تقي زاده

تقي زاده

En réponse à la menace des Etats-Unis d’imposer de sanctions contre l’Irak, les brigades du Hezbollah ont promis de bloquer l’exportation de pétrole depuis le golfe Persique et nous réduirons en «poussière » ses bases dans ce pays, a mis en garde Ali-al-Askari, chef de la sécurité des Kataeb Hezbollah.  « En réaction à la menace formulée par Washington d’imposer des sanctions à l’Irak, le Hezbollah irakien a promis d’empêcher l’acheminement du pétrole du Golfe Persique vers les Etats-Unis », a rapporté Russia al-Yaoum.

En cas de guerre avec l’Iran, les États-Unis seraient prêts à attaquer les bases aériennes russes en Syrie. Selon le site d’information et d’analyse politique Avia.pro, les États-Unis ont expédié en Syrie au cours de ces 48 dernières heures des missiles tactiques destinés à frapper des cibles au sol à des distances allant jusqu’à 300 kilomètres.

Au cours des deux derniers jours, les troupes américaines dans la province de Deir ez-Zor dans l’Est syrien ont déployé trois batteries de DCA HIMARS, dont deux dans une base près du champ gazier Conoco et une autre dans une base près du champ pétrolier d’al-Omar.

Le missile HIMARS a une portée de 300 km et les trois batteries de missiles sont capables de lancer 12 missiles en même temps, rapporte Avia.pro, en se référant à la page Twitter du site d’information syrien Deir Ezzor 24.

Les experts estiment probable que les États-Unis utilisent ces missiles tactiques pour frapper la base aérienne T4, située dans la province voisine de Homs, sous prétexte que des militaires iraniens s’y trouvent, d’autant plus que cet aérodrome est largement utilisé par les forces aéroportées russes, surtout, par des avions d’assaut Soukhoï Su-25 ainsi qu’un grand nombre d’hélicoptères de l’aviation russe.

À peine quelques heures après l’attentat terroriste américain de vendredi qui a coûté la vie à Qassem Soleimani, Mike Pompeo est apparu à l’antenne de Fox News pour reprocher à la France, à la Grande-Bretagne et à l’Allemagne de « ne pas avoir été utiles », ou en d’autres termes de ne pas avoir apporté leur soutien plein et entier à l’opération terroriste contre le commandant iranien. Deux jours plus tard, le président français Emmanuel Macron s’est précipité sur le téléphone, et ce, au mépris total des intérêts de la France et des Français, pour appeler Donald Trump et lui faire part de « l’entière solidarité » de la France « avec les alliés » dans la guerre totale que les Américains ont déclenchée contre l’Iran.

La France n’a pas l’intention de réduire ses effectifs en Irak pour le moment, a déclaré mardi 7 janvier une source auprès du gouvernement français, citée par Reuters. 

La ministre des Forces armées, Florence Parly, a déclaré sur Twitter qu’étant donné les événements de Bagdad, la France avait déjà renforcé la sécurité de ses 160 soldats stationnés en Irak.

Dans la foulée, le chef de la diplomatie française a demandé à l’Iran de ne pas chercher à riposter à l’assassinat du commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique.

Tout en soutenant l’acte terroriste des États-Unis, Jean-Yves Le Drian a prôné le recours à la diplomatie pour régler les tensions entre l’Iran et les États-Unis.

« Il faut que la partie iranienne renonce à des ripostes et des représailles, mais qu’on ouvre aussi des négociations, que l’Iran revienne dans l’accord nucléaire de Vienne et que la négociation sur la stabilité régionale puisse se mettre en œuvre », a déclaré Jean-Yves Le Drian, cité par l’AFP.

« La situation est très grave : il y a un enchaînement d’escalade qui devient extrêmement préoccupant et qui peut amener à une situation de conflit », a déclaré le chef de la diplomatie française sur BFM TV. « Mais personne ne veut la guerre », a-t-il ajouté.

« La position de la France est une volonté d’aboutir à une désescalade et de faire en sorte que les mauvaises décisions qui ont été prises de part et d’autre puissent être gommées par une volonté de négociation », a-t-il encore affirmé.

Jean-Yves Le Drian a déclaré qu’il y avait encore une place pour la diplomatie. « La seule condition, c’est que les deux s’engagent dans un processus de négociations pour permettre la stabilité régionale », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères.

