تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 12 février 2016 10:01

La Femme en l'Islam

Au nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux

Louange à Dieu et que la paix soit sur les serviteurs qu'Il a élus.

Dieu créa l'homme et la femme et a voulu qu'ils se meuvent dans les profondeurs de la difficile expérience vivante, pour qu'ils puissent se comporter, avec responsabilité dans la sphère du permis et de l'interdit… le Paradis fut –selon le Noble Coran- le premier lieu de l'épreuve: ils pouvaient, telle fut l'objet de l'épreuve, manger là où ils le voulaient, de tous les fruits du Paradis et de tous ses arbres, sauf d'un seul. Tout se passait bien dans le sens du respect de l'engagement car l'homme et la femme ne connaissaient qu'une seule dimension de l'expérience: celle consistant à obéir et à se conformer aux recommandations de Dieu. Mais envieux et injuste, Satan qui fut mécontent de la création d'Adam et de l'honneur qu'il obtint auprès de Dieu refusa, par orgueil, de se prosterner devant lui, puis profita de la naïveté d'Adam et d'Eve, de leur bonté, de leur faiblesse et de leur manque de fermeté et de volonté pour leur insuffler l'idée obsessionnelle. Il les incita donc à découvrir l'autre dimension de l'expérience et, les plongeant dans des rêves agréables, il les poussa à s'interroger: pourquoi cet arbre a-t-il été interdit parmi tous les autres? Ils ne pouvaient pas trouver la réponse, mais il la leur insuffla: c'est l'arbre de la vie éternelle, l'arbre des biens inépuisables. Celui qui en mange ne connaîtra pas la mort!

De la sorte, le premier rêve prit place dans l'imaginaire de l'homme et de la femme. Ils en mangèrent donc sans réfléchir et sans se pencher sur les conséquences négatives de cet acte… Ils trébuchèrent ensemble et leurs nudités apparurent à leurs yeux. Alors, ils se mirent à se couvrir avec des feuilles cueillies sur les arbres du Paradis.

L'initiative était prise par l'homme et la femme, mais Adam en fut seul responsable. Cependant, Adam reçut des paroles de son Seigneur qui lui accorda le pardon et le dirigea sur la bonne voie.

L'homme comprit, et sa femme aussi, ce qu'est Satan. Ils saisirent aussi ce qu'est l'autre dimension des choses et ce qu'est l'expérience dans ses conséquences négatives et positives… Ils saisirent ce que veut dire la responsabilité dans son contenu spirituel, intellectuel et pratique… Ils saisirent ce qu'est le terrain du conflit, ce qu'est l'éducation de soi par la crainte révérencielle (taqwâ) et ce qu'est la culture de la volonté par la détermination et la fermeté.

Adam descendit donc avec sa femme et ils s'établirent sur terre. Satan descendit avec eux pour que prenne naissance, dans le bas-monde, l'histoire du conflit entre la raison et l'instinct, entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal.

Les messages divins se succédèrent pour mettre l'homme et la femme, ensemble, face à la responsabilité. Si la continuité de la vie s'assurait à travers leur interaction physique, de telle sorte que chacun d'eux, pris séparément, ne pouvait aucunement reproduire la vie dans la nouvelle naissance, l'évolution spirituelle ainsi que le développement pratique et la prospérité matérielle de la vie ne pourraient prendre leur élan que dans la responsabilité commune. Ainsi, chacun –de l'homme et de la femme- a un rôle qui correspond à ses caractéristiques spécifiques les distinguant l'un de l'autre et un rôle commun qui correspond à la communauté de leur appartenance humaine et à celle de leur volonté, de leur pensée et de leur mouvement.

Ainsi, Dieu voulut que l'homme et la femme mettent leur raison en action afin d'équilibrer l'affectivité en la sauvegardant de l'évanouissement et de la déviation. Il voulut qu'ils fertilisent l'affectivité pour ainsi raffiner la raison en l'empêchant de se durcir et de dépasser la mesure. Il leur dit qu'il se peut que l'un d'eux soit plus affectueux que l'autre, en vertu de ses caractéristiques propres relatives à la masculinité ou à la féminité, à la paternité ou à la maternité… Mais cela ne doit pas empêcher la raison d'être puissante, supérieure et dynamique. La raison ne doit être ni figée ni exclue. Il faut la consulter même pour se prononcer au sujet des sentiments relevant du domaine de l'affectivité; il faut s'ouvrir à la raison même quand il ne s'agit que des petites choses de la vie.

