تقي زاده

تقي زاده

Le commandant en chef de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Hajizadi évoque en ce moment même les détails de la spectaculaire opération balistique du mercredi 8 janvier laquelle a visé la plus grande base aérienne US en Irak, Aïn al-Asad. "L'opération " Martyr Soleimani" est la première étape d'une grande opération qui va se poursuivre dans l'ensemble de la région", dit le général. 

Lancées vers 2h du matin du mercredi 8 janvier, l’opération "Martyr Soleimani" n’est que la première étape d’une longue série qui se poursuivra à travers la région, selon le général Amir Ali Hajizadeh, commandant en chef de la Force aérospatiale du CGRI en ajoutant que des milliers de soldats américains seraient tués si les opérations se poursuivaient. Cité par la chaîne de télévision étatique, le haut responsable iranien a déclaré que les attaques aux missiles iraniennes contre des cibles américaines en Irak n'avaient pas pour but de tuer des soldats américains, mais visaient à endommager la "machine militaire" de Washington. Le général Hajizadeh a également déclaré que la "vengeance appropriée" pour l'assassinat par les États-Unis de l'éminent général iranien Qassem Soleimani vise à expulser les forces américaines de toute la région de l’Asie de l’Ouest.

Les forces armées irakiennes ont commencé ce jeudi leur nouvelle opération de nettoyage intitulée "Paix prometteuse" dans des districts dans la province de Salaheddine, dans le nord de Bagdad. 

Le service de renseignements de sécurité, attaché à l’armée irakienne a fait part aujourd’hui du déclenchement de l’opération intitulée « Paix prometteuse » dans le district de Tarmiyah et dans d’autres régions attenantes, situé dans la province de Salaheddine, dans le nord de la capitale irakienne, Bagdad. 

 

Citant le service de renseignements de sécurité de l’armée irakienne, la télévision Sumeriya News a rapporté que l’opération de la « Paix prometteuse » avait commencé ce jeudi dans le district de Tarmiyah et d’autres régions avoisinantes en présence de les brigades 59e et 37e et des divisions 6et 9e, le régiment des commandos, les forces d’ingénierie de l’armée irakienne, soutenus par les avions de chasse de l’armée de l’air.

Mahmoud al-Zahar, membre du bureau politique du Hamas (Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine), estime que la riposte iranienne à l’assassinat du général Qassem Soleimani a prouvé la faiblesse des États-Unis face à l’axe de la Résistance.

« L’Iran a frappé directement une base militaire américaine en Irak, mais Washington n’ose pas réagir, ce qui montre la faiblesse des États-Unis. L’Amérique s’est tue face à la riposte iranienne », a déclaré Mahmoud al-Zahar qui estime que la faiblesse manifeste de la partie américaine pourrait devenir le début de « la fin de l’existence du régime sioniste » et un élément important de l’anéantissement du projet israélien dans la région.

« Cet événement a plongé les États-Unis, le régime israélien et leurs alliés dans la panique et mettent en danger leurs intérêts », a-t-il estimé.

Jeudi matin, le 9 janvier, alors que la base US à Aïn al-Asad brûlait encore, le président iranien a appelé le Premier ministre britannique pour lui conseiller de s'éloigner de Trump et de sa politique envers l'Iran. En effet, le mercredi 8 janvier, le ministère britannique des A.E. avait annoncé dans le chaos suivant la puissante frappe balistique iranienne contre Aïn al-Asad, la présence des militaires britanniques au nombre des morts et des blessés occidentaux.

La crainte de voir l'opinion britannique se révolter contre Johnson a eu raison de cette révélation, le ministère de la Défense ayant démenti plus tard l'information : "N’emboîtez pas le pas aux États-Unis et revoyez vos propos sur notre grand Général (Soleimani) car sans lui vous n'auriez pas la sécurité ni le calme dont vous jouissez chez vous à Londres", a dit le président iranien, Hassan Rohani. Il s'agit visiblement d'un ultimatum dont le trio GB-France-Allemagne a tout intérêt à tenir compte.

