand pèlerinage (ou oumrà) et accepte le en sept tours ; que Ta gloire soit
exaltée.
Puis faire le nyat (je fais un tawàf de 7 tour autour de la Kaabà pour Hajj (ou Oumrà) kourbatan ilallàh.
Commencer le tawàf avant la ligne de Hajroul Ashwad (Pierre Noir), après l’avoir embrassé ou “l’avoir salué” en levant les deux bras et disant :
Bismillàh, Allàhou Akbar, wa lillàhil hamd.
>> Au nom de Dieu, Dieu est le plus grand, A Dieu les louanges.
Douà à dire pendant le premier tour du Tawàf
Bismillàhir Rahmànir Rahim,
Soubhanallàh wal hamdou lillàh wa là ilàha illallàh wallàhou akbar, wa là hawla wa là kouwwata illà billàhi al ‘aliyyil al ‘az:iym, wassalàtou wassalàmou ‘alà rassoulillàh sallallàhou ‘alayhi wa àlihi wa sallame.
Allàhoumma imànane bika wa tasdikane likitàbika, wa wafà’ane bi ah-dika wat-tib’anne li sounnati nabiyyka, wa habibika Mohammadann sallallàhou ‘alayhi wa sallame
Allàhoumma inni as’aloukal afwa wal ‘àfya, wal mou’afata-dà’imata fiddini wa
dounya wal àkhirah, wal fawza bil djannat, wannadjàta minan-nàr,
Quand on arrive à l’angle yéménite qui précède celui de Hajroul Ashwad (fissure
entrée mère d’màm Ali (as)), on récite :
Rabbanà àtina fid-dounya hassanatann, wa fil àkhirati hassanatann, wa
qinà az:hàbann nàr, wa adkhilnal djannata ma’al abràr, yà ‘azizou yà ghaffàr, yàrabbal ‘àlamine
A chaque passage devant la Pierre Noire (Hajroul Ashwad) , on doit la saluer en levant les
deux bras et en disant :
Bismillàh, Allàhou Akbar, wa lillàhil hamd,
>> Au nom de Dieu Le Clément le Miséricordieux,
>> Louange et gloire à Dieu, il n’y a point d’autre dieu que Dieu. Dieu est le plus
grand. Il n’y a point de force et de puissance que celles permises par Dieu, le plus Haut, leGlorieux et le Tout-Puissant.
>> Seigneur, que ta bénédiction et tes salutations soient accordées à Ton messager.
>> Seigneur, je crois en Toi, j’ai foi en Ton Livre, j’accomplis le serment que je t’ai prêté en suivant la tradition de Ton prophète Mohammad, Dieu le bénisse et lui accorde le
salut.
>> Seigneur Dieu, Je sollicite de Toi pardon, santé et préservation de cette santé dans ce monde et dans l’autre ainsi que le bonheur d’accéder au Paradis et d’éviter l’Enfer.
(==>> après l’angle Yémenite)
>> Seigneur, accorde-nous des bienfaits en ce monde et des bienfaits dans la vie future. Préserve-nous du châtiment du feu. Fais-nous accéder au Paradis parmis les vertueux. Ô Tout-Puissant, Indulgent, Maître des mondes.
(==>> devant la Pierre Noire)
>> Au nom de Dieu, Dieu est le plus Grand, à Dieu la louange.
Douà pour le deuxième tour du Tawàf
Allàhoumma inna hàz:àl bayta baytouka, wal harama haramouka, wal amna
amnouka, wal abda abdouka, wa anà abdouka, wabnou abdika, wa hàz:à maqàmoul a’iz:ibika minann-nàr.
Allàhoumma habbib ilaynal imàne wa zayyin-hou fi qouloubina, wa karrih
ilaynal kouffra wal foussouka wal ‘icyànn, wa dj’alna minar-ràshidine.
Allàhoumma qini’az:àbaka yawma tab’ass:ou ibàdaka, allàhoummar-zouqnil djannata bighayri hissàb
>> Seigneur ! Cette maison est la tienne, ce sanctuaire est le tien, la sécurité est ta sécurité, les êtres sont tes serviteur., Et je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur. Ce lieu est le refuge de ceux qui cherchent ta protection contre l’Enfer.
>> Seigneur Dieu ! Fais-moi aimer la foi, magnifie la dans notre coeur, fais-nous haïr l’impureté, la débauche et la désobéissance et fais que nous soyons parmi tes serviteur bienéclairés.
>> Seigneur!, Epargne-moi Ton châtiment le jour où Tu ressusciteras tes serviteurs.
>> Seigneur ! Fais que je puisse gagner le Paradis sans jugement.
Douà pour le troisième tour du Tawàf
Allàhoumma inni a’ouz:oubika minna-shakki wash-shirki wash shiqàki wann nifàqi wa soû’il akhlàq, wa soûil manz:ari, wal mounqalabi fil màli wal ahli wal walad.
Allàhoumma inni ass’alouka ridàka wal djanna, wa a’ouz:oubika mine sakhatika wann-nàr.
Allàhoumma inni a’ouzoubika mine fitnatilqabra, wa a’ouzoubika mine fitnatil mahià wal mamàte.
>> Seigneur, Je cherche auprès de Toi un refuge contre la suspicion, le polythéisme, la discorde, l’hypocrisie, l’immortalité et les calamités pouvant menacer mes biens, ma femme et mes enfants.
>> Seigneur, J’implore ta grâce et Ta demande le Paradis. Garde moi de ta colère et
de l’enfer.
>> Seigneur, Je cherche auprès de Toi un refuge contre l’épreuve de la tombe, la
tentation et le désarroi durant la vie et après la mort.
Douà pour le quatrième tour de Tawàf
Allàhoummadj’al-hou hadjjann mabroura, wa say’ann mashkoura, wa z:annbann maghfoura, wa ‘amalann sàlihann maqboula.
Yà ‘alima mà fissoudour akhridjni mina z:ouloumàti ilànn-nour.
Allàhoumma inni ass’alouka moudjibàti rahmatik, wa ‘azà’ima maghfiratik, wassalàmata mine koulli is:mine, wal ghanimata koulli birre, wal fawza bil djannati, wann-nadjàta minann-nàr.
Rabbi qanni’ni bimà razaqtani, wa bàrik li fimà a’ataytani.
>> Seigneur, Fais que mon pélerinage soit agrée, mon effort recompensé, mes péchés pardonnés, et mes bonnes actions approuvées.
>> Seigneur, Toi qui connais tout ce que nous dissimulons dans nos coeurs, fais nous passer des ténébres à la lumière.
>> Seigneur, Guide-moi afin d’acceder à ta miséricorde et de m’assurer de ta vaste clémence. Sauve-moi de tout péché. Donne-moi une part de ce que tu dispenses. Fais-moi
mériter le Paradis et préserve moi de l’enfer.
>> Seigneur, Fais que je me contente de ce que tu m’as donné et bénis-le.
Douà pour le cinquième tour du Tawàf
Allàhoumma az:illani tahta z:illi’arshik, yawma là z:illa illà z:illouk, walà bàqi illà wadj-houk, wassqini mine hawdi nabiyika Mohammad, sallallàhou ‘alayhi wa sallam, sharbatann hàni’atann mari’atann là maz:ma’ou ba’dahà abadà.
Allàhoumma inni ass’alouka mine khayri mà sa’alaka minhou nabiyiouka sayyidouna Mohammad sallallàhou ‘alayhi wa sallam, wa ‘aouz:ou bika mine sharri mà-sta ‘az:àka minhou nabiyiouka sayyidouna Mohammad sallallàhou ‘alayhi wa sallam, allàhoumma inni ass’aloukal djannata wa na’imaha wa mà youkarribouni ilayhà mine qawline aw fi’line aw’amal.
>> Ô Dieu, Abrite-moi à l’ombre de Ton trône, le Jour où il n’y aura plus que Ton ombre, et où il n'y aura plus que Toi. Etanche ma soif par une saine gorgée du bassin de Ton prophète notre Maître Mohammad (as), une gorgée après laquelle nous n'aurons plus de soif.
>> Seigneur Dieu, Je Ta demande le meilleur de ce que Ton Prophète t'a demandé, je cherche refuge auprès de Toi, contre le pire des maux, contre lequel notre Maître Mohammad (as) a cherché refuge auprès de Toi.
>> Seigneur Dieu, Je Ta supplie de m'accorder le Paradis et sa béatitude. Inspire-
moi toutes les paroles et les actions et tous les actes pouvant m'y rapprocher.
Douà pour le sixième tour de Tawàf:
Allàhoumma inna laka 'alayya houqouqane kas:iratane fimà bayni wa baynaka wa houqouqane kas:iratane fimà bayni wa bayéna khalqika.
Allàhoumma mà kàna laka minnha faghfirhou li, wamà kàna li khalqika fa tahammalhou 'anni wa-aghnini bi halàlika 'ane haràmika, wa bità'atika 'ann mà siyatika wabi faz:lika 'ammane siwàka, yà wàssi 'al maghfirah, allàhoumma inna baytaka 'az:yme, wa wadjhouka karyme, wa annta yà allàhou halimoune karimoune az:yme, touhibboul 'afwa fa'fou'anni.