A la lumière de cet enseignement, la législation islamique cherche à assurer l'équilibre humain et s'intéresse au rôle central de l'équilibre dans la vie. Elle légifère pour l'homme et la femme pris ensemble; ce qui exige la diversité à l'intérieur de l'unité; ce qui enrichit le contenu intérieur de l'unité à travers la diversité des éléments aux caractéristiques différentes et permet de discerner l'utile dans ce qui est permis et recommandé et le nuisible dans ce qui est interdit et rejeté. Et tout cela à la suite de l'étude minutieuse de ce qui peut leur être avantageux et de ce qui peut rendre meilleur le monde qui les entoure.

Pour toutes ces raisons, il est indispensable de se pencher sur la question des droits de la femme dans la vie, à travers le contenu théorique de ces droits pris dans leur rapport avec le sens de ce qui est avantageux pour la vie pratique, et non à travers le contenu de nos sensibilités affectives. Le caractère limité de notre univers implique que chacun de ces phénomènes, ou des éléments constitutifs de ces phénomènes, perde une partie de son être, de sa conscience, de son tempérament, de son statut ou de ses ambitions, au profit de l'autre. Et ce pour que, dans la vie, il y ait, pour ainsi dire, et puisqu'il est impossible d'atteindre l’absolu, des concessions réciproques pour que chacun échange avec l'autre ce qu'il lui prend contre ce qu'il lui donne.

Le problème de certains penseurs est, peut-être, dans le fait qu'ils se laissent absorber par le drame du sujet au lieu de s'intéresser à l'équilibre de la vie. Ils se détournent ainsi de la réalité pour sombrer dans le déséquilibre, ce qui est un drame encore plus douloureux, dans la mesure où le préjudice touchera les deux parties, l'homme et la femme, à la fois. Car ce que l'une des deux parties fait, sans prise en considération du pour et du contre, est nuisible pour cette partie elle-même et pour l'autre partie.

Ces considérations sont en rapport avec la question des libertés et des modalités de leur respect, lorsqu'on a à observer la réalité sous tous ses aspects et lorsqu'on a à être conscient de toutes les dimensions du problème humain, pris dans son sens réel. Il se peut qu'une contrainte, donc quelque chose d'indésirable en soi, soit imposée à la femme. Mais il se peut aussi que cette contrainte conduise à quelque chose de positif vu sous l'angle de l'équilibre du mouvement vital. Il se peut aussi qu'une contrainte semblable, en rapport avec ses responsabilités et ses devoirs, soit imposée à l'homme. Elle pourrait porter atteinte à son orgueil mais pour lui assurer beaucoup de bien sur le plan de l'équilibre des droits et des devoirs qui sont communs à l'homme et à la femme.

Le problème est que beaucoup de gens regardent le tableau sous un seul angle et se penchent sur un seul aspect des problèmes. Ils ne s'aperçoivent pas, de ce fait, du secret qui explique la présence de la beauté ici et de la laideur ailleurs, du bien sous cet aspect-ci et du mal sous cet aspects-là.

Ces réflexions sont une tentative pour saisir la ligne de l'équilibre dans le regard que porte l'Islam sur la femme considérée dans son indépendance, mais aussi sous l'angle de sa vie avec l'homme, sous l'angle de sa responsabilité dans la vie et dans les appels discrets de son humanité et de ses aspirations.

Il nous semble que, dans leurs expériences dans le domaine de l'ijtihâd (effort intellectuel), les jurisconsultes doivent multiplier leurs efforts et se pencher sur l'affaire avec l'ouverture intellectuelle nécessaire pour comprendre le texte sans rester prisonniers des aspectes négatifs de la réalité. Et ce pour découvrir la profondeur de la conception islamique de cette question vivante qui continue à alimenter les discussions qu'elles soient au niveau des idées, de la législation, de la méthode et du mouvement…. Certaines fatwa (qualifications juridiques) sont prononcées, il est vrai, à partir de conditions subjectives et non objectives.

