تقي زاده

تقي زاده

Le Hezbollah a condamné dans les termes les plus fermes l'assassinat par le régime israélien d'un haut conseiller militaire iranien en Syrie. 

Le mouvement de la résistance islamique du Liban (Hezbollah) a condamné dans les termes les plus fermes l'assassinat par le régime israélien d'un haut conseiller militaire iranien en Syrie, le qualifiant de violation flagrante.

« Nous considérons l'assassinat du général de brigade Seyyed Razi Moussavi en Syrie comme une violation flagrante et éhontée [des normes de droit international] ; une chose interdite », a déclaré lundi 25 décembre le Hezbollah dans un communiqué.

Le haut commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a été tué dans une attaque de missile lancée par le régime israélien dans le quartier Sayeda Zeinab de Damas tôt dans la journée.

Le Hezbollah ajoute que Moussavi « a consacré des décennies de sa vie honorable à soutenir la Résistance islamique au Liban et qu’il a inlassablement aidé la Résistance et ses combattants ».

 

L'Organisation mondiale de la Santé a dénoncé une récente frappe aérienne du régime israélien contre un camp de réfugiés dans la bande de Gaza assiégée, qui a coûté la vie à au moins 70 Palestiniens.

« L'équipe de l'OMS a entendu des récits poignants partagés par des personnels de santé et des victimes sur les souffrances causées par les explosions », a déclaré lundi 25 décembre le chef de l'agence de santé des Nations Unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un message publié sur X.

« Un enfant a perdu toute sa famille lors de l'attaque contre le camp. Un infirmier de l'hôpital a subi la même perte : toute sa famille ayant été tuée », a-t-il ajouté.

Israël a refusé des visas au personnel des Nations-Unies en raison des critiques de l’organisation mondiale concernant les attaques israéliennes contre les civils et les hôpitaux à Gaza.

Les médias ont rapporté qu'Israël ne renouvellerait pas le visa d'un membre du personnel des Nations-Unies et qu’il refuserait la demande de visa d'un autre employé de l'ONU.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a déclaré, lundi 25 décembre qu’Israël cessait de coopérer avec ceux qui coopérait avec le Hamas.

Cohen a qualifié l'approche de l’ONU de « honte » depuis qu’Israël a lancé ses bombardements sur le territoire palestinien assiégé le 7 octobre.

Le dernier incident n’est qu’un parmi une série d’affrontements entre Israël et l’ONU au sujet de Gaza.

Dans un communiqué publié dimanche 24 décembre, le Conseil sur les relations américano-islamiques - The Council on American–Islamic Relations (CAIR) pour son sigle en anglais -  a critiqué l’administration du président américain Joe Biden pour son « soutien actif au génocide et au nettoyage ethnique » en cours menés par Israël dans la bande de Gaza, en dénonçant l’indifférence cruelle de Biden à cette question.

Ibrahim Hooper, directeur des communications nationales du CAIR, groupe de défense des musulmans basé aux États-Unis, a déclaré que les actions de Biden « allaient entacher la réputation internationale » des États-Unis pour les générations futures.

« Le fait que le président Biden admette qu’il n’a même pas demandé un cessez-le-feu lors d’une récente conversation avec [le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en dit long sur l’approche cruelle et immorale de l’administration [Biden] face au génocide à Gaza », a-t-il ajouté.

À noter que le président américain a déclaré ce samedi aux journalistes que sa conversation avec Benjamin Netanyahu sur la guerre à Gaza était « longue », mais qu'il n’avait pas demandé de cessez-le-feu lors de cet appel.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a rejeté, lundi 25 décembre, les accusations « sans valeur » de Washington selon lesquelles Téhéran intensifierait les tensions en haute mer, affirmant que Washington, complice de la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza, n’est pas en position d’accuser la République islamique d’Iran.

Nasser Kanaani a tenu Washington pour responsable du déclenchement et de la poursuite de la guerre à Gaza, soulignant que ses actions et son soutien à Israël ont de plus en plus attisé la haine de toutes les nations à son encontre.

« Nous rejetons leurs allégations sans valeur, qui sont politiquement motivées », a indiqué le porte-parole iranien avant de préciser que Washington blâme les autres, pour masquer ses propres crimes dans la bande de Gaza.

