
تقي زاده
Les négociations entre l’Iran et l’AIEA, constructives
Le représentant iranien, auprès de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA), a qualifié de constructives, les négociations, tenues, à Téhéran, entre l’Iran et le directeur général adjoint de l’AIEA.
"Les négociations avec Herman Nackaerts et sa délégation l’accompagnant étaient positives", a annoncé, jeudi, Ali-Asqar Soltaniyeh, a indiqué Press TV. "Lors des négociations avec le directeur général adjoint de l’Agence, nous avons réalisé des progrès", a déclaré le représentant iranien, auprès de cette instance.
Les deux parties sont parvenues à un accord, sur le prochain tour des négociations, fixé au 16 janviers 2013. "La RII poursuit, en tant que pays responsable et attaché aux règlements internationaux, ses coopérations avec l’Agence", a souligné Ali-Asqar Soltaniyeh.
Réunion quadripartite des ambassadeurs, iranien, russe, chinois et syrien
Les ambassadeurs iranien, syrien, chinois et russe, au Liban, ont examiné les dernières évolutions, en Syrie, et les voies censées régler la crise, dans ce pays.
Lors de cette réunion, tenue, vendredi après-midi, à l’invitation de Ghazanfar Rokn-Abadi, ambassadeur iranien, à Beyrouth, les ambassadeurs de ces quatre pays ont estimé que les affrontements militaires, en Syrie, soutenus par certains pays étrangers, contre le gouvernement, n’avaient d’autres résultats que massacres et ruines, qu’il fallait qu’ils cessent, immédiatement. Les ambassadeurs, iranien, syrien, russe et chinois, tout en se déclarant d’accord, sur la nécessité d’une solution politique, comme l’unique porte de sortie de la crise syrienne, ont mis l’accent sur l’arrêt du financement et équipement des groupes armés, le massacre et l’effusion de sang, le début des négociations et le suivi de la tenue d'élections législatives libres et saines, puis, des présidentielles, en 2014, ainsi que la détermination du sort politique de la Syrie, sur la base de la vox populi.
Le personnel technique de l'Agence internationale de l'énergie atomique est arrivé à Téhéran
Nakarts Hermann , directeur général adjoint de garanties de l'AIEA à la tête de négociations avec l'Iran sur ses sept membres de la délégation sont arrivés à Téhéran sur les questions en suspens et a été accueilli par Ali Asghar Soltanieh .
Les entretiens d'une journée susceptibles d'être tenues à huis clos. Il a également des plans pour visiter ou inspecter personnel de l'agence est composé d'experts provenant d'installations nucléaires de l'Iran et des installations ou d'autres sites n'est pas divulgué.
Fereydoun Abbassi , chef de l'Organisation de l'énergie atomique , a déclaré que certains pays peuvent utiliser les services de renseignement et de sécurité , accusant les autres pays et les agences devraient reprendre le chemin correcte selon le rapport des inspecteurs.
Les inspecteurs ont déclaré que l'Iran se conformer pleinement aux règlements de l'AIEA et toutes les matières et activités nucléaires sont également surveillés.
Inspecteurs de l'AIEA à visiter et d'inspecter le site de Parchin militaire à deux reprises et n'avons aucune preuve que les activités nucléaires de l'Iran est disponible sur ce site ne sont pas réalisés.
Iran dépose un "acte d'accusation" contre 18 responsables américains
La République islamique a déposé un "acte d'accusation" contre 18 responsables américains pour de la perpétration des crimes contre l'humanité et surtout l'Iran.
Le premier adjoint du Pouvoir Judiciaire iranien a déclaré qu'il existe beaucoup de revendications contre les crimes des américains dont les communautés des avocats du monde et des tribunaux internationaux, influencés par les Etats-Unis, n'ont pas encore appelés ces responsables à la cour.
Il a ajouté que cet acte d'accusation qui sera très long, sera réglé par rapport aux documents que l'Iran possède sur les crimes évidents perpétrés par les américains.
"L'accusation contre 18 responsables américains est un premier pas pour poursuivre les Etats-Unis en justice et les autres actions de l'Iran seront bientôt communiquées", a confirmé cette autorité iranienne.
L'ex-président du CNT libyen accusé d'abuse de pouvoir
L'ancien président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustafa Abdeljalil, a été accusé mardi d'"abus de pouvoir" et d'atteinte à l'unité nationale, a indiqué le parquet militaire libyen. Il était interrogé dans le cadre de l'assassinat du général rebelle Abdel Fattah Younès, tué en 2011 à Benghazi.
L'ancien chef du CNT "a été laissé en liberté sous caution mais une interdiction de voyager a été émise à son encontre jusqu'à sa comparution comme accusé devant le tribunal militaire de Benghazi le 20 février", a précisé Majdi al-Baraassi, membre du parquet qui a participé à l'interrogatoire de M. Abdeljalil.
