
تقي زاده
Les femmes de Gaza brisent le cliché occidental de la « femme musulmane passive »
- Où cherches-tu refuge pendant les frappes aériennes ?
- Dans les bras de ma mère.
Pendant des années, le monde occidental a présenté les femmes musulmanes comme conformes aux agendas idéologiques et géopolitiques des gouvernements occidentaux. Dans ce récit, la femme musulmane était dépeinte comme impuissante, opprimée et dépourvue d’identité, emprisonnée dans un système patriarcal et entravée par des croyances religieuses. Cette caricature déformée, en niant l’action des femmes dans les sociétés musulmanes, a servi à justifier des politiques interventionnistes. Mais c’est à Gaza que ce cliché s’effondre. C’est là que non seulement les femmes musulmanes s’opposent aux agressions brutales et au génocide du régime sioniste, mais remettent également en question les récits dégradants des puissances occidentales.
Au cours des 15 derniers mois, ces femmes sont devenues un symbole d’endurance, de détermination et de foi en la vérité.
Pendant la guerre sanglante imposée à Gaza par le régime sioniste après le 7 octobre 2023, comme tout au long des années d’occupation précédentes, les femmes musulmanes de Gaza ont constamment témoigné de la vérité de la résistance dans le chaos de la souffrance et de la destruction et au milieu d’épreuves incessantes. Le courage de ces femmes n’était pas seulement une réponse aux balles et aux bombes ; c’était une déclaration indéniable contre les mensonges, les distorsions et les récits qui les décrivaient comme faibles, vaincues et cachées dans l’ombre.
Le discours dominant en Occident est profondément enraciné dans des illusions orientalistes qui cherchent à définir les femmes musulmanes comme des victimes d’une oppression perpétuelle. Selon ce cliché, ces femmes sont dépourvues de toute capacité d’action et sont opprimées par les hommes dans une société religieuse. De telles représentations ouvrent la voie à la propagande de guerre et créent un prétexte pour des interventions coloniales sous couvert de « libération ». L’ironie amère réside dans le fait que cette soi-disant libération s’accompagne invariablement de bombes, de sanctions, de destruction et de dévastation de nations.
Néanmoins, la réalité des femmes de Gaza est qu’elles sont les piliers de la résistance et de la survie de Gaza – que ce soit pendant les frappes aériennes en protégeant leurs enfants avec leur propre corps, ou au milieu de la famine et de la ruine en agissant comme soignantes, infirmières et enseignantes pour transmettre des messages d’espoir et de réconfort à leurs communautés en souffrance, ou lorsqu’elles criaient « Allahu Akbar » et « Hasbi Allah » après la perte de leurs proches, ce qui témoignait de leur foi inébranlable et de leur endurance, ou encore lorsqu’elles étaient placées à côté de leurs frères et conjoints en deuil qui sont toujours décrits à tort dans les récits occidentaux comme oppressifs et violents dans leurs caricatures anti-islamiques et leurs jugements injustes ; c’est cet espoir et ce calme qui ont nourri les rêves des enfants de Gaza pour la liberté, l’anéantissement de l’occupant, la reconstruction de leurs maisons et la continuation de la vie.
Ces femmes, qui ont enduré la douleur du plus grand massacre d’enfants de l’histoire, continuent de déclarer avec un courage sans précédent : « Nous serons patientes et nous persévérerons aussi longtemps que les dirigeants de la Résistance nous le demanderont. »
La foi était la source fondamentale de force des femmes de Gaza. La foi leur a donné la solidarité et un but.
Mémoriser et réciter le Coran en groupe, organiser des cours de Coran dans des camps de réfugiés ou des maisons détruites, murmurer des prières et des invocations pendant les bombardements et se rassembler dans des mosquées de fortune installées dans des tentes ont fortifié leur esprit. Les valeurs islamiques telles que l’endurance face aux difficultés et la résistance à l’oppression ont permis aux femmes de Gaza de supporter la violence de l’occupation et de résister aux conséquences psychologiques de la marginalisation. Comme l’a déclaré l’imam Khamenei, grâce à cette endurance même, les femmes et le peuple de Gaza « ont pu réveiller la conscience humaine ».
Les médias occidentaux ne reconnaîtront jamais le lien profond entre la foi et la résilience humaine. Ils continuent de nier l’autonomie des femmes musulmanes dans leurs cadres religieux et culturels, ignorant le rôle central que ces femmes jouent dans leurs sociétés. En effet, une telle reconnaissance révélerait les stratagèmes qui se cachent derrière le récit médiatique du « sauveur occidental ». L’hypocrisie du féminisme occidental est évidente dans son soutien sélectif aux droits des femmes musulmanes, ne les soutenant que lorsqu’elles s’alignent sur les agendas coloniaux.