Donald Trump a prétendu que les systèmes d’alerte américains avaient très bien fonctionné, ce qui contredit la déclaration du Pentagone pour justifier l’incapacité des forces américaines de détecter et d’abattre les missiles iraniens. Dans la nuit de mardi à mercredi, les bases américaines en Irak, dont la très grande base aérienne des États-Unis à Aïn al-Asad (al-Anbar), ont été la cible de deux vagues de tirs de missiles du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Cette action a été la première riposte ou première phase de  « Vengeance implacable » que l’Iran a promise aux États-Unis après l’assassinat le 3 janvier du commandant de la Force Qods du CGRI à l’aéroport de Bagdad. D’après les vidéos de l'attaque contre Aïn al-Asad et Harir (Kurdistan irakien) diffusées par le CGRI, au moins deux types de missiles balistiques ont été utilisés, le missile Fateh-313 et le missile Qiam. Certaines sourcent affirment aussi que le missile Zolfaqar a été de la partie. D’autres vidéos le confirment, celles qui montrent le moment de la frappe c’est-à-dire quand des missiles iraniens s’abattent sur leurs cibles à Aïn al-Asad.

Cette image diffusée par l'agence Mashregh News montre le moteur d'un missile Qiam du CGRI qui s'est détaché de la charge explosive du missile avant la frappe.
Image satellite de l'intérieur de la base Aïn al-Asad avant et après la frappe au missile iranienne, le 8 janvier 2019. ©Planet Labs Inc

Le missile Fateh-313 est un missile à combustible solide ayant une portée de 500 kilomètres, particulièrement apprécié pour la précision de son ciblage. Le missile Qiam est, quant à lui, un missile à combustible liquide, avec une portée de 800 kilomètres.

Le Fateh-313 et le Qiam sont tous les deux des missiles balistiques supersoniques, ce qui rend particulièrement difficile leur détection et leur interception par des systèmes radars. Le Fateh-313 et le Qiam font partie du vaste éventail de missiles balistiques à moyenne portée conçus, fabriqués et continuellement optimisés par les industries militaires de la République islamique d’Iran.

Comment les États-Unis expliquent-ils le fait que les missiles iraniens qui ont frappé les bases américaines à Aïn al-Asad et à Harir n’ont pas été interceptés et abattus par les forces américaines ?

 

Les heures qui suivent l'apocalypse provoquée par le CGRI mercredi 8 janvier à Aïn al-Asad, semblent être marquées par une très rapide et extraordinaire reconfiguration des rapports de force comme si le sang du commandant en chef de l'axe de la Résistance avait redynamisé le camp anti-américain: Poutine s'est rendu à Damas pour affirmer à Assad sa détermination à en finir avec la guerre d'Idlib avant de rencontrer Erdogan avec qui il dit être tombé d'accord sur le dossier libyen et ce, en échange de la mise sur les rails du gazoduc TurkStream.

Mais aucune de ces évolutions n'est aussi important que ce qui se passe en ce moment même à al-Tanf, soit ce point de passage stratégique entouré de champs de pétrole et de gaz syrien, pompés illégalement et dont les États-Unis se retirent en ce moment même, au nom d'un accord qu'ils auraient conclu avec les Russes.

En effet, ce retrait intervient à peine dix jours après une attaque au missile contre les positions US à al-Omar (Deir ez-Zor) mais il est surtout expliqué par la crainte que ressentent au plus profond de leur être les États-Unis à avoir à compter les cercueils de leurs soldats, cette fois à al-Tanf

Philip Gerald, ancien agent de la CIA et commentateur politique, après la publication d’un article dans le journal américain « Herald Tribune », a déclaré que l’assassinat du Général Soleimani marquait la fin des prétentions de l’empire.

- « L’Iran ne peut laisser cette assassinat sans réponse. Il faut attendre des représailles de la part de Téhéran et que les guerres par procuration laissent la place à de plus grandes attaques.

- Etant donné les sites importants de l’Iran dans la région, il faut s’attendre à une insécurité généralisée dans le Golfe persique.

- L’Iran possède la carte d’attaque contre les Etats-Unis. L’époque est celle de la chasse aux Américains et nous voyons que les Etats-Unis ont suspendu en partie les activités de leurs ambassades, et ont demandé à leurs ressortissants de quitter immédiatement l’Irak.

