تقي زاده

تقي زاده

La marine japonaise s'apprête à déployer son plus grand bâtiment de guerre, un porte-hélicoptères, en mer de Chine méridionale pour une mission de 3 mois.

Selon l’agence Reuters qui rapporte la nouvelle, il s'agirait d'une démonstration de force sans précédent dans la région depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le porte-hélicoptères « Izumo » doit appareiller en mai et fera escale à Singapour, en Indonésie, aux Philippines et au Sri Lanka, avant d'aller participer en juillet à des manœuvres conjointes avec les marines américaine et indienne dans l'océan Indien. Reuters précise que le retour du bâtiment de guerre japonais à sa base d'attache de Yokosuka, près de Tokyo, est programmé pour le mois d'août.

Des autorités japonaises disent que « L'objectif est de tester les capacités de l'Izumo en l'envoyant en mission prolongée ». Il est pourtant utile de rappeler que cette mesure intervient sur un fonds de tensions dans la région de la mer de Chine méridionale.

La Chine revendique l'essentiel de cet espace maritime, mais d'autres pays comme Taïwan, la Malaisie, le Vietnam, les Philippines et le Brunei ont aussi des prétentions sur ses ressources halieutiques et ses réserves d'hydrocarbures, ajoute Reuters.

Les États-Unis et le Japon se disent préoccupés par les tensions territoriales en mer de Chine méridionale. Sous prétexte de protéger la liberté de la navigation, les États-Unis ont mené ces derniers mois des patrouilles dans cette zone.

Interdire aux ministres turcs de mener campagne auprès de la diaspora turque en faveur du « oui » à la réforme constitutionnelle est le nouveau desideratum des politiciens européens.

Le vice-président du Parlement européen, Alexander Graf Lambsdoref a demandé à ce que les ministres turcs soient interdits de mener leurs campagnes au sein de l'Union européenne. Il a appelé les pays membres à prendre une position unifiée à cet égard tout en saluant les Pays-Bas pour avoir refusé l’accès à son pays à deux ministres turcs qui envisageaient de se rendre à Rotterdam en faveur du référendum constitutionnel.  

Le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, Elmar Brok, a pour sa part affirmé que l’EU devait empêcher toute sorte de campagnes propagandistes des hommes politiques étrangers dans cette Union.

« Erdogan craint la défaite du référendum constitutionnel de son pays. Il cherche une confrontation avec l’Europe pour montrer ainsi ce référendum comme une gloire pour la Turquie. Nous devons l’en empêcher », a poursuivi Elmar Brok.

Les politiciens du Parti démocrate-chrétien de l’Europe ont mis en garde la Turquie sur l’intensification des conflits sur les réunions propagandistes de ses ministres.  

Le torchon brûle dans les relations entre Ankara et l'Europe en raison de l’interdiction par les Pays-Bas et l’Allemagne des réunions propagandistes des ministres turcs en faveur de la réforme constitutionnelle dans le but d’instaurer un régime présidentiel envisagé par Erdogan.

Ce référendum aura eu lieu à la mi-avril en Turquie. Les ressortissants turcs résidant à l’étranger et principalement en Europe pourront participer à ce référendum.

Le vice-premier ministre turc et porte-parole du Parti de la Justice et du Développement a rassuré que les Européens présenteraient bientôt leurs excuses.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a fait part d’un plan américano-israélien visant à déclencher une guerre contre l’Iran et le Hezbollah.

L’agence de presse Tasnim citant le journal libanais Al-Joumhouria a écrit que le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir avait dit que les États-Unis et Israël envisageraient de lancer une guerre contre l’Iran et le Hezbollah.

Citant des sources bien informées anonymes, le journal libanais ajoute que lors de son déplacement en février en Irak, al-Jubeir avait évoqué une guerre que Washington et Tel-Aviv voudraient lancer contre la République islamique d'Iran et la Résistance libanaise.

« L’ambiance d’une éventuelle guerre peut influer sur tout, d’autant plus que les élections qui devront avoir lieu au Liban pourraient être reportées ou changer la disposition des forces politiques internes », ont dit les mêmes sources.

 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir (G) rencontre le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi, le 25 février, à Bagdad. ©AFP

 

Pour mémoire, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir s’est déplacé à Bagdad en février. Il s’agissait de la première visite officielle d’un haut diplomate saoudien en Irak depuis 2003.