La femme musulmane de Gaza, lorsqu’elle raconte, soutient la résistance armée contre le régime occupant, élève son enfant pour qu’il embrasse le djihad et la lutte, envoie son mari avec des versets du Coran sur le champ de bataille, prend elle-même les armes ou appelle à la liberté « du fleuve à la mer », elle renverse les équations coloniales du féminisme. Le féminisme non seulement n’approuve pas une telle détermination et une telle résilience, mais les condamne comme étant de l’extrémisme, le résultat d’un lavage de cerveau ou une preuve de violence. Selon les critères coloniaux de l’Occident, une femme qui adopte les idéaux laïcs et occidentaux est considérée comme plus précieuse qu’une femme religieuse qui défend sa famille, sa patrie et sa foi. Les femmes de Gaza remettent en question cette vision chaque jour et à chaque instant, prouvant que les valeurs humaines ne doivent pas être mesurées selon des critères eurocentriques.
Les femmes de Gaza sont des symboles de triomphe sur diverses formes d’oppression. Malgré les tentatives du régime sioniste de les déshumaniser par le siège, les déplacements et les massacres, elles restent inébranlables. Et cette ténacité n’est pas passive mais un geste actif : elles résistent, reconstruisent et nourrissent l’espoir dans les cœurs. C’est l’incarnation de la victoire, à la fois contre l’ennemi et contre les discours occidentaux.
Pendant des années, l’Occident a défini les femmes musulmanes comme soumises, opprimées et faibles. Pourtant, ce sont les femmes de Gaza qui démantèlent cette illusion. En s’accrochant à leur identité islamique, elles font preuve d’un niveau de force, d’indépendance et d’une foi inébranlable dans leur religion et leur patrie qui défie les perceptions superficielles. Elles ont prouvé que leurs idéaux et leur identité ne peuvent se limiter à des clichés orientalistes ou à des cadres définis selon les normes occidentales. Elles ont écrit leur propre histoire, une histoire de foi, de dignité et de résistance inébranlable.
La lutte des femmes de Gaza nous rappelle le pouvoir des récits. Dans un monde où les médias sont l’outil des puissances coloniales, il est essentiel d’amplifier les voix qui remettent en question le statu quo. L’exemple des femmes de Gaza inspire tous ceux qui résistent aux oppresseurs et se battent pour la dignité humaine.
Alors que les femmes de Gaza participent à des marches et à des rassemblements pendant le cessez-le-feu actuel pour honorer leurs moudjahidines et leurs combattants, elles brisent les mensonges qui ont été racontés à leur sujet. Il est grand temps que le monde apprenne à connaître ces femmes telles qu’elles sont vraiment, non pas comme des victimes attendant un sauveur occidental, mais comme des héroïnes fidèles et dignes de leur histoire extraordinaire.
Téhéran et Islamabad doivent agir ensemble contre les crimes d'Israël à Gaza (Leader)
Lors d’une audience accordée cet après-midi au Premier ministre pakistanais Shahbaz Sharif et à la délégation qui l’accompagnait, le Leader de la Révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a exprimé sa satisfaction quant à la cessation des hostilités entre le Pakistan et l’Inde, formulant des vœux pour une résolution pacifique des différends entre les deux pays.
L’Ayatollah Khamenei a déclaré que le Pakistan a adopté une position ferme et constructive concernant la question palestinienne : « Alors que, ces dernières années, des pays islamiques ont souvent été portés à établir des relations avec le régime sioniste, le Pakistan n’a jamais cédé à cette influence. »
Faisant référence au grand potentiel de l’Oumma islamique pour acquérir une plus grande puissance dans le monde d’aujourd’hui, l’Ayatollah Khamenei a noté : « Alors que les bellicistes dans le monde avancent de nombreuses raisons pour créer la discorde et la guerre, la seule chose qui peut assurer la sécurité de l’Oumma islamique est l’unité et le renforcement des relations entre les pays islamiques. »
Il a qualifié la question palestinienne de primordiale pour le monde islamique.
Évoquant la situation déplorable à Gaza, il a souligné que la situation actuelle avait conduit à un soulèvement populaire à travers l’Europe et l’Amérique, marquant une résistance à l’encontre de leurs gouvernements. Et pourtant, certains gouvernements islamiques continuent de soutenir le régime sioniste, a-t-il fait remarquer.
