تقي زاده

تقي زاده

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Abdolrahim Moussavi, s’est félicité de la puissance de dissuasion défensive du pays. « La préparation au combat de l’Iran a dissuadé les ennemis de mener une nouvelle série de frappes contre le pays », a-t-il souligné.

« Notre préparation défensive et au combat a atteint un stade qui empêche les ennemis de commettre des erreurs de calcul, y compris l’idée de lancer une nouvelle invasion de notre pays », a déclaré le général Moussavi mercredi lors d’une visite au quartier général tactique de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à Téhéran.

Il a salué la préparation globale des forces armées iraniennes pour défendre vigoureusement l’indépendance, la sécurité et l’intégrité territoriale du pays, et pour faire face à toutes les menaces et dangers potentiels.

Il a par ailleurs salué la vigilance, la sagesse des forces armées et leurs expériences acquises lors de la guerre de 1980-1988 imposée par le dictateur irakien de l’époque, Saddam Hussein, et la guerre israélo-américaine de 12 jours en juin 2025.

Le directeur général de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a déclaré qu'à partir du moment où l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont signé leur accord, les pays européens ont adopté « de nouvelles positions plus rigides » à l’encontre du pays.

Le 9 septembre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, sont parvenus à un accord sur les modalités pratiques de reprise de la coopération après une réunion au Caire, la capitale égyptienne.

« Les pays européens ont constamment cité la coopération de l'Iran avec l'agence comme l'une de leurs principales conditions », a déclaré le directeur de l'OIEA, Mohammad Eslami, à la fin de son voyage à Vienne, où il a assisté et pris la parole à la 69e Conférence générale de l'AIEA, qui se tient du 15 au 19 septembre.

« Cependant, précisément à partir du moment où l’accord a été signé entre le ministre des Affaires étrangères [Abbas Araghchi] et le directeur général de l’AIEA [Rafael Grossi], nous avons été témoins de positions nouvelles et plus rigides de leur part », a-t-il ajouté.

 

Le porte-parole au Congrès du Parti socialiste ouvrier espagnol, qui dirige le pays, Patxi Lopez a fait comprendre mardi 16 septembre que l’Espagne sera prête à boycotter la Coupe du monde de football 2026 si Israël participe à la compétition.

« Nous évaluerons la situation en temps opportun », a-t-il déclaré, concernant un éventuel boycott de la Coupe du monde 2026 en cas de qualification israélienne.

Le gouvernement espagnol lance d’abord un message aux instances internationales à l’image du Comité international olympique, militant avant tout pour un boycott sportif similaire à celui prononcé contre la Russie après la guerre en Ukraine en février 2022.

Pour l’heure, la qualification d’Israël à la Coupe du monde 2026 reste possible, mais demeure difficile. Les Israéliens pointent à la troisième place de leur groupe, à six unités de la Norvège avec encore trois matchs à jouer. Ils ont le même nombre de points que l’Italie, provisoirement deuxième, avec une rencontre de plus déjà jouée. Pour rappel, la première place de groupe qualifie directement pour la Coupe du monde et la seconde envoie le pays dans un barrage contre un autre pays de la zone Europe.

Le secrétaire général du mouvement de résistance libanais Hezbollah affirme qu’« Israël finira par tomber, face à la résilience inébranlable des combattants de la Résistance ».

Cheikh Naïm Qassem a fait ces remarques lors d’un discours télévisé mercredi à l’occasion du premier anniversaire des explosions meurtrières de téléavertisseurs et de talkies-walkies au Liban, commanditées par le régime d’Israël. Il a rendu hommage aux victimes des explosions et loué leur résilience pour surmonter leurs blessures.

« Ils sont des pionniers de la perspicacité, la clé de l’espoir et l’incarnation même de la vie éternelle dans l’obéissance à Dieu ».

« Vous guérissez de vos blessures et vous vous relevez – et c’est en soi la plus grande victoire. Vous, les blessés, avez affronté les épreuves et les tribulations, et vous en avez triomphé », a souligné le chef du Hezbollah.

Cheikh Naïm Qassem, a déclaré que le régime israélien, fondé sur l’occupation, l’injustice et les crimes, finirait par tomber, promettant que la résistance continuerait à l’affronter jusqu’à la libération.

 

L’aube s’est levée sur un nouveau carnage à Gaza. L’armée israélienne a frappé mardi soir l’hôpital pédiatrique al-Rantisi, où se trouvaient 80 patients, a fait savoir le ministère de la Santé de Gaza dans un communiqué publié ce mercredi 17 septembre.

L’armée israélienne a pris pour cible les étages supérieurs de l’hôpital à trois reprises en l’espace de quelques minutes, peut-on lire dans le communiqué du ministère de la Santé de Gaza qui condamne cette attaque.

« Ce crime fait preuve une fois de plus de la politique systématique du régime d’occupation israélien visant à cibler et à paralyser le système de santé dans la bande de Gaza », indique le communiqué.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l’activation par la troïka européenne du mécanisme de retour automatique des sanctions, appelé snapback, constitue une démarche visant à « accroître les tensions ».

Lors d’un entretien téléphonique mardi 16 septembre avec son homologue français Jean-Noël Barrot, M. Araghchi a affirmé que l’activation du snapback est dénuée de tout fondement politique ou juridique, entrepris uniquement pour accentuer les tensions et les crises.

À ce propos, on rappellera que les signataires européens de l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom Plan global d’action commun (PGAC), ont notifié le 28 août au Conseil de sécurité des Nations unies qu’ils invoquaient le mécanisme snapback, un processus de 30 jours destiné à rétablir toutes les sanctions onusiennes à l’encontre de l’Iran.