La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’est rendu à Moscou où il a discuté avec le président russe Vladimir Poutine de la situation en Syrie ainsi que des « inquiétudes d’Israël » au sujet du rôle de l’Iran et du Hezbollah en Syrie.

La visite de Netanyahu à Moscou est intervenue après les négociations du mois dernier avec le président américain Donald Trump. Tout en saluant les efforts de Moscou destinés à combattre Daech, Netanyahu avait fait part de ses inquiétudes au sujet du rôle et de la présence de l’Iran et du Hezbollah en Syrie. 

Réagissant aux vaines allégations du Premier ministre israélien à l’encontre de l’Iran, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que Benyamin Netanyahu avait eu recours à une histoire revisitée et il a falsifié la Torah pour vendre ses mensonges racistes contre une nation qui a trois fois sauvé les Juifs.

Selon l’IRNA, Mohammad Javad Zarif a publié un tweet sur sa page officielle de Twitter, dimanche 12 mars, en réaction aux récentes allégations de Benyamin Netanyahu selon lesquelles les Iraniens auraient « tenté de détruire le peuple juif, mais sans succès », il y a 2 500 ans. 

 

 

« Une fois de plus, non seulement Netanyahu falsifie les réalités contemporaines, mais encore il falsifie en même temps le passé et même le livre sacré des Juifs. C’est vraiment regrettable que le fanatisme et le racisme arrivent à un tel point qu’on puisse formuler de telles allégations contre une nation entière qui a sauvé trois fois les Juifs tout au long de leur histoire », a-t-il tweeté.

« Le livre d'Esther raconte comment Xerxès, ce jour-là, a sauvé les Juifs face au complot d’Haman. Encore à l'époque de Cyrus, le roi des Perses a libéré les Juifs en captivité à Babylone ; et durant la Seconde Guerre mondiale où on tuait les Juifs en Europe, les Iraniens les ont volontairement accueillis », a ajouté le ministre iranien des Affaires étrangères. 

lundi, 13 mars 2017 16:52

La Chine crée des BRICS nouveaux

La Chine met sur pied un nouveau bloc baptisé les BRICS Plus avec la participation de 11 pays.

L'Iran, le Pakistan, le Bangladesh, le Nigeria, la Corée, le Mexique, l'Indonésie, la Turquie, les Philippines et le Vietnam en sont les membres.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi a également annoncé que Pékin tentait de promouvoir ses relations avec les pays en voie de développement et de définir les objectifs stratégiques de ce bloc. 

" Nous plaidons pour faire rejoindre les pays alliés dans cette union et nous nous efforcerons de satisfaire tous ces pays", a-t-il poursuivi. 

Il est à noter que la Chine présidera en septembre de l'année en cours les BRICS.

Aux dires des experts en formant ce bloc Pékin cherche à renforcer son influence sur l'échiquier mondial et à modifier ses politiques vis-à-vis des BRICS et des pays à l'instar de l'Inde.

Le président chinois estime que les pays membres des BRICS soutiennent les pays en voie de développement et ils constituent une force pour protéger et sauvegarder la paix dans le monde.

Un terroriste a actionné sa ceinture explosive à proximité d’un hôtel à Mogadiscio, capitale somalienne.Cette explosion a tué six personnes et elle a blessé quatre autres personnes.

La chaîne Sky News citant le colonel Mohammed Hossein a annoncé cette nouvelle ajoutant que les secours s’étaient rendus immédiatement sur place.

Cette attaque qui n’a pas encore été revendiquée a été attribuée au groupe terroriste al-Shebab affilié à al-Qaïda qui perpètre normalement ce genre d’attaque en Somalie.

Bien que les Shebabs soient chassés de leurs principaux bastions au sud et au centre de la Somalie, toutefois ils continuent de mener des attaques sporadiques et sanglantes à travers la Somalie.

L’armée nigériane a libéré 211 civils des mains de Boko Haram.

L’armée nigériane a libéré, ce dimanche 12 mars, 211 civils qui avaient été enlevés par le groupe terroriste Boko Haram dans l’État de Borno.

« Le bataillon 22 de l’armée nigériane a réussi à délivrer 211  habitants de deux villages des mains de Boko Haram », a déclaré Sani Usman, porte-parole de l’armée nigériane.

Un terroriste est mort au cours de cette opération de l’armée et les militaires nigérians ont mis la main sur deux camions et 18 véhicules appartenant aux terroristes de Boko Haram.