« La République islamique d’Iran et le Pakistan peuvent influencer le monde islamique en coopérant pour remettre la cause palestinienne à l’ordre du jour. Nous sommes optimistes quant à l’avenir du monde islamique, et de nombreux événements confirment notre optimisme », a-t-il noté.
Par ailleurs, l’Ayatollah Khamenei s’est félicité des relations entre l’Iran et le Pakistan qui ont toujours été chaleureuses et fraternelles, comme pendant la guerre imposée Irak-Iran.
Il a néanmoins émis l’opinion que la coopération actuelle entre les deux pays dans différents domaines pourrait être optimisée.
« Les deux pays peuvent s’entraider dans de nombreux domaines, et nous espérons que ce voyage contribuera à élargir globalement notre partenariat économique, politique et culturel », a-t-il ajouté.
L'Iran développe un traitement anticancéreux de pointe par électrochimiothérapie (ECT)
L'Iran a dévoilé la première ligne de production nationale d'un dispositif d'ablation par électrochimiothérapie (ECT), un traitement anticancéreux de pointe. Le pays rejoint ainsi un groupe restreint de producteurs dans le monde.
Lundi, la cérémonie d'inauguration de la ligne de production d'ECT a eu lieu au Parc scientifique et technologique de l'Université de Téhéran, et les experts de l'entreprise « Pishro Fanavaran Darman Pars » ont lancé le processus avec succès.
L'électrochimiothérapie est une nouvelle méthode thérapeutique ciblée pour les tumeurs cancéreuses.
Grâce à des impulsions électriques, l'ECT augmente significativement la perméabilité des membranes cellulaires, améliorant ainsi l'efficacité des médicaments anticancéreux.
Cette réussite est le fruit d'une expertise technique nationale et du respect des normes internationales.
L'Iran est ainsi devenu le premier pays asiatique à produire cette technique innovante, rejoignant l'Italie et le Royaume-Uni.
L'ECT a montré des résultats remarquables dans le traitement de divers types de cancer, notamment le cancer de la peau et le cancer du sein. Jusqu’à présent, plus d’un millier de patients ont subi cette procédure, et environ 200 cas ont été traités avec succès.
Au-delà des projecteurs, le sombre jeu politique de Cannes sur le cinéma iranien (analyse)
Par Fateme Torkashvand
Alors que le Festival de Cannes, qui s’est tenu en début de semaine, a ravivé le discours anti-Iran en décernant son premier prix à Jafar Panahi, l’opinion publique, tant internationale qu’iranienne, est de plus en plus confrontée à des questions complexes.
Pourquoi un festival de cinéma s’engage-t-il dans des actions politiques ? Comment concilier les accusations d’autoritarisme avec la participation ouverte de cinéastes iraniens, qu’ils soient clandestins ou officiels, à Cannes ?
L’approche des organisateurs du Festival de Cannes à l’égard du cinéma iranien mérite un examen plus approfondi, d’autant plus que leur position est désormais largement perçue comme politique par les critiques, quelle que soit leur origine.
« Classiquement, et selon les termes de Carl Schmitt, le politique concerne la distinction entre ami et ennemi. Des penseurs ultérieurs ont développé ce point, mais dans le langage courant, le “politique” est souvent confondu avec la “politisation” », a déclaré Amir Reza Mafi, auteur et professeur de philosophie et de médias, au site web de Press TV.
Mafi a expliqué que le politique, dans son acception ontologique, trace des frontières entre soi et l’ennemi, et moralement entre le bien et le mal.
En ce sens, le politique est toujours présent et essentiel. En revanche, la politisation est un phénomène banal et simpliste, qui apparaît lorsqu’un domaine particulier est soumis aux forces politiques et à la compétition électorale.
Mafi a souligné que, de ce point de vue, deux critiques s’appliquent aux actions de Cannes : premièrement, il s’agit d’un acte hostile à l’Iran ; deuxièmement, le mérite cinématographique ne semble pas être le critère principal de jugement.
Ainsi, le comportement de Cannes, suivant la posture conflictuelle du gouvernement français envers l’Iran, constitue un acte politique fondé sur la dichotomie ami-ennemi.
Parallèlement, le cinéaste iranien, qui présente une vision de la politique fondée sur sa propre vision du monde déformée, ancrée dans des préoccupations politisées à travers le cinéma, devient un outil au service des ennemis du pays auquel il appartient.