Nous espérons tant que ce livre arrivera à traduire la contribution de la conception islamique de la femme et que les observations et remarques des lecteurs seront assez critiques pour corriger l'erreur, empêcher la déviation et éclairer l'idée.

Louange à Dieu, le Maître des Mondes!

Nous comptons sur Lui,

Il est le meilleur de ceux auxquels on se confie!

Le Paradis est sous les pieds des mères

La maternité : Une cime de dévouement et d’affection

Dès ses débuts dans le Noble Coran et la sainte Sunna prophétique, l’Islam a donné à la mère un statut distingué par rapport à celui du père pour ce qui est du dévouement, d’affection et de charité. Car pour donner la vie à l’enfant, la mère met la totalité de l’effort et porte la totalité du poids. Il existe une différence entre la paternité et la maternité. La première ne constitue pas une fatigue corporelle pour l’homme qui ne met en œuvre que son instinct et son désir, alors que la seconde constitue une tâche lourde et expose la mère au danger. C’est elle qui entretient l’enfant, qui le nourrit de tout son corps et aux dépens de sa santé, qui s’expose au danger lors de l’accouchement et de l’allaitement, ce qui entrave la liberté de la mère et réduit l’espace de son mouvement.

Dieu, le Très Haut, a parlé des peines de la mère beaucoup plus que celles du père : ((Et nous avons enjoint à l’homme la bienfaisance envers ses parents. Sa mère l’a péniblement porté et péniblement accouché. Grossesse et sevrage en trente mois, puis quand il a atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il a dit : ‘Ô Seigneur ! Dispose-moi pour que je rende grâce du bienfait dont Tu nous a comblé, moi et mes parents’)) (Coran XLVI, 15).

D’autre part, le père a le mérite de travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Pour cette raison, Dieu considère le père et la mère comme égaux dans la responsabilité à l’égard de l’enfant et dans le devoir de bienfaisance de ce dernier à leur égard. Cette égalité est signalée dans beaucoup de versets coraniques, mais la mère a beaucoup de mérites en raison de ses peines dans la grossesse et l’accouchement.

Dans ce sens, la Tradition Prophétique dit que « Le Paradis est sous les pieds des mères ». D’autres Traditions disent que si la mère enceinte est décédée lors de l’accouchement, elle aura la même rétribution que les martyrs, ces derniers protégeant la terre de la nation et sa dignité, alors que la mère donne naissance aux martyrs, aux combattants, aux savants, aux dirigeants et aux réformateurs.

Dans l’Epître des Droits, l’Imâm Zayn al-‘âbidîn (p) adresse à chacun de nous les paroles suivantes : « Le droit de ta mère revient au fait qu’elle t’a porté là où personne ne supporte personne, qu’elle t’a donné du fruit de son cœur ce que personne ne peut donner à personne, qu’elle t’a protégé par la totalité de son corps sans se soucier de sa faim pour te donner à manger, de sa soif pour te donner à boire, de son dépouillement pour t’habiller, du soleil brûlant pour t’ombrager, d’avoir des insomnies pour te procurer le sommeil. Elle t’a protégé de la chaleur et du froid et il n’est dans ton pouvoir de la remercier que par l’aide de Dieu ». Il est clair que ce que la mère procure à son enfant ne peut être procuré par personne à quiconque d’autre.

vendredi, 12 février 2016 09:58

Qu'a, donc, fait la Corée du Nord?

Le monde bien-pensant est en émoi et s'interroge: que vient, encore, de faire la Corée du Nord? Pyongyang aurait commis le crime inexpiable de lancer une fusée, sans l'autorisation expresse des "justes".

