تقي زاده

تقي زاده

Après 4 jours d’audiences à Istanbul, le jury de conscience du « Tribunal de Gaza » a rendu ses conclusions finales, accusant Israël de violence exterminatrice systématique.

Le Tribunal de Gaza siégeant à Istanbul a rendu ce dimanche 26 octobre 2025 un jugement, déclarant qu’Israël a perpétré un génocide contre le peuple palestinien de Gaza et appelant la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour y mettre fin.

Selon le Centre palestinien d'information, cette déclaration, couronne quatre jours d’audiences publiques durant lesquelles juristes, experts et témoins internationaux ont présenté des preuves détaillées de ce qu’ils ont qualifié de crimes systématiques.

Les travaux de la dernière journée du Tribunal de Gaza se sont achevés, samedi dernier, dans la salle de conférences de l’Université d’Istanbul, sous la présidence de l’ancien rapporteur des Nations unies sur la Palestine, Richard Falk.

 

Le ministère libanais de la Santé a indiqué ce dimanche 26 octobre qu’un homme avait été tué lors d’une frappe aérienne menée par un drone israélien visant une voiture à Naqoura, dans le district de Tyr (sud).

Le correspondant d’Al-Mayadeen dans le sud du Liban a rapporté qu’un Libanais avait été blessé à Aitaroun, dans le district de Bint Jbeil, par l’explosion d’un objet suspect abandonné par Israël, un fait confirmé par le ministère libanais de la Santé.

Dans le même contexte, le correspondant d’Al-Mayadeen a rapporté qu’un drone israélien avait largué une bombe à l’aube sur une excavatrice à Blida, et l’endommagé, tandis que les forces d’occupation positionnées à Fachkul dans les fermes de Chebaa occupées tiraient à la mitrailleuse vers les vallées environnantes. Le correspondant d’Al-Mayadeen a également signalé qu’un hélicoptère israélien a largué une bombe assourdissante pour la deuxième fois sur plusieurs agriculteurs de la ville d’Aita al-Shaab, dans le sud du Liban, ce qui constitue une nouvelle violation de la souveraineté libanaise et une escalade de la violence à la frontière sud avec la Palestine occupée.

Dans la vallée de la Bekaa, à l’est du Liban, un Libanais a été tué par une frappe de drone israélienne visant une voiture sur une route menant à la ville de Nabi Sheet, selon le ministère libanais de la Santé.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou attendait une réponse de Washington sur le conflit ukrainien, condamnant les tentatives de l’Europe de saper le processus. Il a dénoncé les mensonges sur le prétendu enlèvement de «dizaines de milliers d’enfants» et évoqué le harcèlement de la population russe du Donbass.

La Russie attend une réponse des États-Unis sur le règlement du conflit en Ukraine, lesquels ont pris le temps de réfléchir aux résultats du sommet entre les présidents russe et américain Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska, a déclaré Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, dans une interview accordée à la chaîne YouTube Ultrahang, en réponse à une question sur les raisons pour lesquelles la partie russe ne contactait pas la partie américaine à ce sujet.

Le chef de la diplomatie russe a indiqué qu’il avait consulté le secrétaire d’État Marco Rubio lors de leurs conversations téléphoniques et lors d’une rencontre à New York sur l’état d’avancement de cette question, et que celui-ci avait déclaré que la partie américaine était intéressée et continuait à y réfléchir.

« D’un point de vue diplomatique, nous ne voulons pas nous immiscer dans leurs considérations internes. Nous ne souhaitons pas créer d’embarras pour les États-Unis, qui subissent une pression énorme, inimaginable, de la part des “faucons” européens, de Zelensky et d’autres qui ne sauraient voir une coopération américano-russe, quel qu’en soit le domaine », a-t-il ajouté.

Sergueï Lavrov a également souligné qu’un accord de paix, et non un simple cessez-le-feu, était un élément clé du règlement, comme l’a également déclaré Donald Trump après le sommet en Alaska. Les dirigeants européens, a-t-il ajouté, recourent dans le même temps à « tous les moyens possibles » pour saper un processus qui aurait pu atteindre ses objectifs depuis longtemps.

 

La guerre civile au Soudan pourrait bien avoir atteint un point de non-retour. Les Forces de soutien rapide (FSR), les paramilitaires dirigés par le général Hemedti, ont annoncé ce dimanche 26 octobre avoir pris le contrôle total de la ville assiégée d’el-Fasher, capitale du Darfour-Nord.

Cette revendication, si elle se confirme, marquerait un tournant décisif dans le conflit qui oppose les FSR à l’armée soudanaise, dirigée par le général al-Burhan, indique le site d’information Afrik.com.

El-Fasher, assiégée depuis des mois et théâtre de combats acharnés, était considérée comme le dernier bastion de l’armée régulière dans toute la région du Darfour.

Selon un communiqué diffusé sur leur chaîne Telegram, les FSR ont d’abord revendiqué la saisie du quartier général de l’armée à el-Fasher. Cette prise stratégique aurait été le prélude à l’annonce, faite plus tard dans la journée, du contrôle total de la ville.

 

Le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme que les États du littoral du golfe Persique sont disponibles à organiser des exercices navals conjoints avec l'Iran.

« Nous sommes convaincus que les pays de la région sont pleinement capables eux-mêmes d'assurer la sécurité de cette voie navigable stratégique, et que la présence de puissances étrangères n'y est pas nécessaire », a souligné le contre-amiral Alireza Tangsiri lors d'une cérémonie, samedi 25 octobre à Bouchehr, ville portuaire du sud de l'Iran.

Malgré cela, indique-t-il, les ennemis fomentent des complots, en propageant menace et tension pour justifier ainsi leur présence illégitime dans la région et ce bien sûr en faveur, entre autres, de la vente de leurs armes.