Cela est particulièrement problématique étant donné que les thèmes centraux de son film, comme la vengeance contre un interrogateur, ne font pas partie des préoccupations fondamentales et prioritaires auxquelles est confronté le peuple iranien.
Une rupture avec les valeurs cinématographiques
L’éminent critique de cinéma Saeed Mostaghasi, s’exprimant sur le site web de Press TV, a souligné que le cinéma politique est un « genre légitime », faisant référence à des cinéastes légendaires tels que Costa-Gavras et Angelopoulos, qui ont abordé des thèmes politiques dans leurs films.
Il distingue les films idéologiques – ceux qui fonctionnent comme des armes dans les batailles politiques – de ceux qui peuvent être récompensés indépendamment de leur valeur cinématographique.
Lorsque Panahi a été interdit de tourner des films en Iran, a noté Mostaghasi, Thierry Frémaux, le directeur artistique de Cannes, a déclaré que le cinéaste iranien Panahi conserve toujours une place symbolique au festival, matérialisée par une chaise réservée à son nom.
« Cela montre que pour Cannes, la simple présence de Panahi compte plus que le film qu’il réalise – une pratique inédite pour aucun grand cinéaste dans l’histoire du cinéma », a-t-il déclaré.
L’opinion publique iranienne importe peu à Cannes
Dans une déclaration controversée, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est adressé à X (anciennement Twitter) après la Palme d’or de Panahi pour admettre les courants politiques sous-jacents qui influencent les festivals internationaux comme Cannes, notamment ceux qui s’opposent à la République islamique d’Iran.
Barrot a exprimé que ce prix, attribué à Panahi, représente un acte de résistance contre l’oppression, offrant ainsi un nouvel espoir aux défenseurs de la liberté à travers le monde.
Mais les organisateurs de Cannes ignorent-ils l’impact qu’un tel geste politique pourrait avoir sur l’opinion publique iranienne ? Ou leurs objectifs politiques sont-ils si dominants qu’ils sont prêts à négliger les intérêts du peuple iranien ?
Alors que Cannes décerne sa Palme d’or au nom de la liberté, de sérieuses questions se posent en Iran, notamment au sein de l’industrie cinématographique, quant à la manière dont un film a été produit clandestinement et dont l’équipe de production a quitté le pays.
Les valeurs cinématographiques sont mises à mal
Le critique de cinéma chevronné Khosro Dehghan a qualifié l’événement de déroutant et d’ambigu.
« Je ne comprends tout simplement pas ce qui se passe. Des cinéastes comme John Ford et Hitchcock ne se sont pas livrés à ces mises en scène ; ils ont fait leurs films et sont passés à autre chose, comme Hafez et Saadi l’ont fait avec leur poésie. Difficile de dire si c’est bien ou mal ; c’est tout simplement déroutant. »
Le journal Ham-Mihan a qualifié de « naïve » l’affirmation selon laquelle le prix de Cannes était apolitique, décrivant Panahi comme une figure politiquement engagée liée aux événements de 2009, dont le style cinématographique réaliste a depuis pris une tournure politique, ou, comme certains le disent, excessivement politisée.
Le célèbre cinéaste Farzad Motamen a rappelé sur Instagram qu’en 1975, Cannes avait décerné la Palme d’or au réalisateur algérien Mohammed Lakhdar-Hamina en reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie.
« Les valeurs cinématographiques n’ont joué aucun rôle dans cette décision », a-t-il déclaré. Des années plus tard, Gilles Jacob, ancien président du festival, a avoué dans une interview ne pas se souvenir du nom d’Hamina, allant jusqu’à demander à un collègue : « Comment s’appelait cet Arabe à qui nous avons remis le prix ? »
De plus, certains journalistes spécialisés dans le cinéma soutiennent que la création d’un récit héroïque autour d’un cinéaste iranien, bien que logiquement peu plausible, s’inscrit dans une stratégie médiatique orchestrée par Cannes.
D’autres soulignent la participation officielle d’un autre cinéaste iranien, Saeed Roustaee, et de son équipe, comme preuve que la communauté cinématographique iranienne continue de s’engager ouvertement avec Cannes.
Ils suggèrent que les critiques de certains réalisateurs, sous la pression des médias occidentaux, ne sont qu’un des nombreux outils utilisés pour façonner les discours anti-iraniens.
Cette perspective est perçue comme une réaction naturelle à la politisation de Cannes, qui semble manquer d’engagement artistique authentique envers le film en question.
