Parle t-on du pacte des prophètes avec l’autorité d’Ali (as) dans le coran et les autres livres célestes sacrés ?

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Dieu dit dans le saint coran : «lorsqu’Issa fils de Mariam dit aux enfants d’Israël : « je suis l’envoyé de Dieu vers vous, je confirme la véracité de la thora qui est face à moi et je vous annonce également qu’après moi viendra un grand messager dont le est Ahmad »[1]. Dans la sourate A’raaf également, il est écris : «ceux qui suivent le prophète, le messager (qui n’est jamais allé à l’école) mentionné dans la thora et l’évangile en leur possession trouve son nom et ses caractéristiques (dans ce livre). Ils savent que ce prophète leur ordonnera le convenable et leur interdira le blâmable »[2]. Ainsi, les musulmans croient que les prophètes précédents ont annoncé la venue du messager de l’islam. Et la plupart des savants juifs et Nazaréens attendaient la venue du dernier prophète (ç) bien avant qu’il soit élevé à ce titre. C’est pour cette raison que certains juifs avaient élu domicile dans les environs de Médine et attendaient la venue du prophète promue. Nous avons comme exemple palpable le Rabbin Nazaréen ou chrétien Rahib et nous avons également un prêtre qui s’appelait Bouheira. Lorsqu’il vit le prophète (ç) lorsqu’il était enfant, il dit à Abou Talib son oncle paternel : «cet enfant à un avenir brillant. C’est lui le prophète promue dont on parle de sa mission prophétique universelle et son gouvernement étendu dans les livres sacrés. C’est le prophète dont j’ai lu le nom du père et des membres de la famille dans les livres religieux je sais où il apparaitra et de quelle manière sa religion se rependra dans le monde »[3]

Le coran confirme que les gens du livre avaient une connaissance du prophète (ç) tels qu’ils l’ont pour leurs enfants. Ce verset montre qu’ils connaissaient très bien le prophète (ç). Dieu affirme : «ce à qui nous avons envoyé le livre connaissent le messager comme si c’était leur enfant. Bien qu’un groupe parmi eux essaye de cacher la vérité alors qu’ils la connaissent »[4]

Ce verset montre que les explications sur les traits physiques et moraux, la région où le prophète (ç) apparaitra étaient mentionnés dans les livres précédents de manière si évidente que cela était bien encré dans la mémoire des savants de cette époque. Il en est de même pour le récit de comment Salman Farsi est devenu musulman. Or nous sommes sans ignorer que Salman Farsi était l’un des grands savants chrétiens et son histoire montre qu’on lui avait annoncé la venue du messager de l’islam et lui avait également donné certaines caractéristiques physiques de ce messager.[5]

De plus, par rapport à ce qui apparait dans nos traditions fiables, les chiites pensent que tous les prophètes précédents ont également annoncé l’autorité des successeurs du messager (qui ne sont rien d’autre que les Ahl-ul-bayt (as)).

Nous avons pleins de hadiths qui montrent comment les prophètes précédents passent par le billet des Ahl-ul-bayt (as) pour faire certaines prières et également les convictions absolues qu’ils avaient par rapport à leurs succession. La plupart de ces hadiths se trouvent dans les sources de références chiites. L’imam Sadiq (as) dit : «aucun messager n’a reçu la mission prophétique si ce n’est avec la connaissance de notre droit et notre mérite par rapport aux autres »[6]. Il est également écris dans un des hadiths que les prophètes précédents passaient par le billet de la prophétie du messager de l’islam ainsi la succession de l’imam Ali (as) et des autres imams pour se sortir de certains pétrins.[7] Moïse et les enfants d’Israël sont passés par le billet du messager de Dieu et de la succession d’Ali (as) pour traverser la mer.[8] C’est en s’accrochant aux noms des Ahl-ul-bayt (as) qu’Adam (as) demanda pardon à Dieu.[9] Et tout cela grâce au statu élevé des imams purifiés auprès de Dieu.