>> Seigneur Dieu, Tu as sur moi beaucoup de droits, concernant mes obligations envers Toi, et bien d'autres relatifs à mes obligations envers tes créatures.
>> Seigneur Dieu, Dispense-moi de mes dettes envers Toi et supporte à ma place mes obligations envers les créatures.
>> Seigneur Dieu, Donne-moi ce qui est licite et préserve-moi ainsi de ce qui est illicite, enrichis-moi d'obéissance envers Toi et éloigne-moi de toute désobéissance. Enrichis-moi de Ta grâce afin que je ne puisse avoir besoin que de Toi. Toi dont le pardon englobe tout. Seigneur, Que Ta Maison est immense et que Tu es Généreux ! Seigneur, Tu
es Magnanime, plein de bonté et de gloire et Tu aimes pardonner, accorde-moi donc le pardon.
Douà pour le septième tour de Tawàf
Allàhoumma inni ass'aloka imànane kàmilane, wa yaqînane sàdiqa, wa rizqane wàssîa, wa qalbane khàchîa, wa lîssànane z:àkira, wa halàlane tayyiba, wa tawbatane nassoûha, wa tawbatane qablal mawta, wa ràhatane inndal mawta, wa maghfiratane wa rahmatane ba'dal mawta, wal 'afwa inndal hîssàb, wal fawza bil djannat, wan nadjàta minan-nàr, bi rahmatika yà 'azizo, yà ghaffàr. Rabbi zidni 'ilmàne, wa alhiqnî bi-ssàlihîne.
>> Seigneur Dieu, Que ma foi en Toi soit complète, que ma conviction soit sans
faille et que mon coeur soit plein de soumission envers Toi. Que ma langue puisse toujours Te glorifier et que mon répentir soit définitif. Seigneur, Je te demande un répentir avant la
mort, une paix sereine au moment de rendre l'âme, la grâce et la miséricorde après la mort,
le pardon le jour du jugement dernier, la précieuse obtention du Paradis et la préservation de l'Enfer, ô Tout-Puissant, ô l'Indulgent par excellence, Elargis l'horizon de mes connaissance, et associe-moi aux vertueux.
Ci-dessous d'autres dou'à qu'on peut également dire pendant les tawàf
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma inni as'aloka bismikallazi youmchà bihi alà zolalilmà-i kamà youmchà bihi alà djodadil arzi wa as'aloka bismikallazi tahtaz zolahou akdàmo malàikatik wa as'aloka bismikallazi da'àk bihi moussa mine djànebittouri fasstadjabta lahou wa alkayta ilayihi mohabattam minka wa as'aloka bismikallazi gafarta bihi mohammadane sallallàho 'alayihi wa àlihi mà takaddam mine zambihi wamà tahakkar wa atammat 'alayihi niamtak ann taf'al bi kazà wa kazà.
>> O Seigneur je Te demande par Ton nom qui permet de naviguer sur l’eau et marcher sur la terre et par Ton nom sous l’ombre duquel se trouvent Tes anges, et je Te demande par Ton nom par lequel Moîse T’a invoqué du Kohétour et Tu répondis à son appel, et par lequel Tu l’ as pardonné par la grâce de Mohamad (saw) et sur qui Tu as achevé Ta bienfaisance, je Te demande par ce nom de faire ceci… cela…..
A chaque passage devant la porte de la kaabà :
Bismillàhir rahmànir rahim
Sailoka fakiroka miskinoka bibàbika fatassasak 'alayihi bil djanna allàhoummal bayito bayitoka, wal haramo haramoka, wal abdo abdoka wa hàzà makamoul âizi bika al mousstadjiri bika minannari fa'a'atikni wa wàlidayia wa ahli wa wouldi wa ikhwaniyial mo'minine minannari ya djawàdo yà karim.
>> Ton solliciteur et Ton démuni se trouvent devant Ta porte, accorde-lui Ton paradis, O Seigneur cette maison est la Tienne, l’enceinte est à Toi et je suis Ton serviteur, c’est un lieu où est demandé Ta protection contre le feu de l’enfer, affranchi moi ainsi que mes parents, ma famille, mes enfants, et mes frères croyants de l’enfer, O le Généreux et Bienfaiteur.
Bismillàhir rahmànir rahim
Yà zalmanni wattawli, yà zaldjoudi wal karmi inna amali zaïfoune fazàïfholi watakabbalho minni innaka antassamioul alim.
>> O Celui qui jouit de Bienfaisance et de Grandeur, de Générosité et de Bienfaisance, mes actions sont infimes, décuples et accepte les, Tu es celui qui entend et qui connaît
Bismillàhir rahmànir rahim
Rabbana àtinà fiddounya hassanatane wa fil akhiràti hassanatane wakinà azàbannar.
>> O notre Seigneur, accorde-moi-le bien dans ce monde et dans l’autre monde et protège-moi du châtiment de l’enfer.
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma kaniani bimà razakni wabàrikli fimâ àtaytani.
>> O seigneur donne-moi la satisfaction et Ta bénédiction dans mes biens.
Dou'à à réciter au pied du mur de la kàabà
Bismillàhir Rahmànir Rahim
Allàhoumma yà rabbal a'tika, a’tiq rikàbanà warikàba àbâ-ina wa oummahâtina wa ikhwànina, wa awlâdina minannâr, yà zaldjoudi wal kakarami, wal faz:li, wal manna, wal 'atâ-il ihssàne
Allàhoumma ahssine 'àkibitana fil 'oumouri koullihà wa adjirna min khizyid dounyà wal 'az:àbil àkhirah.
>> Seigneur Dieu, Maître du temple antique, préserve-nous, préserve nos pères, nos mères, nos frères et nos enfants de l’enfer. Toi, dont la charité, la générosité, la grâce, la prodigalité, la bienfaisance et la bienveillance sont sans limites.
>> Seigneur, Fais que tout se passe bien pour nous et protège-nous de l’humiliation dans la vie et du châtiment de l’au-delà.
C- LE NAMAZE TAWAF
Après le tawàf, il est obligatoire de faire deux rakàts namàze pour le tawàf, comme la prière de l'aube (soubho).
Le namàze de tawàf wajib doit être fait obligatoirement derrière ou à côté de Makàmé Ibrahim (station d'Ibràhim) , sans dire azàne ni ikamàh.
Le namàze de tawàf non wadjib peut être fait à n'importe quel endroit dans le masjidoul haram.
Dans le namàz de tawàf, il est recommandé de réciter :
Souré Fàtéhà (Al hamdo) + Souré Iqlàss (Koul Howallàho) au 1er rakàt
Souré Fàtéhà + Souré Kafiroune (koul yà ayo al kafiroune) au second rakàt
Ne pas oublier de faire le niyat : "je fais deux rakàts namàzé pour le tawàf-é-oumrà-é-tamato (ou tawafé Hadjé tamatto) Hadjoul Islàm wadjib kourbatan ilallàh".
Puis réciter ce doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma takabal minni walà tadj'alho àkhiral ahdi minni alhamdo lillàhi bimamidihi koullihà alà ni'àmihi koullihà kattà yan-tahiyal hamdo ilà mayohibbo wa yarzà allàhoumma salli 'alà mohammadine wa àli mohammad wa takabbal minni wa tah'hir kalbi wa zakki 'amali.
>> O seigneur acceptes mon action et n’en fais pas le dernier, louange à Allah par toutes Ses qualités, et Ses biens, o Allah envoie Ta paix sur mohamad et sur sa famille, acceptes de moi, purifie mon cœur et assainit mes actes.
Réciter ensuite ce dou’à au Makàmé Ibràhim
Allàhoumma innaka ta’lamou sirri wa ‘alà niyyati, faqbal ma’zirati, wa ta’lamouhadjati fa’tini sou’li, wa ta’lamou mà fi nafssi faghfili zounoubi.
Allàhoumma inni ass-alouka imànane youbashshirou qalbi , wa yaqinane sadiqan hattà a’lamou annahou là youssibouni illa mà katabta li rizàne minka bimà qassamta li. Anta waliyyi fddounyà wa fil àkhirah, tawaffani mouslimane wa alhiqni bissàlihîne
>>Seigneur Dieu, Toi qui connais ce que je révèle ainsi que ce que je cache, agrée mon excuse, Toi qui connais ce dont j’ai besoin, donne le moi, Toi qui connais le fond de mes pensées, pardonne mes péchés.
Seigneur, donne-moi une foi qui m’entretienne le cœur et une conviction profonde que rien ne peut m’arriver d’autre que ce que tu m’as destiné. Fasse que j’en sois satisfait ! Tu es mon soutien dans ce monde et dans la vie future.
Seigneur, Fais moi mourir musulman et fais que je sois parmi les vertueux que les épreuves n’auront ni abattu ni avilis.