- Trump est arrivé au pouvoir avec la promesse de mettre fin aux guerres inutiles au Moyen Orient, et tout le monde aujourd’hui, le considère comme un menteur.

- La joie des néo-conservateurs et d’Israël est compréhensible car Soleimani était la plus forte personnalité de l’Iran et le maillon des différentes forces d’union au Liban, en Syrie et en Irak.

- Sans aucun doute, les successeurs de Soleimani ont la capacité de poursuivre sa voie et de reprendre le drapeau.

- Les missions aberrantes des Etats-Unis ces dernières semaines, aboutiront à une accélération du retrait d’une grande partie des forces américaines dans

- Les forces américaines qui sont les invitées du gouvernement irakien, ont dépassé les limites et malgré l’opposition d’Adel Abdoul Mahdi, premier ministre irakien, ont organisé cette attaque.

- Trump sera responsable du sang des Américains, des Iraniens et des Irakiens qui seront tués en Irak, dans les prochaines semaines. Les conflits en perspective qui n’ont aucune relation avec les intérêts américains, aboutiront à des situations catastrophiques qui marqueront peut-être le début de la fin des prétentions de l’empire américain », a-t-il dit.

- Le ministre américain de la guerre essayant de justifier cette action, a déclaré de façon aberrante, que l’Iran était en guerre contre le monde entier alors que les Usa n’ont donné aucune preuve de la participation de l’Iran ou du Hashd al Chaabi aux récentes attaques contre les Américains.

Manifestations à Londres, Berlin et aux Etats-Unis, contre les crimes de Trump

Après le crime des Etats-Unis et l’assassinat du Général Soleimani, des manifestations ont été organisées à Londres, Berlin, aux Etats-Unis et en Europe. Ces manifestations ont commencé un jour après l’assassinat du Général iranien, Qasim Soleimani, Commandant des forces de Qods, et se poursuivent actuellement dans le monde.

La manifestation de Londres organisée par le Comité pour l’arrêt de la guerre, s’est déroulée devant le bureau du premier ministre anglais, et les participants portaient des pancartes où ils condamnaient le bellicisme de Donald Trump.

John McDonnell, ministre de l'économie au sein du cabinet fantôme travailliste, dans un discours, a qualifié la politique de Trump de « politique impérialiste et agressive », « responsable de l’insécurité de la région ».

A Berlin, des opposants et des citoyens américains ont manifesté devant l’ambassade des Etats-Unis.

A Vienne, d’autres manifestations ont été organisées pour condamner le terrorisme de Donald Trump et l’assassinat du Général Soleimani.

Aux Etats-Unis, à Chicago, Philadelphie, Washington et New York, les manifestants ont condamné l’ordre de Trump de tuer le Général Soleimani et l’envoi de 3000 soldats supplémentaires au Moyen Orient.

Les anti guerre aux Etats-Unis, dans plus de 70 villes américaines, ont condamné l’assassinat du Général Soleimani et le bellicisme des Usa au Moyen Orient. Un anti guerre dans la manifestation de Memphis dans le Tennessee, dans un entretien avec le journal américain « Usa Today », a déclaré : « Nous souhaitons transmettre notre message aux peuples d’Iran et d’Irak, et leur dire que nous ne les considérons pas comme nos ennemis. Au contraire, ils sont nos frères et nos amis dans la lutte contre le système pourri du capitalisme et de l’impérialisme qui sont les ennemis de l’humanité ».

Dans de nombreux pays islamiques, des manifestations ont été organisées pour condamner les crimes des Etats-Unis.

Chomsky : « Les Etats-Unis sont les plus grands terroristes »

L’assassinat par les Etats-Unis du général Soleimani et des membres du front de résistance, non seulement au Moyen orient mais aussi aux Etats-Unis, a suscité de vives réactions. Beaucoup de politiciens, d’artistes, de sportifs et d’intellectuels américains ont attaqué le gouvernement va-t’en guerre de Trump et le Président, après cet acte de folie et les étonnantes réactions du président.

Noam Chomsky, professeur à l’université américaine MIT, a déclaré : « Les pires campagnes terroristes dans le monde, ont été programmées à Washington, et il s’agit de campagnes internationales terroristes et criminelles sans précédents. Les Etats-Unis sont les plus grands terroristes dans le monde actuel ».