En se fondant sur un ha dith, Allamah Majelisi écris : «tous les messagers savaient qu’après eux viendra un prophète qui sera le dernier des prophètes et leur législation sera abrogée et remplacée par la législation du nouveau messager et ils savent également que le prophète de la fin des temps prime sur tous les autres prophètes et ils avaient également la certitude que ses successeurs viendront pour préserver sa législation, protéger sa religion. Alors cela était une obligation pour eux de proclamer de reconnaitre la mission prophétique du dernier des messagers ainsi que celle de ses successeurs »[10]

Sous le commentaire du verset 115 de la Sourate Taha on note : «nous avons pris de l’homme un engagement qu’il a oublié et nous ne l’avons pas trouvé ferme et accroché par rapport à cet eng agement » .des interprétations extraites des hadiths par rapport eu terme engagement (Aht) – dont certains hadiths sont authentiques – prouve bien qu’il s’agit de l’engagement par rapport à Mohammad (ç) et les imams qui viendront après lui. Et qu’il n’avait pas été ferme par rapport à cet engagement. C’est dans ce sens qu’on donné de Oul-ul-Azm à certains grands prophètes car ils ont été ferme à l’engagement pris par rapport aux successeurs du dernier des prophètes plus particulièrement au sujet de Mahdi (as). Non seulement ils ont pris et engagement, mais ils sont restés fermes et loyaux face à cela »[11]

Un autre hadith de l’imam Baqir (as) montre que cet engagement et ce pacte ont été pris dans le monde des particules. Après avoir expliqué comment Adam (as) a été créé à partir de la terre, l’imam Baqir (as) se fonde sur le verset suivant : «ne suis pas votre Dieu ? Ils répondirent : « bien sûr » afin qu’ils ne disent pas que nous savions ne rien et que nous étions ignorants »[12] explique et témoigne que : «ensuite Dieu prit des prophètes l’engagement en disant : « suis-je vous Dieu ? Mohammad n’est il pas mon messager ? Ali n’est t-il pas le prince des croyants ? Ils dirent : «oui et leurs prophéties furent confirmées. Et l’engagement a été pris avec les grands prophètes ou les prophètes Oul-ul-Azm avec la question suivante : « je suis votre Dieu, Mohammad est mon messager et Ali est le prince des croyants et les successeurs après lui sont mes commandeurs et ceux qui sont le dépôt de ma science. Et j’aiderai ma religion à travers Mahdi et je rétablirai mon gouvernement et je me vengerai de mes ennemis par son intermédiaire et à travers lui, je serai avec engouement ou malgré la contestation. Ils dirent : oui nous témoignons que tu es notre Dieu. Adam n’avait no renié ni proféré. Et c’est ainsi que le poste d’Oul-ul-Azm a été confirmé pour ces cinq personnes…c’est sous la forme suivante qu’apparait l’interprétation de cette parole dans laquelle il est dit : «et nous pris d’Adam l’engagement face auquel nous ne l’avons pas trouvé ferme et accroché par rapport par à cet engagement…»[13]

Ce hadith et pleins d’autres hadiths ayant un contenu similaire apparait dans les livres de Tafsir chiites. Après avoir rapporté ces hadiths, Allamah Tabataba’i au verset 115 de la Sourate Taha : «la signification présentée par rapport à l’expression pacte revêt une dimension exotérique dans le hadith de l’imam Baqir et cela ne relève pas d’une simple interprétation du mot dans le verset »[14]

L’imam Sadiq (as) déclare : « notre autorité est l’autorité de Dieu pour laquelle tous les prophètes ont été envoyés »[15]

Nous lisons également dans un autre hadith : «la succession est écrite dans les livres sacrés des autres prophètes et Dieu n’a promue aucun prophète si ce n’est avec la croyance en la mission prophétique de Mohammad et de l’imamat d’Ali »[16]. Par rapport aux hadiths évoqués, on peut confirmer que Dieu a pris des prophètes précédents l’engagement par rapport à l’autorité et l’imamat des imams Ahl-ul-bayt (as). Mais en ce qui concerne les détails le plus d’explications au sujet de cela, on ne peut comprendre plus que ceci.

LE MESSAGER DE L’ISLAM ET SES SUCCESSEURS DANS LA BIBLE

L’autre point qu’il convient d’évoquer est que tous les livres sacrés en dehors du coran ont été falsifiés et ce que nous avons aujourd’hui comme la thora et les évangiles entre en possession des chrétiens et des juifs, ne sont vraiment pas les livres qui ont été révélés à Moussa (as) et à Issa (as). Ce sont juste des livres que leurs compagnons et certaines personnes après eux ont rédigés. Même les chrétiens et les juifs confessent cela.[17] Raison pour laquelle s’ils suppriment le nom du prophète dans leurs livres, il certain qu’ils supprimeront également les noms de ses successeurs.