Allàhoumma là tad’alanà fi maqàminà hazà zanbane illà ghafartah, walà hammane illà farradjtah, walà hàdjdjatane illà kazaytahà, wa-shrah soudouranà, wa nawwir qouloubanà, wakhtim bissàlihàti ‘àmàlanà.
Allàhoumma, ahiynà mouslimîne wa tawaffanà mouslimîne, wa alhiqnà bissàlihîne ghayrà khazàyà walà maftounîne.
>> Seigneur Dieu, Je T’implore en ce lieu de ne point me laisser de péchés que Tu n’aies pardonnés, ni de soucis que Tu n’aies dissipés, ni de manques que Tu n’aies comblés, ni de besoins que Tu n’aies allégés.
Facilite notre tâche, soulage et illumine nos cœurs et donne une heureuse issue à nos activités.
Seigneur ! Fais-nous vivres et mourir musulmans ! Et fais que nous puissions rejoindre les vertueux et non ceux frappés de malédictions et de désarroi.
Puis réciter ce dou’à au Hijré Ismà’il (demi cercle près de Kà’abà)
Allàhoumma anta rabbi, là ilàha illà anta. Khalaqtani wa ‘alà ‘abdouk, wa anà ‘alà ahdîka wa wa’dîka, masstatà’ti ‘aouzoubika min sharri mà sana’ti, abou’ou lakà bini’matika ‘alayya wa abou’ou bi zanbine faghfirli fa innahou là yaghfirouzzounouba illà anta.
>> Seigneur ! Tu es mon Dieu, il n’y a pas d’autre divinité que Toi. Tu m’as crée et je suis Ton serviteur. Je serai fidèle à la parole donnée et au serment que je T’ai prêté tant que je pourrai. Je cherche refuge en Toi contre le mal que j’ai commis, je T’exprime ma gratitude pour les faveurs dont Tu m’as comblés, et je reconnais mes fautes. Pardonne les moi, Toi seul peut absoudre les péchés.
Allàhoumma inni ass-alouka mine khayri mà sa’àlaka bihi ‘ibàdouka assàlihoune, wa a’ouzoubika mine sharri mà asta’àzaka minhou ‘ibàdouka assàlihoune.
Allàhoumma bi asmà-ikal housna wa sifàtikal ‘ouliyà youb’idounà ane moushàhadatika wa mahabbatika, wa amitnà ‘alà sounnati wal djamà’ah, wa ash-shawki ilà liqà’ika, yà zaldjalàli wal ikràmi.
>>Seigneur ! Je te demande le meilleur de ce que les vertueux serviteurs T’ont demandé, comme eux je cherche refuge auprès de Toi contre le pire des maux.
Seigneur ! Je Te conjure, au nom de Tes épithètes sublimes et de Tes attributs transcendants, de purifier nos cœurs de tout ce qui peut nous éloigner de Toi et de Ta vénération.
Fais nous mourir respectueux de la Tradition (du Prophète) et de l’opinion de la communauté musulmane.
Je suis avide de te rencontrer, Ô Seigneur de gloire et de générosité.
Avant de faire le Sa’yi (7 parcours entre Safà et Marwà), il est recommandé de toucher ou d'embrasser Hajroul Ashwad ou à défaut de le "saluer" (bras levés avec "Allàho Akbar").
Il est aussi recommandé de boire et de s'asperger de l'eau du puits de Zam-Zam et de réciter ce doua :
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoummadj alho ilmane nàféyane wa rizkan wàsséyane wa chéfâane minnekoullé dâïne wassoukmine
>> O seigneur donne-moi un savoir utile, un bien considérable, et un remède de tous les maux et maladies
Ensuite se diriger vers la colline de Safà par la porte qui se trouve en face de Hajroul Ashwad puis se tenir en face de la Kaabà et réciter ces douas 3 fois chacun :
Bismillàhir rahmànir rahim
Làilàh illallàho wàhdahou làsharikalahou lahoul moulko walahoul hamdo yohyi wa yomito wahowa hayioune là yamout wahowa alà koulli shayine
kadire.
>> Pas de dieu sauf Allah , le Seul et qui n’a pas d’associé, à Lui est le Royaume, digne des louanges, qui donne la vie et la retire, l’Eternel, et Qui a le pouvoir sur toute chose.
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàho akbar alàmàhadànà alhamdolillàhi alàma awlàna alhamdo lillàhil hayil kayioum wal hamdo lillàhil hayidâ-im.
>> Allah est le plus Grand par ce dont Il nous a guidé, Louange à Allah par ce qu’Il nous a confié, louange à Allah le Vivant, le Prédominant, et l’Eternel.
Bismillàhir rahmànir rahim
Ash'hado ann là-ilàh illallàho wàhdahou làsharikalahou wa ash'hadouhou ann mohammdane abdohou wa rassolohou là na'abodo illà iyaho moukhlissine lahouddine wa law karihal moushrikoune.
>> Je témoigne qu’il n’y a pas de dieu, sauf Allah, et qui n’a aucun associé, et je témoigne que Mohamad est son serviteur et son messager et nous n’adorons que Lui, en toute sincérité et même si cela déplaise aux moushrikine (ceux qui associent)
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma inni ass'aloka afwa àfiyat walyakine fiddounya wal àkhirati.
>> O seigneur je te demande le pardon, la santé, et la conviction dans ce monde et dans l’au-delà.
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma àtina fiddounya hassanatane wa fil àkhirati hassanatane wakina azàbannar.
>> O seigneur accorde-moi-le bien dans ce monde et dans l’au-delà et protège-moi du châtiment de l’enfer
Puis 100 fois :
"Allàho akbar" "Là ilaha illalàh" "Alhamdo lillàh" "Soubhanallàh."
D - SA’YI
Après le tawàf et namàze, il faut accomplir le sa’yi. Il n'est pas nécessaire de faire le wouzou.
Il faut commencer le sa’yi au Mont Safà et ne pas oublier le niyat : "je fais le sa’yi de 7 parcours entre Safà et Marwà pour le Oumrà-é-tamatto, Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh.".
Et si possible monter un peu sur la colline ou à défaut la toucher des pieds.
Un aller entre Safà et Marwà compte comme un parcours et le retour de Marwà à Safà est le 2ème parcours.
Un sa’yi comprend 7 parcours, c'est-à-dire 3 aller-retour, plus 1 aller. Ainsi le sa’yi commence à Safà et se termine à Marwà.
Il est nécessaire que dans le parcours de Safà à Marwà, la face soit dirigée vers Marwà, et au retour elle soit dirigée vers Safà. On ne peut donc marcher ni de côté, ni à reculons.
Sans raison express, ne pas s'arrêter au cours du trajet, par contre on peut se reposer sur Safà ou sur Marwà.
Le temps écoulé entre la fin du tawàf et le début du sa’yi n'a pas d'importance.
Si par erreur, on fait moins de 7 parcours (4, 5 ou 6), on doit les compléter dès que l'on s'en aperçoit. Si on fait moins de 4 parcours, il faut recommencer.
Recommandation :
Hawala : marche rapide.
Pendant le sa’yi, marcher normalement, ni trop vite, ni trop lentement, sauf une partie (signalée par deux rangées de lampes en tube verte) où il faut marcher à pas très rapides (sans faire une course).
LES INVOCATIONS (DOU’A) DU SA’YI
Dou’à sur le monticule Safà
Allàhoumma, nawwir bil ‘ilmi qalbi, wasta’mil bi tà’atika badani, wa khàllis minal fitani sirri, washghal bil ‘itibàri fikri, wa qinî sharra wassàwiss shaytàni, wa adjirni minhou yà rahmàne hattà là yakouna lahou alayya soultàne.
Rabbana innanà àmannà faghfirlanà zounoubanà wa qinà azàbannàr.
>> Ô Seigneur ! Illumine mon esprit par le savoir et anime mon corps par Ton obéissance. Délivre mes pensées des tentations, occupe mon esprit par les leçons à tirer de l’expérience. Je cherche refuge auprès de Toi contre les tentations de Satan. Protège-moi de lui, Ô Seigneur, et fais qu’il ne puisse jamais m’influencer.
Ô Seigneur ! Nous croyons en Toi, pardonne nos péchés et épargne nous les souffrance de l’enfer.
‘Abda’ou bimà bada’Allahou wa rassoulouhou, inna-ssafà wal marwata mine sha’a’irillah, famane hadjdjatal bayta aw i’timara, falà dhounàha ‘alayhi ann yattawwaffa bihima, wa mane tatawwa’a khayrane fa innallàha shakiroune ‘alîme.
>> Je commence par là où Dieu et son Messager ont commencé. As-Safà et Al Marwà sont des rites prescrits par Dieu. Celui qui accomplit le grand ou le petit pelerinage du Temple peut sans inconvénient célébrer la procession entre elles. Ceux qui le font de grand cœur le font pour leur bien, car Dieur est reconnaissant et omniscient.
