Selon des sources locales, des avions de l’armée israélienne ont bombardé, mercredi 13 mars, l’entrée d’un centre de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient). La frappe a fait cinq tués et des dizaines de blessés.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un grand nombre de déplacés blessés, tombés par terre tout près des camions transportant des aides humanitaires.

Les corps des martyrs et certains des blessés ont été transférés à l’hôpital Koweït de Rafah. Cet hôpital est devenu un refuge pour des milliers de déplacés étant donné qu’il n’y a pratiquement plus de lieux sûrs à Rafah pour se mettre à l’abri des attaques de l’armée israélienne.  

« L'attaque d'aujourd'hui sur l'un des rares centres de distribution de l'UNRWA encore fonctionnels dans la bande de Gaza intervient au moment où la malnutrition, voire la famine dans certaines zones, s'étend» dans le territoire, a déclaré le directeur de l'UNRWA, Philippe Lazzarini.

Selon le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani, les exportations iraniennes d’équipements militaires ont connu une augmentation significative ces dernières années.

Le général Ashtiani a fait cette annonce en marge de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, mercredi 13 mars, à Téhéran. Il a souligné les « progrès remarquables » de la République islamique d’Iran dans le domaine de l’industrie de défense et de la coopération militaire avec d’autres pays.

Évoquant les relations militaires de la République islamique d’Iran avec la Russie, la Turquie et plusieurs autres pays, le ministre iranien des Affaires étrangères a mis l’accent sur les « très grandes capacités » de l’Iran en matière de fabrication et de réparation d’avions.

« Les exportations d’équipements militaires se sont multipliées de quatre à cinq fois en l’espace de deux ans, et ce rythme sera maintenu grâce aux innovations qui sont réalisées », a ajouté le responsable iranien.

Deux organisations non gouvernementales (ONG) se sont jointes à 60 organisations du monde entier pour demander à la FIFA, l’instance dirigeante du football mondial, d’exclure Israël de toutes les compétitions internationales en raison de la guerre génocidaire menée par le régime d’occupation dans la bande de Gaza.

La Commission islamique des droits de l’homme, de son acronyme anglais (IHRC) ainsi que Citizens International ont fait cette demande dans une lettre mardi.

Les ONG ont appelé la FIFA à suspendre Israël, critiquant à la fois la FIFA et l’UEFA (l’Union des associations européennes de football) d’avoir fermé les yeux sur Israël, dont les équipes participent librement aux compétitions internationales.

« Nous sommes sûrs que vous conviendrez qu’appliquer un critère différent aux actions israéliennes sape votre crédibilité et vous expose à des allégations de parti pris politique et d’hypocrisie », ajoute la lettre.

Dans le cadre de leurs tentatives visant à contraindre le Yémen à mettre fin à ses opérations pro-palestiniennes dans les eaux régionales, des avions militaires américains et britanniques ont lancé de nouvelles attaques contre un aéroport clé dans l’ouest du Yémen.

Mercredi, des informations ont indiqué que des avions de combat américains et britanniques avaient effectué trois séries de bombardements sur l’aéroport international de la ville portuaire yéménite de Hudaydah.

Ces attaques ont eu lieu quelques heures seulement après que l’United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO), une filiale de la marine britannique chargée de superviser les voies navigables du Moyen-Orient, a déclaré avoir reçu un rapport faisant état d’un incident impliquant des navires commerciaux dans les eaux au large du Yémen.

La société de sécurité britannique Ambrey a également confirmé qu’il y avait eu une attaque contre un navire dans le golfe d’Aden.

Le ministère libanais des Affaires étrangères a annoncé, mercredi, dans un communiqué, que sur instruction du ministre, Abdallah Bou Habib, le Liban allait déposer plainte auprès de l’ONU contre les agressions militaires israéliennes, en particulier celles qui ont visé Baalbek.

Bou Habib a « chargé les services compétents du ministère de déposer plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, par l’intermédiaire de la Mission permanente du Liban auprès des Nations unies à New York, à la suite d’une série d’attaques israéliennes, dont les plus violentes ont eu lieu les 11 et 12 mars 2024 sur Baalbek », peut-on lire dans le communiqué.

Le texte justifie cette plainte en dénonçant notamment « ces frappes qui ont visé des civils dans des zones résidentielles autour de la ville de Baalbek et des villages voisins, faisant des victimes et des blessés parmi des civils non armés et pacifiques ».

Le plus inquiétant, ajoute le texte, est que « cette escalade, qui a lieu dans des zones éloignées de la frontière sud du Liban, indique la volonté d’Israël d’étendre le conflit et d’entraîner toute la région dans une guerre (…) régionale qu'Israël recherche comme bouée de sauvetage pour sortir de son impasse interne ».

Le 26 février, les chasseurs du régime sioniste ont bombardé plusieurs zones de Baalbek, ville située dans le nord-est du Liban. 

Le président russe Vladimir Poutine a averti les pays occidentaux que son pays était « prêt » à un conflit nucléaire, soulignant que tout déploiement de troupes américaines en Ukraine serait considéré comme une intensification importante de l’opération militaire en cours.

