
تقي زاده
Les Hachd al-Chaabi dénoncent le référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien
En Irak, Falah al-Fayad, président de la délégation des Hachd al-Chaabi, a dénoncé le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien et estimé que son organisation aurait de « lourdes conséquences » pour les Kurdes.
Falah al-Fayad, qui assume également le rôle de conseiller à la sécurité nationale auprès du gouvernement irakien, a ajouté que le référendum était aussi une « provocation ».
« Le gouvernement central d’Irak se chargera de défendre tout seul l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays », a-t-il lancé.
L’Alliance irakienne unifiée s’est déjà opposée au référendum et a noté que les négociations à Bagdad avec la délégation venant du Kurdistan irakien avaient échoué.
Allemagne/législatives : la CDU d’Angela Merkel arrive en tête
Sans surprise, la CDU d’Angela Merkel remporte les élections législatives allemandes, avec de 32,5 à 33,5 % des suffrages, selon les premières estimations des chaînes de télévision publiques, ce dimanche 24 septembre. La chancelière est donc promise à un quatrième mandat.
Les sociaux-démocrates sont deuxièmes avec 20,2 à 20,8 %, devant la droite dure AfD (13-13,5 %) et la gauche radicale Die Linke (9 %). Les autres formations à entrer au Bundestag sont les libéraux du FDP et les Verts, selon les estimations basées sur des sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote par ARD et ZDF.
La CDU-CSU, avec seulement de 32,5 à 33,5 % des voix, pourrait bien avoir battu le score le plus bas d’Angela Merkel (33,8 % en 2009). Elle devance néanmoins nettement Martin Schulz et les sociaux-démocrates du SPD (20-21%) qui enregistrent leur plus mauvais score depuis 1945. Il reviendra donc à Angela Merkel pour la quatrième fois de chercher un ou plusieurs partenaires pour former le prochain gouvernement. Le SPD a immédiatement annoncé qu’il serait dans l’opposition, après quatre ans au gouvernement d’Angela Merkel. Cela compliquera l’exercice pour la chancelière qui doit donc convaincre a priori et les libéraux du FDP, et les Verts, de gouverner avec elle.
Son succès est aussi assombri par le résultat de l’AfD, parti anti-immigration, qui arrive troisième avec environ 13 %, selon les sondages, et provoque un choc pour le pays. L’AfD fait donc une entrée en force à la chambre des députés, une première depuis 1945 pour un parti qui tient des discours anti-immigrants, anti-islam, anti-euro et révisionnistes.
Source : francetvinfo
Irak : al-Nujaba propose l’instauration de l’état d’urgence à Kirkouk
Le Harakat Hezbollah al-Nujaba a demandé au Premier ministre irakien de décréter l’état d’urgence dans la province de Kirkouk.
Le mouvement irakien al-Nujaba a demandé, le dimanche 24 septembre, au Premier ministre irakien Haïder al-Abadi de décréter l’état d’urgence dans la province de Kirkouk.
Dans un communiqué, lu par le porte-parole officiel d’al-Nujaba, Hachem al-Moussawi, Haïder al-Abadi a été sommé de charger un commandant militaire de gérer la province de Kirkouk au moment du référendum.
Le mouvement al-Nujaba a ensuite estimé que la récente initiative du président irakien Fouad Massoum au sujet du référendum sur l’indépendance du Kurdistan était, en réalité, une tentative pour légaliser ce référendum.
« Le gouvernement central d’Irak devra protéger le conseil des ministres et prendre des mesures requises pour dissuader Massoud Barzani et ses proches. L’initiative de Fouad Massoum légalisera le référendum. Nous lui demandons d’annoncer sa position officielle tant qu’il en a le temps. Quiconque ne reconnaît pas la Constitution irakienne et la considère comme illégale devra démissionner, car occuper un poste en ayant une telle position, cela constitue une trahison impardonnable envers la nation irakienne », indique le communiqué.
Hachem al-Moussawi a souligné que Kirkouk ne pourrait pas faire l’objet d’une négociation ni d’une vente.
La région du Kurdistan irakien compte organiser le référendum dans la province de Kirkouk, en prétendant que cette dernière appartient aux Kurdes.
Le président irakien Fouad Massoum a avancé, le 16 septembre, un projet prévoyant un dialogue entre les dirigeants irakiens et kurdes à propos du référendum, mais cette initiative a été rejetée par plusieurs partis irakiens qui y voyaient un prélude balisant le terrain à une ingérence internationale en Irak.
La Coalition de l’État de droit a annoncé que si Fouad Massoum était pour la tenue du référendum, il serait destitué et remplacé par Nouri al-Maliki, le premier vice-président irakien.
Le Kurdistan irakien en proie à une pénurie d’essence
Après l’annonce de la fermeture des frontières terrestres, les habitants de la région du Kurdistan irakien se ruent vers les stations-service, provoquant un embouteillage monstre et interminable.
Selon Tasnim News, la nouvelle concernant la fermeture des frontières terrestres suite au référendum a provoqué une frénésie inouïe dans le Kurdistan irakien.
Des files d’attente immenses se sont formées à l’entrée des stations-service. La demande est tellement élevée que la région est actuellement en proie à une vaste pénurie d’essence.
L’Iran a annoncé la fermeture de ses frontières aériennes avec le Kurdistan irakien. La Turquie a pour sa part suspendu tous les vols en direction de la région.
Un mort et huit blessés dans une fusillade aux USA
Aux États-Unis, des coups de feu ont été entendus depuis une église, dans la banlieue de Nashville.
Au moins une personne a été tuée et huit autres blessées, ce dimanche 24 septembre, au cours d’une fusillade qui s’est produite à l’intérieur d’une église à Antioch, dans la banlieue de Nashville, au Tennessee.
