Lors d’appels téléphoniques séparés avec le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh et le secrétaire général du Jihad islamique, Ziyad al-Nakhalah, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a réaffirmé, lundi 23 octobre, le soutien de la République islamique d'Iran au peuple palestinien, précisant qu’Israël doit immédiatement cesser son massacre de civils.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a insisté sur l'ouverture du point de passage de Rafah entre l’Égypte et la bande de Gaza pour permettre aux Palestiniens de recevoir une aide dont ils ont désespérément besoin, avant de s’attarder sur la nécessité de la fin immédiate du déplacement forcé des Palestiniens dans la bande assiégée.

Les dirigeants des mouvements de résistance palestiniens ont déclaré à ce sujet que l'ennemi n'était pas en mesure de briser la volonté du Front de la Résistance, dont la lutte incessante contre le régime israélien entrait dans son 18e jour consécutif.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que la guerre a pris fin dans la région du Caucase du Sud et que le moment est désormais venu de promouvoir la paix, la coopération et le progrès dans la région.

Amir-Abdollahian a fait cette déclaration lors de la deuxième réunion de la plateforme régionale « 3+3 », intitulée « Temps pour la paix, la coopération et le progrès dans le Caucase du Sud », ce lundi 23 octobre à Téhéran.

Soulignant une « opportunité historique » offerte désormais à tous les pays de la région de renforcer la coopération, il a déclaré que l’objectif de la réunion est d’utiliser les capacités régionales pour résoudre les problèmes, renforcer la coopération collective, restaurer la paix et parvenir au développement économique et au bien-être.

Si le régime d'occupation israélien a donné son feu vert à l'entrée d'une aide humanitaire minuscule, comparée à la demande, et dont la première livraison limitée a été effectuée, il faut dire que le carburant n'en faisait pas partie. Ce manque critique de carburant dans les hôpitaux de la bande de Gaza met en péril la vie de nombreux malades, mais aussi de nouveau-nés prématurés.

Mis à part les bébés qui nécessitent d'être soignés dans des couveuses, ce sont des milliers de patients qui souffrent, à titre d'exemple, d'insuffisance rénale qui sont en danger de mort. A ceux-là s'ajoutent les blessés, là aussi par milliers, qui souffrent de brûlures graves causées par les armes non conventionnelles d'Israël comme l'indique le ministre de la Santé de Gaza.

Dans le cadre de la solidarité avec les Palestiniens à Gaza et de la condamnation de la poursuite des crimes du régime israélien avec le soutien des États-Unis, la Résistance islamique irakienne a revendiqué, dans un communiqué publié ce lundi 23 octobre, l’attaque de drones contre deux bases militaires américaines en Syrie, à savoir al-Rukban et al-Tanf, affirmant que des drones avaient touché leurs cibles.

Située dans le sud-est de la Syrie, la base militaire al-Tanf est considérée comme étant la base la plus importante des forces d’occupation américaines en Syrie. Elle se trouve dans le triangle frontalier entre la Syrie, la Jordanie et l’Irak.

Ali Shamkhani, le conseiller politique du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que le Front de Résistance et les peuples épris de liberté feront leur devoir face au génocide des Palestiniens par le régime sioniste.

Dans un message publié ce lundi 23 octobre sur son compte officiel X, Ali Shamkhani a déclaré que les États-Unis empêchent les autres pays de venir en aide au peuple palestinien, tout en apportant à l'entité sioniste un soutien sans pareil.

Suite à la décision de l'armée israélienne d’évacuer les colonies situées près des frontières libanaises, les médias israéliens parlent de l'installation des colons dans les écoles en cas de saturation des hôtels. 

Le porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus, a révélé mardi dernier qu'environ 500 000 colons israéliens avaient dû évacuer leurs colonies dans le nord et le sud de la Palestine occupée depuis le début de l'opération de la Tempête d'Al-Aqsa le 7 octobre.