Mais en dépit de cela, on trouve qu’à même des indices évoquant la mission prophétique du dernier messager ainsi que l’autorité de ses successeurs. Certains chercheurs musulmans se sont efforcés d’extraire des livres sacrés précédents des éléments confirmant la mission prophétique de Mohammad (ç) et l’autorité de ses successeurs. Sayyed Mahmoud Sihalakouti dans le livre «Ali et les prophètes » écris : «dans l’évangile par exemple de Gazal Gouzalat la version imprimée à Londres en mil huit cents chapitre 5, verset 1 hadith. On note des propos implicites de Souleymane qui parle du sceau des prophètes et du prince des croyants et il dit clairement à la fin : «Mohammad est mon ami et mon bien aimé » mais, dans les évangiles qui été imprimés après mil huit cents, ce passage a été supprimé. Il en est de même pour le mot : «Eiliya » ou «Ailée » ou encore « Alia » mentionnés dans les livres sacrés précédents. Les gens qui sont contre la vérité s’efforcent à vouloir démontrer qu’en faite cela signifie Dieu, Iliass, le Messie ou Jean et non Ali. N’oublions pas de mentionner que certains prêtres ont dévoilé la vérité après des recherches au sujet des expressions « Eiliya », « Ailée » ‘Alia » en démontrant que cela ne correspondaient pas avec les caractéristiques de Jésus et cela leur a valu le séjour dans la prison des fanatiques. Monsieur J B Galidon est l’un de ces savants qui écris : «dans la langue hébreux antique, le mot Eiliya ou Ailée ne s’employaient pas pour signifier Dieu ou « Allah ». Les mots évoqués montrent que dans le futur ou à la fin du temps viendra quelqu’un dont le nom sera Eiliya ou Alia »[18]

Pour plus d’informations, nous vous renvoyons à deux livres :

1 – Ali et les prophètes écris par Sayyed Mahmoud Sihalakouti, traduction de Mohammad Moktari, les éditions Darul Sekafat, 1384 hégire solaire.

2 – Ahl-ul-bayt Fi Kitabil Mouqaddas écris par Kazim Nasiri, 1ère impression les éditions Sadr, 1997.


[1] - Sourate Safr : 6

[2] - Sourate A’raaf: 157.

[3] - Histoire du prophète de l’islam, Ja’far Sobhani, page 71 en citant Tarikh Tabari et Siratoul ibn Hisham, 3ème impression, les éditions Machhar, Téhéran, 1374 hégire solaire.

[4] - Sourate Baqarah: 146.

[5] - Tafsir Nemouneh, Nasir Makarim Shirazi, vol 1, page 193.

[6] - Ousoul ul Kafi, Koleiny, vol 3, page 245, 8ème impression, les éditions Ouswat, Qom, 1385 ; Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 18, page 299, 1ère impression, Mo’assassa Al wafa, Liban, 1404 hégire lunaire.

[7] - Behar ul anouar, vol 13, page 138, vol 14, page 402.

[8] - Id, vol 14, page 402.

[9] - Id.

[10] - Id, vol 18, page 299.

[11] - Ousoul ul Kafi, vol 3, page 176.

[12] - Sourate A’raaf: 172.

[13] - Ousoul ul Kafi, vol 4, page 29, Mohammad ibn Hasan Safar, Basairoul Darajat, page 90, les éditions A’lami, Téhéran, 1362 hégire solaire ; Gayatoul Mouram de Hachim Barani, vol 1, page 93, recherche d’Ali Achouri.

[14] - Traduction de Tafsir Al Mizane, vol 14, page 322.

[15] Ousoul ul Kafi, vol 3, page 245.

[16] - Ousoul ul Kafi, vol 3, page 246.

[17] - Tafsir Nemouneh, vol 23, page 72.

[18] - Ali et les prophètes de Mahmoud Sihalakouti, traduction de Sayyed Mohamad Moktari, Darul Sekafat, 1309

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