Téhéran a rejeté cette démarche illégitime de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni, rappelant le retrait unilatéral des États-Unis du PGAC et l’alignement de la troïka européenne sur les sanctions illégales contre l’Iran au lieu de respecter leurs propres engagements.

 

Le changement climatique a intensifié les températures en Europe cet été, entraînant selon d’éminents climatologues et épidémiologistes, 16 500 décès supplémentaires.

Dans une nouvelle étude, les experts ont examiné 854 villes européennes et ont constaté que le changement climatique était responsable de 68 % des 24 400 décès dus à la chaleur estimés pour cet été, avec une augmentation des températures pouvant atteindre 3,6 ° C.

Les chercheurs de l’Imperial College London et de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, qui ont dirigé l’analyse, avertissent qu’il ne s’agit là que d’un aperçu du nombre réel de décès. Les villes étudiées ne représentent que 30 % de la population européenne.

Cette analyse fait suite à une étude publiée au début de l’année par la même équipe, selon laquelle le changement climatique pourrait avoir triplé le nombre de décès dus à la canicule de juillet en Europe.

Les pays les plus durement touchés par une seule vague de chaleur ont été la Bulgarie, Chypre, la Grèce et la Roumanie où, du 21 au 27 juillet, on estime à 950 le nombre de décès dus à la chaleur, avec des températures allant jusqu’à 6 °C au-dessus de la moyenne. Cela représente environ 11 décès quotidiens par million d’habitants.

Les capitales européennes qui ont connu le plus grand nombre de décès par habitant sont Rome, Athènes et Bucarest. Les auteurs de l’étude affirment que cela reflète leur exposition à certaines des chaleurs les plus extrêmes d’Europe, mais ils soulignent que d’autres facteurs jouent également un rôle, notamment la préparation, la démographie et la pollution de l’air.

Sur l’ensemble des 854 villes, le changement climatique est à l’origine de 4 597 décès dus à la chaleur en Italie, soit le total le plus élevé. Il est également à l’origine de 2 841 décès en Espagne, 1 477 en Allemagne, 1 444 en France, 1 147 au Royaume-Uni, 1 064 en Roumanie, 808 en Grèce, 552 en Bulgarie et 268 en Croatie.

 

La Commission européenne a proposé de taxer davantage les produits israéliens importés dans l’UE, et de sanctionner deux ministres d’extrême droite du régime. Une annonce sans grande surprise, puisqu’elle avait été anticipée par Ursula von der Leyen en personne il y a tout juste une semaine.

Mercredi, la Commission européenne, par la voie de sa vice-présidente et cheffe de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Kaja Kallas, a annoncé une salve de sanctions contre le régime israélien pour les horreurs à Gaza.

Israël a déjà répliqué et exhorté Bruxelles à ne pas aller de l’avant avec ses propositions. « Toute sanction recevra une “réponse appropriée”, a lancé le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar. “La pression par des sanctions ne fonctionnera pas,” avait-il déjà indiqué, dans une lettre à la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l’UE, renchérir de quelque 227 millions d’euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d’origine agricole.

» La situation à Gaza est intenable »

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l’UE.

L’exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d’accord au sein des 27 États membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l’unanimité des pays de l’UE.

« Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser », a toutefois plaidé mercredi Kaja Kallas.

La Commission européenne défend aussi le principe de sanctions contre les colons israéliens extrémistes, conformément à une autre proposition qu’elle a faite aux États membres il y a des mois.

L’UE première partenaire commerciale d’Israël

L’Union européenne est le premier partenaire commercial d’Israël. Concrètement, en cas d’accord des 27 sur des sanctions européennes, quelque 37% des importations israéliennes vers l’UE (15,9 milliards d’euros), seraient à nouveau taxées, selon les règles commerciales en vigueur dans le cadre de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

Les produits les plus pénalisés seraient les importations agro-alimentaires, a expliqué un haut responsable de l’UE. Les fruits et les produits à base de fruits seraient par exemple soumis à des droits de douane compris entre 8 et 40%.

 

Le Hamas affirme que l'offensive terrestre majeure d'Israël, planifiée de longue date, à Gaza s'inscrit dans le cadre de la campagne plus vaste de génocide et de nettoyage ethnique du régime contre les Palestiniens et doit être immédiatement stoppée.

Le groupe de résistance palestinien a déclaré dans un communiqué que l'offensive, lancée mardi avant l'aube, « n'est rien d'autre qu'un nouveau chapitre du génocide et du nettoyage ethnique systématique contre notre peuple à Gaza ».

Israël a lancé son offensive à Gaza mardi, menant d'intenses frappes aériennes pendant la nuit, tandis que ses forces progressaient plus profondément dans la ville.

Des milliers de Palestiniens ont été contraints de fuir par une seule route côtière vers le centre de la bande de Gaza, rejoignant ainsi des centaines de milliers d'autres déjà en fuite.

Le Hamas a averti que l'offensive aggraverait encore la catastrophe humanitaire dans la bande côtière assiégée.

 

Le député LFI (La France Insoumise) Thomas Portes appelle à une mobilisation à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, pour empêcher une livraison destinée au fabricant d’armes israélien Elbit Systems, dans une message publié mardi sur le réseau social X.

« Il faut se mobiliser pour empêcher cette livraison. Face à l’inaction du gouvernement, les mobilisations populaires doivent s’organiser pour refuser que la France ne soit complice du génocide à Gaza » a-t-il plaidé, assurant qu’une « cargaison de pièces d’avion destinées au fabricant d’armes israélien Elbit Systems doit partir sur le vol LY324 de la compagnie El Al Israël Airlines à 15h35 (heure locale) ».

Pour rappel, en juin dernier, Elbit Systems avait déjà été épinglé à travers sa filiale Israel Military Industry (IMI) dans une précédente opération de blocage.