Le front interne de l’entité d’occupation israélienne se dirige vers un état de chaos alors que la Résistance palestinienne poursuit son opération.

Après le déplacement d'un grand groupe de colons, les autorités envisagent de placer les colons dans des établissements publics, tels que des écoles, si les hôtels étaient surpeuplés, selon les médias israéliens.

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani, a déclaré que les attaques brutales d'Israël contre les Palestiniens à Gaza constituaient une violation de toutes les règles de la guerre et des droits de l'homme et qu’elles équivalaient à un « suicide politique » du régime.

« Avec ces récentes actions, le régime sioniste a davantage exposé sa véritable nature au monde entier, en commettant des crimes inhumains à Gaza », a déclaré M. Ashtiani. 

Le régime de Tel-Aviv ne fixe aucune limite à ses actes d'agression contre la population de Gaza, avec le feu vert et le soutien des États-Unis et de leurs alliés occidentaux. Il tente de venger son échec en matière opérationnelle et de renseignement, un échec sans précédent, lors de cette opération Tempête d’Al-Aqsa qui a clairement montré la faiblesse du régime, a-t-il noté. 

Il a averti que la poursuite du blocus de Gaza et des restrictions sévères qui obstruent l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza conduiront à une catastrophe humanitaire.

« Malgré la brutalité des dirigeants israéliens, le mouvement de résistance remportera la victoire et le régime de Tel-Aviv subira une défaite définitive. »

Il a également condamné les attaques aériennes israéliennes contre les deux principaux aéroports syriens de Damas et d'Alep, qui ont tué et blessé de courageux officiers et des innocents de la Syrie.

« Ces attaques montrent l'incapacité d'Israël de réagir sérieusement sur tous les fronts. Ce régime est plus fragile et plus faux qu’on ne se l’imagine. »

Les avions militaires israéliens ont mené de nouvelles frappes sur des zones proches de trois hôpitaux dans la bande de Gaza assiégée.

Selon les médias palestiniens, les attaques de lundi matin 23 octobre visaient des terrains proches des hôpitaux Shifa et al-Quds de la ville de Gaza, ainsi que de l'hôpital indonésien au nord du territoire.

Dans l'immédiat, les informations ne donnent aucun détail sur les dommages causés aux hôpitaux. Cependant, le directeur de l'hôpital indonésien a affirmé, cité par la chaîne d'information Al Jazeera, que les frappes israéliennes avaient causé « des dégâts et des blessures graves ». 

La Société du Croissant-Rouge palestinien a rapporté le 14 octobre qu'Israël lui avait ordonné d'évacuer l'hôpital al-Quds ; demande qui n'a pas été exécutée en raison de l'impossibilité de déplacer les malades et les blessés.

Ces frappes interviennent après que les autorités du régime israélien ont ordonné samedi l'évacuation de 20 hôpitaux au nord de Gaza.

L'opposition au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est accrue au milieu de la guerre en cours contre l'enclave palestinienne de la bande de Gaza, alors que beaucoup insistent sur le fait qu'il n'est plus apte à exercer ses fonctions. Netanyahu cherche à imputer à l'armée la responsabilité dans l'incapacité à prévoir l'opération du 7 octobre.

Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Tel-Aviv pour protester contre la politique du régime et appeler Netanyahu à démissionner.

Parmi les manifestants se trouvaient des amis et des proches de prisonniers capturés par le Hamas lors d'une opération surprise dans les territoires occupés le 7 octobre qui a fait quelque 1 400 morts côté israélien.

De hauts responsables du régime ont également appelé Netanyahu à quitter ses fonctions soit maintenant, soit après la guerre contre Gaza.

Ehud Barak, ancien Premier ministre, a déclaré dimanche que les attaques du Hamas contre les colons israéliens et les forces militaires étaient le coup le plus meurtrier que le régime ait subi au cours de ses 75 ans d'existence.