Abû Dharr al-Ghifârî fut l'un des grands compagnons du Prophète Muhammad(sawas) et un compagnon de l'Imam Ali (a).

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Abû Dharr al-Ghifârî fut l'un des grands compagnons du Prophète Muhammad(sawas) et un compagnon de l'Imam Ali (a).
Il fut aussi l'un de ceux qui étaient connus comme les quatre piliers. Il était un véritable compagnon du Prophète Muhammad (s) et des Ahl al-Bayt du Prophète (sawas). Considérant ses vertus et ses caractéristiques, Abû Dharr est respecté parmi les musulmans sunnites et chiites.

Voyant l'abus du trésor public surtout par Marwan ibn Hakam, il se plaignait à haute voix en récitant le verset du Saint Coran :

 et ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et qui ne le dépensent pas dans le chemin d’Allah ( swt ), annonce leur, un châtiment douloureux le jour du jugement ".
Il a été expulsé Abou Zarr vers la Syrie où Moawiyah pourrait l’amadouer. Abou Zarr a constaté que Moawiyah était encore pire. Quand il a vu Moawiyah être fier d’un grand palais qu’il venait de construire, Abou Zarr lui dit :
" ô Moawiyah, si ce palais est construit avec l’argent du trésor Public, alors c’est l’abus de confiance et s’il a été érigé par ton propre argent, alors c’est de l’extravagance ! ".

Abou Zarr avait l’habitude d’aller tous les jours aux portes de Damas et du Palais de Moawiyah et de crier fort les injustices et l’abus de l’argent public fait par Moawiyah. Il a été emprisonné puis renvoyé à Médine, là Abou Zarr a continué à prêcher la vérité.

Ainsi il a été banni en exil à Rabza ,et c'est alors qu'Abou Zarr dit : C'est ce que m'avait prédit le messager d'Allah (SAWAS) que je serai éloigné de la Mecque et Médine, et que je mourrai à Rabza, une region aride.

Imam Ali, Imam Hassan et Imam Houssen (as) l’ont accompagné jusqu’à la sortie de la ville de Médine.

Le commandeur des croyants, imam Ali ibn Abi Talib, fit face à cette situation en s'adressant à Abou Zarr 
« Oh Abou Zarr ! Pour la cause d'Allah tu es en colère, alors aies espoir en Celui pour qui tu t'es mis en colère. Certes ce peuple a peur de toi pour le bas-monde, par contre toi tu as peur d'eux à cause de ta religion ; abandonne ce qui est entre leurs mains et ce à propos de quoi ils ont peur de toi (le bas-monde) et prend la fuite avec ce à propos de quoi tu as peur d'eux (ta religion). En quoi ont-ils besoin de ce dont tu leur as refusé et en quoi te profitera ce dont ils t'ont refusé ?
Et si les cieux et la terre etaient complètement fermés à un serviteur, et que celui-ci craint Allah, alors II lui accorderait les voies de subsistance ou des issues de sauvetage.

Alors, n’épouse rien que la vérité et que rien ne te fasse peur que l’erroné. En vérité, si tu avais accepté leur bas-monde, ils t'auraient certes aimé et si tu y avais pris une part (de leur bas-monde), alors ils se seraient sentis en
sécurité et moins menacé par toi.

Abou Zarr est décédé le 08 Zilhjj 32 AH à l’âge de 85 ans.

Parmi les palroles d'Abou Zarr :
"Toi qui est ignorant, apprends, le cœur non honoré par la science est comme une maison en ruine qui ne peut être habitée. O fils d'Adam, fais de ta vie deux demeures, l'une pour rechercher le convenable et l'autre pour l'au-delà, n'y ajoute pas une troisième, et fais de la parole deux paroles, une parole pour l'au-delà, une autre pour s'approcher du convenable, la troisième te nuira. Fais de ta fortune deux dirhams, un dirham que tu dépenses sur ta famille et un dirham pour ton au-delà, le troisième te nuira".


 Ghurar ul-Hikam Wa Durar ul-Kalim#
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