تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 06 février 2013 22:00

USA et Israël ont rapidement accusé Hezbollah

La Bulgarie a désigné mardi la Résistance libanaise Hezbollah comme étant derrière l'attentat anti-israélien perpétré le 18 juillet 2012 l'aéroport de Bourgas (est), qui avait fait six tués et une trentaine de blessés. Les Etats-Unis et Israël ont demandé à l'UE d'agir face à la menace de ce groupe.

Washington a rapidement réagi à la nouvelle, qui avait déjà filtré dans plusieurs journaux américains mardi. Le conseiller spécial du président Barack Obama pour la lutte contre le terrorisme, John Brennan, probable futur chef de la CIA, a demandé aux pays européens de prendre "des mesures préventives" pour mettre au jour les infrastructures du Hezbollah ainsi que ses réseaux opérationnels et financiers.

La cheffe de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a estimé qu'il fallait encore examiner "sérieusement" les implications des déclarations bulgares. Les autorités bulgares s'étaient montrées très prudentes, refusant jusqu'ici de montrer du doigt l'Iran ou le Hezbollah, ce que les Etats-Unis et Israël espèrent évidemment.

Le chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) Ahmed Moaz al-Khatib a déclaré la possibilité d'une dialogue avec le vice-président syrien Farouk Charaa, annoncent mardi les médias arabes.

La semaine dernière, le chef de l'opposition anti-Assad pourrait accepter le dialogue avec les dirigeants syriens à condition que le gouvernement syrien libère des détenus et renouvelle les passeports des Syriens résidant à l'étranger pour deux ans. Lundi, M.Khatib a appelé le président Bachar el-Assad à répondre à sa proposition.

Toutefois, la Coalition nationale syrienne qu'il dirige a confirmé début février qu'elle ne se mettrait à la table des négociations que pour discuter du départ de Bachar el-Assad.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali-Akbar Salehi s'est déclaré lundi "optimiste" quant à un éventuel changement de l'approche américaine vis-à-vis de son pays.

Faisant allusion à la proposition d'un dialogue bilatéral entre les deux pays par le vice-président américain Joe Biden le week- end dernier, M. Salehi a estimé qu'il était un signe de changement de l'approche de la nouvelle administration américaine sur le programme nucléaire controversé de l'Iran.

"Comme je l'ai dit hier, je suis optimiste", a-t-il dit lors du Conseil allemand des relations étrangères à Berlin, une réunion de réflexion sur la politique étrangère.

"Je pense que cette nouvelle administration cherche vraiment cette fois-ci à changer au moins son approche traditionnelle précédente vis à vis de mon pays", a déclaré M. Salehi.

mardi, 05 février 2013 19:07

Guantanamo: l'audiance sous le censure

A Guantanamo, où s'est ouvert lundi une audience du cerveau présumé de l'attentat contre le navire américain USS Cole, la défense a soulevé la question du contrôle et de la censure par le gouvernement.

Dès l'ouverture de l'audience, les avocats du Saoudien Abd al-Rahim al-Nachiri, invoquant leur déontologie professionnelle, ont demandé au juge James Pohl de suspendre les procédures afin de résoudre la question de la surveillance par une tierce partie des communications de la défense et de la censure des audiences de la commission, selon un document judiciaire affiché sur le site internet des tribunaux militaires d'exception mais dont le contenu est encore sous scellés.

Le juge a rejeté leur requête, après s'être assuré que l'interrupteur permettant de censurer les audiences de l'extérieur de la salle du tribunal avait bien été déconnecté, comme il l'avait demandé.

Selon AFP, la semaine dernière, lors d'une audience des accusés des attentats du 11-Septembre, la défence a révélé que le gouvernement surveillait les débats depuis l'extérieur et avait actionné à son insu un bouton de censure.

Sur cette base militaire américaine à Cuba, les débats sont diffusés avec un différé de 40 secondes dans la salle où sont cantonnés les journalistes, les familles des victimes et les organisations des droits de l'homme.

Ce différé permet à un officier de sécurité de censurer les échanges susceptibles d'être classifiés. Mais c'est la première fois qu'a été mise au jour une censure émanant du gouvernement lui-même.