Douà après le Niyyat
Allàhoumma inni ouridou ann as’à mà bayna as-safà wal marwata sab’ata ashouàtine sa’ya (l -hadjdjou) (l - oumrà) lillàhi ‘azza wa djalla, yà rabbil ‘àlamine.
Allàhou Akbar, Allàhou Akbar, Allàhou Akbar, wa lillàhil hamd.
>> Seigneur ! Je voudrais accomplir sept fois la procession entre As-Safà et Al Marwah, en célébration du Grand pelerinage (ou petit pelerinage, selon le cas). Pour Dieu, Le Glorieux, Le Tout-Puissant, Seigneur des mondes.
Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand. A Dieu toute louange.
Douà durant le premier parcours (De Safà vers Marwàh)
Allàhou akbar !, Allàhou akbar !, Allàhou akbar !, Allàhou akbarou kabirà, wal hamdoulillàhi kaçîra, wa soubhanallàhil ‘azime, wabi hamdihil karime, boukratane wa assîla, wa mine al-layli fasdjoudou, wa sabbih-hou laylane tawîla. Là ilàha illàhou wahdah, andjazà wa’da, wa nassara ‘abdàh wa hazamal ahzàba wahda, là shay’a qablah, wa là shay’a ba’dah, youhi wa youmitou, wa houwa hayyoune dà’imoune là yamoutou wa là yafoutou abadà, bi yadihil khayre, wa ilayhil massîre, wa houwa ‘alà koulli shayîne qadir.
>> Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand.
Dieu est plus grand que tout ce qu’on peut imaginer, qu’Il soit très loué. Que le Très Glorieux soit exalté et qu’on Lui rende grâce matin et soir. Prosterne-toi à Lui une partie de la nuit, et adore Le durant une grande partie de celle-ci.
Il n’y a pas d’autre dieu de Dieu, l’Unique, qui a tenu sa promesse, donné la victoire à son serviteur, et vaincu à lui seul les fractions coalisées.
Rien ne Le précède, et rien ne Lui succède. Il donne la vie et la mort. Il est l’Eternel, le Sempiternel qui ne meurt jamais.
C’est Lui qui détient tous les biens (matériels et moraux) et c’est à Lui que nous reviendrons et Il a la puissance sur tout.
Douà durant le deuxième parcours (De Marwàh vers Safà)
Allàhou akbar !, Allàhou akbar !, Allàhou akbar !, wa lillàhil hamd. Là ilàha illallàh, al wàhidoul fardou, as samade, allazi lam yattakhiz sàhibatane walà waladà, wa lam yakoun lahou sharikoun fil moulk, wa lamyakoun lahou waliyyoune mine ‘azzoul, wa kabbirhou takbîrà.
Allàhoumma innaka qoulta fî ktàbikal mounazzal « ‘oudouni astadjib lakoum » da awnàka rabbanà, faghfilanà kamà amartanà innaka là toukhlifoul mi’àde.
>> Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand.
Il n’y a point d’autre dieu que Dieu, le Seul, l’Unique, de l’unicité la plus pure, Lui qui n’a jamais eu de compagne, ni de fils, ni d’associé qui eut partagé avec Lui le Trône de l’univers dont l’immense gloire ne sauraut se ternir par un soutien humiliant. Qu’Il soit exalté !
Seigneur ! Tu as dit dans le Livre que Tu as révélé « invoquez-moi, je répondrai à vos prières. »
Seigneur ! nous T’avons invoqué, absous donc nos péchés, car Tu ne rétractes jamais une promesse.
Rabbanà innanà sami’nà mounàdiyane younàdi lil imàne ann amînou birabbikoum fa àmannà rabbanà faghfirlanà zounoubanà wakaffir ‘annà sayyî àtinà wa tawaffanà mà’al abràr. Rabbanà wa àtina mà’wa’datanà ‘alà rassoulika walà toukhzinà yawmal qiyàmah innaka là toukhlifoul mi’àde.
Rabbanà ‘alayka tawakkalnà wa ilayka anabnà wa ilaykal massîr. Rabbanaghfirlanà wali ikhwàninàl lazîna sabaqounà bil imàne walà tadj’al fî qouloubinà ghillan lillazîna àmanou, rabbanà innaka ra’oufour rahîme.
>>Seigneur ! Nous avons entendu (un messager) appeler à la foi : « Croyez en Dieu » avaertissait-il et nous avons cru en Toi ? Pardonne nos fautes et efface nos mauvaises actions, fais-nous mourir parmi les vertueux.
Seigneur ! Donne nous ce que Tu nous as promis par l’intérmédiaire de Tes Prophètes. Fais que nous ne soyons pas parmi les maudits le Jour du Jugement dernier, Seigneur, Tu ne manques jamais à une promesse.
Seigneur ! Nous ne comptons que sur Toi. C’est à Toi que nous nous repentons et c’est vers Toi que nous reviendrons. Pardonne nous et pardonne à nos frères qui nous ont précédés et qui ont cru avant nous. Chasse de nos cœurs toute rancune contre les croyants, Seigneur, Tu es Compatissant et Miséricordieux
Douà durant le troisième parcours (De Safà vers Marwàh)
Allàhou akbar, Allàhou akbar, Allàhou akbar, walillàhil hamd
Rabbanà atmim lanà nouranà, waghfirlanà, innaka ‘alà koulli shayine qadir.
Allàhoumma inni ass-aloukal khayra koullahà, adjilahou wa’adjilah, wastaghfirouka li zan-bi, wa ass-alouka rahmataka yà arhamar ràhimîne.
Rabbighfir war-ham wa’fou watakarram watadjawwaz ammàta’lam innaka ta’lamou mà là na’lam, innaka anta allàhoul a’azzoul akram
>> Dieu est le plu grand, Dieu est le plu grand, Dieu est le plu grand, à Dieu les louanges.
Seigneur ! Parachève notre lumière et pardonne-nous car sur toute chose Tu as le pouvoir.
Seigneur ! Je Te demande tout le bien pour le présent et pour le futur. Je T’implore Ton pardon et fais appel à Ta Miséricorde, Ô Le plus Miséricordieux des miséricordieux.
Seigneur ! Pardonne et soit Clément, sois Indulgent et étend Ta Grâce et sois Généreux. Ne tiens pas compte de ce que Tu sais, Toi qui connais ce que nous ignorons. Tu es Le Tout Puissant et le plus Généreux.
Rabbi zidn ‘ilma wa là touzigh qalbi ba’da iz-hadaytani wa habli min-ladounka rahmah innaka antal whhàb.
Allàhoumma ‘àfini fi sam’i wafi bassari, là ilàha illà anta.
Allàhoumma inni a’ouzoubika min-‘azàbil qabr. Là ilàha illà anta soubhanaka inii kountou minazzàlimine.
Allàhoumma inni a’ouzou bika minal kouffri wal faqr.
Allàhoumma inni a’ouzoubi ridàka min-sakhatika wabi mou’àfàtika min-‘oukoubàtika
>>Seigneur ! Augmente ma science, ne fais pas dévier mon cœur guidé. Fais-moi don d’une grâce issue de Toi. Car Tu es réellement le meilleur des dispensateurs.
Seigneur ! Protège mon ouie et ma vue, il n’est point d’autres dieux que Toi.
Seigneur ! Je cherche refuge auprès de Toi contre le châtiment de la tombe. Il n’est point d’autres divinités que Toi, sois exalté ! J’ai en effet été parmi les injustes.
Seigneur ! Je me réfugie auprès de Toi contre l’infidélité et contre la pauvreté.
Seigneur ! Je me réfugie auprès de Ta satisfaction contre Ta malédiction, et auprès de Ton indulgence contre la punition.
Douà durant le quatrième parcours (De Marwàh vers Safà)
Allàhou akbar, Allàhou akbar, Allàhou akbar, walillàhil hamd
Allàhoumma inni ass-alouka min-khayri mà tà’lma, wa a’ouzoubika min-sharri mà tà’lam, wa astaghfirouka min-koulli mà tà’lam, innaka ‘allàmoul ghouyoub
Là ilàha illallàh, al màlikoul haqqoul moubine. Mouhammadour rassouloullàh, assàdiqoul wa’dil àmîne.
Allàhoumma inni ass-alouka kamà hadaytani lil islàm allà tanzi’ahou minni hattà tatawaffàni wa anà mouslim.
>> Dieu est le plu grand, Dieu est le plu grand, Dieu est le plu grand, à Dieu les louanges.
Seigneur ! Je te demande quelques bienfaits parmi le meilleur de ce que Tu sais. Je cherche en Toi un refuge contre le pire de ce que Tu connais. Je sollicite Ton pardon de tout ce que Tu sais, car Tu es le Seul à connaître de la façon la plus parfaite les mystères les plus impénétrables.
Il n’y a pas de dieu que Dieu ! Le Souverain et La Vérité édifiante. Mouhammad le Sincère, le Respecteux de la parole donnée est Son Messager.
Seigneur ! Je sollicite de Toi qui m’as guidé vers l’islam, de ne pas m’en priver jusqu’au moment où Tu mettras fin à ma vie. Fais moi mourir musulman.