« L’Iran a toujours assuré la sécurité des routes maritimes internationales, agi de manière responsable et joué un rôle important dans la sécurité de l'industrie maritime et du commerce international. C'est pourquoi les États-Unis ne sont pas en position d’accuser la République islamique d’Iran », a-t-il martelé.

Ces remarques interviennent après que le Pentagone a prétendu qu’un chimiquier opérant dans l’océan Indien avait été frappé par un drone de combat iranien.

 

Alors que le nombre de Palestiniens tombés en martyrs s’élève à 20 424, Yediot Aharonot vient de divulguer des informations sur des livraisons d'armes effectuées par les États-Unis à Israël dans le cadre de la guerre qui se déroule actuellement à Gaza.

Ce sont des chiffres plus que stupéfiants qui démontrent le rôle actif des États-Unis dans la guerre de Gaza et soulèvent des questions quant à leur prétention simultanée d'être un médiateur de paix dans ce conflit et dont met au grand jour le quotidien Yediot Aharonot. Quelque 230 avions-cargos et 30 navires de transport américains ont acheminé armes et munitions de tout genre vers Israël depuis le début de la guerre à Gaza, indique le journal.

Washington soutient la guerre en plaidant pour la paix et l'exemple le plus explicite est le veto américain aux résolutions onusiennes en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, sans oublier que le département américain de la Défense avait annoncé le 9 décembre dans un communiqué que l’administration de Joe Biden avait utilisé ses pouvoirs d’urgence en vendant 14 000 obus de char au régime israélien.

Le ministère des Finances du régime israélien a proposé de dissoudre 10 ministères très dépensiers pour combler le déficit budgétaire de 20 milliards de dollars lié à la guerre à Gaza. 

Le ministère de la Coopération régionale, le ministère de la Diaspora et de l'Égalité sociale, le ministère des Affaires stratégiques, le ministère du Patrimoine culturel et le ministère de la Promotion du Statut de la femme font partie des ministères dont la dissolution a été proposée.

 

Lors d'une réunion ce lundi 25 décembre avec le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal al-Meqdad, en visite à Téhéran pour participer à la Conférence internationale sur la Palestine, Amir-Abdollahian a salué la position ferme de Damas sur les développements en cours à Gaza et en Palestine.

Il a déclaré que l'Iran et la Syrie se soutiennent mutuellement dans le règlement des problèmes régionaux.

Israël a mené la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l'opération-surprise Tempête d'Al-Aqsa contre l'entité occupante en riposte à la campagne de tueries et de destructions menée par le régime israélien depuis des décennies en Palestine.

 

Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, a réaffirmé que les Brigades Al-Qassam ont mené des opérations acharnées et sans précédent contre l’ennemi israélien et qu’elles ont écrasé l’armée du régime.

Dans un long message important, envoyé ces deux derniers jours au chef et aux membres du bureau politique du Hamas, Yahya Sinwar a souligné les acquis obtenus par la Résistance palestinienne face au régime sioniste.

« Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont mené une bataille féroce et sans précédent contre les forces de l’occupation sioniste et l’armée d’occupation a subi de lourds pertes matériels et en vie humaine », indique le message de Sinwar repris par la chaîne d’information qatarie Al Jazeera.

mardi, 26 décembre 2023 08:22

Poème sur Gaza

Chaque parcelle est défendue
Centimètre par centimètre
Ongles, pleurs, sueur et espoir
Comme pour arroser la fertilité
D’un lendemain meilleur Reconnu
D’un lendemain fort attendu
Où la justice enfin
Serait la rose méritée

Mais il en est ainsi que l’étau se resserre
Que l’halali résonne encore sur le tambour-cœur des montagnes impassibles
Elles sont celles qui constatent
Mais jamais ne reculent
Elles sont celles qui jamais ne calculent
Quand l’homme vole sans cesse tant et plus
Repousse retranche, pille et déploie
Quand l’homme qui se sent maître sur une terre
Dérobée
Se sent pousser des ailes
Se sent affirmé

J’ai froid dit la rose
Tremblante mais pourtant fiévreuse
De défendre son peuple avec des aiguillons de fer
De défendre la dignité avec son cœur d’acier
De soulager les blessures avec ses mots d’amour
De crier au monde : attention !
Avec son aura de rose juste
Avec la vérité sur le bord des pétales.
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