Los des rencontres séparées des chefs de la diplomatie allemande et italienne avec leur homologue iranien, le 25 février a été annoncé comme la date proposée par les 5+1, pour leurs négociations avec l’Iran, au Kazakhstan.

les ministres, iranien, allemand et italien des Affaires étrangères se sont entretenus des évolutions, au Moyen-Orient, et, notamment, de la crise syrienne, en marge de la Conférence sécuritaire de Munich, lors de rencontres séparées. Lors de ces rencontres, Ali-Akbar Salehi, tout en faisant un compte rendu des dernières évolutions, en Syrie, a expliqué le plan en six points de la RII, avant de mettre l’accent sur la nécessité du soutien au peuple syrien, par l’arrêt des affrontements et l’encouragement aux différents groupes, pour le dialogue national, en aplanissant, ainsi, le terrain à la tenue des élections parlementaires, constitutionnelles et présidentielles.

Lors de ces rencontres, les chefs de la diplomatie allemande et italienne ont réitéré le rôle important de l’Iran, dans le règlement de la question syrienne, avant de mettre l’accent sur la poursuite des consultations avec l’Iran, dans l’avenir.

 

Les medias parlent occidentaux parlent d’une rencontre entre Akbar Salehi, le ministre iranien des affaires étrangères et Ahmed Moaz al-Khatib, le chef de l’opposition syrienne en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Selon Reuters, Moaz al-Khatib avait rencontré les ministres iranien et russe des affaires étrangères.

Indiquant le soutien du gouvernement syrien par l’Iran et la Russie, Reuters a qualifié cette rencontre le signe pour résoudre la crise syrienne.

Au moins 30 personnes ont été tuées et 70 autres blessées dimanche matin dans un attentat à la voiture piégée suivi d'un assaut d'hommes armés de grenades contre le quartier général de la police à Kirkouk, dans le nord de l'Irak, a indiqué un général de police.

A l'heure de pointe, les assaillants ont d'abord tenté de s'emparer, sans succès, du complexe, a précisé à l'AFP le général Natah Mohammed Sabr, chef des services d'urgence de Kirkouk.

Le kamikaze était au volant d'un véhicule maquillé en voiture de police. Il s'est fait exploser devant la porte principale du complexe, situé en plein centre de Kirkouk.

Trois de ses complices, vêtus d'uniformes de police, ont ensuite réussi à se faufiler à l'intérieur du complexe, tout en lançant des grenades en direction du bâtiment, avant d'être abattus, selon des témoins. Juste après l'attaque, la police tentait de désamorcer les ceintures d'explosifs que les kamikazes portaient sur eux.

Le quartier général ainsi que les magasins et immeubles d'habitation des alentours ont été gravement endommagés par la détonation et tous les accès menant au centre-ville ont été bloqués par les autorités, selon un correspondant de l'AFP présent sur place.

L'attaque n'a pas été revendiquée mais les insurgés d'Al-Qaïda en Irak, visent régulièrement les forces de sécurité dans l'espoir de déstabiliser le gouvernement.

En janvier, 246 personnes ont été tuées dans des attaques dans le pays, selon un bilan compilé par l'AFP. C'est le mois le plus meurtrier depuis septembre dernier.

Le groupe d'extrême-gauche turc DHKP-C (Parti-Front de libération populaire) a revendiqué samedi l'attentat suicide commis la veille contre l'ambassade des Etats-Unis à Ankara. L'attaque a coûté la vie à un garde turc de la mission américaine.

"Notre guerrier Alisan Sanli a mené cette action d'auto-sacrifice le 1er février 2013, en entrant dans l'ambassade des Etats-Unis, meurtriers du peuple du monde", a déclaré le DHKP-C dans un communiqué posté sur un site internet proche du groupe.

Le communiqué était accompagné d'une photographie représentant le kamikaze présumé, vêtu d'un treillis et coiffé d'un béret noir, qui porte vraisemblablement une ceinture d'explosifs autour de la taille.

Selon ats, le DHKP-C menace les Etats-Unis de s'en prendre à nouveau aux missions américaines sur territoire turc et exhorte ce pays "de quitter la Turquie qui nous appartient", accusant aussi la Turquie et son gouvernement d'être les complices des actions américaines visant à remodeler le Proche-Orient.