Inna-s-safà wal marwata min-sha’à-irillah fa man hadj-djal bayta aw i’timara falà djounàha ‘alayhi an-yattawwafa bihimà, wa man tatawwa’a khayran, fa innallàha shàkiroun ‘alim
>> As-Safà et Al Marwàh sont des rites prescrit ^par Dieu. Celui qui accomplit le grand ou le petit pelerinage du Temple n’encourt aucun inconvénient à y célébrer la procession. Ceux qui le font pour leur bien, car Dieu est Reconnaissant et Omniscient.
Rabbighfir war-ham wa’fou watakarram watadjawwaz ammàta’lam innaka ta’lamou mà là na’lam
Inna-s-safà wal marwata min-sha’à-irillah fa man hadj-djal bayta aw i’timara falà djounàha ‘alayhi an-yattawwafa bihimà, wa man tatawwa’a khayran, fa innallàha shàkiroun ‘alim
>> Seigneur ! Pardonne et sois Clément, sois Indulgent et étend Ta Grâce et sois Généreux. Ne tiens pas compte de ce que Tu sais, Toi qui connais ce que nous ignorons.
As-Safà et Al Marwàh sont des rites prescrit ^par Dieu. Celui qui accomplit le grand ou le petit pelerinage du Temple n’encourt aucun inconvénient à y célébrer la procession. Ceux qui le font pour leur bien, car Dieu est Reconnaissant et Omniscient.
Allahoummà a-dj’al fi qalbi nourà wa fi sam’i nourà wa fi bassaàri nourà
Allahoummà shrahli sadri wa yassirli amri wa a ouzou bika min shrahli wassàwissi-s-sadr, wa shatàtil amr, wa fitnatil qabr.
Soubhanakà mà’abadnàka haqqa ‘ibadatika yà allàh. Soubhànaka mà dhakarnàka haqqa dhikrika yà allàh.
>>Seigneur ! Illumine ma pensée, mon ouie et ma vue, soulage mon cœur et facilite ma tâche.
Je cherche en Toi un refuge contre les mauvaises pensées (insinuées dans l’esprit), contre le désordre des choses, contre les tourments de la tombe.
Sois glorifié Seigneur ! Nous ne T’avons jamais adoré autant que Tu le mérites et nous ne T’avons guère invoqué autant que Tu le mérites.
Douà durant le cinquième parcours (De Safà vers Marwàh)
Allàhou akbar, allàhou akbar, allàhou akbar, wa lillàhil hamd.
Soubhànaka mà shakarnàka haqqa shoukrikà yà allàh soubhànaka mà à’là shàinaka yà allàh.
Allàhoummà habbib ilaynal imàn, wa zayyinhou fi qouloubina, wa karrih ilaynal koufra wal foussouqà wal isyàn wa dj’alna minar ràshidine.
>> Dieu est grand, Dieu est grand, Dieu est grand, Dieu soit loué.
Seigneur, nous ne T’avons jamais remercié à Ta juste mesure. Que Ta gloire est grande, O mon Dieu !
Gloire à Toi Seigneur ! Que Ta grandeur est sublime ! Seigneur ! Fais nous aimer la foi, magnifie-la dans nos cœurs. Fais nous hair l’incroyance, la débauche et la désobéissance et fais que nous soyons parmi ceux que Tu as bien éclairés.
Rabbighfir-war-ham, wa’ fou wa takarram, wa tadjàwaz tà’lam, innaka tà’lamou mà là na’lam, innaka anta allàhoul à’zzoul akram.
Allàhoummà qini a’zàbaka yawma tab ‘àçou ‘ibàdak.
Allàhoumma hadinî bil houdà wa naqqini bit taqwa waghfirli fil àkhirati wal oulà
Allàhoumma-b-sout à’laynà min barakàtika. Wa rahmatik, wa fazlika, wa rizqik.
Allahoummà inni as’aloukan-n-a’im al mouqim, al lazi là yaboulou wa la yazoulou abadà.
>>Seigneur, pardonne et sois clément, étend Ton indulgence et sois généreux. Ne tiens pas compte (des fautes) que Tu connais. Car Tu connais ce que nous ignorons.
Tu es en effet le plus Puissant et le plus Généreux, O Seigneur !
O mon Dieu ! Epargne-moi Ton châtiment le Jour où Tu ressusciteras Tes créatures.
Seigneur ! Guide-moi dans la bonne direction. Purifie mon âme par la piété et accorde-moi le pardon pour ici-bas et pour l’au-delà.
Seigneur ! Etends sur nous un peu de Ta bénédiction, de Ta miséricorde, de Ta grâce et de Ta générosité.
Seigneur ! Je Te demande la béatitude continue qui ne change, qui ne cesse jamais.
Douà durant le sixième parcours (De Marwàh vers Safà)
Allàhou akbar ; allàhou akbar, allàhou akbar, wa lillàhil hamd.
La ilàhà illallàhou wahdah, sadaqà wa’dah, wa nassara a’bdah, wa hazamal ahzàba wahdah. Là ilàhà illallàh, wa là na’boudou illà iyyàh, moukhlissinà lahou-d-in, wa law karihal kàfiroun.
Allàhoumma inni as’aloukal houdà wa-t-touqà, wal a’fàfa, wal ghinà.
Allàhoumma lakal hamdou kallazi naqoul, wa khayran mimmà na qoul
>> Dieu est le plus Grand, Dieu est le plus Grand, Dieu est le plus Grand, Dieu soit loué.
Il n’y a pas d’autre divinité que Dieu seul. Il a tenu sa promesse, donné la victoire à son serviteur, et vaicu les factions coalisées à Lui seul.
Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu, et nous n’adorons que Lui, avec une foi sincère, quoi que cela puisse déplaire aux infidèles.
Seigneur ! Je Te demande la foi, la piété, et la pureté et la richesse.
Seigneur ! Louange à Toi, comme nous l’exprimons et mieux encore.
Allàhoummadj’al fi qalbi nourà, wa fi nafsi nourà.
Rabbi -shrahli sadri, wa yassir li amri.
Inna as-s-safà wal-marwata min sha’à’irillàh, fa mane hadjdjal bayta awi’tamara, falà djounàhà ‘alyhi ane yattawwafa bihimà, wa man tatawwa ‘a khayran, fa innallàha shàkiroun’alim.
>>Seigneur ! Illumine mon cœur ainsi que mon âme.
Seigneur, soulage mon cœur et facilite ma tâche.
As-Safà et al-Marwah sont des rites prescrits par Dieu.
Celui qui accomplit le grand ou le petit pèlerinage du Temple peut sans inconvénient célébrer sa procession, ceux qui le font de grand cœur le font pour le bien, car Dieu est Reconnaissant et Omniscient.
Allàhoumma inni as’alouka ridàka wal djnannah, wa a’ouzoubika min sakhatika wa-n-nàr, wa mà youqarribouni ilayhà min qawlin aw fi’lin, aw ‘amal.
Allàhoumma, bi nourikah tadaynà, wa bi fazlika, staghnaynà, wa fi kanafika, wa in’àmika, wa ‘atàika, wa ihsànika, ‘asbahnà wa ‘amsaynà. Antal awwalou, falà qablaka shay’, wal àkhirou falà ba’daka shay’, wa zzàhirou falà shay’ a fawqak, wal bàtinou falà shay’a dounak. Na’ouzoubika minal falassi, aw-l kassal, wa’azàbal qabri, wa fitnatil ghinà, wa nas’aloukal fawza bil djannah.
>> Seigneur ! J’aspire à Ta satisfaction et au Paradis. Je cherche en Toi un refuge contre Ton courroux et l’Enfer et contre toutes les paroles, actions ou actes qui pourraient me les faire mériter.
Seigneur ! Ta lumière nous guide. Ta générosité nous enrichit. C’est sous Ta protection que nous sommes nuit et jour comblés de Tes largesses, de Tes dons et de Tes bienfaits.
Tu es le Premier que rien ne précède et le Dernier à qui rien ne succède. Tu es l’Apparent que rien ne surpasse et le Caché dont rien n’atteint la subtilité.
Nous cherchons auprès de Toi un refuge contre la faillite, la paresse, les tourments de la tombe et la séduction trompeuse de la richesse.
Nous Te prions de nous faciliter l’accès au Paradis.
Rabbighfir -war-ham, wa’fou wa takarram, wa tadjàwaz ‘ammà ta’lam, innaka ta’lamou mà là na’lam, innaka antal a’azzoul akram.
Inna as-s-safà wal-marwata min sha’a irillàh, fa man hadjdjal bayta awi’tamara falà djounàha ‘alyhi an yattawwafa bihimà, wa man tatawwa’a khayran fa innallàha shàkiroun’alim.
>>Seigneur ! Pardonne, sois généreux, indulgent, et répands Ta grâce.
Pardonne-nous tout ce que Tu sais, Toi qui connais tout ce que nous ignorons. Tu es le Tout-Puissant et le plus Généreux.