Baptisé « Implacable vengeance», un projet de loi que certains analystes qualifient de "Patriot Acte iranien" vient d'être voté ce mardi à l'unanimité des voix et en toute urgence. Le Parlement iranien a ratifié ce mardi 7 janvier un projet de loi classé "très urgent" et baptisé « Implacable vengeance» pour ouvrir pleinement la voie à une fulgurante riposte après l'assassinat du haut commandant iranien le 3 janvier à Bagdad, assassinat revendiqué de manière parfaitement éhontée par Washington.

 La désormais loi « Implacable vengeance » constitue une modification du projet de loi précédemment ratifié le 23 avril 2019 lequel désignait le Commandement central américain (CentCom) comme étant une "entité terroriste", et ce, en représailles au blacklistage du CGRI  par l'administration de Donald Trump.

Lire aussi : Bases militaires US en Irak, cibles potentielles de la « vengeance Implacable »

«Aujourd'hui, à la suite du criminel assassinat du général de corps d'armée, Soleimani, acte de surcroît revendiqué par le président américain, nous modifions la loi précédente et annonçons que tous les membres du Pentagone, les commandants, les agents et les responsables impliqués dans la mort en martyr du général Soleimani sont considérés comme des forces terroristes et passibles d'attaques », a déclaré le président du Parlement iranien, Ali Larijani, lors d'une séance publique.

La douleur est immense et la colère est à son hauteur : A mesure que les heures passent, l'implacable vengeance iranienne se précise : et « ce ne sera pas une seule et unique opération », selon le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, le contre-amiral Ali Chamkhani.

Il a précisé que 13 scénarios sont à l'ordre du jour du Conseil pour "la vengeance de l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani. « Nous disons aux Américains que le moins sévère de ces scénarios de riposte, dès qu'il fera l’unanimité, sera le pire cauchemar, un cauchemar historique pour vous ».

Le contre-amiral Chamkhani a précisé que la riposte ne se résumera pas à une seule opération dans la mesure où le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées iraniennes a déjà indiqué que toutes les forces de l’axe de la Résistance vengeraient le sang du général martyr : « Les Américains auraient dû éviter de commettre ce crime, mais ils l'ont commis et ont désormais les mains souillés de sang du commandant Soleimani et ils doivent donc en assumer l'entière responsabilité et la responsabilité toutes les conséquences éventuelles de leur crime », a averti le contre-amiral Chamkhani. 

Plus loin, il a fourni des explications sur la nature de la riposte iranienne : « Au total, 19 bases américaines, dont 11 considérées comme des bases de commandement des Américains dans la région, et situées non loin des frontières est et ouest de l’Iran, et  dans 8 autres pays de la région, se trouvant dans le nord et le sud de l'Iran, sont en état d’alerte ; nous sommes bien informés du nombre exact des militaires et des équipements qui y sont déployés et nous surveillons minutieusement le moindre de leurs agissements ». 

mardi, 07 janvier 2020 12:21

message_coranique

Dis: Ô vous, les hommes! Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur. Donc, quiconque est dans le bon chemin ne l'est que pour lui-même; et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. Je ne suis nullement un protecteur pour vous.

قُلْ يَأَيهُّا النَّاسُ قَدْ جَاءَكُمُ الْحَقُّ مِن رَّبِّكُمْ  فَمَنِ اهْتَدَى‏ فَإِنَّمَا يهَْتَدِى لِنَفْسِهِ  وَ مَن ضَلَّ فَإِنَّمَا يَضِلُّ عَلَيهَْا  وَ مَا أَنَا عَلَيْكُم بِوَكِيل‏

? Coran: Sourate Younos (10) / Verset: 108

? Message:

1️⃣ Ce qui est révélé par Dieu (comme le Coran et les enseignements des prophètes) sont toute vérité et réalité et sont des manifestations de sa seigneurie. Car Allah a dit dans ce verset: "Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur ..."

2️⃣ La mission de tous les prophètes et d'envoyer les livres sacrés est de former tous les êtres humains. Allah a mentionné ce point avec ce passage du verset: "la vérité vous est venue de votre Seigneur ..."; Car l'un des sens principales du mot "Seigneur" c'est la "éduquer et développer". c'est claire dans le mot "Rabb ربّ".