Boko Haram opère dans le nord et le nord-est du Nigeria et il perpètre, de temps à autre, des attentats dans les pays voisins, c’est-à-dire au Niger, au Cameroun et au Tchad.

Des centaines de milliers de Nigérians sont privés du toit en raison des exactions des terroristes de Boko Haram et plus de 20 000 ont perdu la vie. 

Une cérémonie sera organisée mercredi 15 mars par les services culturels iraniens au Sénégal à l’occasion de l’heureux anniversaire de l’honorable Fatima Zahra (sa) et de la journée des femmes.
Selon le site d’information de l’organisation iranienne de la culture et des communications islamiques, ayant pour titre « Fatima (sa) : modèle parfait des femmes à travers le monde », cette cérémonie se déroulera à l’institut islamique de Dakar.
Cette cérémonie sera organisée par les services culturels iraniens à Dakar avec le concours de l’Institut pour la Femme, l’Islam et le Développement ainsi que le centre mondial Jaamiat ul Moustafa et l’ambassade de la république islamique d’Iran à Dakar.
Les festivités de l’anniversaire de l’honorable Fatima Zahra (sa) se tiendront avec la participation des femmes sénégalaises, libanaises et iraniennes résidant au Sénégal.
Les Nations Unies ont averti que la planète était confrontée à la "pire crise humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale", avec un risque de malnutrition et de famine pour 20 millions d'habitants de trois pays d'Afrique et au Yémen.
 
Somalie, Soudan du Sud, Nigeria et Yémen, tous en proie à des conflits armés, sont les pays cités dans la déclaration faite vendredi devant le Conseil de sécurité par le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence de l'ONU, Stephen O’Brien.

Le responsable qui s'est rendu au début du mois au Yémen, au Soudan du Sud et en Somalie, a lancé un appel à une mobilisation urgente, réclamant 4,4 milliards de dollars à la communauté internationale d'ici juillet pour "éviter une catastrophe."

"Les Nations Unies lancent un avertissement, le monde fait face à sa pire crise humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, avec plus de 20 millions de gens confrontés à la faim et à la famine dans quatre pays", a-t-il déclaré.

"Sinon, on peut prédire que beaucoup de gens vont mourir de faim, perdre leurs moyens de subsistance et voir annulés les acquis politiques durement gagnés au cours des dernières années", a ajouté M. O'Brien.

"Sans des efforts collectifs et coordonnés à l'échelle mondiale, des gens vont tout simplement mourir de faim. Beaucoup d'autres vont souffrir et mourir de maladie. Des enfants vont être retardés (dans leur développement) et manqueront l'école. Des moyens d'existence, des avenirs et des espoirs seront perdus", a averti le secrétaire général adjoint.

Le Yémen, a-t-il souligné, est actuellement le théâtre de la "pire crise humanitaire au monde". Deux tiers de sa population – 18,8 millions de personnes – ont besoin d’assistance et plus de sept millions "ignorent d’où proviendra leur prochain repas", a-t-il dit en faisant état de déplacements massifs de populations, déracinées par la guerre entre les partisans de Mansour Hadi et la coalition saoudienne et les révolutionnaires Houthis.

Le conflit a déjà fait plus de 7.400 morts et 40.000 blessés depuis mars 2015, selon l'ONU.

Ce dimanche 12 mars, la Tunisie a connu une nouvelle attaque meurtrière, mais cette fois dans le Sud : des hommes inconnus ont pris d’assaut une patrouille des forces de sécurité, un accrochage à l’issue duquel un militaire et deux assaillants ont trouvé la mort et un officier a été blessé.

L’incident a eu lieu à Kébili, une province du sud du pays, où les assaillants circulant à moto ont ouvert le feu sur les policiers qui étaient à bord d’un véhicule de patrouille stationné à un point de contrôle. Pour le moment, personne n’a revendiqué l’attaque.

Depuis sa révolution de 2011, la Tunisie se trouve confrontée à une vague d’attaques terroristes sans précédent.

En 2015, ce pays a connu deux attentats terroristes meurtriers. Le 26 juin, 38 personnes, dont des terroristes étrangers, ont été abattues par les tirs des terroristes dans la ville touristique de Sousse.

Le 18 mars, une autre attaque a visé le musée national du Bardo dans la capitale Tunis, au cours de laquelle 22 personnes ont été tuées.