L'interrogatoire de ce dernier a eu lieu dans la ville d'Al-Marj, à 100 km à l'est de Benghazi, selon le parquet.
Selon la même source, Mahmoud Jibril, qui était le chef du bureau exécutif du CNT au moment de l'assassinat du général Younès, a lui aussi été convoqué par le parquet pour interrogatoire. M. Jibril est actuellement le leader d'une alliance libérale qui avait gagné les élections législatives du 7 juillet dernier en Libye.
Le général Younès, ancien ministre de l'Intérieur de Mouammar Kadhafi, était le militaire de plus haut rang à avoir rejoint la rébellion contre le régime de Tripoli. Il avait été tué après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire par des juges. Sa mort avait souligné les dissensions au sein de la rébellion libyenne qui ont perduré après la formation du gouvernement consécutif au renversement de Mouammar Kadhafi, mort le 20 octobre 2011.
M. Abdeljalil avait annoncé sa mort le 29 juillet 2011 en expliquant que le général avait été tué par un groupe armé au moment où il était en route pour un interrogatoire de plusieurs juges sur la situation militaire. Son corps brûlé et criblé de balles avait été retrouvé dans la banlieue de Benghazi.
Jusqu'à aujourd'hui, treize personnes ont officiellement été inculpées dans ce dossier, dont un juge Jumaa al-Jazwi, qui a lui-même été assassiné en juin.
Egypte: le référendum organisé sur deux étapes
La commission électorale égyptienne a décidé que le référendum sur un projet de Constitution se tiendrait les 15 et 22 décembre, au lieu de la seule journée du 15, a annoncé mercredi la télévision d'Etat.
La Haute commission électorale a décidé que le référendum sur le territoire de l'Egypte serait organisé sur deux jours. Il aura donc lieu le samedi 15 décembre et le samedi 22 décembre, a indiqué la télévision.
Cette mesure permettrait de partager le pays en deux régions votant successivement à une semaine d'intervale, selon des médias égyptiens.
Elle permettrait ainsi de faire face au manque de juges nécessaires pour superviser le déroulement du vote, de nombreux magistrats engagés dans une fronde contre le pouvoir étant actuellement en grève ou refusant de participer à la surveillance électorale.
La télévision a par ailleurs confirmé l'ouverture mercredi du vote des Egyptiens vivant à l'étranger, qui doit se tenir sur quatre jours. Selon les chiffres officiels 586.000 Egyptiens expatriés peuvent voter dans 150 représentations diplomatiques.
Ce référendum qui divise profondément l'Egypte est au coeur de nombreuses manifestations rivales de partisans et d'adversaires du président islamiste Mohamed Morsi qui se sont tenues ces derniers jours.
Le camp présidentiel assure qu'il permettra de doter le pays d'un cadre institutionnel stable après près de deux ans d'une transition politique chaotique.
Mali: le médiateur de la République Diango Sissoko nouveau Premier ministre
Le président malien par intérim a nommé mardi le médiateur de la République Diango (bien Diango) Sissoko Premier ministre, le jour même de la démission forcée de ce poste de Cheick Modibo Diarra, selon un décret lu par la télévision publique malienne ORTM.
M. Sissoko, âgé de 62 ans, était médiateur de la République depuis mai 2011.
Docteur d'Etat en droit, il a notamment été secrétaire général à la présidence de la République sous le régime de Moussa Traoré, un militaire qui a été renversé en 1991 après plus de 22 ans de pouvoir.
M. Sissoko a aussi occupé les mêmes fonctions de 2008 à 2011 sous la présidence d'Amadou Toumani Touré, qui a été déposé par des putschistes en mars dernier.
Peu avant la publication du décret nommant M. Sissoko, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré avait annoncé qu'il avait accepté la démission de M. Diarra et nommerait son remplaçant dans les 24 heures, indiquant que le nouveau gouvernement serait connu d'ici à la fin de la semaine.
l’islam, la religion détenant la croissance la plus rapide en Grande-Bretagne
Un récent recensement en date du mardi 11 décembre affirme que l’islam est la religion qui détient la plus forte croissance en Grande-Bretagne et au Pays de Galles.
Bien que la religion soit difficilement mesurable, comme le rappelle pour The Daily Mail, Nick Spencer, directeur de recherche chez le think tank Theos, l’étude consistait à savoir à quelle croyance les gens s’identifiaient.