Même certains éléments opposés à la République islamique d’Iran reconnaissent la nature politique du prix décerné à Panahi.
Les prix s’estompent, les films perdurent
Les critiques de cinéma iraniens soutiennent que, bien que l’engouement politique puisse s’estomper avec le temps, l’œuvre cinématographique elle-même perdure.
« Un film politisé ou idéologique, visant uniquement à s’opposer ou à défendre une structure politique, ne perdurera pas. En revanche, un film politique qui délimite clairement le bien et le mal et s’inspire des véritables problèmes de la société aura un impact durable », a déclaré Mafi.
Mostaghasi a fait écho à cette perspective, soulignant que dans un an, tout comme personne ne se souvient des prix remportés par Chaplin, Hitchcock ou Ford, le public continuera de regarder leurs films et d’en tirer des leçons.
« Les prix et les controverses qui les entourent sont oubliés ; ce qui perdure, ce sont les valeurs intrinsèques des films », a-t-il déclaré.
Attaque contre la résistance sur fond de génocide
L’utilisation politique du Festival de Cannes par la France va au-delà de l’influence culturelle.
Alors que la guerre génocidaire perpétrée par le régime israélien contre Gaza se poursuit, un problème qui transcende la politique et constitue une grave crise humanitaire, Cannes a attiré l’attention du monde entier en décernant son prix suprême à un cinéaste iranien.
Ce faisant, il a effectivement récupéré le terme « résistance », un concept ancré dans plus de 70 ans de résistance palestinienne contre l’occupation et l’apartheid israéliens, une résistance ouvertement soutenue par la République islamique d’Iran.
Ce terme est aujourd’hui recadré par les médias occidentaux, centré sur l’Iran plutôt que sur la lutte palestinienne.
Un rapide survol des gros titres et des reportages révèle un parti pris constant contre l’Iran, présenté sous couvert d’un prix cinématographique.
Il convient d’examiner dix exemples notables d’une telle couverture.
Fateme Torkashvand est une journaliste basée à Téhéran, spécialisée dans les affaires culturelles.
Pezeshkian salue le rôle « actif et constructif » d'Oman dans les négociations indirectes entre l'Iran et les États-Unis
Le président Massoud Pezeshkian a déclaré que Téhéran apprécie le rôle actif et constructif d’Oman dans le processus de négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis et a espéré qu’elles aboutiront à de bons résultats.
Pezeshkian a fait ces remarques lors d’une réunion avec le sultan Haitham ben Tariq d’Oman à Mascate ce mardi 27 mai.
Soulignant la place importante d’Oman dans la politique étrangère de l’Iran, Pezeshkian a déclaré que Téhéran avait une confiance totale en Oman, et que cette confiance imposait aux deux parties une responsabilité partagée pour renforcer leurs relations.
Le président iranien a déclaré que l’Iran était prêt à renforcer la coopération avec Oman dans tous les domaines, convaincu que les deux pays possèdent des capacités qui peuvent être utilisées pour le bien-être et le progrès des deux pays et d’autres nations de la région.
« Nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la dignité et la grandeur des musulmans. Chacun de nous possède des capacités qui peuvent être mises à profit pour le bien-être et le progrès de l'autre, et ceux des autres nations de la région », a-t-il déclaré.
L'Iran et le Pakistan sont déterminés à éliminer le terrorisme dans les zones frontalières
L’Iran et le Pakistan sont résolument déterminés à éliminer le terrorisme des deux côtés de leur frontière grâce à une coopération renforcée, selon le chef d’état-major des forces armées iraniennes.
Le général de division Mohammad Bagheri, s’exprimant lors d’une réunion avec le commandant de l’armée pakistanaise, le maréchal Asim Munir en visite à Téhéran ce mardi 27 mai, a déclaré que l’Iran considérait le Pakistan comme un partenaire « stratégique ».
Le Yémen lance deux missiles balistiques supersoniques contre des cibles israéliennes, dont l'aéroport Ben Gourion
Le général Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites, a annoncé que l’unité de missiles de l’armée yéménite a mené ce mardi 27 mai une double opération de haute précision, lançant deux missiles balistiques supersoniques Palestine-2 et Zulfiqar contre des positions israéliennes dans les territoires occupés palestiniens.
Il a expliqué que le missile balistique supersonique Palestine-2 avait visé l’aéroport Ben Gourion, tandis que le missile Zulfiqar avait touché une autre cible stratégique de l’ennemi israélien à Jaffa, tout près de Tel-Aviv.