« D’un point de vue militaro-technique, nous sommes bien sûr prêts », a déclaré Poutine à la chaîne de télévision Rossiya-1 et à l’agence de presse RIA, en réponse à la question de savoir si le pays était réellement prêt pour une guerre nucléaire.

Conformément à la doctrine de sécurité du pays, il a déclaré que Moscou était prête à utiliser des armes nucléaires en cas de menace pour « l’existence de l’État russe, notre souveraineté et notre indépendance ».

 « Les armes existent pour pouvoir les utiliser », a déclaré Poutine. « Si les États-Unis procèdent à des essais nucléaires, la Russie pourrait faire de même », a-t-il ajouté.

Poutine, 71 ans, a déclaré que les États-Unis étaient conscients que tout déploiement de troupes américaines sur le sol russe ou en Ukraine serait considéré par la Russie comme « interventionniste ».

« [Aux États-Unis], il y a suffisamment de spécialistes dans le domaine des relations russo-américaines et dans le domaine de la retenue stratégique », a-t-il encore poursuivi.

Et d’ajouter : « C’est pourquoi je ne pense pas que tout se précipite ici [confrontation nucléaire], mais nous y sommes prêts. » « Du point de vue militaro-technique, nous sommes prêts. »

Une centaine d'universitaires européens de premier plan condamnent la destruction systématique du système de l'éducation dans la bande de Gaza.

Dans une pétition d'Euro-Med Human Rights Monitor intitulée « Annihilation de l'éducation à Gaza : Israël efface systématiquement l'ensemble du système éducatif », des universitaires européens dénoncent la liquidation physique et culturelle des civils palestiniens dans la bande de Gaza et expriment leur profonde inquiétude quant à la poursuite de l’attaque de l'armée israélienne contre les universités, les établissements d'enseignement et les sites du patrimoine culturel.

Les universitaires considèrent la connaissance et l’éducation comme fondamentales pour la civilisation humaine dans le monde entier, mais soulignent que pour un peuple opprimé, celui de la Palestine, l’éducation joue un rôle clairement vital dans la société. L’éducation préserve l’espoir et la liberté contre les politiques oppressives et déprimantes de l’ère de l’apartheid, favorise la culture et est essentielle à la réalisation de la prospérité individuelle et sociétale.

En outre, le ministère palestinien de l'Éducation affirme qu'environ 5 000 étudiants ont été tués et des milliers d'autres blessés dans les frappes aériennes en cours.

L’Iran estime que les États-Unis sont l’un des principaux acteurs de la guerre à Gaza et que leur distribution d’aide à ce territoire n’est qu’un spectacle ridicule.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les États-Unis sont le principal responsable du déclenchement et de la poursuite de la guerre israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.

« Le gouvernement américain a soutenu le régime sioniste en paroles et en actes », a déclaré lundi 11 mars Nasser Kanaani aux journalistes lors de son point de presse hebdomadaire à Téhéran.

Depuis le début de la guerre contre la Palestine en octobre, les États-Unis fournissent des livraisons d’armes à grande échelle au régime israélien, a-t-il ajouté.

Il a noté que les États-Unis ont mis le peuple palestinien sous pression, dénonçant la « douloureuse inaction » de la communauté internationale, en particulier des Nations unies, au cours des cinq derniers mois face aux attaques brutales du régime israélien contre Gaza.

Notre débat d'aujourd'hui mercredi 13 mars se penche sur cette implication américaine avec la participation de Ayssar Midani, analyste politique, spécialiste du Moyen-Orient et Ahmad Rami, Directeur de Radio Islam en Suède. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que la poursuite de la guerre génocidaire du régime israélien contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée pendant le mois sacré de jeûne de Ramadan présageait le « désastre du siècle ».

Hossein Amir-Abdollahian a fait ce commentaire dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au chef du Conseil de sécurité de l'ONU, au secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), ainsi qu'aux ministres des Affaires étrangères des pays islamiques et d’autres États du monde.

Le chef de la diplomatie iranienne a condamné l’incapacité du Conseil de sécurité des Nations Unies à mettre fin à l’agression brutale contre les territoires palestiniens et a appelé à des « mesures sérieuses » pour aider les habitants de Gaza et de la Cisjordanie occupée.

Les nouveaux navires de guerre du CGRI participent à des exercices navals combinés dans le nord de l'océan Indien.

Trois navires de guerre de fabrication iranienne, récemment intégrés à la flotte navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), ont participé à un exercice naval combiné à la pointe nord de l'océan Indien et de la mer d'Oman et ont mené d'importantes manœuvres maritimes.

Le commandant de la base Imam Ali de la marine du CGRI à Chabahar, le contre-amiral Mohammad Nozari, a déclaré que les navires de guerre Shahid Mahmoudi, Shahid Soleimani et Shahid Abu Mahdi al-Mohandis, la frégate Shahid Tavassoli de classe Tondar, ainsi que les hélicoptères maritimes et les marines du CGRI ont participé aux exercices militaires de la Ceinture de sécurité maritime 2024.