Le propos est, à peine, caricatural. Certes, le régime communiste autocrate nord-coréen est peu sympathique - il fait, d'ailleurs, ce qu'il faut pour cela - et s'est de lui-même mis en marge du monde. Il n'en reste pas moins que ceux qui blâment la Corée du Nord - ou encore, l'Iran ou tout pays déviant de «l'Ordre établi» et de la voie tracée - sont ceux-là qui ont mis le monde au bord de l'abîme. Ainsi, les recherches indépendantes, dans les domaines de la science et de la technologie de pointe, qui ne sont pas «autorisées» ou non contrôlées par eux, deviennent suspectes aux yeux des autoproclamés «gardiens du temple». Il y a, ainsi, une sorte d'exclusivité de la connaissance et du savoir-faire scientifique et technologique, qui sont réservés. Il faut être crédule, pour croire que les recherches pointues, dites civiles, n'aboutissent pas [à un moment ou à un autre] à leur maîtrise militaire. C'est là que le bât blesse et c'est la raison essentielle, pour laquelle l'Iran s'est vu interdire de pousser plus avant son programme nucléaire civil, aussi inoffensif soit-il, dès lors qu'il lui donnera, à terme, de rejoindre des pays, comme le Japon, la Corée du Sud, l'Allemagne - pour ne citer que ceux-là - qui disposent du savoir-faire nucléaire, comme de fabriquer la bombe atomique, en cas de besoin. La différence est que ces pays sont du «bon côté» et agréés par lesdits «gardiens du temple», en fait, les Etats-Unis. Ce n'est le cas, ni de l'Iran, ni de la Corée du Nord, pour nous en tenir à ces références. Ainsi, des pays ont des droits sur la connaissance et le savoir-faire nucléaire, balistique, spatial - pour nous en tenir à ces vecteurs stratégiques, qui font problème - et d'autres pas. L'Iran a soutenu, depuis des années, que son programme nucléaire est un programme civil. En vain! La Corée du Nord, pour sa part, n'a jamais caché ses objectifs militaires, annonçant, haut et fort, ses essais nucléaires. Le dernier en date, le 6 janvier 2016. Ceux qui décident qui fait quoi ont refusé d'en prendre acte, exigeant de Pyongyang qu'il démantèle son programme nucléaire militaire. Or, le fait est là: que ces bombes soient réelles ou fictives, elles ont, de fait, une existence virtuelle, qui constitue un élément de dissuasion congru. Exactement, comme Israël, qui ne confirme, ni n'infirme la possession de bombes atomiques, (au moins, 180 ogives nucléaires, selon les experts). Ce qui est normal, pour Israël, [qui a le droit de se «défendre», dixit les Etats-Unis] ne l'est pas, sûrement pas, pour la Corée du Nord. Aussi, ceux qui condamnent, fermement, le régime communiste, n'ont pas été aussi durs avec le Pakistan et l'Inde, qui ont forcé les portes du «club atomique», en mai 1998. Bémol, ces deux pays sont des «amis». Une admonestation a suffi, et l'on n'en parla plus. Dimanche, la Corée du Nord annonça qu'elle a tiré un lanceur spatial, équipé d'un satellite d'observation terrestre. Ce n'est pas l'avis de son «frère» ennemi sud-coréen, qui affirme que Pyongyang a lancé un missile balistique, de longue portée. En réalité, la question est ailleurs: un pays a-t-il le droit de faire des recherches spatiales et procéder au lancement de sondes et autres satellites, ou est-ce, là aussi, un «domaine réservé»? Perdant son sang-froid, le secrétaire général de l'ONU, le Sud-Coréen, Ban Ki-moon, emboîtant le pas à la colère des dirigeants de son pays, n'a pas su raison garder, qui reprenait à son compte les accusations de «provocation». M.Ban a, ainsi, estimé, «profondément déplorable», ce tir, qui viole, selon lui, les résolutions de l'ONU, appelant la Corée du Nord à «cesser ses actions provocatrices et à respecter, à nouveau, ses obligations internationales». Nous n'avons pas entendu le secrétaire général de l'ONU apostropher, de la même manière, Israël, qui faillit, en 2014, mettre le feu aux poudres, en procédant, de manière criminelle, en mer Méditerranée, à des essais de missiles. Or, les experts sont sceptiques et ne croient pas que la Corée du Nord ait la capacité de frappe continentale crédible, estimant que ce pays a, encore, des années de travail, pour que sa dissuasion soit opérationnelle. Subséquemment, où est le problème, dès lors que les «bombes» nord-coréennes, c'est de la pacotille? Ce qui n'est pas le cas d'Israël, qui, en 1989, lança, en direction de la Libye, un Jéricho II, qui a parcouru plus de 1.300 km, avant de s'échouer, à 400 km au Nord de Benghazi. Nous n'avons pas retrouvé trace de condamnation de cette action criminelle du fait de l'ONU et de ceux qui pointent du doigt Pyongyang et ferment les yeux sur les activités répréhensibles d'Israël. Or, si danger il y a, c'est bien celui d'Israël, un Etat hors la loi, qui échappe à tout contrôle, et sur lequel l'ONU n'a aucune garantie. Aussi, reste la question primordiale: à quoi sert l'ONU?