As-Safà et al-Marwah sont des rites prescrits par Dieu, celui qui accomplit le grand ou le petit pèlerinage du Temple peut sans inconvénient y célébrer la procession. Ceux qui le font de grand cœur le font pour leur bien, car Dieu est Reconnaissant et Omniscient.
Douà durant le septième et dernier parcours (De Safà vers Marwàh)
Allàhou akbar, allàhou akbar, allàhou akbarou kabirà, wal hamdoullillàhi kaçirà.
Allàhoumma habbib ilayyal imàn wa zayyinhou fi qalbi, wa karrih illayal koufra wal fossouqa, wal ‘isyàn wadj’alni min arràshidin.
Rabbighfir-war-ham, wa’fou wa takarram , wa tadjàwaz ‘ammà ta’lam, innaka ta’lamou mà là na’lam, innaka anta allàhoul a’azzoul akram.
>>Dieu est le plus Grand, Dieu est le plus Grand, Dieu est plus Grand que tous les grands. Que Dieu soit bien loué.
Seigneur ! Fais-moi aimer la foi et magnifie-la dans mon cœur, fais-moi hair l’infidélité, la débauche et la désobéissance.
Compte-moi (O mon Dieu !) parmi les gens de la droiture.
Seigneur ! Pardonne, sois généreux, indulgent, et répands Ta grâce.
Pardonne-nous tout ce que Tu sais, Toi qui connais ce que nous ignorons.
Tu es le Tout-Puissant et le plus Généreux.
Invocation à prononcer à l’issue de la procession
Rabbanà taqabbal minnà, wa ‘àfinà, wa’fou ‘annà, wa alà tà ‘atika wa shoukrika a’innà. Wa ‘alà ghayrika, là takilna wa ‘alàl imàni, wal islàmil kàmili djam’an tawaffànà, wa anta ràdin ‘annà.
Allàhoumar ham-ni bi tarkil ma’àssi mà abqaytani, war hamni an atakallafa mà là ya’nini war zouqni houssnan-nazari, fimà yourzika ‘anni, yà arhamar ràhimin.
>>Seigneur ! Daigne accepter de nous (la procession). Garde-nous en bonne santé. Pardonne-nous et aide-nous à T’obéir et à Te louer.
Seigneur ! Fais que nous ne dépendions que de Toi, fais que nous puissions mourir autant avec la foi qu’avec l’observance complète de l’Islam et en ayant obtenu Ta satisfaction. Seigneur ! Que Ta clémence nous fasse éviter les péchés, tant que Tu nous garderas en vie. Que Ta miséricorde m’épargne de me mêler de ce qui ne me concerne pas. Donne-moi la perspicacité qui me permette de gagner Ta satisfaction. Seigneur, Tu es le plus Miséricordeiux des miséricordieux.
Rabbrighfir war-ham, wa’fou wa takarram, wa tadjàwaz ‘ammà ta’lam, innaka ta’lamou mà là na’lam, innaka antallàhoul a’azzoul akram.
Rabbanà nadjdjinà minannàr, sàlimina ghànimina, farihina moustabshirin ma’a ‘ibàdika as-sàlihin, ma’allazina ana ‘amallàhou ‘alayhim minan-nabiyyina, was-siddiqqina, wa sh-shouhadà’i, wa as-sàlihin, zàlikal fazlou minallàh, wa kafà billàhi ‘alimà.
Là illàha illallàh haqqan haqqa, là illàha illallàh ta’abboudan wa riqqa, là illàha illallàh là na’boudou illà iyyàh mouklissina lahou-d-din, wa law karihal kàfiroun.
(Chaque fois que l’on se rapprochera d’Al-Marwa il faudra dire)
Innas-safà wal-marwata min sha’a irillàh, fa man hadjdjal bayta aw i’tamara, falà djounàha alayhi an yattawwafa bihimà, wa man tatawwa’a khayran fa innallàha shàkiroun’alim.
>> Seigneur ! Pardonne-nous, sois clément et indulgent et généreux. Seigneur ! Ne tiens pas compte de ce que Tu sais car Tu sais tout ce que nous ignorons. Tu es en effet le Dieu Tout-Puissant et le plus Généreux. Seigneur ! Epargne-nous le châtiment du feu, accorde-nous la paix, la réussite, le ravissement et la joie anticipée du bonheur qui nous attend au sein de Tes serviteurs vertueux, parmi ceux que Dieu a comblés de Ses bienfaits, et qui sont les Prophètes, les premiers à croire, les martyrs et les dévôts. Ceci est une faveur de Dieu. Et il nous suffit que Dieu le sache.
Il n’y a point d’autre dieu que Dieu. C’est là la vérité authentique. Il n’y a point d’autre dieu que Dieu.
Nous le proclamons en toute adoation et en toute humilité. Il n’y a point d’autre dieu que Dieu et nous n’adorons que Lui, avec une fois sincère, même si cela doit beaucoup déplaire aux infidèles.
Et chaque fois qu’il s’approchera d’Al-Marwah, le pèlerin dira :
As-Safà et Al-Marwah sont des rites prescrits par Dieu. Celui qui accomplit le grand pèlerinage du Temple ou le pèlerinage mineur peut sans inconvénient célébrer la pocession entre elles. Ceux qui le font de grand coeur le font pour leur bien, car Dieu est Reconnaissant et Omniscient.
TAKSIR
Après le fin du sa’yi, il est obligatoire de faire le taksir qui consiste à se faire couper quelques ongles , ou un peu de moustache ou une mèche de cheveux.
Il n'est pas interdit ni obligatoire de se raser la tête après Oumrà-é-tamatto (pour les hommes).
Ne pas oublier de faire le niyat : "je fais taksir pour le Omrà-é-tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh".
Une fois le taksir accompli, on peut enlever l'ehràm et ainsi tous les interdits de l'ehràm disparaissent, sauf la chasse qui est dans tous les cas interdite à Makkà.
Ceci termine la première partie (Oumrà-é-tamatto) du Wadjib Hadj.
Il reste à accomplir la deuxième partie.
N.B. : Dans le Oumrà-é-moufridà (en dehors de la période de wadjib hadj), il y a encore la tawàfoun-nissà à ne pas oublier.
VIII - HADJE TAMATTO
A - EHRAM
Pour accomplir le Hadjé tamatto, il est obligatoire de mettre à nouveau l'Ehràm (après avoir fait un ghoussl).
Le meilleur mikàt pour l'ehràm de Hadjé tamatto est soit le Makàmé Ibrahim, ou soit le Hijré Ismaïl, ou encore le Masjidoul haràm (enceinte
de la mosquée).
Mais on peut aussi mettre l'Ehràm à n'importe quel endroit de la ville de Makkà.
Le meilleur moment pour mettre l'ehràm de Hadjé tamatto est le 08 Zilhadj après Namazé Zohar.
(Ne pas faire de tawàf après avoir mis l'ehràm).
Ne pas oublier de faire le niyat : "je mets l'ehràm pour le Hadjé-tamatto Hadjoul Islàm Wadjib kourbatane ilallàh" et se souvenir que dès la
mise de l'ehràm, les 25 interdictions entrent en vigueur.
Tout de suite, après avoir mis l'ehràm et fait le niyat, dire le talbiàh. puis prendre le départ pour Arafàt.
Avant d'arriver à Arafàt, il est préférable d'aller à Minà, réciter des prières dans le masjidé Khif et se diriger vers Arafàt après le lever du
soleil.
B - WOUKOUF A ARAFAT
Pendant le voyage vers Arafàt, répéter autant que possible le talbiàh.
Il est obligatoire de rester à Arafàt (woukouf) la journée du 09 Zilhadj pendant laquelle on doit réciter des prières, et des douas.
Il est formellement déconseillé de rester endormi toute l'après-midi du 09 zilhadj (de zohar à magrib) à Arafàt, car le Hadj peut devenir non
valable (batil).
Il est obligatoire de faire le niyat du Woukouf à Arafàt dès l'arrivée et au moment de la prière de Zohar : "je fais l'arrêt (woukouf) à Arafàt
jusqu'au magril pour le Hadjé tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh".
Ne pas s'éloigner de la région d'Arafàt avant Magrib.
Si quelqu'un arrive exprès (consciemment) après le moment de zohar, il est fautif bien que son Hadj reste valable.
Si quelqu'un s'éloigne d'Arafàt, par erreur, et y revient avant Magrib, il est préférable qu'il paie un Kaffàro (amende) qui est de sacrifier un chameau
à Makkà le jour du 10 Zilhadj. Et s'il n'a pas la possibilité financière, il doit jeûner (roza) pendant 18 jours successifs.
S'il ne revient plus à Arafàt avant magrib, le Kaffàro est obligatoire (wadjib).
Pendant la journée à Arafàt, il est recommandé de faire un ghoussl (avant zohar).
