
تقي زاده
Un 5e cycle de négociations Iran-USA prévu le 23 mai à Rome (ministre omanais des AE )
Dans une déclaration récente, le ministre des Affaires étrangères d’Oman, Badr al-Busaidi, a annoncé la tenue prochaine de l’événement diplomatique de grande importance à savoir un cinquième round de négociations indirectes entre la République islamique d’Iran et les États-Unis, qui se déroulera le 23 mai à Rome, la capitale italienne.
Cette nouvelle série de pourparlers s’inscrit dans la continuité des discussions entamées entre les deux parties, dont trois cycles ont eu lieu à Mascate, la capitale omanaise, et le deuxième à Rome.
Pour l’heure, les autorités iraniennes et américaines ne se sont pas encore prononcées sur cette annonce.
Les pourparlers en cours ont pour objectif de jeter les bases d’un accord alternatif à celui conclu en 2015, que Washington a unilatéralement saboté en 2018 sous l’administration Trump, en se retirant brutalement du Plan global d’action conjoint (PGAC) — une décision largement critiquée sur la scène internationale.
Téhéran avait préalablement indiqué qu’il conditionnerait sa participation à ce nouveau cycle à la lumière des déclarations récentes des représentants américains, qui prétendent qu’un éventuel accord n’inclurait pas de droit à l’enrichissement de l’uranium pour l’Iran.
L’Iran, pour sa part, demeure ferme : le droit à l’enrichissement nucléaire est inaliénable, tel que garanti par le Traité de non-prolifération (TNP). Toute tentative visant à priver la nation iranienne de ce droit fondamental est perçue non seulement comme illégitime, mais aussi comme une provocation directe à l’égard de la souveraineté de la République islamique.
Réponse ferme de l'Algérie à l'inclusion du nom « Israël » dans les examens scolaires
La Direction de l’éducation de la wilaya d’Oran a ouvert une enquête urgente à la suite d’une question polémique figurant dans un examen blanc d’histoire-géographie destiné aux élèves de terminale.
La question en cause contenait la mention de la « création de l’État d’Israël », ce qui a immédiatement suscité une réaction des autorités éducatives. Une commission d’enquête a été dépêchée en urgence au lycée Ahmed Medghari, où l’épreuve a été distribuée.
Dans l’attente des résultats de l’enquête, la direction de l’éducation a ordonné la suspension préventive de l’enseignant responsable de la rédaction du sujet. Des mesures disciplinaires définitives seront prises à l’issue de l’examen du dossier par le conseil de discipline.
Le directeur de l’éducation de la wilaya, Abdelkader Oubelaïd, a qualifié cette erreur de « grave » et affirmé qu’elle nécessitait automatiquement la saisine du conseil disciplinaire pour les personnes impliquées. Il a précisé que les membres de la commission d’enquête ont entendu l’enseignant concerné, ainsi que le proviseur de l’établissement et ses collègues enseignant la même matière.
Selon des sources algériennes, l’enseignant qui a conçu la question a affirmé lors de l’enquête que son objectif en posant cette question était d’aborder les aspects négatifs de l’existence du régime sioniste et les conséquences de l’occupation des terres palestiniennes.
La polémique porte sur la formulation du sujet, qui évoque la création de « l’État d’Israël », une expression jugée incompatible avec la position officielle de l’Algérie, résolument solidaire de la cause palestinienne. Le directeur a rappelé que même dans les programmes éducatifs officiels, l’enseignement fait référence à Israël en tant qu’« entité occupante » et non comme un État reconnu.
Non seulement l’Algérie n’entretient aucune relation diplomatique avec le régime sioniste, mais son président, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré à plusieurs reprises l’opposition totale de son pays à toute forme de normalisation des relations avec Israël et a considéré la solidarité inconditionnelle avec le peuple palestinien comme la politique de principe de l’Algérie.
Les parlementaires iraniens réaffirment le droit inaliénable de Téhéran à l'enrichissement nucléaire
Les membres du Parlement iranien ont réitéré avec fermeté la position officielle de la République islamique : l’Iran ne renoncera jamais à son droit sur le nucléaire, en vertu des garanties stipulées dans le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), à savoir le droit à l’enrichissement de l’uranium, en opposition directe aux exigences des États-Unis lors des négociations indirectes en cours.