vendredi, 12 février 2016 09:56

L’accord sur un cessez-le-feu, en Syrie

Le chargé du département arabo-africain du ministère iranien des Affaires étrangères a fait part de l’accord, sur l’instauration d’un cessez-le-feu, en Syrie.

«Il y a une entente, sur l’instauration d’un cessez-le-feu, sur le territoire syrien, à l’exception des territoires contrôlés par les groupes terroristes», a affirmé, jeudi soir, Hossein Amir-Abdollahian, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, à l’issue de la réunion, à Munich, du Groupe international de soutien à la Syrie.

«Les questions de l’’instauration du cessez-le-feu, dans les 2 ou 3 jours prochains, et de l’envoi d’aides humanitaires vers toutes les régions syriennes, dont Foua, Kafaraya et Zabadani, étaient au menu de cette réunion», a ajouté Amir-Abdollahian.

«La liste noire des groupes terroristes, qui seront écartés de la transition, n’est pas, encore, définitive, et, d‘autre part, certaines parties continuent de s’acharner sur la poursuite de leur politique erronée», a-t-il précisé, en allusion aux défis auxquels est confrontée la réunion de Munich.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a fait part de la reprise, à Genève, des négociations inter-syriennes.

L’hojat ol islam Hassan Rohani, président de la république islamique d’Iran a affirmé ce jeudi 11 février, lors de la manifestation marquant l’anniversaire de la victoire de la révolution islamique que la révolution islamique était une révolution morale, pacifique et loin de toute violence.
Le président Rohani qui présentait ses félicitations, à l’occasion de la victoire de la révolution islamique, au peuple iranien et au guide suprême de la révolution a indiqué : « Il y a 37 ans, le soulèvement du peuple iranien a porté ses fruits, alors que le peuple était dominé durant des siècles et un système despotique déterminait le sort du pays.»
« Le peuple avait participé à de nombreux soulèvements et en dépit des victoires, il n’avait pas pu renverser l’autocratie et durant des décennies, les puissances étrangères notamment les Etats-Unis déterminaient le sort de la population, alors que le peuple qui ne pouvait plus supporter le despotisme, le colonialisme et la domination étrangère aspirait à l’indépendance, à la liberté et à l’instauration de la république islamique d’Iran », a-t-il ajouté.
Le président Rohani a souligné : « La révolution islamique de l’Iran n’est pas une révolution politique, bien que la politique est en étroite coordination avec elle, mais l’éthique est une question importante qui est prioritaire à la politique. »
«La révolution islamique était une révolution morale, pacifique et loin de toute lâcheté et de violence. L’islam est le messager de la justice, de l’équilibre, de l’affection et de l’égalité pour tout le monde », a-t-il précisé. 
Le président iranien a ajouté : « Aujourd’hui le conseil des gouverneurs de l’AIEA et l’ONU ainsi que l’opinion publique mondiale ont accepté que les propagandes du sionisme et de l’arrogance mondiale et surtout des Etats-Unis contre l’Iran étaient du pur mensonge et que le peuple iranien est un peuple pacifiste en quête de la stabilité et de la sécurité dans la région et dans le monde. »
Faisant allusion à la fin de la période de la stabilisation de la révolution islamique, le président de la république islamique d’Iran a ajouté : « Aujourd’hui c’est le début de la période du progrès marqué par l’honneur national. On est témoin qu’après 37 ans, les puissances mondiales ont compris que le gouvernement iranien n’est pas un gouvernement provisoire, un gouvernement isolé, ni le peuple iranien un peuple à qui on puisse imposer sa volonté ou le faire éloigner de la scène mondiale. Aujourd’hui toutes les puissances mondiales reconnaissent leurs erreurs au cours de ces 37 dernières années et le monde cherche à établir de bonnes relations avec le grand peuple iranien. »
Les Iraniens célébraient jeudi le 37e anniversaire de la révolution islamique par d'immenses défilés dans le centre de Téhéran et des grandes villes.
Baptisés "La Grande Marche du 22 Bahman", ces défilés ont lieu dans plus de 1.000 villes et 4.000 villages, à travers tout l’Iran.
Dans la capitale, des centaines de milliers de personnes convergeaient de dix points différents vers la place Azadi (Liberté).
De nombreux manifestants brandissaient des pancartes proclamant "Mort à l'Amérique" et "Mort à Israël", tandis que d'autres reconstituaient la scène des marins américains arrêtés par l'Iran à la mi-janvier dans le Golfe Persique, agenouillés et les mains derrière la tête.
Plus de 5.200 photographes et caméraman, dont 2.000 locaux sans compter 208 journalistes étrangers, à Téhéran, et plus de 3.000, dans les autres villes iraniennes, couvrent cet événement.

