تقي زاده

تقي زاده

Le fait qu’Israël n’aime pas beaucoup la transparence, sur ses politiques et ses transactions d’armements, trahissent la ruse des responsables israéliens, lorsqu’ils prétendent que Tel-Aviv refuse de vendre des armements aux pays impliqués dans la guerre civile.
Selon le journaliste chevronné israélien, Yossi Melman, Israël a une part de 10% du commerce d’armes, dans le monde, et de ce fait, tire de gros revenus de la vente d'armes. Pourtant, la révélation des liens entre Israël et les régimes despotiques, qui violent les droits de l’Homme de la pire manière, pourrait venir s'ajouter au bilan, déjà, lourd et noir de ce régime, en termes de violations des droits de l’Homme. C’est pourquoi Tel-Aviv préfère arranger ses transactions d’armes avec beaucoup de pays africains ou latino-américains, de façon indirecte, et en recourant aux sociétés privées, dont le nombre tourne autour de 220. Selon le numéro de dimanche du quotidien "Haaretz", le ministre de la Guerre de ce régime insiste sur le fait que ses relations sécuritaires avec le Soudan du Sud, plus précisément, les informations, sur la vente d’armes au Sud-Soudan, restent secrètes, d’autant plus que le Soudan est aux prises avec une guerre civile ; beaucoup d’abominables crimes pourraient s’y produire, sans que personne n’en sache rien. De même, la revue économique "Globes" s’est attardée sur les exportations d’armements israéliens à destination du continent noir, pour dire qu’elles ont accusé, en 2014, une croissance de 40%. Les chiffres publiés par le ministère de la Guerre du régime sioniste montrent, aussi, que le volume des exportations d’armement israéliennes, à destination des pays africains, est passé de 107 millions de dollars, en 2010, à 318 millions de dollars, en 2014.

lundi, 06 juillet 2015 17:41

De nouveaux missiles iraniens à venir!

Le plan sexennal de développement, décrété, récemment, par le Guide suprême de la Révolution islamique, contient un ensemble de 80 articles, qui tracent les priorités économiques, sociales, sécuritaires, défensives, juruidiques, culturelles et scientifiques du pays. L'article sept de ce plan met l'accent sur la nécessité que représente le renforcement des capacités défensives du pays. Le Guide suprême de la RI recommande une hausse de 5% du budget alloué à la défense. Cette hausse sera prélevée, pour 2%, sur les dépenses publiques, soit 4.720 milliards de tomans. Cette amplification des dépenses défensives du pays toucheraient, à la fois, l'armée et le corps des Gardiens de la Révolution islamique. L'article 53 du plan sexennal évoque, très clairement, la "puissance balistique, la technologie de fabrication des armements, ainsi que les équipements de défense, en exigeant l'opimisation des capacités du pays, en la matière, et ce, en fonction des menaces existantes. La RII dispose de nombreux missiles de courte, de moyenne et de longue portée et de type sol-sol, sol-air, air-surface. Le plan sexennal prévoit, de la sorte, la fabrication de nouveaux types de missiles iraniens.

L'armée turque a convoqué pour la semaine prochaine les commandants des troupes stationnées le long de la frontière avec la Syrie afin d'étudier la possibilité d'une intervention militaire sur le territoire voisin, rapporte dimanche le journal "Hurriyet".La Turquie a renforcé ses défenses militaires depuis la semaine dernière le long de la frontière, en y déployant des chars, des missiles anti-aériens et des troupes, après une intensification des combats au nord de la ville syrienne d'Alep. Ces mouvements ont suscité des spéculations sur les intentions du gouvernement turc d'intervenir afin de repousser les terroristes de Daech et stopper l'avancée des forces kurdes, qui ont gagné du terrain sur les daechistes dans cette région. Mais Ankara a écarté toute idée d'action immédiate sur le territoire syrien. Cependant, selon "Hurriyet", les forces armées turques (TSK) ont ordonné aux commandants des troupes déployées le long de la frontière de se présenter au quartier général à Ankara pour discuter des détails d'une telle intervention. Le déploiement de plus de 400 véhicules blindés, transportant des troupes, ainsi que le rôle de l'armée de l'Air en soutien à une telle intervention figureraient aussi à l'ordre du jour de cette réunion, précise le journal sur son site web. Par ailleurs, le commandant des forces spéciales turques a visité les frontières communes avec la Syrie et s’est entretenu avec les garde-frontières qui y sont stationnés.

