Lors d’un récent entretien télévisé, le ministre iranien des Affaires étrangères a fait part de l’engagement du pays en faveur de la diplomatie et du dialogue avec les États-Unis pour parvenir à « une solution sage » à la question nucléaire, fondée sur l’égalité et le respect mutuel.
Le chef de la diplomatie iranienne a réitéré le droit de la République islamique à l’enrichissement de l’uranium, mettant l’accent sur le fait que Téhéran n’a jamais cherché à se doter de l’arme nucléaire.
« Nous voulons l’enrichissement parce que c’est notre droit, tandis que d’autres disent que nous ne devrions pas y avoir recours. Notre doctrine de sécurité exclut totalement les armes nucléaires pour différentes raisons », a-t-il ajouté.
Il a souligné que la nation iranienne est prête à payer un prix élevé, mais ne permettra pas que sa dignité, son honneur et son indépendance soient perturbés.
Il a réitéré que l’Iran n’avait pas besoin d’armes nucléaires, affirmant que la « capacité du pays à dire non aux puissances » était sa « bombe atomique », ce qui est le cas, a-t-il assuré, depuis la victoire de la Révolution islamique en 1979.



