Barbara Slavin, journaliste américaine et membre de l'Atlantic Council, a déclaré qu’elle ne suivait plus Trump sur Twitter car elle ne pouvait plus le supporter. « Ses déclarations sur la destruction des sites archéologiques et historiques d’Iran étaient inacceptables. Quel est l’objectif des Etats-Unis ? Ont-ils une politique précise où sont-ils victimes de l’orgueil de ce petit homme ? », a-t-elle déclaré.

Morgan Freeman, acteur américain, a écrit dans son compte twitter : « Donald Trump est un terroriste, un raciste, un hypocrite, un menteur, un voyou, un escroc et un criminel, et il n’est pas mon président ».

Robert De Niro, artiste américain et acteur d’Hollywood, a écrit sur Twitter : « Notre président veut commencer une guerre avec l’Iran car il

est incapable de discuter. Il est très faible et incompétent, et pense que le seul moyen d’être réélu au poste de président, est une guerre avec l’Iran ».

Selon un journal nigérian, la rappeuse américaine Cardi B, a condamné sur Twitter, les actions du président américain et l’assassinat du général Soleimani qui ouvre la porte à une guerre mondiale, et a demandé la nationalité nigériane.

Steve Carr, chef de l’équipe de Basketball de Golden State, a critiqué la politique belliciste américaine, et a qualifié le président américain de menteur. « J’ai appris dans ma vie, qu’il ne fallait pas faire confiance aux politiciens au sujet de la guerre. Nos dirigeants ont menti à l’époque de la guerre du Vietnam, Bush et ses alliés ont menti lors de la guerre contre l’Irak et aujourd’hui, ils nous mentent encore au sujet de Qasim Soleimani », a-t-il dit.

Alexandria Ocasio-Cortez, nouvellement membre du Congrès, a critiqué les déclarations de Trump sur la destruction des sites culturels iraniens, déclarant qu’il s’agit de crimes de guerre qui feront de lui non un stratège mais un monstre.

Les anti guerre aux Etats-Unis, ont organisé des manifestations dans 70 villes américaines, pour condamner les déclarations de Trump, l’assassinat du Général Soleimani et la politique belliciste du gouvernement américain au Moyen Orient.

La présence de millions de gens aux funérailles du Général Qasim Soleimani, a stupéfait les médias.

Les funérailles du Général Soleimani à Téhéran, dès les premières heures du 6 janvier 2020, ont été retransmises par les médias internationaux. La présence de millions de gens aux funérailles du Général Qasim Soleimani, a stupéfait les médias et les journaliste étrangers présents à ce grand rassemblement, ont reconnu une participation sans précèdent de la population de Téhéran à cet évènement.

- Le journaliste du New York Times a déclaré dans un tweet, que des millions de gens étaient descendus dans les rues à 6 heures du matin, et que depuis 25 ans, nous n’avions pas été témoins d’un tel rassemblement.

- La correspondante de la radio NPR, Mary Louise Kelly, a écrit sur son compte Twitter : « De nombreuses rues sont fermées et partout dans

le centre-ville de Téhéran, vous voyez des photos de Khamenei avec Soleimani ».

- Vali Nasr, Ancien doyen de l'École des hautes études internationales de l'Université Johns Hopkins, décrivant les funérailles du Général Soleimani, a écrit : « Les funérailles de Soleimani sont un grand tournant au Moyen-Orient ».

- Le Times israélien a écrit : "Les personnes en deuil ont défilé dans les rues de Téhéran au slogan de « Mort aux États-Unis » et « Mort à Israël », lors des funérailles du Général Qasim Soleimani. Le dirigeant iranien a prié sur le corps de Soleimani dont la fille a dit que Trump était une marionnette aux mains des sionistes".

- Le Jérusalem Post a repris les paroles de la fille de Qasim Soleimani lors des funérailles de son père à l'université de Téhéran, qui a déclaré que les États-Unis et leur allié, Israël, avaient de sombres journées en perspective, que les familles des soldats américains déployés dans la région, devaient passer leurs journées à attendre la mort de leurs enfants et que les Usa et le régime sioniste ne devaient pas penser que tout était fini avec l’assassinat et le martyre de son père.