Si possible, rester en état de wouzou et faire un maximum de prières et de douas, humblement et faire le "amal" suivant 100 fois chacun:
"Alhamdo lillàhé" - "Soubhanallàh" - "Là ilàhà illallàh" - "Allàho Akbar" - Souré "innà anzalnàho" - Souré "Koul hawallàho" - "Là hawlà wa là kouwwatà ilà billàhil anzim" - "Salwàt".
Puis réciter ces 2 douas :
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma inni abdoka falà tadj'alani mine akhyàbi wafdik warham massirî ilaykà minal fadj'djil amiki, allàhoumma rabbal mashàiri koullihà, foukka rakabati minannàri wa awssya alaya mine rizkikal halàli wadra anni shir fassakatil djinni wal inssi. Allàhoumma là tamkourbi wa là takda'ani walà tasstadridjani, allàhoumma inni ass'aloka bihawlika wadjoudika wa karmika wa mannika afzalika yà assmà'a'ssàméïne yà abssarannàzirine yà assrà'al hàssébine yà arhamarràhimine ann tossalléyi alà mohammadine wa àlé mohamad wa ann taf'albi kazà wa kazà.
>> O Mon Seigneur je suis Ton serviteur, n’en fais pas de moi un perdant, sois miséricordieux envers mon parcours d’une terre éloignée, Seigneur de l’orient, affranchi moi de l’enfer, augmente mes biens licites, éloigne de moi le mal des djinnes et humains, O seigneur ne me trahis pas, ne m’entraîne pas vers Ta colère.O seigneur je te demande par Ton pouvoir, par Ta générosité, o Celui qui entend, Celui qui voit, Le plus rapide des comptables, le Miséricordieux, envoie Ta paix sur Mohammad et sur sa famille et fais ceci….cela……
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàho akbar wa màchâ'allàho là kouwwata illà billàh ash'hado ann là-ilah illallàho wahdahou là sharikalah lahoulmoulko walahoul hamdo yohyi wa yomito wahowa hayioune làyamouto biyadihil khayr wahowa ‘alà koulli shayine kadir.
>> Allah est grand, Celui qui fait tout à souhait, la force Lui appartient, je témoigne qu’Il est Unique et qu’Il n’a pas d’associé, digne des louanges, Maître du Royaume, Qui ressuscite et Qui donne la mort, l’Eternel, Qui possède tous les biens, et Qui a le pouvoir sur toute chose .
Demander hàjate et réciter 70 fois chacun :
"As'aloka djannàh" - "Astagféroullàh rabbi wa'atoubou elayah"
WOUKOUF A MACH'HAR ET MINA
Après le magrib du 09 Zilhadj, il faut quitter Arafàt pour aller vers l'endroit nommé Mach'har ou Mouzdaléfà.
Si possible, faire le namàze de magrib et ichà à Mouzdaléfà.
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàhoumma inni ass'aloka ann tadjma'ali fiha djawamyal khayr allàhoumma làtour jïnssi minal khayrillazi sa'alto ann tadjma'ahouli fi kalbi soumma atlobo mineka annto arréfni mà arrfàt awliyà-ika fi manzili hàzà wa'ann takiyani djawàmi ashshari.
>>O seigneur je te demande de m’accorder l’ensemble des biens, ne m’interdis pas les biens que je t’ai demandés, et accorde le savoir de tes partisans, et protège-moi de tous les fléaux
Puis faire le niyat : "je fais arret (woukouf) à Mouzdaléfà jusqu'à l'aube pour le Hadjé tamatto hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh".
Il ne faut pas s'éloigner de Mouzdaléfà jusqu'au lever du soleil et refaire le niyat au moment de namàze soubho.
Il est recommandé de faire des prières durant l'arrêt à Mach'har (Mouzdaléfà) et de ramasser 70 petits galets (pierres).
Après le lever du soleil, prendre le départ pour Minà.
(nous sommes donc le 10 Zilhadj).
Les wadjibates à Minà :
On arrive à Minà dans la matinée du jour de l'Iddoul Hadj (Bakri Idd). Il y a 3 obligations à accomplir ce jour :
1°) Rami : lapidation des Chehtànes.
2°) Kourbani : sacrifice.
3°) Taksir : le fait de se couper une mèche de cheveux ou se raser la tête.
N.B. : si ces 3 obligations sont terminées assez tôt et que l'on est amené à aller à Makkà, alors il faut revenir à Minà avant magrib car il est
obligatoire d'y passer la nuit.
RAMI (lapidation des djamràts)
Le 10 Zilhadj, après le lever du soleil, on doit lapider le djamrà-é-Akbà (le grand Chehtàne) à l'aide de 7 galets.
Il est recommandé de faire le wouzou pour le rami. On peut accomplir la lapidation jusqu'au magrib.
Si par oubli, on ne l'a pas fait le 10 Zilhadj, il est possible de le faire jusqu'au 13 Zilhadj.
Les galets doivent être de petites tailles et n'avoir pas déjà servis.
Faire le niyat : "j'accomplis la lapidation en lançant 7 galets au djamrà pour le Hadjé-tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh" et
lancer les galets assez fortement.
Le galet doit frapper directement le djamrà, car s'il le frappe après avoir percuté un autre objet, ce n'est plus valable.
En cas de doute, s'il l'a bien frappé ou pas, il faut refrapper.
Le nombre de galets à frapper est de 7, ni plus, ni moins.
Lancer les 7 galets l'un après l'autre en disant à chaque lancer : "Allàho Akbar".
Il est recommandé de dire ce doua au moment de commencer à frapper :
Bismillàhir rahmànir rahim
Allàho akbar alàhoummadhar annishaytàni allàhoumma tassdikane bikitàkika wa alà sounnaté nabyika mahammadine sallallàho alayihi wa àlih. Allàhoummadj' alholi hadj'djane mabrourane wa amàlane markoulane wass'ayane mashkourane wa zambane maghfourane.
KOURBANI
L'animal pour le sacréfice peut être un bouc, un chameau ou une vache.
L'animal ne doit pas être : aveugle, boiteux, malade, trop vieux, aux oreilles coupées, aux dents arrachées, ayant des défauts de cornes,
aux organes sexuels ablationnés etc...
Ne pas oublier de faire le niyat : "je fais le kourbani pour le Hadjé tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh".
Si possible, égorger soi-même l'animal. Sinon le hadji et l'égorgeur (comme nayab) doivent faire le niyat tous les deux.
Partager l'animal en trois :
. pour soi-même.
. pour les amis mo'mine.
. pour les pauvres.
Il est recommandé de lire ce doua au moment de l'égorgement :
Bismillàhir rahmànir rahim
Wadj'djahto wadj'heya lillazi fataras samàwàti wal arzi hanifane mousslimane wamà-anà minal moushnikina, inna salàti wa noussouki wa mahyàya wa mamàti lillahi rabbil àlamine là sharikalahou wabizalika omirto wa anà minal mousslimina allàhoumma mineka wa laka bismillahi wabillàhi wallàho akbar allàhoumma takabal minni kamà takabbalta ann ibrahim khalilika wa moussa kalimika wa mohammadine, abdika sallallàho alayihi wa àlihi wa alayhim.
>>- je dirige ma face vers Celui qui a créé les cieux et la terre, soumis et ne Lui associant aucun associé, ma prière, mes rites, ma vie et ma mort appartiennent à Allah seigneur des mondes Qui n’a pas d’associé, suivant ses ordres, Allah est grand, O seigneur approuves moi comme tu as approuvé Ibrahim ton ami, et Moussa, ton interlocuteur, et Mohammad ton serviteur, que la paix soit sur lui et sur sa Sainte-Famille.
TAKSIR
Après le kourbani, le taksir consiste à se faire raser la tête (pour les hommes), ou à se faire couper une mèche de cheveux, ou un peu de
moustache ou encore quelques ongles.
Pour un homme qui fait le premier Hadj Wadjib de sa vie, il est fortement recommandé de se faire raser la tête.
Pour les femmes il est interdit de se faire raser la tête.
Ne pas oublier le niyat : "je fais le taksir pour le Hadjé tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh".
Une fois le taksir accompli, on peut considérer l'ehràm enlevé même si le linge d'ehràm est encore sur le corps.
Mais attention : il subsiste encore 3 interdits sur 25 : ce sont le parfum, la chasse et le rapport sexuel qui ne disparaîtront qu'après le Tawàfoun-
nissà.
Quand le taksir est terminé et qu'il reste suffisamment de temps, il faut aller à Makkà pour accomplir 5 obligations :
. Tawàfé ziarat ou Tawàfé hadjé tamatto.
. 2 rakàts namazé tawàf é hadj.
. Sa’yi entre Safà et Marwà.
. Tawàfoun-nissà.
. 2 rakàts namazé tawàfoun-nissà.
S'il n'y a pas suffisamment de temps, on peut faire ces 5 wadjibàtes le lendemain, car il faut regagner Minà avant magrib où il est obligatoire
de rester la nuit.
TAWAFE HADJE TAMATTO
Dès l'arrivée à Makkà, il faut accomplir le tawafé Hadj.