Cette prise de position intervient à la suite des déclarations du négociateur américain Steve Witkoff et du secrétaire d’État Marco Rubio, qui ont affirmé l’opposition des États-Unis à toute reconnaissance du droit d’enrichissement pour l’Iran dans le cadre d’un potentiel nouvel accord nucléaire.
Aussi, les parlementaires iraniens ont qualifié ces propos d’« absurdes et fantaisistes », dénonçant la politique affaiblie, incohérente et discréditée des États-Unis.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 21 mai, les députés iraniens ont dressé un bilan de la situation aux États-Unis. Washington est actuellement confronté à une série de crises internes profondes, marquées par des vagues de protestations populaires et une gestion chaotique des affaires publiques, ont-ils affirmé.
Un haut responsable russe réaffirme le droit de l'Iran à l'énergie nucléaire pacifique
Le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité de la Russie a affirmé que le droit de l’Iran à exploiter l’énergie nucléaire à des fins pacifiques doit être respecté.
Alexander Vendiktov a notamment salué, dans une interview accordée à RIA Novosti ce mercredi 21 mai, la coopération continue entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Il a en outre souligné que Moscou nourrit l’espoir que Téhéran et Washington parviennent à un accord permettant de réduire les tensions actuelles et de lever les sanctions unilatérales imposées à l’Iran.
À noter que le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Andreï Roudenko, qui s’est rendu en Iran les 17 et 18 mai pour participer au Forum de dialogue de Téhéran, a déclaré pour sa part que les responsables iraniens avaient tenu Moscou informé de l’évolution des négociations indirectes entre Téhéran et Washington.
Vendiktov a en suite attiré l’attention sur les divisions internes aux États-Unis concernant l’adoption d’une approche pacifique pour traiter le dossier nucléaire iranien, et a exprimé l’espoir que la raison et le dialogue prévaudront dans les discussions futures.
Le rôle important de l'Iran dans la promotion de la sécurité et de la stabilité dans le détroit d'Hormuz
L’ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies a qualifié de sans fondement les allégations de violation par l’Iran de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU au Yémen.
Amir Saïd Iravani, ambassadeur et représentant permanent de l’Iran à l’ONU, a déclaré dans un discours prononcé mardi soir 20 mai, lors de la réunion du Conseil de sécurité intitulée « Renforcer la sécurité maritime par la coopération internationale pour la stabilité mondiale » que la liberté de navigation est l’un des piliers du droit international et que la sécurité maritime est un élément essentiel de sa protection. Ces principes soutiennent la paix et la stabilité mondiales ainsi que le flux continu du commerce international.
« La République islamique d’Iran, en tant que pays côtier avec de vastes frontières dans le golfe Persique et la mer d’Oman a toujours joué un rôle important dans la promotion de la sécurité et de la stabilité du détroit d’Hormuz, et nos forces navales jouent un rôle clé pour assurer la sécurité des passages stratégiques, notamment Bab al-Mandeb et le nord de l’océan Indien », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « Cependant, ces principes sont aujourd’hui confrontés à des menaces croissantes et graves, notamment la piraterie, la criminalité transnationale organisée, la contrebande et les cyberattaques contre les infrastructures maritimes. » Ces défis ont été exacerbés par des actions coercitives unilatérales, la présence militaire continue de certaines puissances, des actes d’agression et la politisation de la sécurité maritime sous prétexte de protéger la liberté de navigation.
« Nos forces navales jouent également un rôle essentiel dans la sécurisation des passages stratégiques, notamment le détroit de Bab al-Mandeb et le nord de l’océan Indien, et tout en assurant le passage en toute sécurité des navires commerciaux et des pétroliers, elles contribuent au renforcement de la sécurité maritime régionale et internationale. »
« L’Iran a toujours souligné que la stabilité maritime durable nécessite une coopération régionale globale », a-t-il poursuivi. Malheureusement, les mesures coercitives unilatérales, en particulier les sanctions transfrontalières imposées par les États-Unis, sapent les efforts collectifs.