3️⃣ Dieu a énoncé la vérité et l'a clarifiée et nous n'avons aucune excuse pour ne pas l'accepter. "Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur ..."

4️⃣ Dieu n'a pas besoin que nous soyons guidés, donc l'avantage et le mal de nous guider et de nous induire en erreur ne sont que pour nous-mêmes. Car Allah Ta'ala a dit: "Quiconque prend le bon chemain ou la mauvais, ne l'est que pour lui-même ..."

5️⃣ Les êtres humains ont la liberté, et chacun a son propre destin; Donc même les prophètes (psl) ne sont pas autorisés à forcer les gens. "Je ne suis nullement un protecteur pour vous"
6️⃣ Le devoir des prophètes (psl) est de guider le peuple vers la religion qu'elle est le plan divine de notre vie.

Un expert politique a estimé que dans une région avec de nombreuses crises, l’assassinat du général Qassem Suleimani peut rendre ces crises encore plus graves et préparer l’explosion de cette région en poudrière.Certains experts estiment que la décision des États-Unis d'exercer des pressions sur l'Iran afin de réduire sa présence et son influence en Irak, est conforme aux inquiétudes de Washington sur la présence de l'Iran en Irak. 
 
D'un autre côté, les mesures prises par l'administration de Trump après l'assassinat comme l'envoi de troupes supplémentaires dans les bases américaines du Moyen-Orient et dans le Golfe Persique, sont en contradiction avec les promesses de Trump de réduire la présence militaire américaine au Moyen-Orient, et pourraient mettre en danger ses chances de réélection l'année prochaine.
 
Ardeshir Pashang, expert des relations internationales sur le Moyen-Orient et des affaires irakiennes, a déclaré : « L'assassinat de Suleimani dans la situation de crise dans la région, a aggravé la crise et fait de la région une poudrière qui pourrait exploser à tout moment. Les analystes estiment que cette décision du gouvernement américain a augmenté les tensions et les possibilités d'une confrontation directe ou indirecte entre l'Iran et les États-Unis. Les Américains ont affirmé avoir pris une « mesure de précaution pour réduire l'escalade des tensions en Irak ». 
 
Le gouvernent américaine estimait que le groupe d’al-chaabi avait intensifié les pressions sur le gouvernement de Washington, après l'attaque de l'ambassade américaine en Irak que les Etats-Unis ont accusé l'Iran d’avoir planifiée et gérée. À mon avis, cette décision maintiendra les tensions entre l'Iran et les États-Unis dans la région, et Trump a porté ce coup sérieux à l'Iran pour forcer l'Iran à accepter de nouvelles négociations. 
 
À cette fin, l'ambassadeur de Suisse en tant que représentant et protecteur des intérêts américains en Iran, a transmis un message des autorités américaines aux autorités iraniennes. Bien qu'il n'y ait pas d’informations sur le contenu du message, il semble que les États-Unis voulaient forcer l'Iran à reprendre les négociations. 
 
Même dans la société américaine, cette décision de Trump a soulevé de graves préoccupations parmi les dirigeants républicains et démocrates modérés tels que Joe Biden et Nancy Pelosi qui a insisté sur le fait que cette décision n'avait pas été appliquée en coordination avec la Chambre des représentants et que Trump aurait dû le faire. 
 
L'assassinat de Suleimani est considéré par le droit international comme une attaque contre le sol irakien et un acte terroriste. De nombreux pays l'ont traité avec prudence et des pays comme la Russie et la Chine ont condamné cette décision.
 
Les pays européens ont également exprimé leurs inquiétudes et déclaré que cela pourrait déclencher une guerre dans la région. Cet acte terroriste a créé une marée humaine en Iran et dans de nombreux pays et alliés de la région, et les gens ont condamné cet attentat. L'assassinat d'un responsable iranien était une décision presque sans précédent, qui a aggravé la crise et transformé la région en poudrière ».

Le commandant en chef du CGRI d'Iran, le général de division Hossein Salami, promet une "vengeance sévère" contre les États-Unis pour le meurtre de Soleimani.

"Au début, je dis le dernier mot : nous viendrons, nous arriverons dur, sévèrement et d'une manière différente", a rassuré mardi le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).