La Russie a testé avec succès le missile Bourevestnik, équipé d'un réacteur nucléaire et capable de franchir tout système de défense antimissile, a rapporté le site d'information Russia Today.

Lors d'une réunion, ce dimanche 26 octobre, avec les commandants des groupes participant à l'opération militaire spéciale en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a annoncé un essai final réussi d’un missile de croisière russe à propulsion nucléaire, Bourevestnik, en faisant l’éloge de cette arme « unique » d’une portée allant jusqu’à 14 000 km.

« Les tests décisifs sont désormais achevés », a déclaré Vladimir Poutine, dans une vidéo diffusée par le Kremlin, lors d’une réunion avec des responsables militaires, en ordonnant de commencer à « préparer les infrastructures pour mettre en service cet armement dans les forces armées » russes. « C’est une création unique que personne d’autre dans le monde ne possède », a assuré le maître du Kremlin, selon lequel le Bourevestnik (oiseau de tempête en russe) a une « portée illimitée ».

 

Le gouverneur de la Banque de France alerte sur la situation budgétaire du pays; le cercle vicieux de l’accroissement du poids de la dette et les conséquences de l’instabilité politique qui paralyse la France depuis plus d’un an.

La situation dégradée des finances publiques fait courir à la France le risque d'un « étouffement progressif », a averti samedi 25 octobre le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau dans une interview publiée par La Croix au lendemain de la révision à la baisse par Moody’s de ses perspectives sur la note de la France.

Le gouverneur était interrogé sur l'avertissement lancé vendredi par l'agence de notation Moody's, qui a maintenu la note souveraine de la France mais a abaissé sa perspective de « stable » à « négative ».

Moody's a expliqué vouloir ainsi refléter « les risques croissants d'un affaiblissement des institutions et de la gouvernance en France, ainsi que d'un recul partiel des réformes structurelles ».

Pour ce haut fonctionnaire, « notre problème spécifique est donc budgétaire ». Il a appelé à « dire la vérité » aux Français sur « deux grandes illusions » : celle que « ce n’est pas si grave et que nous pouvons continuer à dépenser comme avant » et « la seconde qu’il n’y a pas de solution ».

Le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes, « rétablira la réforme des retraites » dans le cadre de l’examen du budget 2026 de la Sécurité sociale, si l’Assemblée vote sa suspension, a prévenu samedi le président du Sénat français Gérard Larcher.

Dans une interview publiée le samedi 24 octobre par Le Parisien , le patron LR du Sénat a qualifié le « budget présenté » à l’Assemblée de « pas acceptable » tout en fustigeant 30 milliards de déficit en 2035. 

Cet avertissement intervient après que le gouvernement Lecornu II a acté jeudi 23 octobre la suspension de la réforme des retraites dans le projet de budget de la Sécurité sociale.

 

Lors d’un récent entretien télévisé, le ministre iranien des Affaires étrangères a fait part de l’engagement du pays en faveur de la diplomatie et du dialogue avec les États-Unis pour parvenir à « une solution sage » à la question nucléaire, fondée sur l’égalité et le respect mutuel.

Le chef de la diplomatie iranienne a réitéré le droit de la République islamique à l’enrichissement de l’uranium, mettant l’accent sur le fait que Téhéran n’a jamais cherché à se doter de l’arme nucléaire.

« Nous voulons l’enrichissement parce que c’est notre droit, tandis que d’autres disent que nous ne devrions pas y avoir recours. Notre doctrine de sécurité exclut totalement les armes nucléaires pour différentes raisons », a-t-il ajouté.

Il a souligné que la nation iranienne est prête à payer un prix élevé, mais ne permettra pas que sa dignité, son honneur et son indépendance soient perturbés.

Il a réitéré que l’Iran n’avait pas besoin d’armes nucléaires, affirmant que la « capacité du pays à dire non aux puissances » était sa « bombe atomique », ce qui est le cas, a-t-il assuré, depuis la victoire de la Révolution islamique en 1979.

 

La candidate indépendante de gauche et fervente défenseure de la cause palestinienne, Catherine Connolly, a été donnée gagnante de l’élection présidentielle en Irlande, ce samedi 25 octobre. L’ex-avocate de 68 ans devient ainsi la troisième femme à la tête du pays.

Les résultats initiaux, encore incomplets, montrent que Mme Connolly a recueilli plus de 60 % des voix.

Pour la première fois depuis 1990, seuls deux candidats, deux femmes, briguaient la présidence irlandaise : Catherine Connolly, une députée indépendante soutenue par les partis d’opposition de gauche, et Heather Humphreys. Dès samedi matin, Catherine Connolly s’est félicitée des premiers résultats. « Je suis absolument ravie », a-t-elle dit, remerciant tous ses soutiens.

Heather Humphreys, son unique rivale et membre du parti centriste Fine Gael, a concédé sa défaite ce samedi après-midi après que les premiers résultats ont montré que la candidate de gauche disposait d’une énorme avance pour succéder pour 7 ans au président sortant, Michael D. Higgins.

« Catherine sera la présidente de nous tous, elle sera ma présidente et je lui souhaite vraiment le meilleur », a déclaré Mme Humphreys.

Mme Connolly a été également félicitée par Simon Harris, le vice-Premier ministre irlandais, lui aussi du Fine Gael, pilier de la coalition de centre-droit au pouvoir. « Je lui souhaite tout le succès possible », a-t-il déclaré.

Connolly a été soutenue par l’ensemble de l’opposition dominée par la gauche, dont les sociaux-démocrates, le Parti travailliste et le Sinn Féin, qui avait décidé de ne pas présenter son propre candidat.