Simultanément, à Téhéran, à la marche, par millions, des Iraniens, qui ont tenu à célébrer le 37e l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique d’Iran, une marche similaire avait lieu, jeudi, dans plus de 1.000 districts et 4.000 villages du pays.

Le 11 février 1979 marque la date de la victoire de la Révolution islamique, sous le leadership de l’Imam Khomeyni, (que son âme repose au Paradis), et elle a, ainsi, mis fin au règne du régime despotique des Pahlavi.

Au cours de la marche, célébrant, jeudi matin, à travers tout l’Iran islamique, le 37e anniversaire de la Révolution islamique, les participants brandissaient des portraits du défunt fondateur de la Révolution islamique, l'Imam Khomeyni, (que sa demeure soit au Paradis), et du Guide suprême, l’honorable Ayatollah Khamenei. Ils ont scandé des slogans tels que: «A bas l’Amérique, A bas Israël, A bas les Al-e Saoud» et renouvelé leur allégeance aux idéaux sublimes de la Révolution islamique et de l’architecte de la Révolution, l’Imam Khomeyni, (que son âme repose au Paradis).

Plus de 5.200 journalistes, photographes et caméramen iraniens et étrangers ont donné une couverture médiatique des cérémonies de la marche du 11 février 2016, (22 Bahman 1394 du calendrier persan).

Sur le même volet, plus de 450 invités étrangers, originaires de 28 pays du monde, des personnalités scientifiques, politiques et des figures de proue des pays européens, africains, asiatiques et américains, ont participé à ces cérémonies, en tant qu'invités spéciaux.

La déclaration générale des cérémonies du 11 février a été lue, à Téhéran, en présence de toutes les couches de la société.

Les participants ont souligné, dans cette déclaration, que les acquis et le potentiel de la République islamique d’Iran, dans le domaine de l’industrie défensive, notamment, en ce qui concerne la capacité balistique du pays, ne sont pas négociables. «Si les puissances hégémoniques ont le projet d’affaiblir et de menacer l’Iran, la nation, appuyée par les forces armées, donnera une réponse foudroyante et cinglante aux ennemis malavisés», lit-on, dans la déclaration finale des participants à la marche spectaculaire du 11 février, (22 Bahman).

Dans cette déclaration, on a rendu hommage aux efforts de l’équipe négociatrice iranienne, dans les négociations nucléaires, et l’accent a été mis sur l’attention toute particulière qui doit être portée aux directives du Guide suprême de la RI, l’honorable Ayatollah Khamenei, sur le processus de la mise en œuvre du Plan global d’action commune.