Wael al-Halaqi, président du Conseil des Ministres, a passé en revue avec le secrétaire du Conseil iranien suprême de sécurité nationale, la coopération entre les deux pays et les moyens de la développer dans les domaines économique, commercial, pétrolier, gazier, sanitaire, agricole et électrique.

Halaqi et Jalili ont examiné les résultats de la visite menée récemment par une délégation gouvernementale en Iran, soulignant la nécessité de mettre en œuvre les accords signés entre les deux pays.

Al-Halaqi a abordé l'agression israélienne terroriste contre un centre de recherches scientifiques à Jemraya, estimant que cette attaque ne vise pas uniquement la fermeté de la Syrie mais l'axe de la résistance et de la fermeté dans la région.

Al-Halaqi a mis l'accent sur les positions de l'Iran appuyant la Syrie face aux difficultés et aux défis actuels.

Al-Halaqi a parlé des mesures prises par le gouvernement en vue d'exécuter le programme politique pour résoudre la crise en Syrie et des rencontres consultatives tenues dans ce sens avec des forces politiques et sociales pour préparer la tenue d'une conférence de dialogue national.

De son côté, Jalili a mis en exergue le programme politique pour résoudre la crise en Syrie, affirmant l'appui de l'Iran à ce programme.

Jalili a condamné l'agression israélienne contre la Syrie, soulignant que cette agression met à nu la nature hostile de cette entité qui menace la stabilité dans la région.

Il a évoqué sa confiance en la fin de la crise et en l'échec du complot tramé contre la Syrie.

Selon sana, Ali Haydar, ministre d'Etat aux affaires de la réconciliation nationale, a discuté samedi avec Jalili des perspectives et de l'avenir du dialogue national et du programme politique pour résoudre la crise en Syrie, et du rôle du ministère dans la consolidation de la paix et de la tolérance entre les fils de la patrie pour surmonter la crise et rétablir la sécurité et la stabilité en Syrie.

Haydar a affirmé que le ministère a des plans globaux pour consolider la réconciliation et le dialogue entre les fils de la patrie.

De même, Jalili a affirmé que les tentatives déçues menées par les ennemis de la Syrie pour se venger du peuple syrien via la frappe des infrastructures et la poursuite de l'embargo économique visent à porter atteinte à la fermeté et à la résistance.

Dans des déclarations données à la presse à son arrivée hier à l'aéroport international de Damas, Jalili a estimé que les ennemis prétendent, d'une part, la défense et le soutien au peuple syrien et participent de l'autre à tous les complots tramés contre lui.

Il a fait savoir que sa visite à Damas au cours de cette étape s'inscrit dans le cadre des relations étroites entre les deux pays et de l'octroi des assistances pour alléger la souffrance du peuple syrien qui affronte les conspirations ourdies par les ennemis, émettant son espoir du succès de sa visite pour contribuer à l'engagement d'un dialogue national et à l'octroi des assistances nécessaires pour reconstruire la Syrie.

Jalili a affirmé que le monde islamique n'autorisera guère à viser la Syrie, estimant que les deux mondes arabe et islamique doivent réduire la souffrance du peuple syrien.

Ce matin (samedi) l'avion de combat le plus récent appelé "Ghaher-313", fabriqué par le ministère iranien de la Défense, a été dévoilé en présence du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.

Le général de brigade, Ahmad Vahidi, à la marge du dévoilement de cet avion de combat a précisé que cet avion sophistiqué ayant l'apparence unique et la surface équivalente radar (SER) très faible, possédait l'habileté de faire les opérations aériennes à une basse altitude.

Le ministre de la Défense de l'Iran a souligné que cet avion nommé "Gahar-313", s'est muni de matériels avancés et de systèmes électro-avioniques poussés.

Il a également ajouté que cet avion avait cette faculté de porter les armes sophistiquées nationales et il possédait aussi une puissance agressive.

En plus, ce chasseur a la capacité de décoller et d'atterrir aisément dans les pistes d'atterrissage courts et en même temps sa maintenance est rapide et facile .