 L'armée israélienne demande un cessez-le-feu de longue durée avec le mouvement Hamas. La chaîne 10 de la télévision du régime sioniste a annoncé, lundi, dans un reportage, que l'armée israélienne souhaite une trêve de longue durée avec le Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, (Hamas), d'autant plus qu'elle considère les conditions actuelles, comme la meilleure occasion de conclure un tel accord. Par ailleurs, Moussa Abu Marzouk, membre du bureau politique du Hamas a indiqué que le Hamas a des conditions, pour accepter un tel cessez-le-feu. Entre autres, la libération de 54 prisonniers palestiniens, qui avaient été libérés, dans le cadre de l'échange dit "loyauté aux êtres libres", mais qui ont été, de nouveau, incarcérés par ce régime.

Acharnée, dans ses tentatives de porter atteinte à la Syrie, la coalition des opposants syriens, en coopération avec la Turquie, a l’intention de remplacer, à Alep, la monnaie syrienne, par celle de la Turquie.
C'est le groupe, qui se dit "le conseil local d’Alep", qui l’a proposé, a-t-on appris du quotidien extra-régional "Ash- Sharq al-Awsat", sous protectorat de l’Arabie.
Selon le rapport d’"Ash-Sharq al-Awsat", l'objectif du "conseil d’Alep" consiste à faire pression sur le gouvernement syrien, ce qui, selon les prétentions des responsables dudit conseil, accélèrera le renversement du gouvernement syrien.
Selon les analystes, dont Nasser Qandil, chaque jour qui s’écoule de la crise syrienne, le rôle majeur de la Turquie, en soutien aux terroristes, dans le Nord-syrien, apparaît au grand jour.

Le "Seattle Times" vient de l'annoncer : en cas de la défaite de la diplomatie, dans le dossier nucléaire iranien, la Maison Blanche envisagerait d'avoir recours aux bombes anti-bunkers, capables, non pas de détruire le programme nucléaire iranien, mais de le maîtriser. Les bombes anti-bunker, fabriquées par Boeing, sont les bombes les plus puissantes, après les bombes nucléaires. Ce sont des bombes, qui pèsent 5 fois plus que toutes les autres bombes américaines. "Ainsi, les Etats Unis sont en passe de concevoir des bombes capables de percer les fortifications les plus solides de l'Iran, sous la terre, tout en négociant un accord nucléaire avec les iraniens ! Les bombes anti-bunker ont été fabriquées, au bout de 10 ans d'efforts, et elles viennent d'être testées, au Nouveau Mexique. Ces engins sont, donc, capables de détruire les cibles les plus profondément ensevelies, sous la terre, dans une zone, baptisée "White Stand Missil Rang". Ces essais ont été effectués, simultanément à l'optimisation des systèmes de téléguidage et des systèmes électroniques, pour éviter des ondes parasites ennemis. Ces bombe,s jamais utilisées, dans un conflit, font partie des armes stratégiques, à valeur dissuasive, et visent à empêcher l'Iran de développer son programme nucléaire, en cas de l'échec des pourparlers. Certes, Barack Obama et Dempsey évoquent le peu d'effet qu'auraient des frappes aériennes contre les sites nucléaires iraniens, n'empêche que la Maison Blanche a, toujours, sur la table, l'option militaire, par palier, contre l'Iran, en cas de la défaite des pourparlers nucléaires. Le plan des frappes aériennes US contre l'Iran comprend le tir de missiles téléguidés, les raids des chasseurs furtifs contre les sites nucléaires de Natanz, d'Arak et de Fordow. Le largage des bombes anti-bunker demande la mise en marche des bombardiers B2, puisque ces bombes pourront pénétrer le sol à une profondeur de 200 mètres, mais de telles frappes provoqueront une rès grande instabilité, puisque l'Iran tirera des centaines de missiles, dans la foulée, pourra viser Israël ou des bases US, dans le Golfe.