Le Président iranien, Hassan Rohani, a, aussi, prononcé un discours, devant la marée humaine des habitants de Téhéran. Il a fait allusion aux vastes accords, conclus par l’Iran avec la Russie, la Chine et l’Union européenne, accords censés mener à des coopérations conjointes, à long terme, avant de poursuivre : «Le monde s’est bien rendu compte que l’ère du langage des sanctions et du mépris de la nation iranienne est, bel et bien, révolue, et qu'il faudra s’adresser avec respect à la nation iranienne».

Selon le Président Rohani, l’objectif de la République islamique s'appuie sur la construction d’un Iran développé.

"La grande nation iranienne ne s’est jamais résignée et ne se résignera jamais à toutes pression et menace, et à l’heure actuelle, toutes les puissances s'inclinent devant la grandeur de la nation iranienne".

Le ministre iranien de la Défense a fait part des négociations en cours avec la Russie pour l’achat des chasseurs sophistiqués « Soukhoï 30 ».
Selon l’agence de presse Tasnim, le général de brigade Hossein Dehqan, invité de l’entretien spécial du journal télévisé, s’est attardé sur l’achat des chasseurs à la Russie avant d’ajouter : « Etant donné le besoin des forces de l’air de l’armée des chasseurs, des négociations ont été menées avec la partie russe sur l’achat des bombardiers sophistiqués Soukhoï 30 et même, le nombre de chasseurs que nous devons acheter, a été précisé ».

Il a fait part de la production et du dévoilement imminent du char sophistique « Karar », disant que ce produit local était au même niveau que le char russe T90. En ce qui concerne l’achat des systèmes de missile S-300, le ministre iranien de la Défense a déclaré qu’en vertu du contrat signé entre l’Iran et la Russie, les S-300 seraient remis à Téhéran, en deux étapes. La première partie sera délivrée au premier trimestre 2016 et la deuxième sera remise dans le courant de l’année.
Le chef de l'opposition israélienne Isaac Herzog a déclaré mercredi qu'un accord de paix était impossible en ce moment et que son régime devait commencer à prendre des mesures unilatérales pour séparer Israéliens et Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie occupée.
M. Herzog, chef travailliste de l'Union sioniste, principale force d'opposition au gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu, présentait ses nouvelles propositions à la presse étrangère à Jérusalem alors que les Territoires palestiniens et les territoires occupés par le régime hébreu sont secoués depuis plus de quatre mois par une vague de violences.

Les tentatives pour résoudre un conflit vieux de plusieurs décennies sont à l'arrêt depuis avril 2014, avec des perspectives très sombres d'une prochaine reprise.

Le chef de l'opposition a déclaré en substance que les deux dirigeants concernés au premier chef, M. Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas, étaient incapables de faire la paix.

Le réalisme commande que nous comprenions que la paix n'est pas pour demain, a-t-il déclaré.

Nous devons nous séparer des Palestiniens autant que possible. Il s'agit de prendre notre destin en mains, a-t-il dit.

L'intrication des populations israélienne et palestinienne et la poursuite de la colonisation israélienne à Jérusalem et en Cisjordanie occupée sont deux des casse-tête à résoudre pour régler le conflit.

M. Herzog propose de séparer d'Israël les secteurs palestiniens à la périphérie de Jérusalem, d'achever la construction de la barrière érigée en Cisjordanie pour séparer les territoires occupés du territoire palestinien, et d'inclure du côté israélien de la barrière les principaux blocs de colonies juives construits en Cisjordanie.

Ces propositions, déjà rendues publiques récemment, ont attiré à M. Herzog des critiques venues de son propre parti et de la gauche lui reprochant de pencher trop à droite et de renoncer aux négociations. Elles ont cependant reçu l'approbation du parti travailliste dimanche.

Des sources d’information ont fait part de négociations entre le régime de Tel-Aviv et Ankara, pour une normalisation des relations amicales.

Au moment où les négociations entre la Turquie et le régime sioniste vont bon train, pour une relance des relations, le ministre de la Guerre du régime occupant Qods, Moshe Yaalon, a affirmé qu’avant toute normalisation avec Tel-Aviv, Ankara doit fermer le bureau du Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, (Hamas), en Turquie.

Selon des responsables israéliens, les bonnes relations qu’entretiennent Ankara et le Hamas, entraveront une normalisation des relations entre la Turquie et l’entité sioniste.