Dans un discours prononcé lors des funérailles - à Kerman - du lieutenant-général Soleimani, Salami a souligné que le meurtre du commandant de la Force Quds du CGRI d'Iran par Washington en Irak, mettrait fin à la présence militaire américaine dans la région

Soulignant le rôle pertinent joué par le martyr Soleimani dans la défense de la stabilité et de la sécurité régionales, Salami a décrit le commandant de la Force Quds du Guardian Corps comme « l'architecte de la défaite américaine dans la région de l'Asie occidentale ».

« Soleimani a contrecarré les plans des États-Unis visant à troubler la paix des musulmans. Il n'a pas laissé le pays américain dominer l'Irak. Il n'a pas permis au Yémen d'échouer avant les complots (américains). (…) Il a également neutralisé les complots américains pour détruire l'axe de la résistance en Syrie », a-t-il dit.

L'ennemi américain doit savoir que le martyr Soleimani est plus dangereux que vivant, a ajouté le général de brigade Salami.

« Les graines de la rancune américaine Ils ont été semés dans le cœur des nations musulmanes et non musulmanes, car les musulmans ne laisseront aucun endroit sûr pour les États-Unis nulle part (dans le monde) », a-t-il averti.

Aux États-Unis, frappe aérienne à Bagdad, capitale de l'Irak, des martyrs ont également abattu des combattants des unités de mobilisation populaire des forces populaires irakiennes (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe), y compris son sous-commandant Abu Mahdi al-Muhandis.

Bagdad et Téhéran ont fermement dénoncé l'acte terroriste des États-Unis, qui constitue une violation flagrante de la souveraineté irakienne. Le Parlement irakien a approuvé dimanche l'expulsion des forces américaines de leur pays.

La République islamique a à son tour averti Washington qu'elle était entrée dans un jeu dangereux en tuant Soleimani et qu'elle devrait s'attendre à des réponses dures de l'Iran.

La douleur est immense et la colère est à son hauteur : A mesure que les heures passent, l'implacable vengeance iranienne se précise : et « ce ne sera pas une seule et unique opération », selon le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, le contre-amiral Ali Chamkhani.

Il a précisé que 13 scénarios sont à l'ordre du jour du Conseil pour "la vengeance de l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani. « Nous disons aux Américains que le moins sévère de ces scénarios de riposte, dès qu'il fera l’unanimité, sera le pire cauchemar, un cauchemar historique pour vous ».

Le contre-amiral Chamkhani a précisé que la riposte ne se résumera pas à une seule opération dans la mesure où le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées iraniennes a déjà indiqué que toutes les forces de l’axe de la Résistance vengeraient le sang du général martyr : « Les Américains auraient dû éviter de commettre ce crime, mais ils l'ont commis et ont désormais les mains souillés de sang du commandant Soleimani et ils doivent donc en assumer l'entière responsabilité et la responsabilité toutes les conséquences éventuelles de leur crime », a averti le contre-amiral Chamkhani. 

Plus loin, il a fourni des explications sur la nature de la riposte iranienne : « Au total, 19 bases américaines, dont 11 considérées comme des bases de commandement des Américains dans la région, et situées non loin des frontières est et ouest de l’Iran, et  dans 8 autres pays de la région, se trouvant dans le nord et le sud de l'Iran, sont en état d’alerte ; nous sommes bien informés du nombre exact des militaires et des équipements qui y sont déployés et nous surveillons minutieusement le moindre de leurs agissements ». 

 
Les députés iraniens ont approuvé l'augmentation du budget des forces de Qods du Corps des Gardiens (CGRI) après le crime des Etats-Unis en Irak.
 
 
L’Iran a augmenté le budget des forces de Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) pour les deux derniers mois de cette année iranienne (du 21 février au 19 mars).

Le président du Parlement islamique d’Iran, Ali Larijani, a déclaré que le budget des forces de Qods du CGRI a augmenté 200 millions d’euros pour les deux derniers mois de cette année iranienne.

« Pour ces deux mois, 200 millions d’euros sera décerné depuis le Fonds national de Développement d'Iran pour soutenir les force de Qods du CGRI qui sont responsables de la résistance au niveau régional », a souligné M. Larijani.

Il a ensuite affirmé que le Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, l’ayatollah Seyed Ali Khamenei, a donné la permission.

Cela se produit après l’assassinat du général Qassem Soleimani dans une attaque terroriste des Etats-Unis à Bagdad.