Aujourd’hui, 32,2 millions de britannique se prétendent être chrétiens, contre 37,3 millions en 2001. Dans le même temps, en prenant en compte tous les paramètres démographiques (hausse de la population notamment), on constate que la proportion de musulmans a augmenté de 3% à 4,8%, devenant ainsi la religion dont la croissante est la plus rapide. Une forte croissance mise en exergue par un autre rapport, en 2010 une étude officielle relayée par le journal « The Time » indiquait que de 2006 à 2010, la population musulmane avait augmenté dix fois plus vite que la moyenne anglaise.
D’autres religions connaissent une croissance (hindouisme, bouddhisme) montrant également la pluralité religieuse britannique.
La Grande-Bretagne n’est pas le seul pays où l’on constate une forte augmentation de la pratique de l’islam. Allemagne, France, Espagne, Italie… dans toute l’Europe, on constate un nombre d’adeptes de plus en plus important, la hausse des conversions à l’islam, le développement d’établissements scolaires musulmans, le développement de structures associatives musulmanes, et de mosquées.
Le nouveau ministre de l'Intérieur libyen prête serment
L'investiture du nouveau ministre libyen de l'Intérieur, Ashur Shwail, a eu lieu mardi, plusieurs jours après qu'il a remporté un procès en appel à son encontre de la Commission pour l'intégrité.
M. Shwail a prêté serment mardi devant le Congrès national général (CNG) de Libye. Il a été chargé de collecter les armes dans le pays, de renforcer la sécurité et la stabilité, ainsi que de réhabiliter les forces de sécurité nationales, a déclaré à Xinhua le membre du CNG Majida al-Faki.
Plus tôt ce mois-ci, la Cour d'appel libyenne a rejeté en appel une requête de la Commission d'intégrité contre M. Shwail.
M. Shwail fait partie des quatre ministres proposés par le Premier ministre Ali Zaidan mais refusés par la Commission d' intégrité à la veille de la date prévue de leur entrée en fonction, à la mi-novembre.
Mardi également, la Commission d'intégrité a déclaré à que cet organisme chargé de la lutte contre la corruption ne reconnaissait pas l'investiture de M. Shwail, déclarant que le CNG devrait attendre le jugement de la Haute-Cour sur cet appel.
M. Shwail, natif de Benghazi, la deuxième plus grande ville de Libye, a fait l'objet d'interrogatoires et d'enquêtes pour ses liens avec la direction de l'ex-homme fort Mouammar Kadhafi.
Le député britannique George Galloway s’oppose au projet de loi anti-niqab
Elle a mis en émoi la bien-pensance de Sa gracieuse Majesté, la victoire écrasante de George Galloway, en avril dernier, aux élections législatives de Bradford Ouest, la ville la plus pakistanaise d’Angleterre, dans le comté du Yorkshire, a fait de nouveau entrer dans le temple législatif le leader du Respect Party, travailliste dans une autre vie, connu pour son opposition à la guerre en Irak et pour avoir la défense de la souveraineté palestinienne chevillée au corps.
Champion incontesté du vote musulman, ce ténor de la vie publique britannique, à l’extrême gauche de l’échiquier politique, est le premier à faire entendre sa différence au sujet de la tentation nationale d’éradiquer le voile intégral de l’espace public. Entraînée dans le sillage des deux locomotives européennes de la criminalisation du long voile marginal, la France et la Belgique, la Grande-Bretagne succombe à son tour aux sirènes de la pénalisation et cherche à prendre le train législatif en marche.
Mais c’était sans compter la belle résistance de George Galloway qui a fait résonner sa réprobation dans l’enceinte du Palais de Westminster à l’encontre de mesures restrictives qui, d’une rive à l’autre de la Manche, et d'un modèle laïque à la française à un sécularisme anglo-saxon, s'exportent toutefois au-dessus d'un océan de différences…
"Tout le monde comprend la nécessité de privilégier une sécurité adéquate", a commenté ce dernier, dimanche, dans le Daily Mail, avant de reprocher : "Mais ces règles m’apparaissent un peu maladroites et confuses."
C'est peu dire que les arguments sécuritaires avancés par ses collègues ne trouvent pas grâce à ses yeux. George Galloway les perçoit comme une discrimination flagrante visant une poignée de musulmanes, et derrière laquelle se dissimule une arrière-pensée foncièrement hostile à la présence musulmane dans toutes ses composantes.
"Nous vivons dans une société multiconfessionnelle et nous devons, plus que tout autre, être particulièrement sensibilisés et vigilants à l’égard d’une telle législation", a-t-il insisté. Mais la voix de George Galloway ne se perdra-t-elle pas face à la clameur anti-voile intégral qui monte des quatre coins du royaume, se faisant chaque jour plus forte et univoque, à l’instar d’un récent sondage YouGov où ۶۷% des Britanniques se déclaraient favorables à l'interdiction du niqab ?