« Ces actions illégales perturbent les relations commerciales légitimes, conduisent à la saisie illégale de cargaisons de pétrole iranien, violent le droit international et la Charte des Nations Unies et mettent par conséquent en danger la sécurité de la navigation mondiale. »
« La sécurité maritime ne doit pas être sélective ni sujette à des interprétations unilatérales. Ce principe doit être maintenu à l’échelle mondiale, sur la base du droit international, du principe de non-discrimination et du plein respect de la souveraineté des États. L’Iran reste attaché au droit maritime international et travaille avec toutes les parties prenantes responsables pour garantir que les voies de navigation restent ouvertes, sûres et soumises à l’état de droit, et non à l’état de force. »
Le représentant de l’Iran à l’ONU a également catégoriquement rejeté les accusations sans fondement et politiquement motivées soulevées par les représentants des États-Unis et du régime sioniste lors de cette réunion : « Ces accusations sont non seulement trompeuses, mais aussi des tentatives délibérées de déformer les réalités de la région afin de détourner l’attention des racines de l’instabilité et de l’insécurité dans la mer Rouge et au-delà. »
« L’affirmation selon laquelle l’Iran violerait l’embargo sur les armes imposé par l’ONU au Yémen est totalement infondée », a-t-il noté.
L’Iran a toujours rejeté toute participation à des activités contraires aux résolutions du Conseil de sécurité. La résolution 2216 (2015) a été utilisée à maintes reprises par les États-Unis pour justifier des actions unilatérales et illégales dépassant l’autorité du Conseil de sécurité.
Et de poursuivre : « Les racines de l'instabilité dans la mer Rouge et dans toute la région résident dans les crimes continus du régime sioniste à Gaza et dans ses agressions et occupations incessantes dans toute la région, qui sont menées avec le soutien total des États-Unis et dans une atmosphère d'impunité absolue. »
« Cette réalité ne peut être ignorée ou déformée par la diffusion de fausses informations. Le Conseil de sécurité doit s’attaquer à ces causes profondes et préserver l’ordre juridique international sur lequel reposent la paix et la sécurité maritimes mondiales. »
L'armée israélienne ouvre le feu sur une délégation diplomatique à Jénine
Le régime sioniste, une fois de plus, expose avec une impunité déconcertante son mépris pour le droit international et les principes fondamentaux d’humanité. Et voici que dans un nouvel épisode de sa politique répressive, l’armée israélienne s’est livrée, mercredi 21 mai, à un acte d’une gravité extrême en ouvrant le feu sur une délégation diplomatique composée d’ambassadeurs et de représentants politiques de plusieurs pays arabes et européens alors que celle-ci se trouvait à l’entrée du camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie occupée, pour visiter le lieu empreint de tragédie.
Pendant la présence de la délégation près de la porte de fer installée par l’occupation à l’entrée du camp à l’est de Jénine, les soldats du régime israélien ont tiré des balles réelles vers la délégation, mais également un groupe de journalistes qui couvrait l’événement.
Cette agression a immédiatement suscité une réaction vive du ministère palestinien des Affaires étrangères, qui a appelé à une action urgente de la communauté internationale.
D’après les informations rapportées par l’agence de presse palestinienne Shehab, les forces du régime ont directement tiré sur cette délégation, qui regroupait des représentants de 30 pays différents, alors qu’elle effectuait une visite de terrain dans le camp de Jénine, au nord de la Cisjordanie.
Nucléaire: Téhéran examine la possibilité de participer aux prochains pourparlers avec les États-Unis
Le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a annoncé ce mercredi 21 mai que l’Iran envisageait de participer au prochain cycle de négociations nucléaires indirectes avec les États-Unis.
Déterminé à faire fi aux exigences excessives des États-Unis, l’Iran étudie néanmoins la date et le lieu proposés en vue d’une cinquième session de négociations sur son programme nucléaire.
Le prochain cycle de négociations pourrait avoir lieu au cours du week-end à Rome, bien que cela reste à confirmer.