Il est à préciser que les relations entre les deux pays se sont, brutalement, détériorées, après l'assaut des forces israéliennes contre une flottille turque, à destination de Gaza, en 2010, au cours duquel dix Turcs avaient été tués.

Après plusieurs années d'un froid polaire, les liens entre les deux pays se sont réchauffés et ont permis des discussions, en Suisse, en décembre.

La Turquie a posé trois conditions à une normalisation: des excuses publiques, pour l'incident de 2010, des compensations financières, pour les victimes, et la levée du blocus, imposé par Israël à Gaza, contrôlé par le Hamas.

Le régime de Tel-Aviv a présenté des excuses et le principe d'une indemnisation semble acquis, mais les positions des deux parties semblent inconciliables, sur le blocus de Gaza.

Le Président français, François Hollande, a appelé la Russie à mettre fin à ses opérations militaires, en soutien au gouvernement de Damas.

Il a réitéré, jeudi, les prétentions de voir le chef d'Etat syrien quitter le pouvoir. «Il faudrait donner des garanties, pour que Bachar al-Assad quitte le pouvoir», a-t-il réaffirmé, soulignant que bien que le président syrien, secondé par les Russes, ait lancé des opérations, à l’encontre des terroristes, cependant, la France prône toujours l’arrêt des actions de la Russie, en Syrie».

Ces déclarations interviennent, alors que les principaux acteurs du dossier syrien mènent de difficiles pourparlers, à Munich, en Allemagne, pour obtenir un cessez-le-feu, sans délai, de la Russie, sur fond de défiance et de mises en garde contre une guerre mondiale.

«Les autorités israéliennes ont empêché la délégation parlementaire de l’Europe d’entrer, dans la bande de Gaza», a annoncé l’UE, dans un communiqué.

«Empêcher l’entrée de la délégation parlementaire européenne, dans la bande de Gaza, pour examiner la situation de cette région, sinistrée par la guerre, est inacceptable, et montre, clairement, que Tel-Aviv cherche à cacher quelque chose», a déclaré Marina Anderson, la Présidente de la délégation parlementaire de 6 personnes de l’UE.

C’est pour la énième fois qu’on interdit aux délégations européennes de se rendre à Gaza. Les autorités du régime sioniste ne se sont pas, jusqu’à présent, expliqués, sur cette affaire.

Depuis le début du blocus imposé à Gaza, l’Europe a essayé d’aider Gaza, en y envoyant des bateaux de secours et des activistes des droits de l’Homme

L’UE a pris en charge la reconstruction d’une partie de Gaza, à la suite de la guerre de 50 jours, en 2014, dans cette région, mais Israël l’a, toujours, entravée.

Auparavant, John Gatt-Rutter, le représentant de l’UE, auprès des Nations Unies, avait demandé la levée du blocus de la bande de Gaza.

«A la suite de la guerre de 2014 d’Israël contre Gaza, plus de 30.000 familles palestiniennes ont perdu leur foyer et ont été soumises aux affres de la pauvreté», a déclaré John Rutter, lors du Forum, au siège de l’ONU, de la commission d’enquête sur les droits du peuple palestinien, dans les territoires occupés.

«L’UE demande la réouverture des points de passage de la bande de Gaza et la fin des souffrances des habitants de cette région», a déclaré Rutter, en allusion à la part de l’UE, dans l’assurance du budget de l’UNRWA, (Office de secours et de travaux des Nations Unies, pour les réfugiés de Palestine, au Proche-Orient), qui est de l’ordre de 80 millions d'euros, par an.

Durant le blocus de Gaza, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 1.860, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la levée du blocus, imposé à cette région.

Depuis 2006, Gaza est assiégé par l’armée israélienne. Les points de passage de cette région ont été fermés par le régime sioniste, les uns après les autres.

Durant ces 10 dernières années, les habitants de Gaza ont connu les pires conditions de vie. Ils ont enduré la crise économique, sécuritaire et sanitaire, alors que les Nations Unies et l’UE ont demandé, dans des résolutions et communiqués successifs, la levée du blocus de Gaza et la fin des crimes du régime sioniste.