- L'AFP a déclaré que les rues du centre de Téhéran étaient bondées de gens venus manifester leur respect au martyre Qasim Soleimani tué vendredi matin, lors d’un raid américain en Irak. L’AFP a signalé que les gens criaient des slogans contre les Etats-Unis et le régime sioniste, sur un fond de chants religieux.

- France Info a diffusé en direct, des images des funérailles du Général Soleimani à Téhéran, et sur son compte twitter, a déclaré que le centre de Téhéran était rempli de gens venus participer à ces funérailles.

- Les médias pakistanais, les chaines d’information, les journaux et les sites d’information, ont présenté les adieux de millions d’Iraniens au

Général Soleimani et à ses compagnons. La chaine pakistanaise d’information « News 92 » a annoncé que des millions de personnes avaient participé aux cérémonies de deuil du Général Soleimani, dans les différentes villes iraniennes et irakiennes.

- Le quotidien belge "Le soir" a publié des photos des funérailles du Général Soleimani à Téhéran. Le journal belge a écrit dans un tweet : « Une foule a inondé le centre de Téhéran pour rendre hommage au martyr Soleimani ».

- La chaine Al Mayadeen a déclaré que le sang du martyr Soleimani avait lancé une autre révolution en Iran, qui avait uni les Iraniens dans la haine des Etats-Unis. Le correspondant d’Al-Mayadeen à Téhéran, a déclaré : « Dès les premières heures de la matinée, les gens s’étaient rassemblés pour les funérailles des martyrs, dans les rues de Téhéran, contredisant les déclarations du gouvernement américain qui prétendait que les gens étaient contents de cette nouvelle ».

- Le journal russe Al Yaoum a déclaré sur son site internet, que cette cérémonie était la plus importante après celle organisée lors du décès de l’imam Khomeiny.

- Un militant koweïtien a déclaré que la présence de millions de gens aux funérailles des martyrs Qasim Soleimani et Abu Mahdi al-Mohandes, était un référendum dans le monde, sur le choix de l'axe de résistance face à l'axe sioniste américain.

- La chaîne France 24 a rapporté que des millions d'Iraniens avaient assisté aux funérailles de Qasim Soleimani à Téhéran, le lundi 6 janvier 2020.

- Le journal français « Le Figaro » a déclaré que les rassemblements organisés à l’occasion des funérailles du Général Soleimani étaient les plus importants rassemblements après les funérailles de l’Ayatollah Khomeiny en 1988.

- Abdul Bari Atwan, rédacteur en chef du journal Internet Ray Al Yaoum, a écrit dans un tweet : "Les millions de participants aux funérailles du martyr Soleimani et de ses compagnons préparent le peuple iranien et ses alliés à une confrontation de grande envergure avec plusieurs groupes.

- Le site Web d'Al Jazeera en anglais, a publié une photo des funérailles du général Soleimani en première page, et déclaré qu’une foule en deuil à Téhéran, avait exigé des représailles après l'assassinat de Qasim Soleimani.

- Le journaliste de la BBC a annoncé que des millions de personnes à Téhéran, avaient assisté à la cérémonie de deuil du martyr Qasim Soleimani et de ses compagnons.

- La CNN a déclaré que des millions de gens en deuil, étaient venus des différentes régions du pays à Téhéran, pour participer à ces cérémonies

- La télévision italienne a diffusé en direct, des parties de cette cérémonie et déclaré qu’une foule de gens avaient participé aux funérailles de Qasim Soleimani, à Téhéran.

- Der Spiegel a écrit : « La fille de Qasim Soleimani a annoncé la venue de sombres jours aux Américains ».

- L’agence de presse Spoutnik a publié une photo de la prière sur les corps des martyrs, et écrit que la place de la Révolution et l'université de Téhéran avaient été le théâtre de funérailles exceptionnelles pour Qasim Soleimani et ses compagnons.

- L'agence de presse libanaise Al-Ahd a également publié des photos des participants aux funérailles des martyrs, et souligné la présence de millions de personnes à Téhéran, à cette occasion.

- L'agence de presse d'Anatolie a diffusé des photos de la prière mortuaire et signalé la grande présence du peuple aux funérailles des martyrs.