Dans un message publié ce lundi 26 mai sur X, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, a fustigé Israël pour avoir brûlé vifs « tant de personnes, dont tant d'enfants » dans la bande de Gaza, où le régime sioniste mène une guerre génocidaire contre les Palestiniens.
Cette condamnation fait suite à une frappe aérienne israélienne qui a tué au moins 36 personnes, dont 18 enfants, à l'école Fahmi al-Jarjawi dans la ville de Gaza. Des familles déplacées y cherchaient refuge contre les bombardements incessants de l'armée israélienne.
De nombreuses victimes ont été brûlées vives alors qu'elles dormaient dans l'abri de l'école.
Une vidéo prise sur les lieux de l'attaque montrait la silhouette d'une jeune fille qui s'avançait péniblement à travers les décombres pour échapper aux flammes. Elle a survécu au carnage, mais a perdu des membres de sa famille.
Albanese a joint la vidéo à son message, déclarant qu'elle « ne peut plus regarder le feu sans avoir mal au cœur ».
« Nous devons mettre fin à ce massacre. Que les Palestiniens nous pardonnent », a-t-elle fait remarquer.
Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, a pour sa part déclaré que l'école était censée être un « lieu sûr », mais qu'elle s'était transformée en un véritable brasier.
« Nous avons entendu des appels à l'aide désespérés de personnes piégées dans l'incendie, mais le feu était trop intense. Nous n'avons pas pu les secourir », a-t-il déploré.
Sans fournir la moindre preuve, l'armée israélienne a prétendu que l'école Fahmi al-Jarjawi était un « centre de commandement et de contrôle » du Hamas et du Jihad islamique palestinien.