« Nous étudions la possibilité de participer au prochain cycle de négociations », a déclaré M. Araghchi avant de poursuivre : « Nous examinons toujours si des négociations utiles et bénéfiques peuvent avoir lieu à cette date et dans ce lieu. »
Les déclarations contradictoires des responsables américains, notamment leur exigence d’un « enrichissement zéro » de la part de l’Iran, ont laissé le sort des négociations dans l’incertitude.
Le ministre iranien a fait savoir que Téhéran avait déjà répondu à des « demandes déraisonnables » et qu’il n’arrêterait en aucun cas son programme d’enrichissement d’uranium.
« Ces déclarations atypiques ne contribuent pas à faire avancer les négociations », a-t-il noté.
« Nous sommes prêts à avoir une conversation sérieuse pour parvenir à une solution qui garantira à jamais ce résultat. Toutefois, l’enrichissement en Iran se poursuivra avec ou sans accord », a-t-il déclaré.
La position de l’Iran sur ses « droits en tant que membre du TNP (Traité de non-prolifération nucléaire) est claire comme de l’eau de roche ». Le pays n’autorisera aucune « entorse à ce principe ».
« La maîtrise de la technologie de l’enrichissement est une réussite scientifique durement acquise, fruit d’un grand sacrifice de sang et de ressources », a souligné M. Araghchi faisant référence à la technologie d’enrichissement nucléaire pacifique du pays.
« Il faut cependant discuter de la levée des sanctions cruelles qui nous ont été imposées. »
En une journée, 94 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes sur des zones civiles à Gaza
Dans la bande de Gaza, au moins 94 personnes ont été tuées à la suite d’interminables frappes aériennes israéliennes, en l’espace d’une seule journée. Ces décès, survenus mardi, marquent une hausse par rapport au précédent bilan d’environ 60 morts annoncé par les médias palestiniens.
Les victimes ont péri lors d’attaques ciblées contre des habitations, des écoles et des abris, entre autres lieux civils.
La tuerie a commencé dès les premières heures du jour, avec 54 personnes tuées entre minuit et quatre heures du matin.
Le Parlement espagnol a adopté une motion visant à imposer un embargo sur les armes contre Israël
Le Parlement espagnol a adopté, mardi 20 mai, une motion non contraignante appelant le gouvernement à imposer un embargo sur les armes contre Israël en réponse à ses offensives militaires à Gaza.
La motion, présentée par l'alliance de gauche Sumar, membre de la coalition au pouvoir, ainsi que par les Partis d'opposition Podemos et la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), a été approuvée par 176 voix contre 171, selon le journal espagnol El Pais.
Le Parti populaire (PP) conservateur et le Parti d'extrême droite Vox ont voté contre la proposition, tandis que tous les autres partis l'ont soutenue.
Les députés favorables ont salué la motion, qui exhorte le gouvernement espagnol à bloquer les exportations de tout matériel susceptible de renforcer l'armée israélienne, notamment les casques, les gilets et le carburant potentiellement utilisables à des fins militaires.
La motion recommande également de réformer la législation espagnole sur le commerce extérieur afin d'interdire les accords militaires avec tout État accusé de génocide ou de crimes contre l'humanité, mentionnant notamment l'offensive israélienne contre Gaza.
L’UE envisage d’expulser des migrants vers des pays qui leur sont étrangers mais sûrs
L’Union européenne débat actuellement de la possibilité de transférer des réfugiés vers des pays tiers avec lesquels ils n’ont aucun lien réel, selon plusieurs organisations de défense des droits humains.
Celles-ci ont critiqué la proposition dite du « pays tiers sûr », examinée mardi, affirmant qu’elle viole les principes fondamentaux de l’UE et ferait peser une pression démesurée sur les pays en développement.
« Ces propositions ne sont qu’une nouvelle tentative cynique d’échapper aux responsabilités de l’UE en matière de protection des réfugiés, en les transférant vers des pays disposant de moins de ressources et de capacités pour garantir une protection durable », a déclaré un défenseur des droits des migrants et des demandeurs d’asile.