Selon les pompiers de la ville, tous les blessés ont été transportés à l’hôpital.
L’accident est survenu lors de l’office de ce dimanche, vers 11 h (heure locale).
Selon le compte Twitter du service de pompiers de Nashville, le tireur fait partie des blessés.
Des agents de police sont actuellement sur place.
BRICS : la notation financière de l’Iran augmentée
La notation financière de l’Iran auprès des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) a augmenté, revenant à son niveau d’avant les sanctions internationales.
Le vice-président du Fonds de garantie des exportations d’Iran (EGFI) a déclaré que la notation financière de l’Iran auprès des pays émergents membres des BRICS était retournée à son état d’avant les sanctions internationales contre le pays.
Arash Shahraini a déclaré ce dimanche à l’IRNA que « dans le classement de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), l’Iran était dans le groupe 6. Au sein des BRICS, la notation financière du pays est entre 3 et 5, ce qui correspond aux notes d’avant la période des sanctions internationales ».
« L’OCDE compte des pays avancés, mais aussi des pays émergents qui, pour accorder leurs politiques commerciales dans la garantie des exportations et des prix, a défini un classement des pays selon leur notation financière, afin de créer une concurrence plus juste et plus saine », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter :
« Font partie des BRICS, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud qui représentent à eux seuls 44 % de la population mondiale et pèsent 25 % du PIB mondial. Depuis l’accord nucléaire, l’Iran a une meilleure notation par rapport au passé. Par exemple, dans le classement du Fonds de garantie des exportations de l’Inde, dont les notes varient de 1 à 7, l’Iran est classé dans le groupe 3. »
Dans le classement de l’OCDE, la note de l’Iran est passée de 7 à 6. Les pays qui ont une qualité de crédit plus élevée peuvent être sollicités pour des investissements durables.
Ces grilles de notation constituent une aide à la décision lors d’un projet d’investissement. En règle générale, plus la notation financière est basse, plus la prime de risque censée couvrir le risque de perte sera élevée.
Référendum : derniers discours d’al-Abadi et de Barzani
À la veille d’un référendum très controversé sur l’indépendance du Kurdistan d’Irak, le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi s’est exprimé dans une conférence de presse, qualifiant les dirigeants kurdes de « corrompus ».
« Bien que la région du Kurdistan reçoive un quart du pétrole irakien, elle n’a pas encore payé les salaires de ses employés. Il ne faut pas que les biens publics au Kurdistan soient monopolisés par certains responsables. Les responsables kurdes sont corrompus. Il faut que le peuple du Kurdistan interroge ses responsables sur le pétrole qu’ils ont vendu pendant cette période. Les responsables du Kurdistan vendent 900 000 barils de brut par jour, soit un quart du pétrole que produit l’Irak. Cependant, ils ont réduit les salaires au Kurdistan. Pourquoi ne peuvent-ils pas les payer ? Les responsables kurdes gagnent une importante quantité de pétrole par rapport aux autres régions d’Irak alors que le gouvernement central de Bagdad, malgré tous les problèmes qu’il a vécus à cause de la guerre, n’a pas réduit ni suspendu les salaires des fonctionnaires. »

Le Premier ministre irakien a ensuite souligné que son gouvernement ne reconnaîtrait jamais les résultats du référendum d’indépendance.
« Le gouvernement central d’Irak n’abandonnera jamais ses citoyens kurdes et il s’oppose vivement au sectarisme. L’Irak appartient à tous les Irakiens », a-t-il conclu.
De son côté, le chef du Kurdistan irakien Massoud Barzani a déclaré, le dimanche 24 septembre à Erbil, que les Kurdes espéraient voir la formation d’un système fédéral et démocratique, après la chute de Saddam Hussein.
« Erbil est résolu à organiser le référendum et il ne se laisse pas intimider par les pressions, car c’est uniquement l’indépendance qui pourra nous aider à atteindre nos objectifs et à régler nos problèmes. Nous entretiendrons de bonnes relations avec nos voisins conformément aux lois internationales », a déclaré Massoud Barzani.

Le chef du Kurdistan a dit que cette région avait déjà tenté de régler ses problèmes avec le gouvernement central irakien.
« On se prépare à élaborer l’avant-texte de la nouvelle Constitution du Kurdistan », a-t-il ajouté.
Il a souligné que le Kurdistan était prêt à neutraliser toute attaque militaire, bien qu’il n’en ait prévu aucune.
Barzani a menacé le gouvernement central en disant que tout acte provocateur à Kirkouk serait accompagné d’une riposte sérieuse.
Raids israéliens contre une position près de l'aéroport de Damas en Syrie
Depuis le début en 2011 du conflit en Syrie, Israël a mené plusieurs raids contre l'armée syrienne qui combat les rebelles et les extrémistes.
Le 7 septembre, l'armée syrienne avait accusé l'e régime hébreu d'avoir mené dans l'ouest du pays des frappes aériennes contre l'une de ses infrastructures, faisant deux morts.
Selon l'OSDH, la frappe avait touché un camp d'entraînement et une branche du Centre de recherches et d'études scientifiques de Syrie (SSRC).
En avril, des frappes israéliennes avaient déjà visé un dépôt d'armes près de l'aéroport de Damas.
La catastrophe qui se déroule en Birmanie est sans précédente
Tous les oulémas des nations islamiques doivent s'unir pour soutenir les musulmans de la Birmanie, a-t-il insisté.
Dans un monde le slogan de la protection des Droits de l'homme est partout entendu, des milliers de musulmans sont massacrés et brûlés; et on n'entend rien de la part des organisations qui prétendent défendre les Droite de l'homme. Les Occidentaux ferment les yeux face à ces violences, a-t-il déploré.