Le même règlement doit être observé que celui de tawàfé oumrà. Seul le niyat change : "j'accomplis la tawàf de 7 tours pour le hadjé
tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbantane ilallàh".
NAMAZE TAWAFE HADJ
Après le tawàf, faire 2 rakàts namazé au Makàmé Ibrahim, comme le namàze soubho.
Niyat : "je fais 2 rakàts Namàzé Tawàfé Hadjé tamatto wadjib kourbatane élallà".
SA’I
Faire 7 parcours entre Safà et Marwà dans les mêmes conditions que dans le sa’yi de oumrà-é-tamatto.
Niyat : "je fais le sa’yi entre Safà et Marwà pour le Hadjé Tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh".
Après le sa’yi, on peut mettre du parfum. Mais les 2 autres interdits subsistent encore.
TAWAFOUN-NISSA
Ensuite il faut accomplir un tawàf de 7 tours autour de la Kaabà. Le règlement reste le même.
Niyat : "je fais le tawàfoun-nissà pour le Hadje tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh".
NAMAZE TAWAFOUN-NISSA
Puis faire 2 rakàts namàzé tawàfoun-nissà au Makamé Ibrahim. Ne pas oublier le niyat.
Après le namàzé tawàfoun-nissà, toutes les interdictions sont levées.
Rappelons toutefois que la chasse autour de la ville de Makkà est interdite dans tous les cas.
Avant magrib, il faut obligatoirement revenir à Minà.
AYAME TACHRIKI
Il consiste à rester à Minà la 11ème nuit (fin de la journée du 10 Zlhadj) et la 12ème nuit (fin de la 11ème journée) du mois de Zilhadje
Ne pas oublier de faire le niyat de woukouf (arrêt) à Minà après le magrib de chaque jour.
Niyat : "je fais l'arrêt à Minà pour le Hadjé tamatto Hadjoul Islàm wadjib kourbatane ilallàh".
Après le lever du soleil du 11ème et 12ème jour de Zilhadj, il faut lapider 7 fois chacun des 3 djamràts (chehtàne).
Soit : 21 lapidations par jour pendant 2 jours.
Pour le woukouf, il est obligatoire de rester à Minà de magrib à minuit. Toute la nuit est recommandée.
Si pour une raison sérieuse, on ne peut rester à Minà les 2 nuits, il faut payer une amende (kaffaro) qui est d'égorger un bouc par nuit et par
personne. Un nayab peut être nommé pour les lapidations du 11 et 12 zilhadj.
Si on reste la 13ème nuit (fin de la journée du 12 zilhadj) à Minà, alors il est obligatoire de lapider les 3 djamràts le 13 zilhadj.
Si quelqu'un n'a pas la possibilité physique de lapider les djamràts, il peut nommer un nayab (remplançant).
On peut quitter définitivement Minà le 12 Zilhadj après le namàze de zohar. Et il faut enterrrer à Minà le reste de galets.
N.B. : de zohar du 10 zilhadj jusqu'au soubho du 13 zilhadj, on peut réciter le takbir après chaque namàze wadjib :
Takbir iddoul hadj : bismillàhir rahmànir rahim
Allàho akbar, allàho akbar, làélaha illallàho wallàho akbar, allàho akbar, alàmàhadàna walahoul hamdo alàmà awlana, wa razakna mine bahimatil ann'àme.
Avant de quitter Minà, il est recommandé de faire 6 rakàts namàze sounnates (2 x3) au Masjidé Khif et de dire 100 fois chacun :
"Soubhanallàh" - "Là ilàha illallàh" - "Al hamdo lillàh".
TAWAFE WIDAH
Le tawàfé widàh n'est pas obligatoire, mais très recommandé.
Avec les mêmes conditions et règlements, faire un tawàf de 7 tours avec le niyat de tawàfé widàh.
Puis faire 2 rakàts de namàzé tawàfé widàh.
On peut également faire une prière de 2 rakàts namàze en direction de chaque coin de la Kaabà et 2 rakats tout près de la Kaabà.
Il est possible de faire d'autres tawàfs de la part de nos Massoumines ou de nos Marhoumines ou de nos parents et amis.
Chaque tawàf doit être suivi de 2 rakàts namàze au Makamé Ibrahim.
QU'ALLAH NOUS DONNE A TOUS L'OCCASION ET LA CHANCE D'ACCOMPLIR LE HADJ -
ILAY AMINE
ZIARATE RASSOULE ALLAH
HAZRAT MAHOMMAD S.A.W.
(masjidé Nabawine)
Réciter devant Babé Djibraïl
Allàhoumma inni wakafto al à bàbine mine abwàbi boyouti nabiyika salawàtoka alayhi wa àlihi wa kad mane atannass ann yakholou illà bi-iznihi yà ayaollazinà àmanou là tadkolou boyoutannabiyik illà ann you'azann lokoum allàhoumma inni a'atakido hourat sàhibi hazal mash'hadish sharifi fi ghaybatihi kamà a'atakidoha fi hazratihi wa a'alamo ann rassoulak wa khofà'ak alayi moussalàm ahyàoune indaka yourzakoune yarawna makàmi wa yassmaoune kalàmi wa yaroudoune salàmi wa annka hadjabta ann sam'ï kalàmahoum wa fatahta bàb fahmi bil’azizi monàdjàtihim wa inni asta'azinok yà rabbi awwalane wa ast'azino rassoulika sallallàho alayihi wa àlihi sàniyane wa asta'azino khalifatal imàmal makrouz alaya tà'atahou wa malà-ikatal mowakkaline yà rassoulallàhi a'adkholo yà houdjatallàho a'adkholo yà malàikatillàhi moukarbinal mokimine fi hazal mash'hadi fa-azanli yà mawlàya fiddokhouli afzala mà azinta li ahdine mine awliyaika fa-ïnne lam akoune ahlam lizàlika fa anta ahloune lizàlik.
>> O seigneur je suis devant la porte de la maison de Ton prophète et Tu as interdis l’accès sans sa permission en disant : « O les croyants n’entrez pas dans les maisons du prophète, sauf celui-ci vous l’autorise » O seigneur le propriétaire de ce lieu est sacré en sa présence et en son absence, et je sais que Ton prophète et Tes représentants sont en vie auprès de Toi et que Tes biens leurs parviennent, ils voient ce lieu et entendent mes paroles, et répondent à mon salam, Tu as caché leurs voix, et ouvert la porte des douces invocations. Je demande Ta permission en premier et en deuxième la permission de Ton prophète et en dernier la permission de Ton représentant dont l’obéissance m’est un devoir et Tes anges délégués, O prophète me permets tu d’entrer, O preuve évidente d’Allah me permets tu d’entrer, O anges d’Allah se trouvant dans ce lieu, permet moi au Maulah d’entrer avec la meilleure des permissions, si je le mérite pas alors toi tu le mérites .
Récier après être entré dans le Majide :
Bismillàhé wa billàhé wa sabillillàhé wa alà millaté rassoulillàhé sallallàho alayhé wa àléhi wassamllam allàhoummag firli warhamni watob alaya innaka antaw wabour rahim.
Puis faire deux rakats namàzé pour le respect du Masjide.
>> O Nom d’allah et par Allah et sur la voie de Son prophète que la paix soit sur lui et sur sa famille, O seigneur pardonnes moi et soit miséricordieux envers moi, Tu es le pardonneur.
Et lire le Ziarat ci-dessous devant la tombe du prophète :
ZIARATE RAHMATOULIL ALAMINE, KHATEMOUN AMBYA, SEYEDIL MOURSALINE, HABIBE KHOUDA MOHAMMADE MOUSTOUFA (S.A.W.)
Assalàmo alayka yà rassoulallàh
Assalàmo alayka yà nabiyallàh
Assalàmo alayka mohammadbno abdillàh
Assalàmo alayka yà khàtémannabiyina ach'hado annak kad ballagtar réssalat wa akamtassalat wa àtaytazzakàt wa amarta bil mà'aroufé wa nahyat anil mounkaré wa ababtallàh moukhléssane hattà ataykal yakine fa salawàtoullàhé alayka wa rahmatohou wa alà ahlébaytek'ttàhérine.
Faire deux rakàt namàzé Ziarat.
>> Salutations sur toi O prohète d’Allah
Salutations sur toi O messager d’Allah
Salutations sur toi Mohamad fis de Abdoullah
Salutations sur toi le dernier des prophètes, je témoigne que tu as transmis le message, accomplis la prière, fais l’aumône, ordonné le bien et interdis le mal, et tu as adoré Allah jusqu’à la fin de ta vie, que la paix d’Allah soit sur toi et sa miséricorde et sur ta Sainte famille.
ZIARAT DJANABE FATEMA - BINTE RASSOULOULLAH S.A. (Djannatoul Baki - MADINA)
Yà moumtahanntoum tahannkillahoul lazi khalkéka kabla yakhlokaké fawwadjadaké lémamtàhanaké sàbératane wa za'am'nà annà laké awléyà'ô mossa