L'armée syrienne est entrée dimanche dans Zabadani tenue par les rebelles. Deux jours d'une attaque de grande ampleur ont été nécessaires à l'armée nationale syrienne pour reprendre cette ville stratégique à la frontière libano-syrienne.
Selon la chaîne de télévision libanaise, Al Manar, les militaires syriens sont entrés dans le quartier de Djamaiyat, situé dans la partie ouest de la ville assiégée située à environ 40 km de la capitale Damas.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, est arrivé dimanche soir à Vienne pour rejoindre les négociations sur le nucléaire iranien, alors qu'un accord historique sur ce dossier est attendu d'ici mardi, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Le ministre Lavrov est arrivé en Autriche pour les négociations sur l'Iran à Vienne, prévues demain, a indiqué le ministère sur son compte Twitter officiel.

Engagées il y a des années, mais réellement lancées en septembre 2013, les négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Russie, Chine, France et Allemagne) devaient initialement se conclure pour la date butoir du 30 juin.

Ces négociations sont destinées à garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales contre Téhéran.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a critiqué dimanche les négociations entre l'Iran et les pays du P5+1, indiquant que l'avancée constatée dans les négociations est plutôt un "effondrement".
"Il semble que les pourparlers sur le nucléaire iranien ont produit un effondrement, et non une avancée", a déclaré lundi M. Netanyahou aux ministres et aux médias à l'ouverture de la réunion du gouvernement, selon un communiqué de son bureau.

Le Premier ministre israélien, qui a critiqué les négociations dès le début, a indiqué que les pays du P5+1 font de plus en plus de concessions à mesure que les jours avancent vers un accord final sur les capacités nucléaires iraniennes.

M. Netanyahou a répété que l'accord actuellement rédigé est encore pire que l'accord-cadre annoncé à Lausanne au début du mois d'avril, et qu'il "ouvrira la voie à l'Iran pour la production de nombreuses bombes atomiques".

Après avoir annoncé l'accord-cadre à Lausanne en avril, les négociateurs ont fixé une date butoir au 30 juin pour atteindre un accord final qui jugulerait les ambitions nucléaires de l'Iran en retour de la levée des sanctions économiques qui ont été imposées contre la république islamique durant la dernière décennie.

Les deux parties ont annoncé la semaine dernière que la date butoir pour la rédaction de l'accord final serait le 7 juillet.

Une nouvelle longue journée de tractations a commencé dimanche à Vienne pour les négociateurs du nucléaire iranien, qui tentent d'achever le travail technique avant le retour des hommes politiques et la conclusion espérée, mais toujours incertaine, d'un accord historique d'ici à mardi.
Au neuvième jour de la reprise formelle des discussions, très peu d'informations précises filtrent sur l'avancée du dossier, même si quelques clignotants ont semblé passer au vert.

L'Iran et le P5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Russie, Chine, France et Allemagne) essayent de résoudre depuis des mois une équation simple dans son principe, mais affreusement complexe dans les détails: comment placer sous contrôle international le programme nucléaire iranien, en échange d'une levée de sanctions contre Téhéran.

Les experts et diplomates planchent jour et nuit sur un texte de 20 pages avec cinq annexes, au total entre 70 et 80 pages, selon le négociateur iranien Abbas Araghchi.

Objectif: présenter aux ministres un projet aussi précis et consensuel que possible, afin de laisser les politiques faire les derniers arbitrages et tenter de trancher les noeuds les plus durs de cette négociation sans précédent.

Les chefs de la diplomatie doivent d'ailleurs commencer à revenir à Vienne dès dimanche soir --le Français Laurent Fabius et l'Allemand Frank-Walter Steinmeier sont les premiers attendus, les Russe Sergueï Lavrov, Chinois Wang Yi et Britannique Philip Hammond pourraient suivre lundi--. Ils retrouveront l'Américain John Kerry, présent sans interruption dans la capitale autrichienne depuis plus d'une semaine, et l'Iranien Mohammad Javad Zarif.