L’armée israélienne a confirmé l’attaque sur ses positions dans les territoires occupés et a prétendu avoir intercepté les deux missiles. Pourtant, le porte-parole de l’armée yéménite a précisé que les missiles avaient atteint leurs cibles, provoquant l’évacuation des millions d’Israéliens vers des abris et l’arrêt des vols à l’aéroport Ben Gourion.
Le général Yahya Saree a déclaré que ces opérations étaient des réponses à l’incursion faite par des colons sionistes à la mosquée Al-Aqsa et à la profanation de ce lieu sacré.
L'Iran déclare aux médias américains : l'enrichissement de l'uranium est « non négociable »
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que la nation iranienne demeurait imperméable aux pressions exercées par les États-Unis, réaffirmant que la République islamique d’Iran ne renoncera jamais à son droit inaliénable et souverain à l’énergie nucléaire pacifique, malgré les exigences formulées par Washington.
Esmaïl Baghaï, s’exprimant lors d’une interview avec CNN, a souligné que les Iraniens ne se laisseraient pas influencer par quelque forme de pression que ce soit, affirmant que, lorsque la situation l’exigera, le peuple iranien s’unira pour défendre sa sécurité nationale.
« Lorsqu’il s’agit de ce langage de pression et de menace, les Iraniens s’exprimeront d’une seule voix et nous défendrons unanimement notre sécurité nationale », a-t-il ajouté.
Il a rejeté ainsi les demandes répétées de plusieurs responsables américains qui exigent que l’Iran abandonne totalement ses activités d’enrichissement de l’uranium.
Le Hamas accepte la proposition américaine de cessez-le-feu et attend la réponse d'Israël
Le Hamas a déclaré avoir accepté la proposition transmise par l’envoyé régional américain, qui comprendrait le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza.
« Nous avons accepté la proposition de Steve Witkoff, envoyé américain, de parvenir à un cessez-le-feu et au retrait des forces ennemis », a déclaré ce mardi 27 mai Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement de résistance Hamas basé à Gaza.
« Nous attendons la réponse d’Israël », a ajouté le responsable palestinien. Naïm n’a cependant pas commenté les détails de la proposition.
Plus tôt ce mois-ci, Naïm avait noté que Witkoff a personnellement assuré que les États-Unis feraient pression sur le régime israélien pour qu’il mette fin au siège quasi total de la bande de Gaza et qu’il autorise l’accès humanitaire.
L’envoyé, selon Naïm, avait déclaré que les États-Unis commenceraient à exercer des pressions dans les deux jours suivant la libération par le Hamas du soldat américano-israélien Edan Alexander, le 12 mai.
L'ONU fustige Israël pour avoir brûlé vifs « tant de personnes, dont tant d'enfants » à Gaza
Dans un message publié ce lundi 26 mai sur X, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, a fustigé Israël pour avoir brûlé vifs « tant de personnes, dont tant d'enfants » dans la bande de Gaza, où le régime sioniste mène une guerre génocidaire contre les Palestiniens.
Cette condamnation fait suite à une frappe aérienne israélienne qui a tué au moins 36 personnes, dont 18 enfants, à l'école Fahmi al-Jarjawi dans la ville de Gaza. Des familles déplacées y cherchaient refuge contre les bombardements incessants de l'armée israélienne.
De nombreuses victimes ont été brûlées vives alors qu'elles dormaient dans l'abri de l'école.
Une vidéo prise sur les lieux de l'attaque montrait la silhouette d'une jeune fille qui s'avançait péniblement à travers les décombres pour échapper aux flammes. Elle a survécu au carnage, mais a perdu des membres de sa famille.
Albanese a joint la vidéo à son message, déclarant qu'elle « ne peut plus regarder le feu sans avoir mal au cœur ».
« Nous devons mettre fin à ce massacre. Que les Palestiniens nous pardonnent », a-t-elle fait remarquer.
Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, a pour sa part déclaré que l'école était censée être un « lieu sûr », mais qu'elle s'était transformée en un véritable brasier.
« Nous avons entendu des appels à l'aide désespérés de personnes piégées dans l'incendie, mais le feu était trop intense. Nous n'avons pas pu les secourir », a-t-il déploré.
Sans fournir la moindre preuve, l'armée israélienne a prétendu que l'école Fahmi al-Jarjawi était un « centre de commandement et de contrôle » du Hamas et du Jihad islamique palestinien.